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Sujet de la discussion Opusmodus, scriptez vos partitions
Opusmodus vous permet de composer et de créer des partitions à partir de scripts. Le logiciel est développé par une équipe internationale.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'une news pour ce produit. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
2
Moui, à savoir qu'il existe un logiciel de partition avec le même principe mais moins "évolué", Lilypond qui est open source et donc gratuit.

C'est assez bizarre à utiliser ce genre de logiciel mais je pense qu'avec l'habitude ça doit aller vite pour rentrer une partition, perso si je peux écouter la partition avec un semblant d'interprétation ça m'irait bien vu que je fait tout par écrit auparavant, le logiciels me permettant de mettre au propre et d'écouter le tout.
3
J'ai entendu parler de ce logiciel sur un autre forum (compositeur.org). Il s'agit d'un outil plus riche qu'un éditeur de partitions par scripts. Il s'agirait plutôt d'un outil d'aide à la composition.

Un équivalent à Opusmodus serait plutôt Open Music (de l'IRCAM).
Bedrael, le barde

[ Dernière édition du message le 12/08/2014 à 15:23:06 ]

4
J'avoue que la première impression est un peu celle d'un blabla mystérieux pseudo révolutionnaire, avec des captures d'écran incompréhensible et tout ça censé nous changer la vie...
Les grand classiques baroques et romantiques n'avaient point besoin de tout ça pour créer des chef d'oeuvres, maintenant il faut avoir un doctorat en science pour composer j'ai l'impression...
Et pourquoi que sur mac???
Enfin je suivrai ce fil pour avoir des infos, ça m'intéresse tout de même.
5
Mouais... Je poursuis le commentaire de turbo chaussure que j'approuve totalement. Quand la musique devient un langage de programmation pour le compositeur... l'utilisateur est-il 95% compositeur et 5% informaticien ou ne serait-ce pas plutôt l'inverse?

Quand écrire une partition de musique devient la même chose qu'écrire un programme en Pascal ou en Basic, j'ai franchement l'impression qu'on est en train de foutre en l'air 400 ans de patrimoine. Si on continue dans cette voie, dans quelques dizaines d'années non seulement plus personne ne sera foutu de lire une partition de Beethoven, de Debussy ou de Vivaldi, mais en plus il est probable que la musique qu'on produira avec ce genre d'outil n'aura plus grand chose de bien vivant.

Le rôle de l'informatique est de faciliter la vie des gens dans leur activité professionnelle ou culturelle... pas de faire d'eux des informaticiens !

Et quand je compose avec le piano, le synthé ou avec le manche de la guitare, si je sens au feeling qu'à un endroit j'ai besoin de permuter une blanche et une noire, je le fais en un coup de gomme et de crayon sur le papier ou en un unique déplacement de la souris sur le piano-roll ou sur la partition Sibelius... je reste l'esprit à 100% dans ma musique sans interruption pour faire de l'informatique! Avec ce bazar on perd le fil de l'inspiration pour devenir programmeur avant de revenir à la musique... et ça c'est ce qu'il y a de pire pour un compositeur et pour son inspiration! Ca intéressera peut-être les grands "Majors" du music-marketing qui sont tout sauf des musiciens et pondent toutes ces merdes industrielles à la pelle qui polluent 24h/24 les radios... mais certainement pas le vrai musicien! Je suis convaincu que ces outils vont dans le pire sens qui soit pour la musique!

[ Dernière édition du message le 13/08/2014 à 15:11:40 ]

6

Bonsoir,

Citation de BlackWinny :

Mouais... Je poursuis le commentaire de turbo chaussure que j'approuve totalement. Quand la musique devient un langage de programmation pour le compositeur... l'utilisateur est-il 95% compositeur et 5% informaticien ou ne serait-ce pas plutôt l'inverse?

Diantre quelle indignation...

