réactions à la news Commentaires sur la news : Collection 24 des 'Compositions inspirées'
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Merci pour ta sympathie !
C'est marrant ce "cérébral", ici.
...
Bon, moi, j'ai rien contre le cérébral dans le monde de l'art ! Au contraire.
Pour autant que je comprenne ce que tu entends par là, je le suis sûrement, assez souvent, "cérébral", et d'ailleurs de façon tranquillement assumée.
Mais là, non ! La démarche est, justement, tout ce qu'on veut, sauf "cérébrale".
Merci Aeterna, pour cette réception... sensible, et nourrissante.
Ici est évoquée, pour moi, ce que l'on pourrait nommer, peut-être, "la question des influences" ?
Même nos grands Maîtres - je parle de ceux (deux ou trois par siècle) qui bouleversent l'ordre des choses dans leur domaine de création, la peinture, la musique, le théâtre, etc. -, même eux, pour pouvoir ensuite frapper assez fort, prennent appui sur leur connaissance de tout ce qui est venu avant...
Et nous, nous ne sommes même pas des 'petits maîtres'. Alors...
"Morton Feldman et son oeuvre, si particulière"...
Oui, et la dire 'particulière' est peu dire.
..."dans l'histoire de la musique contemporaine américaine", oui !, et comme celle-ci est déjà assez riche en personnalité "particulières"...
Dans l'œuvre de Morton Feldman, nous touchons à un monde à la limite du 'Monde'. À moins que, justement, elle se situe immédiatement dans son centre ?
Voilà sans doute pourquoi c'est une œuvre qui peut être aussi fascinante que rebutante. J'évoque ici la "fascination" dans le sens le plus fort, et premier, du terme.
Ai-je "pensé à Feldman lors de l'écriture" ?
Non. Il n'est pas, pour moi, un modèle technique. Je n'y cherche rien du côté des procédés.
Par contre, dans mon petit teaser, je le disais être, chez moi, "du côté où ça pense"...
Tu dis, Aeterna, que "ce minimalisme est une forme très exigeante". Oui. Voilà, c'est très exactement ça.
Pour moi, s'il est "du côté où ça pense", ce n'est pas du côté où ça penche du côté où ça va tomber !
Ce serait plutôt, idéalement, du côté par où je peux m'élever ?
Ciel, je suis découvert !
Me voilà pris sur le fait ! Le fait de la jouissance.
...
Nous aurions tous des tas de choses à dire, sûrement, sur les états (existentiels) que nous traversons (qui nous traversent) lorsque nous composons, n'est-ce pas ?
Ces états étant, bien sûr, très... personnels.
Sans compter qu'ils peuvent être, chez chacun de nous, très divers, selon les circonstances de la composition : circonstances logistiques, techniques, sociales, psychologiques, et même, musicales !
J'avoue donc, pour ce qui me concerne ici.
La composition de cette pièce pour piano fait partie de celles qui me mettent dans un état... comme "second" - un état que Doc vient de décrire assez parfaitement, je trouve.
C'est sans doute parce que la pose de chaque son, de celui de l'accord le plus étendu jusqu'à celui de la plus petite particule d'un arpège foudroyant, cette pose se fait 'en n'accommodant plus sur l'objet mais seulement sur sa présence'.
Je ne peux dire mieux.
Ce n'est pas toujours ainsi.
Par exemple, pour mon intervention dans la collaboration avec Kalak. C'était là, beaucoup plus... cérébral - diraient certains ?
patrick_g75
9203
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Celest1 :
Patrick G : some sounds from a color field : sympa ce jeu des harmonies au piano très cérébral ....
Merci pour ta sympathie !
C'est marrant ce "cérébral", ici.
...
Bon, moi, j'ai rien contre le cérébral dans le monde de l'art ! Au contraire.
Pour autant que je comprenne ce que tu entends par là, je le suis sûrement, assez souvent, "cérébral", et d'ailleurs de façon tranquillement assumée.
Mais là, non ! La démarche est, justement, tout ce qu'on veut, sauf "cérébrale".
