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Ultraflexible et bourré de caractère.
Publié le 15/06/17 à 15:08Le MF-104M dérive du classique MF-104 et offre bien plus de possibilités que son ainé.
Il partage avec ce dernier le temps de retard max de 700 ms environ en mode « Long », et de la moitié en mode « Short ». Comme sur les autres delays de la série MF-104, ces deux réglages permettent d’accéder à des plages de valeurs qui se recouvrent, mais l’intérêt est aussi dans la couleur des répétitions. Le feedback permet là encore d’atteindre l’auto-oscillation, le mix permet d’avoir le son retardé uniquement et donc de l’utiliser en insertion ; pour ce faire, il a d’ailleurs une sortie auxiliaire avec seulement le signal traité. Le réglage de drive permet de faire saturer la pédale et bien sûr,...…
Il partage avec ce dernier le temps de retard max de 700 ms environ en mode « Long », et de la moitié en mode « Short ». Comme sur les autres delays de la série MF-104, ces deux réglages permettent d’accéder à des plages de valeurs qui se recouvrent, mais l’intérêt est aussi dans la couleur des répétitions. Le feedback permet là encore d’atteindre l’auto-oscillation, le mix permet d’avoir le son retardé uniquement et donc de l’utiliser en insertion ; pour ce faire, il a d’ailleurs une sortie auxiliaire avec seulement le signal traité. Le réglage de drive permet de faire saturer la pédale et bien sûr,...…
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Le MF-104M dérive du classique MF-104 et offre bien plus de possibilités que son ainé.
Il partage avec ce dernier le temps de retard max de 700 ms environ en mode « Long », et de la moitié en mode « Short ». Comme sur les autres delays de la série MF-104, ces deux réglages permettent d’accéder à des plages de valeurs qui se recouvrent, mais l’intérêt est aussi dans la couleur des répétitions. Le feedback permet là encore d’atteindre l’auto-oscillation, le mix permet d’avoir le son retardé uniquement et donc de l’utiliser en insertion ; pour ce faire, il a d’ailleurs une sortie auxiliaire avec seulement le signal traité. Le réglage de drive permet de faire saturer la pédale et bien sûr, les connexions CV sont toujours présentes.
Quelles sont les différences, alors ?
Le suffixe « M », comme pour le MF-105M et le MF-108M, signifie qu’il parle le MIDI : il pourra être synchronisé par ce biais, aussi bien que piloté. Certaines options ou certains réglages sont même accessibles uniquement via MIDI (une forme d'onde de LFO, notamment).
Ensuite, il possède une section de modulation : un LFO à multiples formes d’ondes (sinusoïde, triangle, carré, dent de scie, rampe, S&H, S&H lissé via MIDI uniquement). Le LFO module le temps de retard avec une profondeur réglable via un potentiomètre dédié.
En passant, le MF-104MSD est au MF-104M ce que le MF-104SD est au MF-104 : le même avec un temps de retard maximum repoussé à 1100ms.
Que fait-il mieux que son ainé ?
Car outre ces nouvelles fonctionnalités, on peut noter des améliorations par rapport au MF-104Z (que j’utilise aussi, voir mon avis sur AF) :
Tout d’abord, Moog a amélioré la boucle de feedback externe pour que même la première répétition soit affectée par l’effet externe : bravo ! C’avait été une grande déception du MF-104Z.
De plus, ladite boucle de feedback externe n’occupe plus qu’une prise : c’est une entrée-sortie jack TRS 6.35 à utiliser avec un câble d’insertion classique. Le gain de l’envoi n’est plus réglable comme sur le MF-104Z, mais Moog assure l’avoir ajusté pour avoir un gain unitaire. De fait, ça marche correctement ; il faut juste prendre garde à avoir de quoi régler le niveau de ce qu’on met dans la boucle.
