réactions à la news Saison 54 des « Compositions inspirées »
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patrick_g75
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"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
Prodd je suis très partagé : d’un côté il y a tout un morceau très élégant avec les instruments traditionnels … et de l’autre ces guitares. J’avoue que les grattes ne m’ont pas complètement conquis alors que le fond musical est vraiment très réussi. Le côté mi chair mi poisson … pour autant (deuxième écoute) si on on oublie cette « guitare acoustique du début, qu’est-ce que c’est est bien tous les autres instruments: perçu fines, contrebasse, trompette, accordéon, et même les stings en transition … le fond est excellent.
Je viens de réécouter, pour l'occasion, le morceau de Prodd.
Avec toujours autant de franc plaisir. C'est pas de la samba vraiment, c'est pas non plus du tango...
Du moins, c'est pas la samba ou le tango que j'ai "dans l'oreille". Ceci dit, je m'en fiche. C'est de la-musique.
Et puis si on tient aux étiquettes il y a marqué 'Jazz latino', non ?
Et c'est tout à fait ça : un métissage musical extrême. Et le métissage, c'est bien brésilien !
En fait, je bavarde là, sans rien dire de ce qui m'amène... cette histoire de grattes, de synthèse.
Au pied de la lettre, LaGuibole a bien sûr raison (le mélange des sources, etc.)
Sinon, dans l'esprit de la loi (telle que je me l'édicte), comme tous mes neurones étaient occupés, emportés, par trompette & co, et ben, la texture (synthétique) de la rythmique m'avait échappé. Donc, ici, dans ce cas particulier, ça ne fait pas problème.
Reste la question du principe du mélange entre sources synthétiques et sources acoustiques.
Ou, plutôt : celle d'une cohabitation musicale cohérente entre rendu "réaliste" et rendu... "pas réaliste", ou bien franchement synthétique.
Comme je viens (ce matin) de terminer un morceau d'un quart d'heure (pour la collection) tout en "sons de synthétiseurs", je suis provisoirement un peu décalé.
Cependant, par principe, je me dis que, quelque soit sa source, le son ne finit, n'existe, que dans notre oreille. C'est-à-dire dans notre cerveau. C'est lui, le cerveau, tel que nous l'avons éduqué, qui, finalement, "compose" (ou pas), la cohérence entre toutes les sensations reçues...
Bon, c'est pour causer.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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[ Dernière édition du message le 27/10/2021 à 14:31:05 ]
THOMAS charette
Mais il va sortir un nouveau synthe un peu moins onéreux . Ça vaut peut être le coup d attendre .
Celest1
101112
Campbieil
patrick_g75
....
Parce que leur son est exceptionnel, parce qu’ils ont été manœuvrés par les plus grands artistes, ou parce que leur histoire est extraordinaire (à l’instar du violon du Titanic ou du Stradivarius Gibson, disparu pendant près de 50 ans), leur mise aux enchères publiques a souvent défrayé la chronique, et leur vente privée laisse parfois envisager des sommes astronomiques...
10. Le « Dorothy DeLay » Guadagnini – 1 million d’euros
Créé par le luthier italien Giovanni Battista Guadagnini (1711 - 1786) en 1778, le violon tient son nom de sa propriétaire, Dorothy DeLay, grande violoniste et professeure américaine, assistante d’*Ivan Galamian * à la Julliard School – où étudie alors Itzhak Perlman - avant de créer sa propre école, elle enseigna notamment le violon à Albert Stern, Nigel Kennedy, Jean-François Rivest, ou encore Gil Shaham.
Adjugé à près d’un million d’euros en 2013 lors de sa vente par Tarisio, la somme est la plus élevée enregistrée officiellement pour un violon de Guadagnini.
9. Le « Kreutzer » Stradivarius de 1727 – 1,5 million de dollars
Ainsi nommé pour l’un de ses propriétaires, le violoniste français Rodolphe Kreutzer (dédicataire de la 9e sonate pour violon de Beethoven), le Kreutzer a été conçu en 1727 par Antonio Stradivari. Il est passé entre les mains du luthier Jean-Baptiste Vuillaume, d’un Grand-Duc de Russie, puis entre celles du sénateur américain William Andrews Clark (grands collectionneurs d’instruments, les Clark ont possédé pas moins de sept Stradivarius, dont un autre Kreutzer, de 1931, estimé en 2014 à 7,5 millions de dollars), avant d’atterrir dans celles du violoniste Maxim Vengerov, qui en a fait l’acquisition en 1998 pour 1,5 million de dollars.
