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Test du nouveau contrôleur DJ de Native Intruments : Traktor MX2 - Bon kontrôleur ou katastrophe ?

8/10

Native Instruments propose un contrôleur conçu pour accompagner son logiciel Traktor : le bien nommé Traktor MX2. Cette nouvelle machine saura-t-elle satisfaire vos attentes ? L'équipe d'AF a passé quelques semaines avec ce modèle afin d’essayer de répondre à toutes vos questions. On passe au test !

Test du nouveau contrôleur DJ de Native Intruments : Traktor MX2 : Bon kontrôleur ou katastrophe ?
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Intro­duc­tion 

Le Trak­tor MX2 est un contrô­leur DJ à deux canaux, d’en­trée de gamme, conçu pour les DJ débu­tants·tes et les pratiquants·tes qui souhaitent s’équi­per pour un budget abor­dable. Il se présente dans un châs­sis au format compact, plutôt léger et donc faci­le­ment trans­por­table, proposé au prix construc­teur annoncé de 399 €. Donnée non négli­geable : l’achat du contrô­leur inclut la version complète du logi­ciel Trak­tor PRO 4, qui coûte tout de même la modique somme de 149 € à lui tout seul.

Native Instruments : MX2 - 2.001

Compa­tible macOS et Windows, le contrô­leur intègre une inter­face audio 24-bit/96 kHz. D’un point de vue maté­riel, on retrouve un châs­sis en plas­tique rigide de 323,1 × 511,4 × 61,9 mm pour un poids de 2,7 kg, équipé sur le panneau arrière d’un port USB-C plug-and-play, d’un connec­teur pour l’ali­men­ta­tion externe, d’une entrée micro au format Jack 6,35 mm, d’une sortie casque au format mini-Jack et de deux sorties (L/R) au format RCA. Ensuite, l’in­ter­face de la machine est orga­ni­sée de manière clas­sique en deux sections distinctes : d’une part les deux platines, et d’autre part le mixeur.

La section platine

Native Instruments : MX2 - 4.001Trak­tor PRO 4 met à votre dispo­si­tion quatre platines virtuelles. Malheu­reu­se­ment, ce MX2 ne permet d’en contrô­ler que deux (Decks A et B), et nous n’avons pas trou­ver moyen de lui assi­gner les deux autres (C et D), malgré nos efforts répé­tés et plusieurs lectures appro­fon­dies du manuel.

Chaque platine dispose des boutons PLAY (lecture/pause), CUE (qui permet de faire repar­tir la lecture au marqueur assi­gné sur le morceau), SHIFT (pour accé­der aux fonc­tions secon­daires), REV (lecture inver­sée), FLX (pour une navi­ga­tion rapide via les jog wheels vers les diffé­rents points Cue sans alté­rer la lecture en cours). Juste en dessous de chaque jog wheel on accède aux boutons SNC (sync) et MST (master) pour les diverses opéra­tions de synchro­ni­sa­tion au tempo entre la platine et le logi­ciel, au curseur de tempo (avec modes absolu et rela­tif à choi­sir dans le logi­ciel). Arrivent ensuite les enco­deurs MOVE (pour dépla­cer une boucle, ou effec­tuer des ellipses dans la morceau) et LOOP (acti­va­tion/désac­ti­va­tion du bouclage) suivis du bouton KEYLOCK qui sert à verrouiller la tona­lité du morceau même en cas de chan­ge­ment de tempo. Au dessus de chaque platine, on retrouve la bien nommée FX Unit.

Le module d’ef­fets / FX Unit

Situé sur la partie supé­rieure de chaque platine, ce module propose quatre poten­tio­mètres et quatre boutons corres­pon­dants parfai­te­ment aux fonc­tions et réglages propo­sés dans le logi­ciel, qui sont bien évidem­ment dépen­dants du type d’ef­fet chargé. À ce sujet, nous vous invi­tons à lire le manuel de Trak­tor PRO 4 qui décrit en détail l’uti­li­sa­tion de chaque effet et four­nit une liste exhaus­tive de tous les trai­te­ments dispo­nibles.