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Celest1
5313
Je poste, donc je suis
Membre depuis 9 ans
Je suis parfois un type très sympathique 
)
Citation :
c'est vrai que c'est facile de dire ça, toutes œuvres étant cérébrales .. (là je réfléchis à savoir si c'est vrai .. et ça ne semble pas incorrectcérébral
)101112
[ Dernière édition du message le 24/07/2025 à 14:38:58 ]
patrick_g75
9203
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
De fait, toutes les œuvres l'art sont essentiellement cérébrales... ce qui ne veut pas dire intelligentes.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Aeterna
679
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 13 ans
Doc Sticko
1755
AFicionado·a
Membre depuis 10 ans
Bon tout va bien, il y en a deux qui sont sur la même longueur d'onde, et un troisième qui est content de ne plus voir les moches grolles du type en noir!
(cette remarque ne vaut pas commentaire artistique)
(cette remarque ne vaut pas commentaire artistique)
https://soundcloud.com/viventlesmusiques
https://doctorsticko.bandcamp.com/album/des-peaux-et-des-mots-kitusai-meets-sticko-at-la-bergerie
[ Dernière édition du message le 24/07/2025 à 16:48:46 ]
Doc Sticko
1755
AFicionado·a
Membre depuis 10 ans
Patrick G : some sounds from a color field
Ce sont surtout les explications qui sont cérébrales, le piano solo que nous offre Patrick, lui est bien palpable, audiblement parlant, même s'il est sans doute virtuel. Cette musique fait sereinement et très bien son travail de musique, nous décollant du réel et nous projetant dans son orbite.
Quatre minutes et demie qui ne passent pas à courir ou à entendre des klaxons ou encore de bruits de bottes.
Un temps purement musical, peut-être contemplatif, et certainement pas très éloigné de la rêverie, au moment où les pupilles se relâchent, n'accommodant plus sur l'objet mais seulement sur sa présence.
Personne ne dira que cela ne lui fait pas de bien, y compris l'auteur du tableau !
Ce sont surtout les explications qui sont cérébrales, le piano solo que nous offre Patrick, lui est bien palpable, audiblement parlant, même s'il est sans doute virtuel. Cette musique fait sereinement et très bien son travail de musique, nous décollant du réel et nous projetant dans son orbite.
Quatre minutes et demie qui ne passent pas à courir ou à entendre des klaxons ou encore de bruits de bottes.
Un temps purement musical, peut-être contemplatif, et certainement pas très éloigné de la rêverie, au moment où les pupilles se relâchent, n'accommodant plus sur l'objet mais seulement sur sa présence.
Personne ne dira que cela ne lui fait pas de bien, y compris l'auteur du tableau !
https://soundcloud.com/viventlesmusiques
https://doctorsticko.bandcamp.com/album/des-peaux-et-des-mots-kitusai-meets-sticko-at-la-bergerie
[ Dernière édition du message le 24/07/2025 à 18:14:02 ]
Celest1
5313
Je poste, donc je suis
Membre depuis 9 ans
Citation :
et pourtant certaines œuvres peuvent nous éclairer, bon j'ai pas les compétences pour apprécier certaines croutes dans l'art il y a même des trucs que je trouve personnellement moche mais c'est fait exprès il parait ce qui ne veut pas dire intelligentes.
101112
patrick_g75
9203
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Aeterna :
Citation :Patrick G : some sounds from a color field
https://patrickg.bandcamp.com/track/some-sounds-from-a-color-field
Je ne sais si c'est Rothko... oui peut être. J'ai pensé, bien sûr à ce pourrait être une flanerie un soir d'automne, quelque part, sur les bords de l'Hudson. Some sounds from a color field m'a évidemment fait penser à Morton Feldman et son oeuvre, si particulière dans l'histoire de la musique contemporaine Américaine. On retrouve ici, ce qui est fort rare, peu de musiciens se sont approchés de ce type de travail, parce que ce minimalisme est une forme très exigeante. Il faut, pour cela, comme ici, s'appuyer sur un tissu harmonique et une structure rythmique spécifique, bien plus complexe qu'il n'y parait. Les mouvements internes donnent aux oeuvres, comme ici, celle de Rothko, une vrais temporalité. C'est étonnant, non. D'autant que Patrick n'a vraisemblablement pas pensé à Feldman lors de l'écriture. Il y a aussi de la magie
Merci Aeterna, pour cette réception... sensible, et nourrissante.
Ici est évoquée, pour moi, ce que l'on pourrait nommer, peut-être, "la question des influences" ?
Même nos grands Maîtres - je parle de ceux (deux ou trois par siècle) qui bouleversent l'ordre des choses dans leur domaine de création, la peinture, la musique, le théâtre, etc. -, même eux, pour pouvoir ensuite frapper assez fort, prennent appui sur leur connaissance de tout ce qui est venu avant...
