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Le nouveau batteur magazine

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Sujet de la discussion Le nouveau batteur magazine
:bravo:

Je ne bosse pas pour eux, je ne suis pas fan mais là chapo!

Le nouveau bat mag est impressionant, historique de la batterie sur CD, du matos dans le mag, même des BAR.
Un paquet de conseil matos, un recensement qui se veut exhaustif du marché, des mini bio de batteurs de légende, des extraits à gogo.

Un sacré boulot qui mérite quon débourse 7 euros (c'est quand même pas donné :x: ).

Bien intéressant pour les vieux de la vielle, captivant pour les curieux, et je dirais nécessaire pour les débutants !!

En +, y'a le catalogue de la bag en cadeau, c'est bien utile pour acheter chez thomman :lol:

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Salut Lapin, puisque tu me demandes mon point de vue je vais te le donner.

tout d'abord je ne pense pas avoir une expérience faramineuse du millieu de la presse musicale française, puisque je ne suis que le modeste batteur d'un modeste petit groupe comme il en existe des centaines.

J'ai néanmoins, ou plutot le label dans lequel nous sommes signés, fait pas mal de pub lors de la sortie de notre premier album. Ce que je peut dire c'est que meme si je suis toujours tombé sur des gars assez sympathiques et qui avaient vraiment l'air d'apprécier notre musique, le fait de prendre un plus gros encart pub est déterminant dans le choix ou non de faire une interview ou un live report ou bien un titre sur le sampler.

Par exemple, pour un mag en particulier, lorsque l'on à sorti le maxi précédent l'album (sans aucune promo) nous avons eu de très bons échos de la part des journaleux et meme du rédac chef mais nous n'avons obtenu qu'un titre sur le sampler et un petit article de rien du tout dans la rubrique news, par contre lorsque l'on à sorti l'album (avec promo pendant 3 mois) on à eu le sampler, la chronique, une interview, un studio report, un concours et divers mentions. Depuis que l'on ne fait plus de promo..plus rien.

C'est à dire que je pense qu'à choisir entre deux artistes de meme niveau et qu'il apprécie, pour faire un article, le journaliste choisira (ou on choisira pour lui) sans doute celui qui à le plus investi en promo dans son mag...

et étant donné que cela marche comme cela pour les petits comme moi je pense que cela doit etre la meme chose pour les gros qui prennent les encarts les plus chers.

Après il ne faut pas se leurer, la presse c'est, malheureusement, un produit comme un autre qui doit raporter du fric. Et étant donné que l'on traverse une sorte de crise de la presse écrite en ce moment (en terme de vente, je dit souvent qu'avec le web il n'y a plus que les gens qui prennent le train qui achètent des mags), les revenus publicitaires doivent représenter une sacrée part du CA de ces dits mag.

Mais je parle juste de mon expérience personnelle, je ne veut pas du tout généraliser. Car je sais que meme ceux qui doivent se plier au systeme sont quand meme bien souvent des mecs/filles pasionnés et compétents, ils font juste partie d'une politique globale dans laquelle ils ne sont que de simples rouages...
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Ok, merci beaucoup pour ta réponse.
C'est vrai que si ça se fonctionne déjà comme ça pour un groupe, j'imagine qu'avec une marque comme Yamaha dont les encarts se retrouvent toutes les 3 pages, la main mise peut devenir vraiment importante :noidea:
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Il faut savoir que le terme chute catastrophique est encore faible pour décrire la situation actuelle de la presse papier.
S'il y en que ça intéresse, j'ai une filière pour avoir les chiffres réels des mags en question d'ici quelques jours.
Pour le reste, je crois que l'essentiel est dit, et compris.
Je ne suis pas Zorro, et Laurent & Co ne sont pas des anges.
"DeJohnette, c'est quand je veux." (Laurent Bataille)
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De ce qu'on m'a dit, batteur tire à 6000/8000, batterie à 2000.
De toute façon, qui le lit ce "batterie mag" (resurgence de rimshot)?
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Je m'étais refusé de participer à ce topic, car la page Batteur Magazine est tournée et bien tournée. En revanche, j'ai constaté que l'on m'a souvent cité et je n'ai pas d'autres choix que de revenir sur ce que Lobat a écrit dans un de ces posts.

Passe encore le fait qu'il mesure l'étoffe de mes capacités de rédacteur en chef à l'aune des couvertures qu'il apprécie ou qu'il n'apprécie pas :

Citation : Franchement, ne pas avoir su imposer une couv' avec Roy Haynes (que j'avais interviewé) pour mettre cyril Atef à la place, le même mois que Batterie mag', et reléguer Roy Haynes au milieu du mag, ou couper outrageusement la première interview de Bill Stewart, je ne l'ai toujours pas digéré !



Qu'il ne digère pas mes décisions ne regarde tout compte fait que lui. Je respectais son avis, mais je n'ai que faire de son jugement.

Mais j'aimerais qu'il apporte plus de précisions sur cette phrase:


Citation : Par ailleurs, comptez combien de couv' de batteurs noirs il y a eu avant le récent rachat de Batteur. C'est affligeant !!!