Ce qu’il est inté­res­sant de noter avec le MX2, c’est que le module d’ef­fet utilisé n’est pas néces­sai­re­ment lié à sa platine infé­rieure. Ainsi, vous pouvez envoyer libre­ment le son de la platine droite vers le module de gauche et inver­se­ment, ou même vers les deux en même temps.

Les effets, bien que perfec­tibles en ce qui concerne la profon­deur des réglages, ont l’avan­tage de couvrir une large variété d’uti­li­sa­tions (on en compte une quaran­taine) et ils ravi­ront les débu­tants·tes comme les DJ aver­tis·es qui souhaitent un maxi­mum d’ef­fi­ca­cité avec un accès rapide et simpli­fié à ce type de fonc­tions. Quoi qu’on en pense, ils font le boulot et sans aucun doute, le public appré­ciera. Toujours dans la section platine, viennent ensuite les commandes de navi­ga­tion.

Les commandes de navi­ga­tion / Browse controls

Les commandes de navi­ga­tion vous permettent de parcou­rir votre play­list, de l’édi­ter, prévi­sua­li­ser vos morceaux et bien entendu de char­ger ces derniers dans l’une des platines de votre choix. On sent que Native Instru­ments a écouté ses utili­sa­teurs et s’est bien adapté aux diverses demandes concer­nant la rapi­dité d’exé­cu­tion de l’édi­tion des play­lists. C’est rapide et effi­cace, avec quelques options de person­na­li­sa­tion appré­ciables.

On retrouve d’abord un enco­deur rota­tif cliquable qui sert à sélec­tion­ner des morceaux et à les char­ger dans l’une des deux platines (vous pouvez égale­ment utili­ser l’en­co­deur pour parcou­rir la piste en cours de lecture dans le lecteur de pré-visua­li­sa­tion), un bouton FAV qui permet de caté­go­ri­ser les morceaux en favo­ris lorsqu’il est main­tenu appuyé, un bouton STAR qui permet d’af­fec­ter un morceau à une play­list, un bouton VIEW qui sert à agran­dir ou à réduire la taille d’af­fi­chage du navi­ga­teur sur l’in­ter­face logi­cielle, et enfin un autre bouton PLAY qui permet de char­ger le morceau sélec­tionné dans le lecteur de pré-visua­li­sa­tion et de le lire. Passons main­te­nant aux jog wheels.

Les molettes / Jog wheels

Les molettes ou jog wheels du MX2 comprennent deux zones de contrôle distinctes : l’an­neau exté­rieur et le disque supé­rieur. Leurs fonc­tions dépendent du mode sélec­tionné à l’aide des deux boutons TT et JOG situés en haut à droite de chaque platine.

Native Instruments : MX2 - 1.001

En mode TT (abré­via­tion de Turn­table), si la lecture est arrê­tée, tour­ner l’an­neau exté­rieur ou le disque supé­rieur permet d’ajus­ter la posi­tion de la tête de lecture. Vous pouvez donc en profi­ter pour scrat­cher ou pour caler le morceau sur un point précis. De plus, le fait de main­te­nir la touche SHIFT enfon­cée tout en tour­nant le disque supé­rieur permet d’ef­fec­tuer une recherche accé­lé­rée dans le morceau. Si la lecture est en cours, tour­ner l’an­neau exté­rieur permet de modi­fier tempo­rai­re­ment le tempo de la platine, tandis que tour­ner le disque supé­rieur permet d’ajus­ter la posi­tion de la tête de lecture. Ici aussi, le fait de main­te­nir la touche SHIFT enfon­cée tout en tour­nant le disque supé­rieur permet d’ef­fec­tuer une recherche accé­lé­rée dans le morceau.

En mode JOG, les fonc­tions spéci­fiques au disque supé­rieur sont désac­ti­vées, et il se comporte désor­mais exac­te­ment comme l’an­neau exté­rieur : si la lecture est arrê­tée, tour­ner l’an­neau ou le disque permet d’ajus­ter la posi­tion de la tête de lecture et si la lecture est en cours, tour­ner l’an­neau ou le disque permet de modi­fier tempo­rai­re­ment le tempo de la platine.