Ensuite, le problème de feedback qui disparait épisodiquement dont souffrent quelques MF-104Z semble avoir été résolu : j’utilise le MF-104M depuis 4-5 ans maintenant, jamais observé.
A l’utilisation, le MF-104M se montre très flexible et pratique en live. Je l’utilise sur un pedalboard pour des synthés : le tap tempo est un luxe dont je ne saurais me défaire. Autre avantage : le bouton de feedback est disposé de telle sorte que je puisse le manipuler avec le pied… en étant très délicat, bien-sûr.
Une LED permet de savoir si l’effet est bypassé ou pas, et s’il est en true bypass ou bufferisé. Pour changer de mode, fastoche : tu restes appuyé sur le bouton de bypass jusqu’à ce que la LED change de couleur. J’ai noté qu’en mode bufferisé, il faut enclencher puis désenclencher l’effet une première fois pour éviter un saut de niveau, selon les réglages de drive et volume.
Une seconde LED indique à quel tempo le delay est réglé. Attention, je crois savoir que si une division de tempo est activée via MIDI, il peut arriver que le tempo soit mal indiqué. Ou bien était-ce sur une ancienne version de l’OS…
Au passage, le tap tempo peut piloter le temps de retard ou la vitesse de la modulation. Pour commuter d’un mode à l’autre, fastoche : on reste appuyé sur le bouton de tap tempo jusqu’à ce que la LED change de couleur. Je te le dis : fas-toche.
Le tap tempo calcule la moyenne sur les 4 derniers taps : franchement, ça a l’air de rien mais ça fait la différence en live par rapport à un tap tempo qui prend la mesure seulement entre les deux derniers taps.
Comment ça sonne ?
On commence à s’y faire : les delays Moog sont analogiques (basés sur des BBD) et sonnent plutôt sombres, chauds, moelleux. Oui, on perd des aiguës, à plus forte mesure en mode « Long ». D’ailleurs, c’est finalement assez représentatif de la manière dont rebondit le son dans la nature : on perd les extrêmes du spectre. J’avais eu l’occasion de crier dans un couloir tout droit de 200m de long, sous la Tour Eiffel (si, si !) : l’écho qui revient est super précis et il a ôté un peu de définition au son, étonnant.
Bref, non, il ne faut pas l’acheter pour avoir des répétitions ultra-fidèles de ce qu’on lui donne à manger. De ce point de vue, et si on le compare à des delays numériques en particulier, il ressemble beaucoup à son frère suffixé en Z : le slap-back est plutôt discret, des temps courts avec un feedback à la limite de l’oscillation donne toujours cette pseudo-réverbération lo-fi et un réglage en 100% wet avec un temps très court rendra toujours votre instrument tout vieillot : délicieux.
Pourtant, on entend une différence dans les queues de feedback : le MF-104M finit en jolies nappes (ou plutôt en jolies couettes) bien moelleuses, qui finissent par saturer petit à petit si on les laisse vivre, là où le MF-104Z laisse place à des répétitions plus percussives. Pour comparer avec d’autres pointures en la matière, le MF-104M est plus proche d’un EHX Deluxe Memory Boy alors que le MF-104Z est plus proche d’un Deluxe Memory Man with Tap Tempo. Ne nous y trompons pas : les Moog sont moins sauvages que les EHX, leur commande de feedback semble être calibrée pour que les boucles montent de manière maîtrisable et musicale.
Mon réglage favori utilise une légère modulation triangulaire ou sinusoïdale pour donner une chouette épaisseur au résultat. Ça n’est pas sans rappeler un EHX Deluxe Memory Man classique. D’ailleurs, je suis sans cesse étonné d’entendre comme le MF-104M donne de l’épaisseur au son, comme il le rend palpable, on a une impression de stéréo, de « volume ». La seule chose que j’ai entendu sonner aussi « vaste » est le Cimmerian Caves des canadiens d’Artificial Noise : il a deux lignes de delay…
Cette même modulation peut être utilisée différemment : avec un LFO S&H lissé lent et faible, on peut reproduire des effets proches des moteurs vieillissants de magnétos à bandes. Avec une forme d’onde carrée cette fois, un savant réglage de la profondeur permet d’obtenir un écho passant d’une octave en dessous à l’octave au-dessus du signal entrant. Avec une modulation triangulaire ou sinusoïdale et un temps de retard très court, en réglant le mix à 50%, on obtient un joli chorus. Bref, il est flexible et il saura combler ceux qui, comme moi, en plus du rock, font de la musique plus expérimentale.
