réactions à la news Commentaires sur la news : Compos Inspirées saison n°83
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De fait ! Je n'avais pas pensé à cet aspect de la chose : nous produisons du contenu "à titre gracieux", mais nous le publions sur un site commercial.
C'est une solution.
Si on ne veut pas (ou si on ne peut pas) se prévaloir du 'droit de citation'.
Ceci étant posé, mon expérience m'a surtout appris que ce domaine juridique est un vrai foutoir. Et que les situations problématiques y sont rarement traitées à coup de négation ou affirmations abruptes.
Oh, tout le plaisir est pour nous !
Nécessité, légitimité, retour systématique ?
Tu as sûrement remarqué qu'il n'y avait aucune règle établie à propos des retours, et que toutes les possibilités, entre mutisme et logorrhée, étaient ouvertes à tous moments.
Donc...
Celest1
4789
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 8 ans
Citation :
ah oui pareil Plus artistique que juridique à mon avis
101112
patrick_g75
8801
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Celest1
4789
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 8 ans
ooppss 
101112
patrick_g75
8801
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Une petite causerie, pour passer le temps ?
Il y a quelques temps, quelqu'un me demandait comment je pourrais définir, en une formule, notre forum des Compos inspirées. Je proposais : "une communauté fertile".
Je ne vais pas préciser ici la notion de communauté.
Quant à la fertilité : je pouvais penser aux divers commentaires que l'on fait à propos de nos propres travaux, ou même de ceux, de commentaires, que l'on fait soi-même, à propos des autres.
Mais c'est aussi intéressant, parfois, de considérer des échanges qui ne nous concernent pas directement.
Ainsi, cette réflexion de Will à propos du morceau de Kalak, et que je cite in extenso.
Il se trouve que je suis musicalement, et disons philosophico-musicalement, très attiré, depuis quelques temps, par ce que je vois se manifester sous la dénomination "ambient" ; par ce que j'y vois, ou du moins ce que je crois y voir, et y comprendre.
Pour être franc, que je ne comprenne pas vraiment les tenants et aboutissants de ce mouvement (?) dit "ambient", ça n'a pas vraiment d'importance : je ne fais pas œuvre d'historien de l'art. Il s'agit juste de savoir si, dans ce que j'y entends, comprends, je peux trouver un terrain... fertile - pour moi. Et pour cela, rien de mieux que les malentendus : quand on capte trop bien les anciens discours, on a trop souvent tendance à les reprendre 'tel quel'.
Bref, je suis attentif à tout ce que je pourrais trouver, dans tous les commentaires, qui pourrait m'éclairer mon chemin.
Je crois pouvoir comprendre ce que dit Will quand il parle ici de quelque chose de "dépouillé". (C'est peut-être, d'ailleurs, ce qu'il désigne comme "épuré" pour ce qui concerne ma participation ?). Mais, disons que nous restons là dans un simple descriptif, celui d'une économie des moyens, d'un certain minimalisme : peu d'instruments, d'effets, peu de notes, de rythmiques, etc.
Là où ça devient problématique, c'est quand il est dit que c'est "trop" : trop dépouillé ou trop épuré.
Ça, c'est un jugement - qui, comme tel, demande à être justifié ; c'est une opinion qui doit être défendue, comme elle peut être contestée.
Mais, là, Will me donne une raison, très raisonnable !, quand il fait dépendre l'usage d'un "dépouillement" (des moyens sonores) du "temps" (musical).
Ce "temps musical", qui serait alors précisément le temps qu'il faut "prendre", si on "vise la transe".
Et, la transe, c'est ce que je cherche à atteindre.
Étant entendu que la transe de l'un ne peut pas être celle de l'autre - ce qui me permet d'éviter de préciser ce que ça veut dire, pour moi, la transe...
(Ou alors, ce serait au risque d'un exposé un peu... mystique ? La transe, ce serait quand son temps "vécu" est en parfaite correspondance avec le temps musical ? Etc.
En vérité, je ne sais pas trop ce que c'est.
Je sais seulement que je me retrouve parfois dans un certain état, dans lequel le temps est vécu de façon particulière, et qu'il faut bien nommer, d'une façon ou d'une autre. )
Donc, la transe.
Ou, pour reprendre la formulation de Will : "au moins laisser l'esprit s'évader dans l'univers sonore".
Ou bien, autrement dit : si on dispose de peu d'éléments, laisser à ce "peu d'éléments le temps de s'épanouir".
C'est mystérieux, ce chemin : moins il y aurait de matière, plus il faut lui laisser de l'espace, pour qu'elle agisse ?