En pratique, toutes les tech­niques utiles à un DJ set de qualité sont faci­le­ment acces­sibles sur le contrô­leur et il faut recon­naître encore une fois que l’in­té­gra­tion avec Trak­tor est très fluide, voire exem­plaire. Le beat­mat­ching est solide et nous n’avons remarqué aucun déca­lage audible durant les longues heures passées avec la machine. Elle encaisse toutes les mani­pu­la­tions avec beau­coup de répon­dant et de flui­dité. Mais comme sur chaque nouveau contrô­leur, il faut un peu de temps pour s’ha­bi­tuer parfai­te­ment à la rota­tion des jog wheels et se sentir en pleine posses­sion de la machine.

Là où le bât blesse, c’est sur les tech­niques manuelles de scratch, même si le toucher des jog wheels est agréable et que le rendu sonore est convain­cant, on est encore à des années lumières d’une sensa­tion vinyle ou même de l’agréable impres­sion de lour­deur qu’on peut retrou­ver sur les jog wheels de la concur­rence, dans des gammes de prix bien supé­rieures (mais rien d’éton­nant nous direz-vous). Il est désor­mais temps de nous inté­res­ser aux pads qui se situent sous chaque platine.

Les pads

Les huit pads RVB sont l’un des atouts prin­ci­paux de ce contrô­leur (et de tant d’autres), leur fonc­tion dépend du mode sélec­tionné à l’aide des quatre boutons situés juste au-dessus des pads : Hotcue, Stem, Pattern et Flux Loop.

Mode Hotcue : ce mode vous permet de stocker et de déclen­cher des points Cue à la volée. La fonc­tion déclen­chée dépen­dra de l’état du pad : d’une part, il suffit d’ap­puyer sur un pad éclairé pour accé­der direc­te­ment au point Cue corres­pon­dant, d’autre part, le fait d’ap­puyer sur un pad éteint permet d’en­re­gis­trer un point Cue sur ce même pad en vue d’une utili­sa­tion ulté­rieure. Vous pour­rez égale­ment appuyer simul­ta­né­ment sur MAJ et un pad éclairé pour effa­cer son contenu et ainsi le rendre dispo­nible pour d’autres points Cue. Les pads utilisent le même code couleur que dans Trak­tor PRO 4 : ils sont éteints lorsqu’ils sont vides, éclai­rés en blanc pour les marqueurs de grille, en bleu pour les points Cue, en vert pour les boucles, en orange pour les fondus et en jaune pour les points de char­ge­ment.

Mode Stem : dans ce mode, la rangée supé­rieure de pads permet de muter et d’ac­ti­ver les stems indi­vi­duels (de gauche à droite : batte­rie, basse, autres et voix). Sur la rangée infé­rieure de pads, vous pouvez appuyer longue­ment sur un pad pour sélec­tion­ner le stem corres­pon­dant, puis régler son volume et la fréquence de coupure du filtre en tour­nant respec­ti­ve­ment les enco­deurs MOVE et LOOP.

Mode Pattern : ce mode ne peut être actionné que si la section d’ef­fets située au-dessus est elle-aussi en mode Pattern Player. Dans ce mode, vous pouvez appuyer sur les pads pour acti­ver ou désac­ti­ver les seize pas de déclen­che­ment concer­nant l’échan­tillon sélec­tionné sur le séquen­ceur. Par défaut, le bouton Pattern est bleu et les huit pads repré­sentent les huit premiers pas du pattern (la rangée supé­rieure de la grille du séquen­ceur dans Trak­tor PRO 4). Si vous appuyez à nouveau sur le bouton Pattern, il devient blanc et les pads passent aux huit pas suivants (la rangée infé­rieure de la grille du séquen­ceur dans le logi­ciel). En ce qui concerne la visua­li­sa­tion et les codes couleur : les pads actifs sont éclai­rés en vert, le pad orange indique la posi­tion actuelle de la tête de lecture. Appuyer simul­ta­né­ment sur SHIFT et Pattern permet d’ef­fa­cer rapi­de­ment la grille du séquen­ceur (tous les pas seront alors désac­ti­vés).