8. « Mendelssohn » « Red Violin » Stradivarius – 1,7 million de dollars
Sa vente en 1990 constituait un record pour un violon : 902 000 livres sterling pour une pièce à part dans la collection des Stradivarius, le « Red Violin » ainsi nommé en raison de sa teinte rouge vif. Créé en 1720, un temps passé sous les doigts de Joseph Joachim, il semble disparaître pendant près 200 ans avant de refaire surface à Berlin dans les années 1930 chez Lili von Mendelssohn (descendante de Felix Mendelssohn).
Acquis en 1990 par l’héritier d’une riche famille industrielle américaine, les Pitcairn, le violon est confié à sa petite-fille, violoniste alors âgé de 16 ans seulement, Elizabeth Pitcairn. Cette dernière se produit toujours avec le violon, dont l’histoire, la couleur si particulière, firent l’objet d’un film, the Red Violin, réalisé par François Girard en 1999.
7. Le « Lady Tennant-Lafont » Stradivarius – 1,5 million d’euros
Conçu en 1699 par Antonio Stradivari, le Lady Tennant-Lafont a tout d’abord appartenu au violoniste Charles Philippe Lafont, élève de Rodolphe Kreutzer et contemporain de Niccolo Paganini (qu’il affronte dans un concours dont nul ne sort vainqueur à la Scala en 1816) avant d’être racheté en 1900 par un riche homme d’affaire écossais, Sir Charles Tennant, qui l’offre à sa femme Marguerite, violoniste amateur.
Mis aux enchères chez Christie’s en 2005, la Stradivari Society of Chicago en fait l’acquisition pour un peu plus d’1,5 million d’euros, et le confie au violoniste chinois Liu Yang, à Xiang Gao _* en 2007 puis, en 2009, au soliste Belge *_Yossif Ivanov.
6. Le « Folinari » Guarnerius Del Gesu – 1,8 million d’euros
Conçu à Crémone vers 1725 par Giuseppe Antonio Guarneri (1698 - 1744), dit Guarnerius De Gesu, le Folinari est l’un des seuls violons de jeunesse du luthier encore visible. Vendu aux enchères à un acheteur anonyme en 2012 pour environ 1,8 million d’euros, son prix fut alors justifié par sa rareté (ce fut le second violon du luthier italien à être vendu aux enchères en 10 ans). Son histoire demeure mystérieuse, le violon a été découvert dans les années 1990 en Italie.
5. Le « Baron von der Leyen » Stradivarius – 2 millions d’euros
Chef d’œuvre d’Antonio Stradivari, le Baron von der Leyen date de 1705, l’« âge d’or » du luthier italien. Son nom vient de son propriétaire, le Baron Friedrich Heinrich von Freidrich von der Leyen (1769 - 1825), riche marchand allemand spécialisé dans le textile qui semblait suffisamment s’intéresser aux instruments pour posséder deux autres violons Stradivarius. Par la suite, le violon passe entre les mains d’un philanthrope norvégien, Anton Friedrik Klaveness, avant de finir entre celles d’un acheteur anonyme, après une vente chez Tarisio en 2012, pour près de 2 millions d’euros.
4. Le « Solomonex-Lambert » Stradivarius – 2 millions d’euros
Plus de 2 millions d’euros dépensés par un acheteur anonyme pour un Stradivarius « tardif » de 1729 : l’affaire fit grand bruit en 2007, à l’issue de la vente aux enchères organisée par Christie’s. Le violon ne date en effet pas de l’ « âge d’or » du célèbre luthier, mais de sa période dite « de maturité ».
Le sobriquet du violon tient aux noms de deux de ses propriétaires : la violoniste britannique Dorothy Mary Murray Lambert, élève de Carl Flesch et de Leopold Auer qui eut une carrière de soliste dans les années 1920 et 1930, et l’entrepreneur américain Seymour Solomon, co-fondateur du label Vanguard Records.
3. Le « Hammer » Stradivarius – 2,5 millions d’euros
Le XXIe siècle naissant voit le prix des Stradivarius s’envoler. Estimé par Christie’s entre 1,5 et 2,5 millions de dollars avant sa mise aux enchères le 16 mai 2006, le Hammer est finalement remporté par un acheteur anonyme pour 3,54 millions de dollars, établissant ainsi un nouveau record. Cette date sonne aussi la fin de l’utilisation de l’instrument par la violoniste Kyoko Takezawa, qui bénéficiait jusque-là du prêt de la Nippon Music Foundation.
