réactions à la news Compos inspirées Saison 72
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LaGuibole
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SweetMask
CILA-30 - Riding Death Vallee
Moualah, version définitive. J'ai revu le mastering pour monter de quelques degrés la méchanceté des moteurs qui vrombissent tels des monstres telluriques...
Il me semble que c'est du "Death Métal" de la Vallée de la mort si je ne me trompe, le son est clinquant, le jeu de guitare assez envoûtant (aussi), ton mastering est à la hauteur, nul doute là dessus, impressionnant même pour quelqu'un comme moi qui est plutôt orienté musique électronique, j'avoue que ce son est puissant et la compo ne me laisse pas indifférent, j'aimerais bien que nous raconte la genèse de ce titre qui collerait tout aussi bien sur "Fury Road", le dernier MadMax, Bravo pour ce travail d'orfèvre !
La musique est la langue des émotions.
Emmanuel Kant
multiform
CILA-30 - Riding Death Vallee
https://soundcloud.com/user-133136429/riding-death-vallee-1?si=3fed3dcb27be4e33b9b8fe9a33c6478f
Moualah, version définitive. J'ai revu le mastering pour monter de quelques degrés la méchanceté des moteurs qui vrombissent tels des monstres telluriques...
Quel son, super puissant, j'adore
CILA-30
Multiform : Vade Retro Piano (Le Pianiste du Vatican)
Ouhhhhh quelle ambience mes amis !
J'adore la batterie et les grattes... franchement c'est tout bonnard
Tiens je ré-écoute ! nah !
docteur benway
pour le morceaux metal on est pas dans le death mais c'est vraiment bien branlé. C'est bien carré avec une bonne prod.
Y-a du level ici.........bravo a vous.
[ Dernière édition du message le 12/10/2023 à 23:17:23 ]
patrick_g75
CILA-30 - Riding Death Vallee
https://soundcloud.com/user-133136429/riding-death-vallee-1
Moualah, version définitive. J'ai revu le mastering pour monter de quelques degrés la méchanceté des moteurs qui vrombissent tels des monstres telluriques...
Ah ! définitive ? Alors, on peut comparer ?
Bon, à défaut de la réécouter, je suis allez retrouver mon petit commentaire sur la version précédente (qui date d'une semaine, c'est ça ?), et je n'ai rien à y changer.
Comme il était d'ailleurs tout sauf "méchant", pas besoin de le remonter, ne serait-ce que d'un petit degré :
Riding Death Vallee, c'est toujours destiné à être reçu dans un grand espace (tellurique ?) plutôt que dans son salon.
Et c'est toujours "excellent dans son genre".
Je tiens à préciser que l'indication "dans son genre" n'est en rien ironique !
D'une façon ou d'une autre, d'ailleurs, nous composons tous ici dans "des certains genres".
Il se trouve seulement que ces "certains genres" sont plus ou moins facilement identifiables - soit parce qu'ils sont plus ou moins occultés, volontairement ou pas, soit parce que ce sont des genres d'un genre pas trop connu par ici.
Le problème, parfois, quand on compose (ou produit) dans un genre assez bien identifié, c'est que ceux qui, l'ayant identifié, n'apprécient pas ce genre-là 'par principe', risquent de passer à côté de ce que le morceau ainsi produit (ou composé) présente de particularités...
(C'est le problème des préjugés, d'une façon générale.)
Par exemple : moi. ... il est avéré que je déteste tout ce qui est moteur, vroumvroum, mécaniques pétaradantes, abrutis de la vitesse etc.
Donc, a priori, je devrais détester tout ce qui se présente sous la bannière des "moteurs qui vrombissent méchamment" ?
Pourtant, là, non.
C'est peut-être parce que, ce que nous recevons ici publié par CILA-30, ça n'a, en définitive, rien à voir avec tout ça (les moteurs qui etc.), mais tout à voir avec de la musique, Point barre.
De la bonne musique bien faite. Du son bien entendu...
Et puis, par ailleurs, moi, j'aime bien le genre "monstres telluriques"...
Mais c'est une autre histoire.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 13/10/2023 à 16:23:27 ]
patrick_g75
Je ne pouvais passer à proximité d'une gargouille baillonnée sans envisager un appel à une micro gouache
ElectricMemories : 72
https://soundcloud.com/user-581355535/72a
Pour ce qui me concerne, dire quelque chose d'une œuvre, cela revient le plus souvent à décrire sa "forme", ses aspects formels.
(On voit à peu près ce que c'est : disons, le mode de l'analyse.)
Parfois, ce quelque chose que l'on veut en dire se résumera à ce qu'il est convenu d'appeler un "ressenti".
Pour cette pièce d'Aeterna, '72', je serais en mesure, je crois, de suivre la voie de l'analyse.