Désolé pour les forumeurs de ce pas en arrière, mais cette remarque mérite que l'on s'y attarde. J'espère que vous me comprenez.
56
JB Mechernane, c'est ça?
Y sont tous là, c'est parti pour les boeufs de l'amour :bravo:
Mais d'abord, une page de pub: :yamaha: :yamaha: :yamaha:
57
Quel fouteur de souk :lol:
Kaiser Moon, merci d'avoir posté cela ici.
58
"DeJohnette, c'est quand je veux." (Laurent Bataille)
59
Et aussi

- HUMOUR -

Philippe, Alain, Gérard, Jacky, François, Serge... ils sont méchants avec moi, qui suis si gentil :((( :((( :(((

Tout ce que je veux, c'est lobatomiser les clients, enfin je veux dire les batteurs quoi...
"DeJohnette, c'est quand je veux." (Laurent Bataille)
60
JB Kaiser Moon m'a contacté au tel (pourquoi suis-je le seul à mettre mon nom est mon tel sur la fiche AF ?...) et je le remercie de ce coup de fil car s'expliquer au téléphone, c'est autre chose que par écrit. J'ai aussi eu un appel de Willy Piston, et ça aussi c'était sympa !
Donc, je réponds à JB :
Citation :
Par ailleurs, comptez combien de couv' de batteurs noirs il y a eu avant le récent rachat de Batteur. C'est affligeant !!!

Lorsque je dis ça (désolé JB, mais Batteur existait avant toi :lol:) j'insiste sur le fait que depuis que Batteur Mag existe, il y a eu très peu de couv' avec des batteurs noirs ! Pourquoi ?
Je n'en sais rien et je n'ai traité personne de raciste. Le fait est que lorsque JBM était redac chef, Jack DeJohnette, Will Calhoun, Gene Lake ou Roy Haynes figuraient en fenêtre et non en pleine couv'.
Depuis le rachat de Batteur, il y a eu Harvey Mason, Jeff Watts, Manu Katché, Mokhtar Samba… et Sept batteurs de légende en couv’ du Hors Série !

Le fait est que lorsque Jack DeJohnette avait accordé son inter, JBM (et l'équipe de pub) avait dealé une pub ECM (p 45 du n°152)... mais pour la couv' de ce numéro, mieux valait mettre Dave Grohl de Nirvana dont on ne parle certainement pas assez... Idem pour Gene Lake (en fenêtre également sur le numéro 155 avec Ray Barretto en couv’), idem pour Will Calhoun (n° 156 avec Stevo de "Sum" en couv’)... Idem pour Roy Haynes (avec Cyril en couv’). Je tiens à préciser d’ailleurs que Cyril est un copain et que j’aime beaucoup son style et sa personnalité. Mais Roy reste l’un des pères de la batterie et l’on ne pourra jamais me reprocher de ne pas parler de notre instrument en présentant toujours les aînés comme des inventeurs et des précurseurs sans lesquels la batterie ne serait pas ce qu’elle est. Critiquez les Américains ou la presse ricaine, mais eux ont compris ça !


Revenons à la pub de l’époque JB Kaiser Moon :

N° 152 : Page 52 : test Alchemy = pub pleine page Alchemy dans le n°156
Page 48 : Test GMS = pub GMS p 53

N° 156 :
page 7 = pub Newloc (importateur des sièges Rock'N'Soc) page 10 dans le TamTam = texte et photo illustrant les sièges Rock'N'Soc !!!
Page 5 : Pub Sonor 1001 pleine page... page 54 test de mon ami Perraudin sur la Sonor 1001 (test dans lequel il ne dit que du bien !)
Page 48 : Test Caisse claire GMS ... Page 53 = Pub GMS

N°155 (avec Ray Barretto en couv') = page 31 demi page de "la FNAC aime le Nouvel Album de Ray Barretto" !!!!
Page 46 : ENCORE un banc d'essai GMS ==== avec une pub dans la même double page !

Ça, c'était du temps de JB Kaiser et avant que Ferid FoudeBol ne vienne retravailler pour donner un coup de main sur le fameux Hors Série 2003 auquel j'ai également participé.
Comment ??? Férid serait revenu travailler dans une presse aussi corrompue ?

:non:

J'ose à peine y croire !
:((

Le fait est que Benco (qui me semble être une personne sensée et intelligente !) a raison. Il ne faut pas être dupe !
Mais je tiens à préciser une chose :
En ce qui me concerne : J'ai déjà dit du mal ou nettement nuancé mon propos lors de mes bancs d'essais (surtout avec des produits onéreux : Pearl Référence que j'ai fait enregistrer à JB Perrau car je ne l'aimais pas, cymbales Artisan...) et lorsqu'il s'agit d'entrées de gamme, mon propos est toujours lié au prix et au pays de fabrication, car c'est normal de ne pas être aussi exigeant si le prix proposé est très étudié...

MAIS SURTOUT (désolé pour les majuscules :-) il y a pléthore de matériel que je refuse de tester, préférant ignorer parfois (ou laisser à mes collègues) certains produits que je ne sens pas. Comme les chroniques de disques, d'ailleurs ! Je ne chronique en général que ce qui me plaît (sauf une exception pour l'ONJ où l'on avait fait un pour et contre avec JB Perrau).

Un produit un journal spécialisé (sans citer qui que ce soit et surtout pas un concurrent :-), un site ou quoi que ce soit qui est ignoré et dont on ne parle pas… n'existe pas !
Je préfère donc me concentrer sur les produits que j'aime et pour lesquels il n'y a pas forcément de la pub pour parler de ce produit et en dire du bien. Ex : cymbales Istanbul, Complex ride Zildjian, batteries Gretsch (comptez le nombre de pubs Gretsch et combien j'en ai testé !), batterie Canopus (jamais eu une seule pub), timbres Canopus (idem), peaux Remo (vidéo avec Franck Vaillant et pas de pub à la clé...), Caisse claire Ludwig (pas de pub)... et j'en passe.

Là est aussi le rôle de la presse ! Par ailleurs, il faut aussi savoir lire entre les lignes... Dans les interviews (je m'efforce de dénoncer un peu le système, ne serait ce qu'en laissant une tribune ouverte à Vinnie qui dénonce aussi tout cela), dans le courrier (récemment le journal a "aligné" Yam sur la pub "sexiste" en répondant en faveur de la lectrice plaignante !).

