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Club SM
« Une grande histoire d'amour »
Publié le 10/05/22 à 00:22
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Matériel utilisé : fender à simples bobinages sur amplis à lampes 20w
Utilisée uniquement en alimentation câblée (pas de piles) au sein d'un pedalboard complet.
UNE GRANDE HISTOIRE D'AMOUR
Die hard fan de Nirvana et Kurt Cobain dans une époque désormais lointaine, j'ai entrepris mes premiers pas dans la musique amplifiée dans un groupe de cover de Nirvana. C'est à cette époque que j'ai investit dans mes deux premières pédales types "valeurs sûres" : La EHX Small Clone et bien entendu la Boss DS-1. Cela fait sept ans que la DS-1 et moi évoluons ensemble, au quotidien. J'ai eu bon nombre d'aventures palpitantes avec ma fidèle compagne orange, seule distorsion de mon chainage, dont le son fait désormais partie de mon ADN. Mais à force de trop bien la connaître c'est avec tristesse que je compte m'en séparer, malgré l'affect énorme. Voici les points positifs et négatifs que j'attribue à cette pédale légendaire, pour mieux comprendre pourquoi
LES +
LE SON !
La DS-1, est souvent dépréciée par beaucoup, devenue presque un meme dans la culture guitaristique. Mais elle est, à mon sens, pas utilisée de la bonne manière. Sur un ampli clean, ça sonne froid, désagréable, très creusée dans les mediums. À part du black metal norvégien, il est difficile d'en faire quoi que ce soit d'autre. La DS-1, à mon sens, pour exploiter tout son potentiel doit déjà être utilisée sur un ampli à lampe qui crunch au moins légèrement. Le TONE à midi ou un peu en dessous. Ça peut devenir très beau. Elle garde malgré tout son caractère froid, et j'aime particulièrement l'utiliser avec des guitares à simples bobinages, on retrouve immédiatement un son à la Cobain. Après on aime ou on aime pas. Le TONE au dessus de midi, et c'est le drame ! Le potard de drive, quelque soit son niveau donne quelque chose d'inspirant, même au minimum !
C'est une pédale qui mérite d'être domptée. Je n'ai cependant jamais retrouvé un son similaire, même avec des pédales à 200 balles. Peut-être que j'aime les distorsions cheap, et quelques part, tant mieux pour mon porte monnaie !
LES -
LA VIS
On pourra dire ce qu'on veut de la robustesse mythique des pédales Boss, je n'y ai pas trouvé mon compte. Sur ma première DS-1 (années 2010), la vis qui permet d'ouvrir la pédale s'est tordue au bout de 3 ans d'utilisation. Idem pour ma deuxième DS-1 (années 2000). Cela vaut également pour deux autres pédales Boss en ma possession.
L'ENCLENCHAMENT
Là est le point faible le plus important. Sur ma première DS-1 (neuve achetée en 2010), au bout de quelques années d'utilisation, la pédale fini par s'enclencher environ 18 fois sur 20, ce qui la rend inutilisable dans un contexte de scène. Pour éviter des frais de réparations de footswitch, j'ai donc décidé d'acheter une autre DS-1 (années 2000). Et même problème. Cela finit par être une source de colère en répète comme en concert. Les footswitch des Ibanez serie L par exemple sont bien meilleurs.
En plus de ce problème qui visiblement concerne des pédales Boss sur au moins deux décennies, on est confronté à un autre soucis : La latence : Au moment où la pédale arrive à s'enclencher, il y a un laps de temps très court de silence avant que le son saturé arrive. Ce qui n'est pas un problème a la maison devient une hantise en concert.
LE SOUFFLE
Une fois enclenchée, la pédale souffle énormément, même avec un bloc d'alimentation haut de gamme et de bon câbles. J'en suis arrivé à baisser le potard DIST de la pédale avec le temps, mais ça souffle vraiment beaucoup (contrairement à une distorsion de chez JHS à 200 euros).
CONCLUSION
Ainsi, malgré l'affect pour le son unique et si particulier de la DS-1, la multiplication des concerts empêche simplement son utilisation, à cause du footswitch générateur de traumatismes, de la latence et de son souffle ultra violent. La DS-1 s'avère donc peu fiable dans des contextes de scènes. Et c'est bien dommage. Rares sont les constructeurs fabricants des DS-1 boutique, c'est une quête quotidienne…
Utilisée uniquement en alimentation câblée (pas de piles) au sein d'un pedalboard complet.