Et nous, nous ne sommes même pas des 'petits maîtres'. Alors...
"Morton Feldman et son oeuvre, si particulière"...
Oui, et la dire 'particulière' est peu dire.
..."dans l'histoire de la musique contemporaine américaine", oui !, et comme celle-ci est déjà assez riche en personnalité "particulières"...
Dans l'œuvre de Morton Feldman, nous touchons à un monde à la limite du 'Monde'. À moins que, justement, elle se situe immédiatement dans son centre ?
Voilà sans doute pourquoi c'est une œuvre qui peut être aussi fascinante que rebutante. J'évoque ici la "fascination" dans le sens le plus fort, et premier, du terme.
Ai-je "pensé à Feldman lors de l'écriture" ?
Non. Il n'est pas, pour moi, un modèle technique. Je n'y cherche rien du côté des procédés.
Par contre, dans mon petit teaser, je le disais être, chez moi, "du côté où ça pense"...
Tu dis, Aeterna, que "ce minimalisme est une forme très exigeante". Oui. Voilà, c'est très exactement ça.
Pour moi, s'il est "du côté où ça pense", ce n'est pas du côté où ça penche du côté où ça va tomber !
Ce serait plutôt, idéalement, du côté par où je peux m'élever ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
9203
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Doc Sticko :
Patrick G : some sounds from a color field
Ce sont surtout les explications qui sont cérébrales, .........
Un temps purement musical, peut-être contemplatif, et certainement pas très éloigné de la rêverie, au moment où les pupilles se relâchent, n'accommodant plus sur l'objet mais seulement sur sa présence.
Personne ne dira que cela ne lui fait pas de bien, y compris l'auteur du tableau !
Ciel, je suis découvert !
Me voilà pris sur le fait ! Le fait de la jouissance.
...
Nous aurions tous des tas de choses à dire, sûrement, sur les états (existentiels) que nous traversons (qui nous traversent) lorsque nous composons, n'est-ce pas ?
Ces états étant, bien sûr, très... personnels.
Sans compter qu'ils peuvent être, chez chacun de nous, très divers, selon les circonstances de la composition : circonstances logistiques, techniques, sociales, psychologiques, et même, musicales !
J'avoue donc, pour ce qui me concerne ici.
La composition de cette pièce pour piano fait partie de celles qui me mettent dans un état... comme "second" - un état que Doc vient de décrire assez parfaitement, je trouve.
C'est sans doute parce que la pose de chaque son, de celui de l'accord le plus étendu jusqu'à celui de la plus petite particule d'un arpège foudroyant, cette pose se fait 'en n'accommodant plus sur l'objet mais seulement sur sa présence'.
Je ne peux dire mieux.
Ce n'est pas toujours ainsi.
Par exemple, pour mon intervention dans la collaboration avec Kalak. C'était là, beaucoup plus... cérébral - diraient certains ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Doc Sticko
1755
AFicionado·a
Membre depuis 10 ans
Le tableau signé Scott Naismith, Approaching Vibrance, m’a inspiré un rapprochement musical peu probable dans la réalité sociale: des chœurs bollyhoodiens et un trio de fantasques ambianceurs mauriciens.
On change également de sponsor, passant du Marcheur écossais à la traditionnelle chopine de Number One, un antirouille bien connu à Maurice !
Crédits:
- “Contemporary Bangla Choir” by Dhaka Armeen Musa
- "Sonic Collective Souns of Mauritius" (notamment les inimitables légendaires : Ophely Sauteur, Jason Heerah et Clarel Armelle
Doctor Sticko & His Musical Tropes : Mété Nissa
https://soundcloud.com/viventlesmusiques/mete-nissa
On change également de sponsor, passant du Marcheur écossais à la traditionnelle chopine de Number One, un antirouille bien connu à Maurice !
Crédits:
- “Contemporary Bangla Choir” by Dhaka Armeen Musa
- "Sonic Collective Souns of Mauritius" (notamment les inimitables légendaires : Ophely Sauteur, Jason Heerah et Clarel Armelle
Doctor Sticko & His Musical Tropes : Mété Nissa
https://soundcloud.com/viventlesmusiques/mete-nissa
https://soundcloud.com/viventlesmusiques
https://doctorsticko.bandcamp.com/album/des-peaux-et-des-mots-kitusai-meets-sticko-at-la-bergerie
[ Dernière édition du message le 25/07/2025 à 07:34:06 ]
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