Mais, j'ai pas envie.
Alors : le dit "ressenti" ? Non, pas plus envie.
Non, ça va se passer ailleurs, mais dans un ailleurs facile à confondre avec un simple ressenti. Cet ailleurs, je le nomme : l'expérience.
J'ai reçu le morceau dont il est ici question comme une expérience.
Ou plutôt : je ne peux appréhender sa "forme" (ce qu'il est comme objet objectivable) que sur le mode de l'expérience que j'en fait.
Et (j'insiste !), cette expérience (ainsi comprise) n'est pas le ressenti.
Le vrai objet d'un ressenti, ce n'est toujours que lui-même : le plaisir ou l'ennui, l'émotion ou l'indifférence, la prédilection, ou le dégout. et toutes leurs variantes, etc.
En d'autres termes, le seul objet du ressenti est la personne qui ressent.
Ce que je nomme "expérience", c'est autre chose. Parce que ce n'est pas situable du côté de la préférence personnelle, d'aucune façon.
Ce n'est pas du côté d'une préférence, parce que c'est à situer du côté de la connaissance.
Cette expérience dont je parle est celle par laquelle, l'éprouvant, je pense pouvoir connaitre le réel.
(Après, je serais toujours libre d'aimer, ou pas, libre de ressentir positivement, ou négativement, ce réel-là ! Mais ce sera sur un autre plan.)
Alors, c'est quoi, ici, cette "expérience" ?
Je pourrais me défiler en disant que, le problématique de l'expérience ainsi comprise, c'est que chacune de ses occurrences diverses produit une parole qui lui est propre. Et qu'alors, faire l'épreuve de cette expérience ne permet pas systématiquement de trouver une parole qui lui corresponde - et que parfois manquent les mots...
Alors, je vais biaiser ! Et, pour cela, reprendre le commentaire de multiform :
Enorme ambiance , ça colle nickel , juste un peu trop long pour moi (même si je sais que l'ambient c'est souvent de longue plage musicale)
Excuse-moi multiform : aucune envie de débattre ou de contester de ma part. Rien de personnel : c'est seulement parce que tu me donnes là deux termes sur lesquels je peux "rebondir" :
"Trop long" "Ambient"
Il est bien entendu que les seuls morceaux que nous pouvons estimer "trop longs" sont ceux que nous jugeons ennuyeux ?
Quant à l'ambient... Nous revoilà avec un "genre" répertorié par les critique patentés, mais dont je n'ai qu'une connaissance... ambiante !
Bref, je me suis décidé à consulter wikipédia. Voilà qui vaut le coup...
Finalement, les artistes étant quand même souvent plus experts en leur matières que les historiens de leur art, j'ai retenu la définition donnée par Brian Eno :
"La musique ambient doit être capable d'accommoder tous les niveaux d'intérêt sans forcer l'auditeur à écouter ; elle doit être discrète et intéressante."
Autrement dit, et sauf tout le respect que l'on doit à ce grand personnage : l'ambient, c'est tout et son contraire, sans rien forcer dans un sens ou dans l'autre. C'est tout ce qu'on veut.
L'ambient (défini comme genre), c'est donc, en conséquence et à proprement parler : n'importe quoi. Quelque chose que l'on peut donc recevoir, à proprement parler, n'importe comment.
C'est exactement à l'opposé de mon expérience de cette musique, '72', ici publiée par Aeterna.
Cette expérience a été celle d'une attention soutenue à tous les éléments de cette manifestation musicale, dans leur succession ici délibérée : leurs diverses qualités sensibles, immédiates, de même que leurs répartitions dans l'espace sonore, autant que leurs disposition dans le temps, etc.
Mais, je vois que je retombe ici dans l'ordre du descriptif formel...
Alors qu'en fait cette expérience peut être dite en un seul mot : présence.
(Présence pleine, et au temps et à l'espace, tels qu'ils sont habitable par l'esprit humain ?
Inutile de dire qu'une telle expérience ne pourrait être, d'aucune façon, "trop longue".)
...
Mais, je crois qu'une fois, ici, et ce devait être, d'ailleurs, à propos d'un morceau d'Aeterna (?), j'avais commis un laïus sur le thème "consommation vs. découverte" ?
Ouais.
Alors, je crois bien que je viens de radoter, plus ou moins : il m'a suffit de remplacer 'consommation' par 'ressenti', et 'découverte' par 'expérience'...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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[ Dernière édition du message le 13/10/2023 à 18:29:57 ]
Aeterna
Celle carte ci : "Faut-il changer les mots ?"