Comme dit Piston, un Forum ne sert que pour se plaindre (ou se renseigner) et personne ne dira ce qui est bien au sein d'un tel sujet ou en général... c'est dommage, et pour ma part, je l'ai déjà dit :
- il n'y a pas que Batteur Mag dans la vie (et heureusement)
- je suis d'abord un musicien (sans grosse tête je vous l'assure, mais je n’aime pas non plus être traité d'ignare et d'incapable, même par plus vieux que moi)
- je ne suis en aucun cas le porte parole de Batteur Mag et j'ai juste participé à ce sujet pour préciser que j'étais l'auteur du CD et de certains texte du Hors Série 2003 (car comme par hasard, lorsque mon nom apparaît, c'est de la merde et accessoirement, j'ai une gueule de con... et lorsque je n'apparaît pas, tout est super !!!)

Donc, suivant le vieil adage "pour vivre heureux, vivons cachés", je retourne dans mon local pour bosser et devenir meilleur, car c'est mon seul but dans ma vie de musicien...
@+ et je reste joignable par email
Laurent
PS : encore une fois, je n'ai pas de site, ni rien à vendre, contrairement à Férid FoudeBol qui ne rate décidément pas une occasion (sous pretexte d'humour) de faire de la pub pour son site. Voir ci-dessus. Comprenne qui voudra !
Et vous, que faites vous dans la vie ?
61
Fiou :8O: Pour quelqu'un quine devait plus revenir, c'est ce qui s'appelle se fendre d'un post.

Bon pour ceux qui n'ont pas suivi le sujet initial, vous allez ici:
https://www.batteurmag.com/content.php?content.2 et le mot de passe, puisque qu'apres tout c était gratuit (et que ça ne devrait plus maintenant plomber les vente d'un numéro dont l'intéret est ailleurs):
login: hsbatteur
password: hs2cc.

62
Et ouais, Piston, contrairement à ce qui se dit dans ce forum, je m'efforce de faire les choses jusqu'au bout, ou alors je ne les fait pas... Merci d'avoir posté l'adresse du site de Batteur, tu joues ainsi ton rôle d'informateur, même si, en ce qui me concerne, la partie "textes" de ce Hors Série 2006 reste (je le répète) la partie essentielle du travail fourni.
Oui, Férid, il y aura toujours des erreurs et des coquilles, non, je n'ai pas validé la légende conçernant la finition de la batterie Asba de René Guérin (ce n'était pas un banc d'essai que je sache ?) :| , et non il n'est pas destinés aux seuls débutants et nuls...
Pour eux, je viens d'accepter d'adapter "Drums for Dummies", La Drums pour les Nuls, bouquin de plus de 300 pages qui paraîtra aux éditions First, mais ça aussi, il y aura des gens pour le critiquer.
Mon avis est qu'il en faut pour tous les goûts et qu'effectivement, ceux qui se sentent "arnaqués" ou floués, ne rachètent pas (que ce soit pour quoi que ce soit, d'ailleurs). Mais Piston (26 ans) et d'autres n'ont même pas connu l'époque où Férid sévissait dans Batteur Mag, et croyez-moi, ce n'était pas la panacée non plus !

J'ai aussi un truc à dire à Kaiser à propos de son interview de Jack DeJohnette où il insiste lourdement et par deux fois, sur le prix des places (jusqu'à 800 francs) pour aller écouter le trio Jarrett à Paris, affirmant que cette musique est faite pour des nantis (chronique du CD) et que les concerts sont réservés à une élite... Jack répond (en gros) par deux fois (un poil énervé) qu'il n'y est pour rien et qu'il n'y a qu'un trio qui improvise à ce niveau sur Terre (ce qui se discute d'ailleurs...), mais à la place de Jack, voilà ce que j'aurais répondu :
"La presse et les médias sont en partie responsables ! En ne me mettant pas en première de couv', tu participes à ce consensus qui consiste à ne pas médiatiser ma personne donc ma musique, ce qui influera forcément sur le prix des places. En effet, pour payer le salaire de Keith (50 000 euros à Juan), il faut vendre quelques places ! Jack ne prend que (!) 25 000 euros et idem pour Peacock, mais au Japon où ces types là jouent devant des milliers de personnes, la place est moins chère !"
Dommage, car Kayser aime ce trio, il l'a dit, et le reste de l'interview est plutôt pertinente. Mais devinez quoi ? Maintenant Jack, que j'ai rencontré depuis, est super réticent pour donner une interview à Batteur mag' parce qu'un emmerdeur l'a gonflé avec ses polémiques... Merci pour l'héritage ! Idem pour Phil Collins, d'ailleurs, qui avait été accusé de faire de la musique de merde pour enfants... !

Donc, c'est marrant à quel point Kayser (ancien rédac chef de Batteur, je le re précise) ne s'est même pas rendu compte qu'il se mordait la queue ! C'est justement en mettant ces batteurs moins médiatisés (noirs ou pas, d'ailleurs), en couv', (en prenant au passage un risque au niveau des ventes !), que l'on ne met pas en avant les sempiternels batteurs de rock et que l'on les médiatise un peu plus à chaque fois !
Harvey Mason (Herbie Hancock et j'en passe), Jeff Watts (Brandford Marsalis...) et beaucoup d'autres (comme Cobham ou Omar Hakim pour lesquels je souhaitais personnellement la couv'), méritent largement d'être médiatisés en tête d'affiche, mais certains (dont des importateurs ou fabricants qui ne les "utilisent" pas pour leur plus belles pubs) continuent à donner aux masses ce qu'elles veulent pour surtout ne rien changer... Demandez-vous pourquoi Brandford Marsalis est devennu une star (qui passe sur une émission prime time aux US) ? Parce qu'il a joué avec Sting et que tous les journaux et médias en ont parlé ! Aussi simple que ça...