Conçu en 1709, en plein « âge d’or » d’Antonio Stradivari, le violon porte le nom du collectionneur suédois Christian Hammer,
2. Le « Molitor » Stradivarius – 2,5 millions de d’euros
Une rumeur tenace fait de Napoléon Bonaparte l’un des propriétaires de ce violon conçu par Stradivari en 1697. La vérité est proche, puisqu’il appartint à Juliette Récamier, figure du Directoire et du Premier Empire immortalisée notamment par Jacques-Louis David. En 1804, pour des raisons inconnues, il passe à un général d’Empire, Gabriel Molitor, également musicien, dont la famille conserve le Stradivarius jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Le Molitor change de propriétaire régulièrement tout au long du XXe siècle, pour trouver les doigts du violoniste américain Elmar Oliveira en 1989, qui l’échange cinq ans plus tard contre le « Lady Stretton » conçu par Guarneri del Gesu que possédait le violoniste Albert Stern. Ce dernier conservera le Molitor jusqu’en 2010, date à laquelle le précieux objet est mis aux enchères chez Tarisio, et remporté par Anne Akiko Meyers pour 3,6 millions de dollars (un record). La violoniste est d’ailleurs une habituée des instruments d’exception : au côté du Molitor, elle utilise le Royal Spanish Stradivarius ainsi que le Vieuxtemps Guerneri del Gesu, dont le prix d’achat, en 2012, pourrait dépasser les 16 millions de dollars. L’acheteur du Vieuxtemps, resté anonyme, a assuré à la violoniste une utilisation à vie de l’instrument.
1. Le « Lady Blunt » Stradivarius – 11 millions d’euros
Le violon de tous les records. Vendu en 1971 par Sotheby’s, le Lady Blunt atteint les 84 000 livres sterling. Pour démontrer la qualité de l’instrument, la maison de ventes aux enchères fait appel alors à Yehudi Menuhin. 40 ans plus tard, en 2011, le violon est une nouvelle fois mis en vente par Tarisio, cette fois au profit de deux associations venant en aide aux victimes des catastrophes survenues au japon en 2011, et dépasse le record établi par le Molitor en atteignant les 9,8 millions de livres, soit plus de 11 millions d’euros.
Les raisons de cette folle somme ? Tout d’abord son état de conservation, exceptionnel. Conçu en 1721 par Antonio Stradivari (son « âge d’or »), le Lady Blunt est passé de collectionneurs en collectionneurs, demeurant ainsi dans son état quasi-original. Très peu joué, le Lady Blunt ne souffre pas des altérations que connaissent la plupart des violons du XVIIIe siècle. Passé entre les mains du luthier français Jean-Baptiste Vuillaume, ce dernier le cède à Lady Anne Blunt au milieu du XIXe siècle. Fille d’Ada Lovelace et petite-fille de Lord Byron, c’est elle qui donne son sobriquet au précieux violon.
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Campbieil
Mais bon, dans mon post précédent, je parlais juste d'une violoniste lambda qui sortait tout juste du conservatoire. Et d'un patron qui avait les moyens de mettre 75000 boules alors que nous on a du mal à mettre 2000 balles dans un instru...
Enfin, c'était juste histoire de dire, que pour certain 75000 balles c'est que dalle... et ça fait quand même un peu chier... (excusez moi du terme).
Celest1
demeurant ainsi dans son état quasi-original. Très peu joué, le Lady Blunt ..
pour certain 75000 balles c'est que dalle...
101112
Prodd
C'est clair .. monde de...
Y'en à beaucoup qui se serait payé une 2ème Mercedes, plutôt que de les offrir, plutôt rare la générosité dans ce monde...
Celest1
Abolissons l'argent ?
101112
patrick_g75
Oui, comme tu le soulignes, les violonistes de renom ont souvent des instruments hors de prix, d'ailleurs je me demande comment ils font pour posséder de tels instruments ? Sûrement des mécénats....
De fait, même les violonistes du plus grand renom n'ont pas la possibilité d'acheter un de ces instruments exceptionnels. Ils sont la propriété de mécènes (souvent sociétés, rarement particuliers) qui les prêtent aux musiciens.
Ce qui est bien aimable...
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[ Dernière édition du message le 27/10/2021 à 21:38:36 ]
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