Clone C12 à partir d'un T-Bone SCT-700
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berl
Voilà, tout est dit !
Depuis le temps que ça me tente de faire un clone de C12, voici mon dernier projet en date.
J'ai choisi un SCT-700 car il me semblait pratique et solide. A la réflexion, un SCT-800 aurait été mieux à tous point de vue : moins de modifs dans le schéma, look plus C12...
Mais bon, la mécanique est saine (sauf... la hauteur de la cellule à l'origine !!! ) et tout est prévu pour avoir les diverses directivités (même la câble est bien cablé sur les 7 points).
J'ai ajouté un support pour le tube 6072A et du coup la mécanique d'origine ne convenait plus... d'où les colonettes pour rehausser la plaque support de cellule, je vais chercher un beau tube plus long pour le corps.
Il me reste à optimiser les composants : transfo, certains condensateurs mais ça sonne déjà bien (avec de la ronflette, le corps n'est pas fermé...) et aussi à installer le potard de sélectivité dans l'alim.
Bernard
http://sonotrad.org --- http://diato.org --- "Collectionneur" de tables numériques Innovason et de micros DIY --- Fer à souder toujours chaud...
offenbach
Un exemple :
alors d'abord il faut savoir que ce micro nécessite une alimentation de 120V, appliquée au point 5, milieu à gauche.
le point A sert à "polariser" ou charger la capsule avec une tension moitié (diviseur de tension R2/R4), soit 60V.
Le signal de "modulation" produit par la capsule est récupéré au point B, le point C étant à la masse, blindage du micro. Celui-ci est appliqué à la grille de la lampe, qui va ainsi moduler plus ou moins le courant qui la traverse en fonction de ce qui arrive sur la grille. La lampe est alimenté par le 120V, R1 provoque une chute de tension, et au point de connexion entre R1 et C1 on récupère la haute tension modulée par la tension de grille, mais avec un facteur d'amplification important.
C1 va supprimer la partie continue du signal (haute tension) et laisser passer uniquement la modulation amplifiée. Il agit aussi comme un filtre coupe bas, dont la fréquence de coupure est déterminée par la valeur du condo et l'impédance de la liaison à cet endroit. C2 agit aussi comme un filtre, mais passe bas (normalement bien au-delà de l'audible).
C3 sert à filtrer le courant avant la capsule, afin de bien découpler de l'étage d'amplification de la lampe, surtout en cas de crête.
C4 et R5 sont ce qu'on appelle une polarisation automatique du tube. Pour fonctionner correctement, la grille doit être portée à un potentiel négatif par rapport à la cathode. Soit on l'alimente directement avec une tension dédié de l'alim (comme dans ton C12), soit on utilise un tel montage. En fonction du courant au repos qui traverse la branche R1 lampe R5, R5 produit une petite chute de tension de l'ordre du volt qui place de fait la cathode à un potentiel plus élevé que la masse, hors avec R6, la grille est vue par la cathode comme étant négative de cette tension là. Le problème est que le courant varie en permanence, donc la tension au borne de R5 aussi, donc la polarisation du tube aussi..... Donc on place C4 entre cathode et masse afin de "filtrer" la composante alternative présente sur la cathode. Ce qui augemente de façon non négligeable le gain du circuit.
La partie gauche de la lampe n'est pas utilisée donc reliée à la masse. Au passage ce micro est une tuerie !!! ;)
Voilà dans les très grandes lignes...
A la base une triode possède une caractéristique courant anodique/tension Anodique. C'est le genre de courbe qu'on trouve sur les datasheet des tubes. En fait si la grille est à la masse comme la cathode, en gros la tension d'anode et le courant d'anode sont plus ou moins proportionnels. La triode se comporte comme une simple diode.
Par contre si on commence à appliquer une tension sur la grille, on va modifier cette relation courant anodique/tension anodique. On peut ainsi tracer toute sortes de caractéristiques en fonction de la tension de grille. Exemple avec une 12AX7 :
On voit les caractéristiques pour des tensions de grille de 0V à -4V (donc grille négative par rapport à la cathode). On voit bien que le courant anodique est bien fonction à la fois de la tension sur l'anode, et à la fois de la tension sur la grille !
Pour mieux voir comment la grille influence le courant anodique, on utilise une autre caractéristique :
Pour une tension d'anode fixée, par exemple 250V, on voit la variation du courant d'anode en fonction de la tension de grille. On voit par exemple que pour une tension de 250V, le tube est linéaire pour une tension de grille entre -2V et 0V, en dessous la variation n'est plus proportionnelle.
Site officiel et boutique en ligne du Studio Delta Sigma https://www.studiodeltasigma.com
Rémy M. (chimimic)
Formateur en techniques sonores ; électronicien ; auteur @ sonelec-musique.com
Eynkel
C'est exactement ce dont j'avais besoin
Bien sûr, après toutes ces explications, il me reste quelques questions....
mais avant de les poser, je vais lire et relire ces données précieuses !!!
Encore merci Offenbach pour tout ce temps passé à didactiser tes connaissances sur les tubes
Eynkel
Au passage ce micro est une tuerie !!!
Lequel, le C12, ou le ELAm ?
berl
Un résumé, ou juste le lien auraient suffi, non ?
Bernard
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Eynkel
Eynkel
offenbach
Je découvre le copier collé !!! C'est trop bon ....
Non j'rigole....
Tu as raison, mais je n'avais pas le temps de faire une synthèse, et ces longues explications étaient un peu perdues au milieu de plein de pages sur autres choses..... Puis certain passages viennent encore d'autres pages....
Alors pourquoi pas essayer de faire un texte plus précis (et dans fautes d'orthographe ) comme un article ?
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kristoc'h
ils ont voulu tuer un journal, ils sont morts dans une imprimerie
kristoc'h
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