Quand écrire une partition de musique devient la même chose qu'écrire un programme en Pascal ou en Basic, j'ai franchement l'impression qu'on est en train de foutre en l'air 400 ans de patrimoine. Si on continue dans cette voie, dans quelques dizaines d'années non seulement plus personne ne sera foutu de lire une partition de Beethoven, de Debussy ou de Vivaldi, mais en plus il est probable que la musique qu'on produira avec ce genre d'outil n'aura plus grand chose de bien vivant.

Le rôle de l'informatique est de faciliter la vie des gens dans leur activité professionnelle ou culturelle... pas de faire d'eux des informaticiens !

J'ai envie de repondre à chacun ses outils et ses façons de faire. Ceci étant, je ne vois pas en quoi utiliser un programme écrit en Lisp vont"foutre en l'air 400 ans de patrimoine". Et en quoi utiliser cet outil "Opusmodus", empêcherait de lire une partition de Beethoven. D'autant que l'outil en un clic de souris édite le script en partition standard, et joue aussi la partion avec un lecteur pianoroll. Ensuite, je trouve très présomptueux d'estimer que la musique qui sera produite n'aura plus grand chose de vivant. Et pourquoi donc ?

Mais puisque tu évoques 400 ans de patrimoine, on peut aussi aller plus loin dans l'histoire de la musique, car il se trouve que les premiers algorithmes en musique ont été créés par des contemporains de Josquin des Prés. De même, les anciens, les maîtres qui maîtrisaient l'art de la combinatoire - et je pense notamment à Bach - n'avaient pas peur des méthématiques, bien au contraire. Heureusement d'ailleurs car je pense que nous n'aurions pas eu les avancées musicales, ne serait-ce qu'au niveau du tempérament égal. Cela supposait de bonnes connaissances en mathématiques, en physique et en acoustique. Et au temps des lumières, c'était un cursus très prisé.

Et quand je compose avec le piano, le synthé ou avec le manche de la guitare, si je sens au feeling qu'à un endroit j'ai besoin de permuter une blanche et une noire, je le fais en un coup de gomme et de crayon sur le papier ou en un unique déplacement de la souris sur le piano-roll ou sur la partition Sibelius... je reste l'esprit à 100% dans ma musique sans interruption pour faire de l'informatique! Avec ce bazar on perd le fil de l'inspiration pour devenir programmeur avant de revenir à la musique... et ça c'est ce qu'il y a de pire pour un compositeur et pour son inspiration! Ca intéressera peut-être les grands "Majors" du music-marketing qui sont tout sauf des musiciens et pondent toutes ces merdes industrielles à la pelle qui polluent 24h/24 les radios...

mais certainement pas le vrai musicien! Je suis convaincu que ces outils vont dans le pire sens qui soit pour la musique!


Qu'est-ce que c'est le vrai musicien ? Peux-tu m'expliquer ? C'est celui qui n'utilise pas la technologie d'aujourd'hui ? Quoique, utiliser Sibélius, Finale, Notion - que je préfère car je peux écrire en quart de ton - suppose un minimum de savoir-faire sur les outils 'aujourd'hui. D'ailleurs, si j'ai choisi de travailler avec Notion 3/4/5 plutôt que Sibélius ou Finale - j'ai la 2010 - c'est justement pour l'ergonomie de saisie que je trouve plus intuitive, qui ne me fait pas perdre mon inspiration en cherchant où se trouvent les palettes.

Et perso, je ne perds aucunement mon inspiration quand je travaille avec ce genre d'outils comme Open Music ou Opusmodus que je suis en train de découvrir. Bien au contraire. Mais il est vrai que je ne compose pas avec des instruments (pour moi, guitares, synthés et piano) mais directement sur la partition, et du coup utiliser la notation d'Open Music ou Opusmodus ne me dérange guère. D'ailleurs, quelle différence entre l'inscription des notes sur une portée et leur transcription en notation américaine, puisqu'il s'agit de ça ? Même chose avec la notation numérique et l'équivalence d'octave modulo 12. Ce n'est guère plus difficile que de maîtriser la notation en tablatures ou d'écrire en clé d'Ut d'alto. Le principe est exactement le même, cela suppose juste une petite gymnastique mentale.