Son plus gros inconvénient est son prix, aussi bien neuf (à l’époque) que d’occasion. En 2017, des petits malins proposaient leur modèle d’occasion au prix du neuf, et ça me faisait faire la moue. J’avais acheté le mien d’occasion autour de 450 ou 500 euros à l’époque où il est sorti : un gars avait acheté ça et ce n’était pas son truc. Depuis l'arrêt de la production de la série en 2018, les prix ont grimpé pour cette pédale déjà onéreuse et en 2024, on trouve des annonces affublées d'un prix à 4 chiffres. Spéculation, quand tu nous tiens...
Au prix du neuf, le rapport qualité-prix était un brin en dessous de la moyenne, non pas à cause de la qualité qui est irréprochable, mais à cause du prix élevé.
Quand on regardait les concurrents en 2017, on trouve peu de delays analogiques avec tant de possibilités : Diamond Memory Lane 2, JHS Panther, Chase Bliss Audio Tonal Recall… elles sont moins chères, certes, mais avoisinent déjà toutes les 500 euros. En 2024, on peut aussi compter sur le moins onéreux Boss DM101, le Walrus Audio Meraki ou le Suhr Discovery.
Autre point faible : sa taille et son poids. J’ai un temps cherché à trouver un delay équivalent et moins encombrant. Récemment, j’ai pu tester une Chase Bliss Audio Tonal Recall. C’est chouette, ça sonne pas mal et c’est bourré de fonctionnalités. En revanche, je n’y ai pas trouvé mon compte du point de vue de la manipulation de la pédale ; je suis habitué à l’action des boutons du MF-104M sur ses paramètres, à la calibration de ces paramètres, je sais comment la faire chanter pour ma musique… j’ai eu plus de mal avec la Tonal Recall. C’est physique, c’est ainsi.
Pour tout le reste, c’est une histoire de goûts (délicats) et de couleurs (sombres).
Son principal avantage est sa grande flexibilité et les possibilités qu’il offre. Il n’est pas polyvalent en ce sens que tu n’en sortiras pas un son clair et distinct. Mais il permettra plein d’expérimentations baroques. Je ne l’ai pas encore vraiment fait, mais certains disent avoir redécouvert leur MF-104M après avoir commencé à l’utiliser en MIDI.
Pour ma part, c’est bien simple : c’est mon delay favori : j’en adore le caractère et les possibilités, même si le mien est souvent réglé pour avoir « ce son », simple et efficace, bourré de charme. Un peu comme une bonne réverbération : quand tu l’enlèves, il manque quelque chose d’essentiel à ton son…
Il partage avec ce dernier le temps de retard max de 700 ms environ en mode « Long », et de la moitié en mode « Short ». Comme sur les autres delays de la série MF-104, ces deux réglages permettent d’accéder à des plages de valeurs qui se recouvrent, mais l’intérêt est aussi dans la couleur des répétitions. Le feedback permet là encore d’atteindre l’auto-oscillation, le mix permet d’avoir le son retardé uniquement et donc de l’utiliser en insertion ; pour ce faire, il a d’ailleurs une sortie auxiliaire avec seulement le signal traité. Le réglage de drive permet de faire saturer la pédale et bien sûr, les connexions CV sont toujours présentes.
Quelles sont les différences, alors ?