Et bien, en ce qui me concerne, c'est pour cela que je travaille dans cette rédaction qui me donne une tribune pour parler d'autre chose que de Rock, de Hard ou de Pop (trois styles que je respecte par ailleurs et que j'aime, mais pas autant que le jazz).
Aux Etats Unis où j'ai vécu deux ans, tous les batteurs reconnaissent l'héritage des batteurs de jazz (anciens et actuels). Kurt Bisquera (couv' Batteur il y a deux ans) m'assurait qu'il connaissait et s'était inspiré de Baby Dodds... et il joue avec Hallyday ! Idem pour Vinnie, Gadd, Neil Peart, Omar Hakim et tous ceux que j'ai interviewé et à qui j'ai glissé la question.
Dernière anecdote avec notre Manu national à qui je demandais pourquoi il ne se servait pas de sa médiatisation pour parler un peu de jazz... deux semaines après, il prenait le micro à la Nouvelle Star pour dire (en gros) : "Je me félicite que dans ce genre de programme et à une heure de grande écoute, une chanteuse reprenne un standard de Jazz..." Fever, en l'occurence. Mais ce n'était peut-être que pure coïncidence. Toujours est-il que je continuerai MA lutte, qui n'est pas contre les importateurs ou fabricants mais POUR LA MUSIQUE ! (re pardon pour les majuscules, mais j'ai envie de le crier, parfois...)

Voilà, cette fois, c'est la bonne, :P: je n'attends pas vos réactions sur le n°200 qui lancera sûrement de nouvelles idées pour le Batteur mag (nouvelles chroniques, nouvelle maquette...). Mais ça sera nul, forcément ! :oops:

@+

LB
Et vous, que faites vous dans la vie ?
63
Bon, ok, je vais me plonger dans ce hors série, en toute honnêteté.
En attendant, parlons un peu de ce cher évènement JDJ.
Ce n'est pas un secret que Jack n'est pas le plus chaleureux et le plus sympathique des grands batteurs, et pas le plus réglo. Il est de mauvais poil, limite désagréable, 9 fois sur 10, avec les journalistes, les sonorisateurs, les tourneurs, les autres batteurs, etc.
Les deux commentaires que l'on entend le plus à son sujet sont "quel génial batteur" et "quel connard".
Ses tentatives de modernisme branchouille avec la bande de Living Colour n'étaient pas vraiment très glorieuses.
Et j'avoue que ce fameux trio avec Jarrett m'a parfois ébloui, souvent ennuyé. Au Palais des Congrès il y a 7,8 ans, c'était limite soporifique.
Pour moi, le meilleur de Jack, c'est avec Miles au début des 70's.
ECM l'a anesthésié avec des dollars, mais il a bien eu raison d'en profiter. Même si exiger une HiLite 9 fûts pour un concert et essayer de la revendre au lieu de la rendre n'est pas une attitude très artistique.
Sinon, depuis que ce cher Lolo (tiens, au fait, si tu précisais tes liens avec le patron d'un magasin parisien et son rôle dans ta position au sein de Batmag) officie dans ce noble magazine, les sujets de couve ont été Mike Portnoy, Dave Weckl, Vinnie Colaiuta, Chad Smith, André Ceccarelli, Stewart Copeland, Manu Katché, Steve Gadd, etc. On constatera effectivement le violent effort de renouveau, le changement radical avec la période précédente.
Bien sûr qu'il y a toujours des erreurs, des coquilles, des loupés, mais il faut que ce soit dans des proportions raisonnables.
Le gamin qui achète ça croit ce qu'il lit, alors mieux vaut éviter de dire trop de conneries, et ne pas vouloir à tout prix lui faire jouer du jazz et acheter son matos à Pigalle.
Si un mec de 15 ans veut acheter une batterie chez Thomann 30% moins cher qu'à Paris pour jouer du death metal, ce n'est pas un petit con pour autant.
Le jazz est certainement la musique que je préfère, mais je me suis toujours demandé pourquoi il n'y avait pas un Orchestre National de Rock.
Et je ne peux m'empêcher de penser que si Manu Katché est un grand batteur, "Fever" n'a jamais été un standard de jazz.
"DeJohnette, c'est quand je veux." (Laurent Bataille)
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De toute façon le meilleur batteur sur fever c'est animal :bave:
En voilà une idée, avec le retour du muppet à la télé, une interview bien nimp' d'animal, avec présentation de son kit et tout comme si c'était un vrai :lol:
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Pffff, pas réveillé, j'ai oublié la pub.
Pour vous faire une idée réelle de cette fameuse interview de JDJ, elle est là
http://www.batteuronline.com/dotclear/index.php/2005/02/15/29-jack-dejohnette
:bravo:
"DeJohnette, c'est quand je veux." (Laurent Bataille)
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Citation : De toute façon le meilleur batteur sur fever c'est animal
En voilà une idée, avec le retour du muppet à la télé, une interview bien nimp' d'animal, avec présentation de son kit et tout comme si c'était un vrai



Ah ça... Mon plus grand échec fut de ne pas avoir su imposer (comme dirait l'autre) une couverture avec Animal (aka Jean-Marie ((et oui)) en français) pour le numéro d'avril. Nous nous sommes tout de même fendus d'un magnifique papier sur ce batteur extraordinaire qui, rappelons-le, donna le change à Buddy Rich himsel. J'en veux pour preuve : https://www.youtube.com/watch?v=eDU-ZyBQRnQ

J'accepte et endosse sans coup férir la responsabilité de cet échec.