En revanche, je te l'accorde, que cela soit Symbolic Composer, Open Music Opusmodus, cela nécessiste un apprentissage, un investissement personnel. Mais ce ne sont que des outils, pas plus, pas moins et qui n'assèche pas du tout l'inspiration. Mais à chacun sa façon de travailler, à chacun ses outils.

Mais je reviens sur le patrimoine que tu évoquais dans le début de ton message. Et je te propose un petit exercice venant des anciens maîtres. Donc pas de musique contemporaine, pas de musique atonale, non juste une permutation de quatre notes comme ci-dessous :

 

A la base, il y a sur le document ancien 24 permutations différentes à partir mi-fa-sol-la, document que j'ai coupé pour ne pas donner le résultat. C'était le genre de petite chose qu'adoraient faire les "maîtres" en se faisant quelques petits exercices de combinatoires.

Donc, saurais-tu calculer ses 24 permutations dans l'ordre sur une feuille de papier et avec un crayon ? Les anciens savaient le faire.

"Le rôle de l'informatique est de faciliter la vie des gens dans leur activité professionnelle ou culturelle... pas de faire d'eux des informaticiens !", as-tu écris plus haut. Et bien, dans le cas de cet exemple, pour Opusmodus il me suffira d'écrire:

(setf combinatoire (permut '(e4 f4 g4 a4)) pour afficher les 24 permutations dans l'ordre de l'exemple ci-dessus, afficher la partition sur une portée et écouter le résultat et que je pourrais exporter en XML pour être utilisé dans un éditeur de partitions comme Sibélius, Finale Notion. Et bien entendu en midi aussi. Et dans cet exemple choisi dans le patrimoine, on est bien dans le savoir-faire musical, non ?

 

[ Dernière édition du message le 13/08/2014 à 20:45:34 ]

7

Citation de : bedrael

J'ai entendu parler de ce logiciel sur un autre forum (compositeur.org). Il s'agit d'un outil plus riche qu'un éditeur de partitions par scripts. Il s'agirait plutôt d'un outil d'aide à la composition.

Un équivalent à Opusmodus serait plutôt Open Music (de l'IRCAM).

 Bonsoir, 

En fait, l'équivalent est Symbolic Composer plus qu'Open Music de l'Ircam.  Car si Open Music est écrit tout comme Opusmodus en Lisp, la programmation est visuelle en connectant les icônes de fonction entre elles, avec Opusmodus il faut les écrire et dans la bonne syntaxe, tout comme avec Symbolic Composer. 

Un des avantages d'Opusmodus, c'est d'une part qu'il est écrit en français, et que sa démo est totalement fonctionnelle durant un mois. Ce qui n'est pas le cas de Symbolic Composer. On peut juste afficher des scripts mais dès qu'on souhaite les évaluer, il faut passer à la caisse. Au moins, avec la démo, on peut en toute connaissance de cause se faire une idée de l'outil en question. 

C'est ce que je suis en train de faire, d'ailleurs, il ne me reste que quatre jours de démo. Au début, habitué à Open Music, je n'avais pas trop envie de taper du code mais je me suis vite rendu compte qu'il y avait beaucoup de similitudes de fonctions avec OM - ou tout au moins dans l'esprit - et ça m'a bien aidé. Ensuite, une fois qu'on a compris la syntaxe, insérer une icône ou taper la fonction, il n'y a pas une grande différence. Parfois c'est Open Music qui est plus rapide, et pour d'autres, c'est Opusmodus, notamment en raison des fonctions qu'on imbrique en une seule formule. L'outil est très puissant. Un des points forts, c'est la conversion en notation, standard,  sur portée avec juste une sélection des notes, avec leurs indications de dynamique, d'articulations, notamment. On peut changer facilement de tempo, de rythmes, de signatures rythmiques, l'utilisation conjointe des entiers et des hauteurs s'avèrent très pratiques pour des opérations utilisant les propriétés numériques, je pense notamment aux multiplications d'entiers par 5 (cycle des quartes à partir du total chromatique, des quintes par 7 et leur inversion en multipliant par 11 en raison de l'équivalence d'intervalles). 