Le suffixe « M », comme pour le MF-105M et le MF-108M, signifie qu’il parle le MIDI : il pourra être synchronisé par ce biais, aussi bien que piloté. Certaines options ou certains réglages sont même accessibles uniquement via MIDI (une forme d'onde de LFO, notamment).
Ensuite, il possède une section de modulation : un LFO à multiples formes d’ondes (sinusoïde, triangle, carré, dent de scie, rampe, S&H, S&H lissé via MIDI uniquement). Le LFO module le temps de retard avec une profondeur réglable via un potentiomètre dédié.
En passant, le MF-104MSD est au MF-104M ce que le MF-104SD est au MF-104 : le même avec un temps de retard maximum repoussé à 1100ms.
Que fait-il mieux que son ainé ?
Car outre ces nouvelles fonctionnalités, on peut noter des améliorations par rapport au MF-104Z (que j’utilise aussi, voir mon avis sur AF) :
Tout d’abord, Moog a amélioré la boucle de feedback externe pour que même la première répétition soit affectée par l’effet externe : bravo ! C’avait été une grande déception du MF-104Z.
De plus, ladite boucle de feedback externe n’occupe plus qu’une prise : c’est une entrée-sortie jack TRS 6.35 à utiliser avec un câble d’insertion classique. Le gain de l’envoi n’est plus réglable comme sur le MF-104Z, mais Moog assure l’avoir ajusté pour avoir un gain unitaire. De fait, ça marche correctement ; il faut juste prendre garde à avoir de quoi régler le niveau de ce qu’on met dans la boucle.
Ensuite, le problème de feedback qui disparait épisodiquement dont souffrent quelques MF-104Z semble avoir été résolu : j’utilise le MF-104M depuis 4-5 ans maintenant, jamais observé.
A l’utilisation, le MF-104M se montre très flexible et pratique en live. Je l’utilise sur un pedalboard pour des synthés : le tap tempo est un luxe dont je ne saurais me défaire. Autre avantage : le bouton de feedback est disposé de telle sorte que je puisse le manipuler avec le pied… en étant très délicat, bien-sûr.
Une LED permet de savoir si l’effet est bypassé ou pas, et s’il est en true bypass ou bufferisé. Pour changer de mode, fastoche : tu restes appuyé sur le bouton de bypass jusqu’à ce que la LED change de couleur. J’ai noté qu’en mode bufferisé, il faut enclencher puis désenclencher l’effet une première fois pour éviter un saut de niveau, selon les réglages de drive et volume.
Une seconde LED indique à quel tempo le delay est réglé. Attention, je crois savoir que si une division de tempo est activée via MIDI, il peut arriver que le tempo soit mal indiqué. Ou bien était-ce sur une ancienne version de l’OS…
Au passage, le tap tempo peut piloter le temps de retard ou la vitesse de la modulation. Pour commuter d’un mode à l’autre, fastoche : on reste appuyé sur le bouton de tap tempo jusqu’à ce que la LED change de couleur. Je te le dis : fas-toche.
Le tap tempo calcule la moyenne sur les 4 derniers taps : franchement, ça a l’air de rien mais ça fait la différence en live par rapport à un tap tempo qui prend la mesure seulement entre les deux derniers taps.
Comment ça sonne ?
On commence à s’y faire : les delays Moog sont analogiques (basés sur des BBD) et sonnent plutôt sombres, chauds, moelleux. Oui, on perd des aiguës, à plus forte mesure en mode « Long ». D’ailleurs, c’est finalement assez représentatif de la manière dont rebondit le son dans la nature : on perd les extrêmes du spectre. J’avais eu l’occasion de crier dans un couloir tout droit de 200m de long, sous la Tour Eiffel (si, si !) : l’écho qui revient est super précis et il a ôté un peu de définition au son, étonnant.
