Pédalier multi-effet pour guitare
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Firesledge
Ça intéresse peut-être des gens ici, je suis en train de concevoir et réaliser un pédalier multi-effet numérique basé sur un Raspberry Pi 3. Je me suis fait une petite page pour indiquer où j’en suis, à quoi ça ressemble, les problèmes que je rencontre, etc. Une fois que le pédalier sera opérationnel, j’en publierai les plans et notices de montage.
Si vous avez des avis plus ou moins éclairés, suggestions irréalistes, conseils pernicieux, récriminations ou autre, je suis tout ouïe.
bidoo
Best.
“A ship is safe in harbor, but that's not what ships are for.”
bidoo
https://www.banzaimusic.com/Pushbutton-Footswitches-Momentary/
“A ship is safe in harbor, but that's not what ships are for.”
Firesledge
[ Dernière édition du message le 22/11/2016 à 00:22:29 ]
Anonyme
Firesledge
Pierogi2022
Je me joins au concert des félicitations, je suis encore bien à la peine avec mon axoloti
Silhm
Bravo ! ![]()
Ça donne envie de se lancer en tous cas!
Je verrai bien une version rack à controller avec un pédalier MIDI. Ou une version processeur d'effets à mettre en insert d'une table de mix pour le live / studio.
Le coté «headless» (sans écran/clavier) de la bête me plait vraiment!
Encore toutes mes félicitations Firesledge! ![]()
Firesledge
Je commence également à réfléchir à une v2 du hardware sans carte son USB, afin d’avoir une latence plus faible autorisant les send/return pour insérer des effets analogiques, ainsi qu’un encombrement moindre (le pédalier est quand même assez épais à cause de l’Audiobox USB). Donc une carte faite maison. Ça va me demander de souder du TSSOP (circuits intégrés à pas de 0,65 mm) vu que la quasi-totalité des ADC/DAC de qualité ne sont disponibles que dans des boîtiers microscopiques. Mais ça promet d’être intéressant, et probablement plus économique.
Et bonne année à tou·te·s !
Silhm
Super!
Sais-tu déjà vers quels ADC/DAC tu vas t'orienter? J'ai toujours été curieux de voir comment on pouvait s'affranchir d'une carte son USB, et aussi à quel prix.
![]()
Firesledge
- 2 voies par entrée et sortie
- Bonnes spec en terme de qualité audio
- Sorties symétriques
- Horloge interne
- Interface I²S
- Support Linux déjà existant
- Un peu moins de 10 € la puce chez Mouser
Évidemment il faut mettre un peu d’électronique autour pour les buffers, ajustement des niveaux, protection contre les surtensions et court-circuits, alimentation, etc. La fiche technique du composant donne déjà de bonnes pistes sur ce qu’il convient de faire.
Firesledge
Je viens de remplacer tous les footswitches par ceux que tu m’as conseillés. Ça marche très bien, le toucher est nettement plus sensible, comme il me le fallait, et quasi-silencieux en plus !
J’ai également mis en place une alimentation séparée pour la carte son USB afin d’éviter les parasite en provenance du RPi qui l’alimente. Comme ladite aimentation est un vulgaire chargeur de portable de récup, j’ai ajouté un filtre RC assez costaud (2,2 Ω / 4700 µF) pour éviter la ronflette. Conclusion : j’atténue bien les parasites mais pas complètement, et il me reste encore pas mal de souffle et de ronflement (tout ça avec une disto à fort gain, je précise). Le résultat est quand même plutôt positif, la somme globale des parasites résultants étant sensiblement plus douce qu’à l’origine. J’imagine que je butte maintenant sur les limite de l’Audiobox, on ne fait pas non plus de miracles avec une carte à 85 € TTC.
L’autre bonne nouvelle c’est que la soudure de boîtiers TSSOP est plus facile que je m’y attendais, j’ai réussi du premier coup à souder mon composant d’essai, manifestement sans erreur. Il faut quand même le matériel adéquat : panne et fil de soudure 0,5 mm ou moins, flux de soudure, tresse à déssouder, pinces brucelles inversées, loupe pour contrôler, sans compter le bracelet anti-statique pour éviter les décharges sur ce genre de composant. Il y a un petit geste à prendre aussi, mais rien d’insurmontable y compris pour moi le roi des maladroits parkisonniens. Je vais donc pouvoir m’atteler plus sérieusement à la conception d’une carte ADC/DAC. D’ailleurs je vais essayer d’en faire un module aussi indépendant que possible du reste, ce qui donnera (si j’y arrive) une interface audio générique de qualité pour les Raspberry Pi 1/2/3 avec des entrées et sorties un peu plus utilisables que ce qui existe actuellement.