Mode Flux Loop : dans ce mode, main­te­nir un ou plusieurs pads enfon­cés fait auto­ma­tique­ment passer la platine en mode Flux et active la lecture d’une ou plusieurs boucles de diffé­rentes tailles (prédé­fi­nies en amont par l’uti­li­sa­teur·­rice). Lorsque vous relâ­chez le ou les pads, la tête de lecture revient à l’em­pla­ce­ment où elle se trou­vait si vous n’aviez appuyé sur aucun pad.

Au final, chaque mode est utile et c’est un régal de pouvoir navi­guer à travers les diffé­rentes fonc­tions aussi rapi­de­ment, encore une fois, les pads et leur orga­ni­sa­tion sont de vrais points posi­tifs pour le MX2. Celles et ceux d’entre-nous habi­tués·es à mixer sur vinyle (sans logi­ciel type Serato etc) ont proba­ble­ment rêvé au moins une fois de pouvoir effec­tuer des tâches de ce type aussi rapi­de­ment. Mais le temps passe et nous devons main­te­nant faire un tour d’ho­ri­zon de la section mixeur.

La section mixeurNative Instruments : MX2 - 5.001

Le mixeur comprend deux canaux qui reçoivent les signaux audio indi­vi­duels des platines. Sur chaque canal, le signal circule de haut en bas et on retrouve des contrôles des niveaux d’en­trée et de sortie, des curseurs linéaires, un cross­fa­der, un égali­seur à trois bandes, la possi­bi­lité de doser la quan­tité d’ef­fet appliquée et d’or­ga­ni­ser le routage vers les modules d’ef­fets et le canal de retour. Rentrons ensemble encore un peu plus loin dans le détail.

Les canaux A et B

Chaque canal offre un poten­tio­mètre GAIN pour régler le niveau d’en­trée du signal en sortie de platine, avant qu’il ne traverse la tranche de console. Viennent ensuite les deux boutons d’as­si­gna­tion au(x) module(s) d’ef­fets (flèches gauche et droite) : acti­ver ce ou ces boutons d’as­si­gna­tion envoie le canal vers le ou les modules d’ef­fets corres­pon­dant(s). La couleur des boutons d’as­si­gna­tion vous rappelle rapi­de­ment le mode du module d’ef­fets : orange pour le mode Groupe ou Simple, vert pour le mode Lecteur de motifs.

Le poten­tio­mètre FX propose un fonc­tion­ne­ment bipo­laire inté­res­sant : en posi­tion centrale, les effets du mixeur sont désac­ti­vés sur ce canal. Tour­ner le bouton vers la gauche supprime progres­si­ve­ment les hautes fréquences du canal et applique les effets aux basses et moyennes fréquences restantes. Tour­ner le bouton vers la droite produit l’ef­fet inverse et supprime progres­si­ve­ment les basses fréquences et applique les effets aux hautes et moyennes fréquences restantes.

Ensuite on retrouve les trois poten­tio­mètres de l’éga­li­seur (HI, MID et LOW), certains·nes regret­te­ront que les fréquences sélec­tion­nées soient fixes, mais force est de recon­naître que c’est une implé­men­ta­tion stan­dar­di­sée qu’on retrouve sur la quasi-tota­lité des tables de mixage conçues pour le DJING. Viennent ensuite les boutons FX et CUE (icône casque) qui servent à acti­ver les effets sur le canal en ques­tion d’une part, et à envoyer le signal vers le casque pour une pré-écoute.