UNE GRANDE HISTOIRE D'AMOUR
Die hard fan de Nirvana et Kurt Cobain dans une époque désormais lointaine, j'ai entrepris mes premiers pas dans la musique amplifiée dans un groupe de cover de Nirvana. C'est à cette époque que j'ai investit dans mes deux premières pédales types "valeurs sûres" : La EHX Small Clone et bien entendu la Boss DS-1. Cela fait sept ans que la DS-1 et moi évoluons ensemble, au quotidien. J'ai eu bon nombre d'aventures palpitantes avec ma fidèle compagne orange, seule distorsion de mon chainage, dont le son fait désormais partie de mon ADN. Mais à force de trop bien la connaître c'est avec tristesse que je compte m'en séparer, malgré l'affect énorme. Voici les points positifs et négatifs que j'attribue à cette pédale légendaire, pour mieux comprendre pourquoi
LES +
LE SON !
La DS-1, est souvent dépréciée par beaucoup, devenue presque un meme dans la culture guitaristique. Mais elle est, à mon sens, pas utilisée de la bonne manière. Sur un ampli clean, ça sonne froid, désagréable, très creusée dans les mediums. À part du black metal norvégien, il est difficile d'en faire quoi que ce soit d'autre. La DS-1, à mon sens, pour exploiter tout son potentiel doit déjà être utilisée sur un ampli à lampe qui crunch au moins légèrement. Le TONE à midi ou un peu en dessous. Ça peut devenir très beau. Elle garde malgré tout son caractère froid, et j'aime particulièrement l'utiliser avec des guitares à simples bobinages, on retrouve immédiatement un son à la Cobain. Après on aime ou on aime pas. Le TONE au dessus de midi, et c'est le drame ! Le potard de drive, quelque soit son niveau donne quelque chose d'inspirant, même au minimum !
C'est une pédale qui mérite d'être domptée. Je n'ai cependant jamais retrouvé un son similaire, même avec des pédales à 200 balles. Peut-être que j'aime les distorsions cheap, et quelques part, tant mieux pour mon porte monnaie !
LES -
LA VIS
On pourra dire ce qu'on veut de la robustesse mythique des pédales Boss, je n'y ai pas trouvé mon compte. Sur ma première DS-1 (années 2010), la vis qui permet d'ouvrir la pédale s'est tordue au bout de 3 ans d'utilisation. Idem pour ma deuxième DS-1 (années 2000). Cela vaut également pour deux autres pédales Boss en ma possession.
L'ENCLENCHAMENT
Là est le point faible le plus important. Sur ma première DS-1 (neuve achetée en 2010), au bout de quelques années d'utilisation, la pédale fini par s'enclencher environ 18 fois sur 20, ce qui la rend inutilisable dans un contexte de scène. Pour éviter des frais de réparations de footswitch, j'ai donc décidé d'acheter une autre DS-1 (années 2000). Et même problème. Cela finit par être une source de colère en répète comme en concert. Les footswitch des Ibanez serie L par exemple sont bien meilleurs.
En plus de ce problème qui visiblement concerne des pédales Boss sur au moins deux décennies, on est confronté à un autre soucis : La latence : Au moment où la pédale arrive à s'enclencher, il y a un laps de temps très court de silence avant que le son saturé arrive. Ce qui n'est pas un problème a la maison devient une hantise en concert.
LE SOUFFLE
Une fois enclenchée, la pédale souffle énormément, même avec un bloc d'alimentation haut de gamme et de bon câbles. J'en suis arrivé à baisser le potard DIST de la pédale avec le temps, mais ça souffle vraiment beaucoup (contrairement à une distorsion de chez JHS à 200 euros).
CONCLUSION
Ainsi, malgré l'affect pour le son unique et si particulier de la DS-1, la multiplication des concerts empêche simplement son utilisation, à cause du footswitch générateur de traumatismes, de la latence et de son souffle ultra violent. La DS-1 s'avère donc peu fiable dans des contextes de scènes. Et c'est bien dommage. Rares sont les constructeurs fabricants des DS-1 boutique, c'est une quête quotidienne…