Bref, il me plait bien cet Opusmodus. 

8
Ai-je dit quelque part que j'étais rebelle au modernisme?

Non.

Ai-je dit quelque part que j'étais rebelle aux mathématiques ?

Non. Et encore heureux ! Je suis biologiste depuis 35 ans ! Et en phylogénétique ! Alors prière de ne pas prétendre que je suis rebelle aux mathématiques ! Si j'avais été rebelle aux mathématiques (et à la physique) j'aurais fait un autre métier !

Ai-je dit quelque part que j'étais rebelle à des nouvelles notations ?

Non plus. Il faudrait LIRE ce qu'on écrit... et non pas interpréter en imaginant des choses non écrites !

Citation :
Et perso, je ne perds aucunement mon inspiration quand je travaille avec ce genre d'outils comme Open Music ou Opusmodus que je suis en train de découvrir. Bien au contraire.


Eh bien moi si. Et j'ai quand même le droit de le dire ! On n'est pas tenus d'approuver tous les produits ! On a aussi parfois le droit d'exprimer son opinion quand elle est contraire ! Et on a aussi le droit de l'exprimer quand elle est radicalement contraire ! On est en démocratie ! Est-ce que je te dissuades d'utiliser ce logiciel ? Non. Est-ce que j'ai dit "N'achetez pas ?" Non plus ! J'ai dit que ce genre de logiciel transforme le musicien en informaticien. Point ! C'est mon droit !

[ Dernière édition du message le 13/08/2014 à 23:50:43 ]

9

Citation de : BlackWinny

Ai-je dit quelque part que j'étais rebelle au modernisme?

Non.

Ai-je dit quelque part que j'étais rebelle aux mathématiques ?

Non. Et encore heureux ! Je suis biologiste depuis 35 ans ! Et en phylogénétique ! Alors prière de ne pas prétendre que ej suis rebelle aux mathématiques ! Si j'avais été rebelle aux mathématiques (et à la physique) j'aurais fait un autre métier !

Ai-je dit quelque part que j'étais rebelle à des nouvelles notations ?

Non plus. Il faudrait LIRE ce qu'on écrit... et non pas interpréter en imaginant des choses non écrites !

Citation :
Et perso, je ne perds aucunement mon inspiration quand je travaille avec ce genre d'outils comme Open Music ou Opusmodus que je suis en train de découvrir. Bien au contraire.


Eh bien moi si. Et j'ai quand même le droit de le dire ! On n'est pas tenus d'approuver tous les produits ! On a aussi parfois le droit d'exprimer son opinion quand elle est contraire ! On est en démocratie ! Est-ce que je te dissuades d'utiliser ce logiciel ? Non. Est-ce que j'ai dit "N'achetez pas ?" Non plus ! J'ai dit que ce genre de logiciel transforme le musicien en informaticien. Point ! C'est mon droit !

Mais bien entendu que tu as le droit de dire ce que tu penses et d'être péremptoire dans tes affirmations. Mais ça va un peu plus loin que de d'écrire que ça transforme le musicien en programmeur. Remarque que je peux comprendre mais il ne faudrait pas oublier quand même l'allusion au patrimoine ci-dessous ainsi que le jugement de valeur sur la musique qui sera produite avec ce type d'outils:

"j'ai franchement l'impression qu'on est en train de foutre en l'air 400 ans de patrimoine. Si on continue dans cette voie, dans quelques dizaines d'années non seulement plus personne ne sera foutu de lire une partition de Beethoven, de Debussy ou de Vivaldi, mais en plus il est probable que la musique qu'on produira avec ce genre d'outil n'aura plus grand chose de bien vivant."