D’ores et déjà, on déplore la qualité des boutons/capu­chons des poten­tio­mètres de l’éga­li­seur, même s’ils ne manquent pas de volume sous la main, le toucher est rela­ti­ve­ment désa­gréable (à la place d’un plas­tique dur d’en­trée de gamme, on aurait aimé une gomme synthé­tique pour lutter contre les désa­gré­ments dûs à la trans­pi­ra­tion pendant les DJ sets à rallonge) et on voit bien que la marque à cher­ché l’éco­no­mie sur ce point. Cepen­dant, la rota­tion des poten­tio­mètres est bonne, on sent une résis­tance agréable et le clic central est bien prononcé.

Une autre absence regret­tée concerne des kill-switches qui auraient pu être envi­sa­gés pour chaque bande d’éga­li­sa­tion, même si ce n’est pas un stan­dard sur ce type de machine, il faut admettre que c’est extrê­me­ment pratique et souvent indis­pen­sable pour effec­tuer des breaks et des tran­si­tions soudaines.

Autre point d’in­ter­ro­ga­tion (voire d’inquié­tude) : la qualité de fabri­ca­tion et donc la dura­bi­lité du cross­fa­der. Pour celles et ceux d’entre-vous qui ont l’ha­bi­tude de ne pas l’épar­gner, ce modèle n’est sans-doute pas fait pour vous car l’usure des axes semble inévi­table sur le moyen-long terme et après confir­ma­tion de la marque, il est stric­te­ment impos­sible de chan­ger le cross­fa­der. De plus, on aurait aussi aimé pouvoir régler la résis­tance (ou la dureté pour les puristes) du curseur qui est vrai­ment lâche, même s’il est probable que certains appré­cie­ront, mais c’est de toutes façons trop en deman­der dans cette gamme de prix.

Néan­moins, il faut noter que les curseurs linéaires (faders) offrent quant à eux une course agréable avec une légère résis­tance plutôt appré­ciable lorsqu’ils sont mani­pu­lés, et ce peut importe la vitesse du mouve­ment.

Les commandes centrales (effets et sortie)

La section centrale du mixeur reçoit le signal mixé par le cross­fa­der et offre diffé­rents para­mètres, tout d’abord le poten­tio­mètre MAIN qui permet de régler le niveau de sortie final envoyé à votre public. Sous ce bouton, une LED d’écrê­tage s’al­lume en orange si le niveau de sortie atteint une zone critique.

Les VU-mètres à LEDs des canaux gauche et droit affichent le niveau pré-fader du signal, si tous les voyants d’un indi­ca­teur sont allu­més en continu (jusqu’aux deux LEDs oranges), cela signi­fie que le signal sur ce canal est proba­ble­ment trop fort et s’ap­proche de l’écrê­tage. Vous pouvez égale­ment utili­ser ces indi­ca­teurs pour équi­li­brer visuel­le­ment les niveaux des deux canaux avant de les mixer afin d’amé­lio­rer la cohé­rence dyna­mique de vos tran­si­tions.

Le poten­tio­mètre MIX (avec une icône de casque audio) sert à régler le mixage dans votre casque entre le signal de retour et le signal de sortie : à fond à gauche vous n’en­ten­drez que le retour, et à fond à droite vous n’en­ten­drez  que le signal de sortie. Juste en dessous, le poten­tio­mètre VOL (avec une icône de casque audio égale­ment) sert simple­ment à régler le volume de la sortie casque.

Encore en dessous, on retrouve les boutons 1,2,3,4 et FILTER qui permettent d’ac­ti­ver l’un des quatre effets ainsi que le filtre. Appuyer sur l’un d’eux active l’ef­fet corres­pon­dant sur les deux canaux. Effec­tuer la même opéra­tion tout en appuyant sur le bouton FX du canal gauche ou droit active le ou les effets corres­pon­dants sur ce canal unique­ment. Enfin, vous pour­rez modi­fier la sélec­tion des quatre effets sur la page MIXER au sein du menu des Préfé­rences direc­te­ment dans le logi­ciel.