Bref, non, il ne faut pas l’acheter pour avoir des répétitions ultra-fidèles de ce qu’on lui donne à manger. De ce point de vue, et si on le compare à des delays numériques en particulier, il ressemble beaucoup à son frère suffixé en Z : le slap-back est plutôt discret, des temps courts avec un feedback à la limite de l’oscillation donne toujours cette pseudo-réverbération lo-fi et un réglage en 100% wet avec un temps très court rendra toujours votre instrument tout vieillot : délicieux.
Pourtant, on entend une différence dans les queues de feedback : le MF-104M finit en jolies nappes (ou plutôt en jolies couettes) bien moelleuses, qui finissent par saturer petit à petit si on les laisse vivre, là où le MF-104Z laisse place à des répétitions plus percussives. Pour comparer avec d’autres pointures en la matière, le MF-104M est plus proche d’un EHX Deluxe Memory Boy alors que le MF-104Z est plus proche d’un Deluxe Memory Man with Tap Tempo. Ne nous y trompons pas : les Moog sont moins sauvages que les EHX, leur commande de feedback semble être calibrée pour que les boucles montent de manière maîtrisable et musicale.
Mon réglage favori utilise une légère modulation triangulaire ou sinusoïdale pour donner une chouette épaisseur au résultat. Ça n’est pas sans rappeler un EHX Deluxe Memory Man classique. D’ailleurs, je suis sans cesse étonné d’entendre comme le MF-104M donne de l’épaisseur au son, comme il le rend palpable, on a une impression de stéréo, de « volume ». La seule chose que j’ai entendu sonner aussi « vaste » est le Cimmerian Caves des canadiens d’Artificial Noise : il a deux lignes de delay…
Cette même modulation peut être utilisée différemment : avec un LFO S&H lissé lent et faible, on peut reproduire des effets proches des moteurs vieillissants de magnétos à bandes. Avec une forme d’onde carrée cette fois, un savant réglage de la profondeur permet d’obtenir un écho passant d’une octave en dessous à l’octave au-dessus du signal entrant. Avec une modulation triangulaire ou sinusoïdale et un temps de retard très court, en réglant le mix à 50%, on obtient un joli chorus. Bref, il est flexible et il saura combler ceux qui, comme moi, en plus du rock, font de la musique plus expérimentale.
Son plus gros inconvénient est son prix, aussi bien neuf (à l’époque) que d’occasion. En 2017, des petits malins proposaient leur modèle d’occasion au prix du neuf, et ça me faisait faire la moue. J’avais acheté le mien d’occasion autour de 450 ou 500 euros à l’époque où il est sorti : un gars avait acheté ça et ce n’était pas son truc. Depuis l'arrêt de la production de la série en 2018, les prix ont grimpé pour cette pédale déjà onéreuse et en 2024, on trouve des annonces affublées d'un prix à 4 chiffres. Spéculation, quand tu nous tiens...
Au prix du neuf, le rapport qualité-prix était un brin en dessous de la moyenne, non pas à cause de la qualité qui est irréprochable, mais à cause du prix élevé.
Quand on regardait les concurrents en 2017, on trouve peu de delays analogiques avec tant de possibilités : Diamond Memory Lane 2, JHS Panther, Chase Bliss Audio Tonal Recall… elles sont moins chères, certes, mais avoisinent déjà toutes les 500 euros. En 2024, on peut aussi compter sur le moins onéreux Boss DM101, le Walrus Audio Meraki ou le Suhr Discovery.
Autre point faible : sa taille et son poids. J’ai un temps cherché à trouver un delay équivalent et moins encombrant. Récemment, j’ai pu tester une Chase Bliss Audio Tonal Recall. C’est chouette, ça sonne pas mal et c’est bourré de fonctionnalités. En revanche, je n’y ai pas trouvé mon compte du point de vue de la manipulation de la pédale ; je suis habitué à l’action des boutons du MF-104M sur ses paramètres, à la calibration de ces paramètres, je sais comment la faire chanter pour ma musique… j’ai eu plus de mal avec la Tonal Recall. C’est physique, c’est ainsi.