Je me suis également mis à la conception de PCB sous KiCAD. J’ai repris tous les circuits de Pédale Vite et j’en ai fait une unique carte bien tassée de 65 × 145 mm² (circuit double face quand même). Je la publierai prochainement.
bidoo
Musicalement.
“A ship is safe in harbor, but that's not what ships are for.”
Jimbass
Je vais donc pouvoir m’atteler plus sérieusement à la conception d’une carte ADC/DAC. D’ailleurs je vais essayer d’en faire un module aussi indépendant que possible du reste, ce qui donnera (si j’y arrive) une interface audio générique de qualité pour les Raspberry Pi 1/2/3 avec des entrées et sorties un peu plus utilisables que ce qui existe actuellement.
(et si tu as besoin d'un coup de main, dis-le)
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts
Firesledge
Firesledge
L’interface intégrée permet maintenant d’éditer les configurations de pédale dans quasiment toute leur complexité.
Je travaille également sur un émulateur de BBD (bucket brigade device). Les résultats sont prometteurs. Ça devrait donner naissance à des effets de delay et de modulation très sympa.
Je continue aussi à collecter des info en arrière plan pour me faire une interface audio adaptée.
Au fur et a mesure que le pédalier s’étoffe, je suis de plus en plus content de la tournure que ça prend et des possibilité sonores offertes.
kosmix
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Firesledge
2 entrées asymétriques (jack mono) niveau instrument
– Haute impédance, 1 MΩ mini
– 0 dBFS entre 20 et 2000 mV (peak) environ
2 entrées symétriques (XLR) niveau micro
– Impédance relativement standard, 2 kΩ mini
– 0 dBFS entre 1 et 100 mV (peak) environ
Les deux séries d’entées sont sur des connecteurs mixtes XLR/jack
Le codec finalement choisi est un Cirrus Logic CS4272. Voir la documentation technique « CS4272 Product Data Sheet » et la carte d’évaluation « CS4272 Evaluation Board Data Sheet ».
Je prévois l’alimentation du codec en 5 V. Les ampli op et autres composants actifs peuvent être alimentés avec un peu plus de pêche si nécessaire, par exemple ±9 ou ±15 V. J’essaie de faire tourner l’ADC dans les meilleures conditions possibles (faible bruit), en essayant de coller aux recommandations du constructeur.
Mon montage est inspiré de plusieurs schémas trouvés ici et là sur le net, en particulier ceux qu’on trouve dans la documentation technique et celle de la carte d’évaluation du codec.

Schéma
En gros, j’ai un ampli op qui fait buffer haute impédance et préamplificateur, et un second à la sortie du premier qui fait inverseur. De cette manière je peux fournir symétriquement les entrées chaude et froide de l’ADC. Le schéma ne concerne qu’une des deux entrées, il sera répliquée à peu près à l’identique sur l’autre. Je n’ai pas encore fait figurer tout l’environnement nécessaire au codec, je me suis concentré uniquement sur les entrées et rien d’autre.
U1A : buffer haute impédance et préamplificateur
– Ampli non inverseur, de gain réglable 1 + R6 / (RV1 + R5), donc entre 1,4 et 101.
– R1//R2 (5 MΩ) fixent l’impédance d’entrée. Est-ce que R1 est réellement nécessaire ou est-ce que je peux me contenter de R2 ?
– VCOM est une sortie de l’ADC qui permet de fixer le mode commun. Je m’en sers donc pour polariser l’entrée « au milieu ». C1 fait partie des recommandations constructeur. Par contre je ne sais pas si la valeur de 10 MΩ est appropriée. Les exemples utilisent plutôt des résistances de 10 kΩ.
– C2 et R1//R2 (ou juste R2 ?) forment un filtre coupe-bas à 0,32 Hz, probablement beaucoup plus bas que ce qui est nécessaire. On peut éventuellement abaisser C2 à 10 nF.