Oui, voilà qui me semble parfaitement pertinent !
Voila en tout cas ce qui me semble en phase avec mon indifférence à une durée standard pour recevoir, et apprécier, les musiques :
2 minutes ? Parfait ! 20 minutes ? Parfait !
Ce qui importe étant évidemment la relation entre les dimensions du contenant, et la concentration du contenu.
*
Il se trouve que, pour la collection trimestrielle en cours, je suis sur un projet de ce type.
Un truc du genre très... contemplatif !
Alors, ce petit détour théorique provoqué par ces remarques de Will, il vient à point nommé. Elles me sont d'une grande aide, pour un peu mieux expliciter - ce qui n'était perçu qu'intuitivement.
Citation de Will Zégal :
KALAK : Final Destination
Chouette atmosphère bien glaciale. J'en ai eu froid rien qu'à l'écouter et suis allé remettre un pull.
Moi qui ai tendance à faire des trucs un peu trop chargés, j'ai trouvé ça un peu trop dépouillé. En ce qui me concerne, quand on fait des choses aussi dépouillées, il faut leur donner le temps de s'épanouir sur la longueur pour induire une sorte d'état de transe chez l'auditeur, et y introduire d'infimes variations qui renouvellent en permanence l'intérêt. Là, on a à la fois un grand dépouillement, mais des changements trop rapides pour qu'on puisse viser la transe ou au moins laisser l'esprit s'évader dans l'univers sonore. Je pense qu'il y a là une bonne matière à un très bon morceau ambient pour peu qu'on prenne un peu plus son temps.
Il y a quelques temps, quelqu'un me demandait comment je pourrais définir, en une formule, notre forum des Compos inspirées. Je proposais : "une communauté fertile".
Je ne vais pas préciser ici la notion de communauté.
Quant à la fertilité : je pouvais penser aux divers commentaires que l'on fait à propos de nos propres travaux, ou même de ceux, de commentaires, que l'on fait soi-même, à propos des autres.
Mais c'est aussi intéressant, parfois, de considérer des échanges qui ne nous concernent pas directement.
Ainsi, cette réflexion de Will à propos du morceau de Kalak, et que je cite in extenso.
Il se trouve que je suis musicalement, et disons philosophico-musicalement, très attiré, depuis quelques temps, par ce que je vois se manifester sous la dénomination "ambient" ; par ce que j'y vois, ou du moins ce que je crois y voir, et y comprendre.
Pour être franc, que je ne comprenne pas vraiment les tenants et aboutissants de ce mouvement (?) dit "ambient", ça n'a pas vraiment d'importance : je ne fais pas œuvre d'historien de l'art. Il s'agit juste de savoir si, dans ce que j'y entends, comprends, je peux trouver un terrain... fertile - pour moi. Et pour cela, rien de mieux que les malentendus : quand on capte trop bien les anciens discours, on a trop souvent tendance à les reprendre 'tel quel'.
Bref, je suis attentif à tout ce que je pourrais trouver, dans tous les commentaires, qui pourrait m'éclairer mon chemin.
Je crois pouvoir comprendre ce que dit Will quand il parle ici de quelque chose de "dépouillé". (C'est peut-être, d'ailleurs, ce qu'il désigne comme "épuré" pour ce qui concerne ma participation ?). Mais, disons que nous restons là dans un simple descriptif, celui d'une économie des moyens, d'un certain minimalisme : peu d'instruments, d'effets, peu de notes, de rythmiques, etc.
Là où ça devient problématique, c'est quand il est dit que c'est "trop" : trop dépouillé ou trop épuré.
Ça, c'est un jugement - qui, comme tel, demande à être justifié ; c'est une opinion qui doit être défendue, comme elle peut être contestée.
Mais, là, Will me donne une raison, très raisonnable !, quand il fait dépendre l'usage d'un "dépouillement" (des moyens sonores) du "temps" (musical).
Ce "temps musical", qui serait alors précisément le temps qu'il faut "prendre", si on "vise la transe".
Et, la transe, c'est ce que je cherche à atteindre.
Étant entendu que la transe de l'un ne peut pas être celle de l'autre - ce qui me permet d'éviter de préciser ce que ça veut dire, pour moi, la transe...
(Ou alors, ce serait au risque d'un exposé un peu... mystique ? La transe, ce serait quand son temps "vécu" est en parfaite correspondance avec le temps musical ? Etc.
En vérité, je ne sais pas trop ce que c'est.
Je sais seulement que je me retrouve parfois dans un certain état, dans lequel le temps est vécu de façon particulière, et qu'il faut bien nommer, d'une façon ou d'une autre. )
Donc, la transe.