Ce qui ne semble pas être le cas, de ce cher Lobat qui vient nous annoncer (pour quelqu'un qui veut rétablir des vérités, c'est consternant) que si la rédaction actuelle de Batmag n'a pas obtenu un créneau avec Jack DeJohnette, c'est à cause de mon travail passé, ou plus exceptionnel encore, que si elle n'a pas obtenu une interview de Phil Collins, ce serait à cause d'une chronique "assassine".

Après avoir sous-entendu que l'ancienne rédaction dont j'avais la charge choisissait ses couv' en fonction de critères raciaux, le voilà qu'il justifie ses échecs actuels par le travail de ses prédécesseurs. Cette attitude devient particulièrement pénible.
Comme il s'agit de mon travail, et qu'il s'agit ici encore d'une diffamation plus qu'outrancière, je remets les pendules à l'heure.


Primo : Jack DeJohnette a relu et amendé la dite interview. Il en a été plus que satisfait.
Deuxio : J'ai réalisé une interview de Phil Collins. Il m'a juste fallu neuf mois de négociations pour l'obtenir (quand je parle de négociations, j'ai juste pourri la boîte vocale et mail de l'attaché de presse pendant 270 jours).

Quand je me suis fait virer, j'ai proposé à Marc Rouvé cette inter exclusive, à moins de 30 euros le feuillet (un feuillet = 1500 signes). Il n'en a pas voulu, trop cher pour son budget. Soit. Je l'ai alors proposée gracieusement à Férid lorsqu'il a monté BatteurOnLine. Gracieusement, car il n'avait pas de thune et que je souhaitais tout de même que cette interview puisse être lue et la partager avec le plus grand nombre. Elle est toujours dispo sur son site et plebiscitée.

Soit Lobat ne parle qu'en son nom et la bêtise de ses propos n'engage que lui, soit il est le porte parole de la rédaction de Batteur Mag (à nous de choisir ?) et dans ce cas, il révèle ici l'état d'esprit de son magazine, ce qui est assez grave.
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Citation : mais à la place de Jack, voilà ce que j'aurais répondu : "La presse et les médias sont en partie responsables ! En ne me mettant pas en première de couv', tu participes à ce consensus qui consiste à ne pas médiatiser ma personne donc ma musique, ce qui influera forcément sur le prix des places. En effet, pour payer le salaire de Keith (50 000 euros à Juan), il faut vendre quelques places ! Jack ne prend que (!) 25 000 euros et idem pour Peacock, mais au Japon où ces types là jouent devant des milliers de personnes, la place est moins chère !"



allons donc...
passe encore de se mettre à la place de M. DeJohnette (je ne l'appellerai pas Jack , je ne suis pas une de ses relations...).
Mais le discours "je ne suis pas médiatisé donc tu banques", relève plus de l'interprétation de LoBat que de la position de M. DeJohnette (j'ai lu l'interview). Pour ne pas dire du n'importe quoi...

qu'on m'explique les prix prohibitifs des concerts des stars médiatiques, pas seulement justifiés par des semi-remorques de matos, vu que le coût de la tournée est déjà amorti par les sponsors, les préventes (droits de captation, diffusion, reproduction, etc.).
qu'on m'explique, par exemple, comment MM. Erskine, Benita et Lê se produisent au Sunset à moins de 40 € la place.
On tient pourtant avec ce trio un ensemble d'improvisateurs aussi (si ce n'est plus) aventureux que le (à mon sens) surfait trio de Jarrett (qui a fait un magnifique Standards, mais qui ronronne depuis des années).
Ou au même endroit (et ailleurs) voir pour le même type de tarif, des Humair-Jeanneau-Texier...
Ou quelqu'un comme M. Bill Bruford (je ne suis pas non plus un de ses familiers, même si je l'ai interviewé, ce qui en soi n'a aucune importance ;) ), qui se déplace avec Earthworks pour un forfait en-dessous du seul salaire de DeJohnette.

Que ce dernier veuille profiter de personnes prêtes à lui payer un cachet exorbitant grand bien lui fasse... Mais au bout, quand le spectateur en aura marre d'être une vache à lait, et qu'il ne se déplacera plus, il n'y aura plus personne pour assister à [mode sarcasme on] ces prestations uniques, dont le simple commun des mortels mesure à peine l'incroyable génie [mode sarcasme off].
Désolé, c'est DeJohnette lui-même qui insiste sur ce côté élitiste de sa musique

Citation : De plus, tu dois bien comprendre une chose, il n’y a aucun trio capable d’improviser à un tel niveau sur la planète comme celui de Keith Jarrett. Je n pense qu’il est normal que tu payes pour pouvoir le voir. C’est normal. Nous ne sommes pas des jazzmen ordinaires. Tu payes pour de la qualité.



Citation : Pour revenir au trio, ça nous a pris du temps pour atteindre les cimes.



ça va les chevilles ?

:mdr:
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Moi, quand je me produit quelque part, je ne peux pas me payer une place de Jarrett avec mon cachet :??: :mdr:
"DeJohnette, c'est quand je veux." (Laurent Bataille)
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En tout cas ce qui est sûr, c'est que les questions polémiques de cette fameuse inter méritent d'être posées et les réponses de DeJohnette sont une info sur sa façon de se voir, de se considérer etc.

Ce qui est en revanche intéressant ici, c'est de constater que Lobat pense sérieusement que deux questions "emmerdantes" et une chronique virulente expliquent l'incapacité de sa rédaction à obtenir des créneaux d'interviews.