Le dernier bouton de la section central permet d’ac­ti­ver ou de muter l’en­trée micro, mais vous ne pour­rez régler le gain du micro­phone qu’à l’aide du poten­tio­mètre MIC VOLUME, tris­te­ment situé sur le panneau arrière du MX2. On regrette forte­ment ce choix de place­ment pour un réglage d’une telle impor­tance, appelé à être modi­fié plusieurs fois en direct pendant une pres­ta­tion live avec diffé­rents inter­ve­nants ou chan­teurs·euses.

Native Instruments : MX2 - 6.001

FAQ

L’in­té­gra­tion avec Trak­tor est-elle réus­sie ?

Oui, c’est le gros point fort du MX2 qui fonc­tionne en symbiose totale avec Trak­tor, quasi­ment sans latence et avec la possi­bi­lité d’uti­li­ser de très nombreuses fonc­tions sans jamais toucher à la souris ou au track­pad de votre ordi­na­teur.

Ce contrô­leur est-il compa­tible avec d’autres logi­ciels DJ ?

Le MX2 gère le MIDI-over-USB, vous pour­rez donc l’uti­li­ser avec d’autres logi­ciels mais il se peut que vous deviez « mapper » vous-même les diffé­rents éléments du contrô­leur direc­te­ment sur votre logi­ciel (contrai­re­ment à un fonc­tion­ne­ment « plug and play »).

Est-ce un bon modèle pour débu­ter le DJing ?

Oui abso­lu­ment, le MX2 offre des fonc­tions complètes qui vous permet­tront de démar­rer votre acti­vité de DJ sans pour autant dépen­ser une somme folle dans un nouveau setup.

Le MX2 est-il faci­le­ment trans­por­table ?

Oui, le MX2 est très léger (2,7 kg) et ses dimen­sions rentrent faci­le­ment dans un sac à dos pour aller mixer là où il vous plaira.

Faut-il ache­ter une inter­face audio supplé­men­taire pour pouvoir utili­ser le MX2 ?

Non, le MX2 intègre une inter­face audio qui vous permet­tra d’écou­ter vos mixes et d’en­re­gis­trer un micro sans avoir besoin d’une inter­face audio externe.

Notre avis : 8/10

Le MX2 est donc pensé avant tout pour fonc­tion­ner en symbiose avec le logi­ciel DJ phare de Native Instru­ments, et de ce point de vue, c’est une franche réus­site. Notons qu’il peut aussi fonc­tion­ner en midi et donc être mappé à n’im­porte quel autre logi­ciel DJ en cas de besoin. Les commandes répondent parfai­te­ment (la latence est imper­cep­tible) et le logi­ciel obéit au contrô­leur sans sour­ciller un seul instant. De plus, le fait de pouvoir dispo­ser de quatre platines virtuelles est aussi très pratique et stimu­lant d’un point de vue créa­tif, c’est pourquoi on aurait vrai­ment aimé que le contrô­leur puisse bascu­ler de l’une à l’autre au lieu d’être stric­te­ment cantonné aux platines A et B.

Pour un·e utili­sa­teur·­rice habi­tué·e à mixer unique­ment sur son ordi­na­teur, sa tablette ou son smart­phone, le plai­sir lié à la sensa­tion de mixer avec des jog wheels, des faders, un égali­seur et deux sets de huit pads pour déclen­cher des hot cues, des boucles, des motifs et appe­ler des stems à la volée est abso­lu­ment indé­niable. Et c’est là tout l’in­té­rêt de ce MX2 : offrir la possi­bi­lité à un maxi­mum de monde de perfor­mer avec un setup fina­le­ment assez proche de ce qui se fait dans des gammes de prix bien supé­rieures, d’une manière rela­ti­ve­ment abor­dable.

  • Le prix
  • Licence Traktor PRO 4 fournie
  • L’intégration irréprochable avec le logiciel
  • Les différents modes de fonctionnement des Jog Wheels
  • Les différents modes de fonctionnement des pads

  • Impossibilité de contrôler les decks C et D
  • La qualité mécanique du crossfader
  • Les boutons/capuchons des potentiomètres
  • La commande gain du microphone située sur le panneau arrière du contrôleur
  • Le bloc d’alimentation externe
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