Ou, pour reprendre la formulation de Will : "au moins laisser l'esprit s'évader dans l'univers sonore".
Ou bien, autrement dit : si on dispose de peu d'éléments, laisser à ce "peu d'éléments le temps de s'épanouir".
C'est mystérieux, ce chemin : moins il y aurait de matière, plus il faut lui laisser de l'espace, pour qu'elle agisse ?
Oui, voilà qui me semble parfaitement pertinent !
Voila en tout cas ce qui me semble en phase avec mon indifférence à une durée standard pour recevoir, et apprécier, les musiques :
2 minutes ? Parfait ! 20 minutes ? Parfait !
Ce qui importe étant évidemment la relation entre les dimensions du contenant, et la concentration du contenu.
*
Il se trouve que, pour la collection trimestrielle en cours, je suis sur un projet de ce type.
Un truc du genre très... contemplatif !
Alors, ce petit détour théorique provoqué par ces remarques de Will, il vient à point nommé. Elles me sont d'une grande aide, pour un peu mieux expliciter - ce qui n'était perçu qu'intuitivement.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 16/01/2025 à 19:41:35 ]
Will Zégal
75803
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Hors sujet :
Citation :Ne t'inquiète pas des droits d'auteur dont on ne commencerait de parler que si on fait un usage commerciale de l'image.
Non.
Citation de patrick_g75 :Payante pour quel usage ?
On ne peut en aucun cas faire payer une "inspiration".
Non, mais la publication si.
Il se trouve que j'ai moi aussi eu beaucoup à faire aux questions de droits d'auteur, y compris professionnellement, y compris sur des images.
Le prix que peut valoir l'exploitation d'une photo peut être dépendant de son usage. Un usage non commercial peut valoir un prix bien plus bas qu'une exploitation commerciale, mais en aucun cas la gratuité décidée unilatéralement par l'utilisateur.
J'ajoute que, juridiquement parlant, une publication sur Audiofanzine peut très bien être considéré comme un usage commercial : ceci génère du trafic qui fait vendre de l'espace publicitaire.
Bref, si une photo est soumise à droits d'auteurs et pas en Creative Commons ou tout autre usage libre, son utilisation sans autorisation expresse de l'auteur est une violation du droit d'auteur.
Si on veut utiliser une image sous copyright pour s'en inspirer sans violer le droit d'auteur, il faut se contenter d'en poster le lien pour que chacun aille la voir sur le site qui l'héberge.
Celest1
4789
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 8 ans
Rahhh on va devoir encore arbitrer ça dans un combat de boue ?
Du coup j'envoie une autre image ..
Du coup j'envoie une autre image ..
101112
Pauillac
28
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 3 mois
patrick_g75
8801
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Will Zégal :
...
J'ajoute que, juridiquement parlant, une publication sur Audiofanzine peut très bien être considéré comme un usage commercial : ceci génère du trafic qui fait vendre de l'espace publicitaire.
De fait ! Je n'avais pas pensé à cet aspect de la chose : nous produisons du contenu "à titre gracieux", mais nous le publions sur un site commercial.
Citation :
Bref, si une photo est soumise à droits d'auteurs et pas en Creative Commons ou tout autre usage libre, son utilisation sans autorisation expresse de l'auteur est une violation du droit d'auteur.
Si on veut utiliser une image sous copyright pour s'en inspirer sans violer le droit d'auteur, il faut se contenter d'en poster le lien pour que chacun aille la voir sur le site qui l'héberge
C'est une solution.
Si on ne veut pas (ou si on ne peut pas) se prévaloir du 'droit de citation'.
Ceci étant posé, mon expérience m'a surtout appris que ce domaine juridique est un vrai foutoir. Et que les situations problématiques y sont rarement traitées à coup de négation ou affirmations abruptes.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Lola Tance
12274
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 13 ans
patrick_g75
8801
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Pauillac :
Merci LaGuibole et Patrick d'avoir fait, et de continuer à faire perdurer cette petite communauté...
Oh, tout le plaisir est pour nous !
Citation :
Je m'interroge sur la nécessité et la légitimité de faire un retour systématique, bien que je l'apprécie pour ma part car il m'aide, peut-être me permettrai-je de le faire en MP à ceux dont la compo m'émeut particulièrement...
Nécessité, légitimité, retour systématique ?
Tu as sûrement remarqué qu'il n'y avait aucune règle établie à propos des retours, et que toutes les possibilités, entre mutisme et logorrhée, étaient ouvertes à tous moments.
Donc...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
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