Ce qui est le plus étonnant, c'est que j'ai seulement et réellement compris la nature de cette consigne qu'à la lumière de ce que tu as écrit, donc après réalisation de la chose
Alors, il n'est plus que cette question : Ressenti, découverte, expérience ; Faut-il changer les mots ?
patrick_g75
Et ce fut pourtant une Stratégie oblique de ce même Eno qui préfigura "72", cher patrick_g75, c'est fou, non
Celle carte ci : "Faut-il changer les mots ?"
Ce qui est le plus étonnant, c'est que j'ai seulement et réellement compris la nature de cette consigne qu'à la lumière de ce que tu as écrit, donc après réalisation de la chose
Alors, il n'est plus que cette question : Ressenti, découverte, expérience ; Faut-il changer les mots ?
En effet c'est fou !
...
J'imagine que tout le monde ici connaît cela, "Les Stratégies obliques" ?
Pour ceux qui non, ils trouveront tout ce qu'il est utile d'en savoir sur la Toile.
Ça, c'est pour le 'savoir'. Par contre, pour aller vers la 'connaissance' du truc, il est bon de pratiquer.
...
Est-ce si étonnant, que tu penses n'avoir complètement compris la nature de la consigne, qu'après avoir joué le coup ?
Pour moi, non. Vraiment non. Ce n'est pas si étonnant. Mais laissons d'abord de côté le processus particulier que tu as suivi ici.
D'une façon générale, ne commençons-nous pas, toujours, par un "projet" - que ce "jeté vers devant" se présente comme une intuition minuscule (mais fulgurante), ou bien qu'il soit tout contenu dans les 100 pages d'un cahier des charges minutieusement rédigé...
Nous nous donnons à nous-mêmes une sorte de consigne. En quelque sorte.
Et, alors, sans doute que, si nous l'appliquons parfaitement, complètement, le produit fini ressemble pas mal à ce que nous avions projeté ?
Comment alors serions-nous surpris par son aspect ?
D'ailleurs : je préfère comme ça, pour ma part.
Quand je vois, en cours de réalisation, que ce que je réalise est déjà "tout vu, tout compris"... ça m'ennuie - pour rester poli.)
Je reviens maintenant au processus particulier que tu as suivi - suivre une consigne tirée au sort, comme une carte dans un jeu :
"Faut-il changer les mots ?"
Je me garderai bien de donner une réponse.
Je dis juste que, ce qui nous donné ici est une 'question'...
Alors, est-ce que le sens de la consigne est :
"Trouve la bonne réponse."
Ou bien :
"Demeure dans ce questionnement même : le faut-il ?"
(Y demeurer - vivant - peut-être parce que "le mot n'est pas la chose" - pas plus que la carte n'est le territoire ? )
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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patrick_g75
LaGuibole: des promesses
https://soundcloud.com/laguibole-658487490/des-promesses
Je ne vais pas tourner autour du pot :
c'est un régal.
Je me demande si, pour dire ce que les morceaux de LaGuibole me font d'effet, ce ne sont pas souvent, très souvent, des métaphores gustatives (ou gourmandes ?) qui me viennent ?
C'est comme ça.
Donc, sans tourner autour du pot (de miel) : je goûte... je déguste...
Je pourrais donc filer la métaphore culinaire : tous les ingrédients sont de première qualité, dosés avec subtilité ; ce qui doit s'y présenter frais est resté de première fraîcheur et ce qui doit être cuit à point... est cuit à point. Etc.
En fait, il y a sans doute ici pour moi un plaisir particulier, mais que je trouve plus souvent dans le répertoire dit "classique" : le plaisir provoqué par la seule manifestation de la virtuosité.
Bon, je sais : la virtuosité n'a pas forcément bonne presse. On la voit parfois associée à un contenu sans consistance, comme quelque gesticulation faite pour masquer un défaut de substance.
Mais non !
Il y a aussi possiblement une vérité propre à la virtuosité. D'autant que, contrairement à ce que l'on croit, être "virtuose" ne signifie pas "être capable de taper plus longtemps plus fort et plus vite" !
Cela veut seulement dire : "être capable de toujours produire le geste juste".
C'est cette virtuosité-là que je reconnais chez LaGuibole.
Après, il y a la question du genre.
Funky vous avez dit ?
Bon, moi, j'y connais rien. Vraiment. Et, pour être franc, je n'ai pas vraiment envie de faire le moindre effort pour ici réduire mon ignorance...
C'est que je vois la prolifération galopante des "genres", dans le domaine des musiques dites "actuelles"...
Qu'est ce que cela veut dire, ce délire typologisant ?
...
Tout ça pour dire que, savoir quel est le "genre" de la musique que j'écoute - cela n'a quasiment aucun intérêt pour moi.
Par contre, le "style"... oui.
Et, LaGuibole, c'est... stylé !
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patrick_g75
Pour me faire pardonner mes interminables bavardages ?
Allez...
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