réactions à la news Saison 50 des ‘Compositions Inspirées’

Ensuite, ce projet a été en quelque sorte une suite de "ratés", et le morceau publié aujourd’hui en est le dernier échantillon en date.
Je ne dis pas ça par modestie (fausse ou sincère). Sans doute, je ne suis pas foncièrement modeste, mais c’est surtout parce que là n’est pas la question. Elle est d’abord dans l’invalidité, par principe, du procédé : voix parlée « sur » musique. Le problème étant que justement, elle, la parole, reste « sur ». Autrement dit comme plaquée, sans espoir de fusionner avec la musique, comme est destinée à le faire la voix chantée… La seconde difficulté (ou impossibilité essentielle ?) étant dans la juste diction d’un poème…

Pour faire court, je dirais que : à mon sens, le Poème se distingue, essentiellement, de la « communication », et son contenu n’est donc que dans sa forme même, textuellement entendue. D’autre par, ce n’est pas, non plus, « du théâtre ». En d’autres termes, le poème ne se « joue », il « s’expose » tel quel.
En conséquence, j’ai beaucoup erré avant d’en venir à une diction sans trop de gesticulations.

Ensuite, il y avait la présence sonore de ma voix parlée qui, malheureusement, ne dispose d’aucune musicalité intrinsèque… comme celle que l’on trouve chez Doc Sticko ! Il fallait donc mettre - autant que possible - la présence sonore de cette voix parlée, plutôt en retrait, à hauteur de celle de la musique, plutôt en avant, elle.
C’est là où Thomas intervient, par ses conseils avisés ! Il m’a convaincu ici de mettre de côté tout le mal que je pense du compresseur… (En fait, ce sont surtout certains usages que l’on fait de cet outil dont je pense beaucoup de mal. Mais l’outil lui-même ni peut rien, sûrement…)
Bref, la compression sur la voix parlée, ça fonctionne, je crois.

Entre nous... c'est bien avec toi que j'avais causé 'cycle des quintes' ?
Je te dis ça parce que, j'ai construit mes progressions en parcourant ce cycle, de façon, j'avoue, un peu subliminale...