– La sortie du préamp micro vient s’ajouter là. Je n’ai pas encore conçu cette partie. Ce sera probablement un INA103, avec gain fixé à 26 dB (× 20). Peut-être un interrupteur pour choisir entre deux gains, on verra, mais j’aimerais rendre les contrôles minimalistes. J’aimerais rendre cette partie optionnelle, parce que l’INA103 est tout de même coûteux, et que tout le monde ne veut pas forcément d’entrée micro.
– J’ai mis des valeurs un peu arbitraires pour R3 et R4 vues dans des montages similaires, mais je ne saurais pas justifier pourquoi.
– C6 et R5+RV1 permettent d’obtenir gain unitaire à 0 Hz et de préserver à la sortie la tension VCOM appliquée à l’entrée. La fréquence de coupure est < 16 Hz, valeur atteinte pour le gain le plus élevé.
– C7 et R6 forment un passe-bas à 60 kHz, premier étage du filtre anti-repliement pour le sigma-delta (6,1 MHz). Je l’ai fixé à cette fréquence parce que ça permet de laisser 20 kHz de bande passante à peu près intacte, et d’atténuer les 6 MHz de déjà 40 dB.
– C4 et C5 sur les alim font partie des préconisations du constructeur.
– D1 est une zener de 5,1 V censée protéger les entrées de l’ADC, sur lesquelles il faut rester à peu près entre 0 et la tension d’alim. En effet je ne maîtrise pas du tout ce qui rentre dans le circuit et qui risque de coller aux rails de l’ampli op. Mais j’ai une crainte : il paraît que les zener génèrent du bruit. Est-ce que ça ne risque pas d’être gênant dans cette configuration ? Sinon, par quel moyen protéger l’ADC ?
– La boucle de rétroaction inclut en fait R7 en plus de R6. J’ai calqué ce schéma sur la doc constructeur. Si je comprends bien, il y a deux filtres passe-bas imbriqués, le premier dans la boucle qui travaille sur le signal chaud, et le second entre les entrées chaude et froide de l’ADC. Ici, R7 sert autant à générer une impédance d’entrée que pour l’ADC qu’à filtrer en compagnie de C9 et R10, à une fréquence de 80 kHz. Cela donne une bonne trentaine de dB d’atténuation à 6 MHz. Dans ses montages type, le constructeur propose aussi deux filtres passe-bas de premier ordre, mais de fréquences un peu plus élevée, donc je suppose que ma combinaison fait aussi bien l’affaire.
U1B : inverseur
– Inverseur unitaire. Le but est d’obtenir l’exact opposé (par rapport à VCOM) du signal entrant dans AINA+.
– L’ampli op prend son entrée directement à la sortie de U1A. Je ne suis pas absolument sûr de ce montage. Ça me paraît cohérent, mais le pont diviseur R7+R6 dans la rétroaction d’U1A me laisse à penser que c’est un peu plus complexe que ça.
– C10 fait le découplage DC pour retirer VCOM avant inversion. Ce dernier est directement réinjecté par l’entrée positive. Je ne suis pas non plus absolument sûr de ce montage qui est un peu un hybride entre un inverseur simple et un ampli différentiel.
– C8 et R9 forment un filtre passe-bas à 160 kHz. Le but est ici essentiellement d’atténuer les parasites hautes fréquences qui pourraient être introduits par cet ampli op. J’essaie de laisser la bande passante (20 Hz–20 kHz) aussi plate et peu déphasée que possible de façon à préserver la réponse de la différence chaud – froid.
Voilà un peu où j’en suis. Si je fais ou écris des bêtises parce que je n’y connais pas grand-chose, ou s’il y en a qui ont des idées pour améliorer la bête (en particulier la sensibilité au bruit), je suis preneur de toute remarque.
Firesledge
Quelques modifications :

– Je crains d’avoir trop de bruit thermique lié aux résistances 10 MΩ sur l’entrée guitare. Du coup j’ai intercalé un ampli op (U2A) selon un montage suggéré par Craig Anderton dans Device 1:12:79, p. 11. La guitare arrive directement sur l’entrée positive de l’AO (ici avec un gain proche de 1), sans aucun condensateur de découplage. Ça m’embête un peu d’avoir à rajouter encore un AO, mais bon…
– Pour les mêmes raisons et le fait que le NE5532 a un courant de bias important, j’ai baissé plusieurs valeurs de résistance, en remontant les condensateurs associés.