Pour tout le reste, c’est une histoire de goûts (délicats) et de couleurs (sombres).
Son principal avantage est sa grande flexibilité et les possibilités qu’il offre. Il n’est pas polyvalent en ce sens que tu n’en sortiras pas un son clair et distinct. Mais il permettra plein d’expérimentations baroques. Je ne l’ai pas encore vraiment fait, mais certains disent avoir redécouvert leur MF-104M après avoir commencé à l’utiliser en MIDI.
Pour ma part, c’est bien simple : c’est mon delay favori : j’en adore le caractère et les possibilités, même si le mien est souvent réglé pour avoir « ce son », simple et efficace, bourré de charme. Un peu comme une bonne réverbération : quand tu l’enlèves, il manque quelque chose d’essentiel à ton son…
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ink
la hype dérape...
Publié le 28/04/16 à 11:21acheté sous l'influence du marketing...aucun intérêt par rapport à d'autrse delay analogique qui ont le mêmes paramètreset qui sont moins cher.
le seul truc en plus pour les utilisateurs de synthés modulaires, c'est le contrôle CV Gate des paramètres et l'implémentation midi complète pour la synchro avec un DAW ou d'autres appareils.
Sinon le son, vendu comme chaud, est surtout très (trop) dark, on perd beaucoup du haut du spectre, le LFO est sympa mais franchement le prix est totalement injustifié.
Je l'ai revendu très vite et je ne le regrette pas. Son seul atout est sa cosmétique et sa qualité de fabrication mais moi c'est le son qui m'intéresse, pas...…
le seul truc en plus pour les utilisateurs de synthés modulaires, c'est le contrôle CV Gate des paramètres et l'implémentation midi complète pour la synchro avec un DAW ou d'autres appareils.
Sinon le son, vendu comme chaud, est surtout très (trop) dark, on perd beaucoup du haut du spectre, le LFO est sympa mais franchement le prix est totalement injustifié.
Je l'ai revendu très vite et je ne le regrette pas. Son seul atout est sa cosmétique et sa qualité de fabrication mais moi c'est le son qui m'intéresse, pas...…
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acheté sous l'influence du marketing...aucun intérêt par rapport à d'autrse delay analogique qui ont le mêmes paramètreset qui sont moins cher.
le seul truc en plus pour les utilisateurs de synthés modulaires, c'est le contrôle CV Gate des paramètres et l'implémentation midi complète pour la synchro avec un DAW ou d'autres appareils.
Sinon le son, vendu comme chaud, est surtout très (trop) dark, on perd beaucoup du haut du spectre, le LFO est sympa mais franchement le prix est totalement injustifié.
Je l'ai revendu très vite et je ne le regrette pas. Son seul atout est sa cosmétique et sa qualité de fabrication mais moi c'est le son qui m'intéresse, pas l'emballage...
le seul truc en plus pour les utilisateurs de synthés modulaires, c'est le contrôle CV Gate des paramètres et l'implémentation midi complète pour la synchro avec un DAW ou d'autres appareils.
Sinon le son, vendu comme chaud, est surtout très (trop) dark, on perd beaucoup du haut du spectre, le LFO est sympa mais franchement le prix est totalement injustifié.
Je l'ai revendu très vite et je ne le regrette pas. Son seul atout est sa cosmétique et sa qualité de fabrication mais moi c'est le son qui m'intéresse, pas l'emballage...
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Fiche technique
- Fabricant : Moog Music
- Modèle : MF-104M Analog Delay
- Série : Moogerfooger
- Catégorie : Delay / échos
- Fiche créée le : 22/06/2012
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Autres catégories dans Processeurs d'effets
Autres dénominations : mf 104m analog delay, mf 104m analogdelay, mf104manalogdelay, mf 104 m analog delay, mf104 manalogdelay, mf104m analog delay