Qu'est-ce que nous devons comprendre ? Qu'est-ce que les propos de Lobat supposent ?
Que pour obtenir une inter, il ne faut surtout pas faire de zèle ou poser des questions dérangeantes et légitimes ? Ne surtout pas faire de critique négatives d'un album (comme si Phil Collins pouvait en avoir quelque chose à foutre de la pauvre chronique d'un magazine qui vend à 3000 pelés ((passionnés, autant pour moi)) ses numéros ?)

Si c'est cela, où se situe le journalisme ? Dans la complaisance ? Je ne souhaite pas polémiquer, mais rappeler au bon souvenir de Lobat qui ( outre être mon "Dieu" du groove ((je crois rêver !!!))) est journaliste, l'importance des mots.
En l'occurrence les siens traduisent une pensée floue, ambiguë, cachant derrière des grandes phrases et des idéaux la mince frontière entre journalisme et communication. A mon sens, elle fait plus de tort à sa rédaction qu'elle ne la défend.
Je n'ai jamais casser du sucre sur le dos de l'actuelle rédaction de Batteur, je n'ai rien contre elle (je dirais même que je n'en ai rien à carrer) mais je ne vois pas pourquoi je devrais endosser la responsabilité des difficultés qu'elle rencontre à bosser (pour peu qu'elle en rencontre d'ailleurs).

A lire Lobat, j'ai vraiment bien fait de tourner la page Batteur Magazine.

Ceci est donc ma dernière participation à ce topic. Je ne pense pas que le débat mené par Lobat puisse s'élever plus que ça et j'ai défendu mon travail ainsi que l'équipe de l'époque (comble de l'ironie, cette même équipe comptait l'actuelle rédactrice en chef de Batteur Magazine:P:)
70
+ 1
Je ne l'aurais pas aussi bien dit.
Pour ce qui est de l'élévation, nul doute qu'elle ne s'élèvera jamais plus haut qu'un certain deuxième sous-sol.
Néanmoins, je doute qu'ils aient la moindre difficulté, au contraire. Leur travail est simple. Ils font ce qu'on leur dit.
Et pour ne pas louper la page de pub, je rappelle une autre interview du mauvais rédac chef très avantageusement remplacé par le Lobatomiseur.
Tellement nulle qu'elle attire chaque jour des gens en provenance de toute la planète, et ce depuis plus d'un an.

http://www.batteuronline.com/dotclear/index.php/2005/06/03/91-phil-collins
"DeJohnette, c'est quand je veux." (Laurent Bataille)
71
Tiens, je n'avais pas lu (inconsciemment zappé sans doute) la ligne ou Kaiser parlait de l'actuelle rédactrice en chef.
Situons la personne, pour information. Juste des faits.
Elle est arrivée à Batmag à la fin des années 90, en tant que correctrice à temps partiel, le reste du temps en tant que correctrice dans un mag de loisirs (où elle est peut-être toujours, je ne sais pas).
Elle n'a jamais été musicienne, n'a jamais touché le moindre instrument, ni batterie, ni autre.
Après la chute de l'éditeur, elle a été engagée dans l'équipe Rim Shot, toujours en tant que correctrice.
Quant un importateur de matos a suggéré à mon dernier éditeur que mon co-rédac chef Christophe (vieux complice de dix ans avec qui j'ai fondé Drummer) était ringard et dépassé bien que son vieil ami, on m'a suggéré de prendre contact avec cette dame que je connaissais forcément.
Ce que j'ai fait. Elle était mal payée chez Rim Shot et a accepté de devenir mon adjointe à Batmag. Je lui expliqué ce qu'était une batterie, les marques, les importateurs, les gens importants, etc. Je l'ai même encouragé, malgré ses réticences, à écrire des sujets et même faire des interviews. C'est sous ma férule qu'elle s'est risquée à écrire ses premières lignes. Elle s'est révélée très bonne pour écrire un sujet de fond à partir de trois ou quatre interviews anciennes.
Quand mon licenciement s'est annoncé (une lettre recommandée pendant mes vacances, très élégant), elle s'est tout de suite vue rédac chef. Mais ses compétences étant très largement insuffisantes pour ce poste, l'éditeur a préféré donner ce poste à Kaiser, qui était chef de rubrique à Guitar Part depuis des années, mais batteur et fan de Batmag. Nous parlions quelquefois ensemble de batterie dans les couloirs, il venait taper un peu sur celles des bancs d'essai, etc.
C'est à lui que j'avais songé en premier lieu comme assistant, mais l'éditeur s'y était opposé.
Elle a alors entrepris de descendre systématiquement son travail auprès des importateurs, des maisons de disques, etc, et même au bureau où elle trainait ostensiblement dans les couloirs en fin de matinée en répétant qu'il n'était pas encore arrivé et que le mag n'avançait pas.
Son entreprise de déstabilisation a été encouragée par cet importateur précédemment évoqué, et qui m'avait avoué ne pas s'être opposé à mon licenciement, au contraire.
Kaiser fut licencié à son tour.
Rappelons également que dès sa mise en place, il avait voulu me faire écrire des articles, mais elle s'y était opposée. J'ai commencé à faire des piges bien plus tard, sous l'anagramme Bernard Fouin.
Le journal fut officieusement mis en vente, Kaiser et moi fimes une offre, mais c'est ladite correctrice qui emporta l'affaire pour un prix inférieur.
Un très grand ami du patron d'un magasin de batterie, qui a toujours refusé de prendre la moindre pub dans Drummer puis Batmag sous ma direction mais l'a fait après mon licenciement, avec lequel il a élaboré une série de cymbales, est alors apparu pour superviser la partie matos du magazine. Le reste des bancs d'essai est fait par un autre journaliste, considéré comme "sur" par les importateurs.
Voilà un rapide exposé de faits concrets, sans aucun jugement de valeur, qui ne manquera pas de passionner les quatre personnes qui lisent ce fil.
"DeJohnette, c'est quand je veux." (Laurent Bataille)
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Je ne suis pas journaliste (je n'ai pas de carte de presse), mais juste musicien (la musique, oui, je l'ai étudiée) parlant de batterie dans un magazine (je n'ai pas la prétention d'être journaliste, ce qui nécessite, comme beaucoup de métiers, d'avoir étudié pour), mais je sais une chose...
... DeJohnette a joué avec Miles ! Et Jarrett aussi ! Ça ne s'invente pas... Or, je le répète, ce sont la presse, les producteurs et les médias (attachés de presses, critiques, chroniqueurs, services marketings, radios, télés, maisons de disques, labels...) qui mettent en avant les stars qu'elles élisent, pour :
1) vendre du papier
2) des disques
3) remplir les salles
et j'en passe. Si l'on est représenté par Naïve, Dreyfus ou Universal, on a plus de chance de passer à la télé et donc, de toucher un max de gens. Dreyfus est en train de faire de la pub pour Franck A. (un bon pote pianiste qui joue avec Manu K.) ou pour Sara L., avec pubs radio (RTL, Europe 1) et passages télés (Des Mots de Minuit) à la clé, mais il existe une histoire liée à Jack DeJohnette (désolé entre batteurs, on dit souvent Jack, Tony ou Elvin car leur seul prénom suffit à imposer le respect !) ou à Jarrett : ils ont joué avec le plus populaire des jazzmen... Miles Davis.
C'est uniquement pour ça qu'ils demandent ces sommes-là. Parce que des gens (programmateurs et public) font le lien entre Miles et Jarret. Ou entre Miles et Shorter (qui demande 40 000 euros !).