– J’ai changé le filtrage de l’alim des op amp (plus de passage par la masse) selon les indications de Douglas Self dans cet article.
– J’ai retiré la zener de protection à la sortie de U1A pour la remplacer par 4 schottky directement placées sur les entrées du convertisseur. À mon avis c’est plus logique et plus efficace comme ça.
Maintenant, et à moins d’avoir des retours sur ce schéma, je voudrais passer à l’alimentation pour pouvoir faire quelques essais. Et là j’ai plein de questions :
– Est-ce que les régulateurs de tension linéaires classiques (LM317/LM337 et cie) sont suffisants comme base pour une alimentation à (très) faible bruit ? Je vois souvent des articles qui promeuvent de couples régulateurs à découpage + linéaire, mais avec des modèles qui n’existent qu’en CMS. À quoi peut-on arriver avec des composants compatibles DIY ? Je pense partir sur la base de ce montage en le symétrisant.
– Je ne sais pas trop quelle configuration adopter. J’ai plusieurs besoins DC : ±15 V pour les CI analogiques, 2 × +5 V pour le codec (VA 53 mA d’un côté et VL+VD 49 mA de l’autre), et +5 V en 2,5 A pour le Pi. Les alimentations numériques doivent être bien séparées des analogiques pour ne pas les polluer. Ça fait beaucoup d’alimentations ! Je peux éventuellement passer les 5 V numériques du codec sur l’alim existante du Pi, que je garderai telle quelle. Est-il envisageable de réguler une partie du +15 V pour obtenir les +5 V destinés à la broche VA du codec à partir d’un LM7805 par exemple ? Ça fait tout de même 10 V de différence, donc mauvais rendement et échauffement bien que la consommation du codec ne dépasse pas le demi watt. Et dans ce cas, est-il mieux de se brancher avant ou après le régulateur 15 V ? Et si je veux alimenter la partie numérique, ce serait possible toujours avec le même transfo ou ce n’est même pas la peine d’y penser ?
– Compte tenu de ces considérations, est-il possible de garder l’alimentation dans le même boîtier que le reste des circuits (en essayant de les éloigner au maximum) ? Ou devrai-je me résoudre à la placer à l’extérieur ? Et dans ce cas, n’ai-je pas plutôt intérêt à considérer quelque chose à base d’alim 19 V pour ordinateur portable, quitte à baisser l’alim des ampli op à ±7 V ? (du coup, exit l’INA103 qui a besoin de ±9 V mini, il me faudra une autre solution).
[ Dernière édition du message le 28/02/2017 à 11:35:13 ]
benjy B
Je suis très perplexe sur le devenir de ta réalisation d'interface audio ADC+DAC avec le circuit CS4272.
Tes schémas sont fantaisistes et semblent résulter d'intuitions plus que de raisonnements électroniques.
Visiblement tu ne connais pas le fonctionnement des amplis opérationnels et je te conseille de commencer par là.
Essaye de commencer par le site de Chimimic, pour une première approche ça me semble pas trop mal.
J'ai regardé un peu la doc de ton circuit CS4272 (circuit très intéressant sur le papier effectivement), les schémas que tu proposes ne fonctionneront pas du tout, et tu risques de griller les entrées du circuit.
Pour rester positif, je te conseille, d'utiliser le schéma de base pour les entrées proposé dans la spec (Figure 12. CS4272 Recommended Analog Input Buffer) et de faire tes bricolages d'adaptations d'impédance et de filtrage avant cet étage. A vouloir tout faire sur l'étage relié au circuit CS4272, tu cours à la catastrophe et ça c'est du sûr!
Pour ton information, la sortie VCOM permet de fixer un bias sur les entrées car le circuit ne connait pas d'alimentation négative.
Tu peux voir sur la "Figure 13. Full-Scale Analog Input" que la tension d'entrée doit évoluer de 1,1v à 3,9V, et c'est à ça que sert VCOM dans le circuit "Figure 12". Vouloir mettre une tension symétrique par rapport à la masse sur ses entrées, c'est surtout ce qu'il ne faut pas faire!