C'est le rapport entre l'offre et la demande...

Al Foster m'a raconté que lors de la tournée avec Herbie, le contrebassiste Buster Williams, jaloux, venait toujours visiter leurs chambres, car les tourneurs réservaient à Al et à Herbie une suite : parce qu'ils avaient joué avec Miles... pas lui.

Erskine touchait le même argent avec Diana Krall (de 44 à 100 euros pour une place !) que s'il était derrière Sting (il appelle ça "pop money"). Et en Club il prend 200 euros... Daniel/Janneau/Texier ont une belle reconnaissance en France, mais cela s'arrête là, alors que le trio Jarrett tourne mondialement...
Je le redis, ces questions d'argent peuvent être formulées, mais il faut s'adresser aux producteurs, tourneurs, agents... pas aux artistes ! Pour moi, Bill Stewart/Bill Carrothers vaut largement le trio Jarrett ! Mais eux ont déjà du mal à trouver un label !!!!

Et encore une fois, si Jarrett faisait la couv' de Elle ou Marie Claire (et non de Jazzman), il jouerait dans des stades et non au Palais des Congrès.
Cela dit, son dernier concert était naze, à Juan, et j'aurai volontiers demandé à Dejoh, pourquoi il semblait compter les dollars à chaque coup de ride (pas un morceau à plus de 70 à la noire, donc il avait le temps !) ? Parce qu'il s'emmerde dans ce trio, alors qu'avec Scofield, il s'éclate !

La vraie question serait : Lorsque le trio joue "mal", ou lorsque Jarrett se barre de scène comme l'année précédente à Juan, est-ce qu'il mérite ce cachet si élevé ?
Le grand Bobby Durham (qui a accompagné Ray Charles et Ella) était l'autre jour à Paris et il n'a même pas pris 40 euros pour jouer "chez Papa" !
Le problème reste le suivant : + les gens payent, plus ils respectent les musiciens (valable pour les employeurs et les spectateurs)...
Et puis zut, tout cela est trop compliqué.
Je m'étonne juste que Kayser ait demandé à être payé pour une inter de Phil Collins qu'il a réalisé alors qu'il été déjà salarié (sachant qu'il a touché le chômage alors qu'un pigiste n'en touchera jamais !). Mais je maintien que Collins est parti très énervé de cette inter et qu'il s'est plaint de Kayser.
Quand à mes echecs, Dejohnette, en gros, c'est quand je veux (ECM est sur le projet) et pour Collins, le producteur de Genesis le 30 Juin est le même que celui de Dédé C. ou de Géraldine L., avec laquelle je joue, donc, je doute que je vais passer 270 jours pour obtenir une interview de lui. Mais l'histoire le dira. Cela dit, je ne commencerai pas l'entretien en disant (en gros) : "T'en a pas marre de composer de la merde pour les gamins ?"...
Kayser : écris le thème du Roi Lion et on en reparlera ! C'est peut-être pas du Brand X, mais, comme toujours chez Walt Disney, ça tient sacrément la route et ça forge les oreilles de nos têtes blondes, un poil plus que Pokemon et Nitendo !

Par ailleurs, je fais ce "deuxième" métier de l'intérieur, du côté des musiciens, que je défendrai toujours, et cela ne m'a pas empêché de demander à Aldo, s'il avait mérité le Jazzpar Prize (prix nobel du Jazz) lors de mon interview. Pour avoir son sentiment.
Ou de garder, dans celle de F. Laizeau, que "le valet" (eux ils ont le Duke (Ellington) et le Count (Basie) et nous on a Didier !) avait un côté "péniche" et que R. Lopez ne pouvait pas tenir un tempo rapide sur une Anatole sans se mettre à l'envers (même s'il fait d'autres trucs bien)...
J'ai fait dire, implicitement à Erskine (que j'adore) qu'il n'était pas le batteur idéal pour le gig avec Diana K. (sauf pour les deux morceaux binaires de la tournée), et que l'association avec l'ex contrebassiste de Brandford et lui, ce n'était pas terrible (pas la même pulse). Depuis, Krall a d'ailleurs repris Hamilton et Clayton, et ça swingue grave !
Je soulève plutôt des débats de castings, de cohérence musicale, c'est plus sain que de parler de pognon ou du choix d'un artiste de travailler pour Disney ou pas...
Mais je ne suis pas un journaliste frustré, donc descendre des mecs de ce niveau ne m'intéresse guère ! Sorry tout le monde.
Pfiou, va dire Piston, Lobat is back again (finalement, je l'aime bien ce post, on peut y dire plein de trucs chouettes)... mais bon, c'est la dernière fois...

:??:

jusqu'à la prochaine !
:aime:
Et vous, que faites vous dans la vie ?
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Deux questions simples.
Tu n'as pas l'impression de dire des conneries ?
Tu te prends pour qui, ou quoi ?
On ne joue pas les maîtres quand on est un valet.
On ne joue pas les seigneurs quand on est un lieutenant.
Nous sommes en tous cas d'accord sur une chose. Tu n'es effectivement pas un journaliste. Et je doute que tu sois le grand musicien que tu prétends être, car pour celà il faut une âme, un coeur, de la vie, de la sincérité.
Foley Mc Creary, Ricky Wellman, ou Adam Holzman ont jouée avec Miles, pourtant ils n'ont pas de suite, et ne jouent même pas dans une pizzeria du 18eme.
Jouer avec Miles ne donne rien si tu ne fais rien de bien.
Pour parler de Kaiser et son interview de Collins, tu penses que comme il était indemnisé par les Assedic, il aurait du la filer gratos à celle qui s'est employée à le faire virer, c'est ça ?
T'as bien une morale de pigallien.
Et tu as beau dire que cette interview est nulle, elle a plus de lecteurs chaque semaine sur BOL que tu en auras jamais en un an en cumulant toutes tes pattes de mouche dans le canard qui te fait bouffer.
Pour ce qui est de DeJohnette ou Erskine, qui sont à tes pîeds, heureusement que tu es là pour valider, c'est ton mot, leur jeu, ou pas.
Ils ne sont pas trop impressionnés de te rencontrer ?
Reviens sur terre. Si tu étais un grand jazzman, tu aurais autre chose à foutre que de faire des piges dans un canard de niche, et c'est ton frère qui est reconnu dans la rue, pas toi.
Et à te lire, s'il bien une corporation que tu défends, ce n'est pas celle des musiciens. Les batteurs ne sont pas tes frères, mais ton créneau.
Alors, continue à bomber le torse devant les nains et courber l'échine devant les commerciaux, mais sois gentil d'arrêter de t'enfoncer dans le ridicule comme tu le fais ici.
Parce qu'à force, tu ne nous feras même plus rire.
Merci.
"DeJohnette, c'est quand je veux." (Laurent Bataille)
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Citation : Mais je maintien que Collins est parti très énervé de cette inter et qu'il s'est plaint de Kayser.



Ah bon ? Ce n'était pas DeJohnette ?
Tu n'avais pas dit que "Jack" te l'avait confié ? D'ailleurs, ce n'était pas après qu'il t'ait félicité pour ton extraordinaire jam session avec John Coltrane, Thelonious Sphere Monk et Charles Mingus au "Birdland" ? Même qu'Elvin Jones était vert de rage et qu'il a décidé de te piquer tous tes plans, c'est Mac Coy Tyner qui l'aurait avoué à Miles Davis. Tu connais Miles, c'est pas le dernier à cafter. Et puis s'il peut casser du sucre sur des batteurs qui refusent de bosser pour lui, il ne se prive pas.

En tout cas, mon bon vieux Lobat, je te laisse avoir le point final de ce topic. Je constate que tu es prêt à tout. A chacun sa course, la mienne ne consiste pas à avoir raison, juste à éviter le ridicule.
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Rions un peu avec Lobat

Bill Stewart et Bill Carrothers sont un trio. Bon, d'accord.
Laetitia Casta a fait la une d’Elle et Marie Claire, pourtant elle n’a même pas joué au Palais des Congrès.
Dejoh, c’est le prénom de Brigitte ?
Les gens qui écoutent Jarrett savent tous qu’il a joué avec Miles, et l’apprécient pour ça.
DeJohnette, c’est quand il est veut. C’est quand même plutôt la vie privée là, non ?
Phil Collins a le même producteur que Lobat, et il saura, lui, poser les bonnes questions.
Le Jazzpar est le prix Nobel du jazz.
Lobat a fait virer Erskine du groupe de Diana Krall.
Un débat de casting, il s’agit justement de ça, en effet.
Le pognon n’a rien à voir là-dedans, bien sûr.

Encore, encore, c'est trop bon :lol: :lol: :mdr:

Plus sérieusement, pour rester dans le HS qui l'arrange, ce monsieur a une conception du jazz désuète, rétrograde, conservatrice, réactionnaire, figée dans le passé.
Sa haine des formes modernes et particulièrement du free jazz, régulièrement distillée au fil de ses écrits, à moins que ce ne soit son dépit de ne jamais avoir décroché une subvention pour faire pouet, et son ancrage dans ce que Daniel Humair appelle gentiment "le vieux style" font de lui un panassiéiste "moderne", avec tout ce que ça implique d'étroitesse de pensée.
On va appeler ça le bataillisme, tiens, ça le fera exister.
Je lui souhaite sincèrement d'avoir un jour de dixième de l'art d'un Ramon Lopez, qu'il vilipende régulièrement.
"DeJohnette, c'est quand je veux." (Laurent Bataille)