Je te conseille vraiment de prendre un peu de temps pour bosser un minimum la théorie de l'électronique avant de te lancer dans un projet comme celui-là.
Voilà, bon courage pour la suite.
Firesledge
Visiblement tu ne connais pas le fonctionnement des amplis opérationnels
Merci pour la condescendance. Ce n’est pas parce que je n’ai pas l’habitude de concevoir des montages et que je fais des erreurs que je suis une ouiche totale, sinon je me serais pas lancé là-dedans. Je demande une peu d’aide, des idées et un regard élcairé, c’est tout. On ne peut pas tout faire bien du premier coup.
Pour ton information, la sortie VCOM permet de fixer un bias sur les entrées car le circuit ne connait pas d'alimentation négative.
Tu peux voir sur la "Figure 13. Full-Scale Analog Input" que la tension d'entrée doit évoluer de 1,1v à 3,9V, et c'est à ça que sert VCOM dans le circuit "Figure 12". Vouloir mettre une tension symétrique par rapport à la masse sur ses entrées, c'est surtout ce qu'il ne faut pas faire!
Ça j’ai bien compris, mais où vois-tu une tension symétrique sur mon schéma ? Je rajoute justement le VCOM sur chaque partie positive et négative de façon à ce que le signal oscille autour de cette valeur.
Cela dit je suis d’accord avec toi, je suis déjà en train de revoir et de redécouper les étages parce que l’AO central me pose plus de problème qu’il n’en résoud.
[ Dernière édition du message le 01/03/2017 à 20:22:09 ]
Rémy M. (chimimic)
Je n'ai pas spécialement senti de condescendance dans les propos de benjy, mais il est vrai que chacun peu interpréter à sa manière les remarques qu'on lui fait.
Ça j’ai bien compris, mais où vois-tu une tension symétrique sur mon schéma ?
Je la vois aussi, sous la forme d'un +15 V et d'un -15 V...
Formateur en techniques sonores ; électronicien ; auteur @ sonelec-musique.com
Firesledge
[ Dernière édition du message le 01/03/2017 à 22:46:01 ]
benjy B
"Je demande une peu d’aide, des idées et un regard élcairé, c’est tout" :
voir ma réponse : "je te conseille, d'utiliser le schéma de base pour les entrées proposé dans la spec (Figure 12. CS4272 Recommended Analog Input Buffer) et de faire tes bricolages d'adaptations d'impédance et de filtrage avant cet étage."
Cela me semble être de la plus précieuse aide dans ta réalisation pour le moment.
Si tu trouves mieux n'hésites pas.
[ Dernière édition du message le 02/03/2017 à 09:13:44 ]
Firesledge
Pendant ce temps j’ai tout repris de zéro et suis parti dans une direction un peu différente. En cherchant des informations sur certains aspects de l’INA103 abordés très superficiellement dans la doc constructeur, je suis tombé sur la page de l’AD24QS. Il se trouve que cette carte, ainsi que l’AD-IOA, répondent à un cahier des charges très proche du mien, au moins pour la partie analogique — hors buffer guitare.
J’ai donc repris le gros du schéma pour les parties préamp micro, gain et préparation ADC. J’ai intercalé mes buffers haute impédance. J’ai rajouté quelques trucs, comme les diodes de protection aux entrées des composants fragiles ou coûteux, ou la paire de filtres LR de stabilisation préconisés dans la doc de l’INA103. J’ai également un interrupteur qui me permet de sauter le préamp micro pour pouvoir utiliser les XLR en niveau ligne. Pour tout ce qui est gain et cie, je verrai en détail lors des essais si les valeurs sont adéquates (en particulier RV1 et R19–R22).
Voici le schéma de la version 3 :

Edit : j’ai un petit doute sur le branchement du jack à interrupteurs, j’ai peut-être inversé les paires de fils. Faudrait que je voie comment sont câblées les connexions sur un modèle concret.
[ Dernière édition du message le 02/03/2017 à 10:11:46 ]
Anonyme
Edit : j’ai un petit doute sur le branchement du jack à interrupteurs, j’ai peut-être inversé les paires de fils. Faudrait que je voie comment sont câblées les connexions sur un modèle concret.
Tu as inversé 4 avec 1, 5 avec 2 et, 6 avec 3
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