Ensuite, bon, je suis désolé, je ne suis pas biologiste, juste un journaliste qui sait ce que c'est écrire et lire le sous-jacent, le suggéré et là, ce n'est pas mal aussi. Car si si tu ne dis pas qu'il ne faut pas l'acheter tu tires à vue quand même dessus au gros calibre, ce qui peut s'apparenter à une dissuasion préventive :

"Ca intéressera peut-être les grands "Majors" du music-marketing qui sont tout sauf des musiciens et pondent toutes ces merdes industrielles à la pelle qui polluent 24h/24 les radios... mais certainement pas le vrai musicien! Je suis convaincu que ces outils vont dans le pire sens qui soit pour la musique!"
Déjà, je ne vois pas ce que viennent faire les Majors car elles n'ont strictement rien à faire de ce type de logiciel, mais ça permet d'écrire "et pondent toutes ces merdes industrielles", c'est ce qu'on appelle le lien de causalité entre Opusmodus et ces merdes industrielles, comme tu l'écris si joliment. Mais la pire charge, il ne faut pas l'oublier c'est quand même cette fin de phrase :"mais certainement pas le vrai musicien!" et ce final péremptoire: "Je suis convaincu que ces outils vont dans le pire sens qui soit pour la musique!"
Alors oui, nous sommes en démocratie, oui tu as le droit d'écrire tout ça, mais cette liberté n'est pas que dans un sens, ce n'est pas unilatéral, et j'ai un avis diamétralement opposé au tien, je me sens totalement, complètement, viscéralement, musicien en utilisant Opusmodus, Openmusic, PWGL, et je réagis à ce que tu as écris. Et moi aussi, j'ai le droit de relever tes propos et d'écrire que je ne suis pas d'accord avec toi. C'est ça la démocratie.
Et enfin, je te repose la question, qu'est-ce que c'est pour toi un vrai musicien ? Puisqu'à te lire et je te recite pour ne pas déformer tes propos : "Ca intéressera peut-être les grands "Majors" du music-marketing (...)mais certainement pas le vrai musicien!
Pour ma part, je lis qu'Opusmodus ne peut pas intéresser le vrai musicien... C'est ce qui est écrit, je ne l'invente pas.
PS : Ne me ressors pas le fait que je déforme tes propos, je les cite avec, je te l'accorde, une petite explication de texte. Sinon, je suis toujours étonné de lire des propos qui ne sont pas tendres dans le fond et de constater ensuite que leur auteur ne supporte pas qu'on les relève et qu'on les conteste. Perso, quand j'écris quelque chose de pas tendre, j'assume et je ne tente pas de désamorcer ensuite la charge...

 

[ Dernière édition du message le 14/08/2014 à 00:42:28 ]

10
Pour en rajouter une couche BlackWinny, tu as érigé ton point de vue comme vérité absolue, pour ensuite le minimiser en mode "ah mais non, je ne parlais que pour moi" après qu'il ait été contredit avec des arguments objectifs...

Sans compter le côté tout à fait nawak "on va finir par faire de la programmation informatique au lieu de la musique, cétémieuavan". Tu sais, il y a un truc qui s'appelle la diversité, c'est pas parce qu'une nouvelle méthode apparaît que l'ancienne disparaît comme par magie, tu peux aussi continuer à utiliser l'ancienne si elle te va mieux, voir même mélanger les deux (aaargh, sacrilège).

Quant au délire grand n'importe quoi "ça ne peut servir qu'aux majors pour qu'ils pondent des daubes formatées radio", euh, je suis pas bien sûr que tu aies compris l'utilité d'un éditeur de partitions à fonctions mathématiques, à part s'ils comptent programmer des parties de musique sérielle dans le prochain Katy Perry (ou un petit Lady Gaga featuring Pierre Boulez, ce serait chouette aussi).

Et je rebondis pour finir sur le "il est probable que la musique qu'on produira avec ce genre d'outil n'aura plus grand chose de bien vivant", qui m'a bien fait marrer. Tu sais, ta musique, c'est l'interprétation des musiciens qui fait qu'elle sonne vivante ou pas, pas le fait que tu l'écrives sur un papier avec un stylo, ou sur un ordi à l'aide d'un langage de programmation.

[ Dernière édition du message le 14/08/2014 à 01:13:18 ]

11
Etant musicien, et prof à mon compte, je me demande franchement quel est l'intérêt d'un tel logiciel. On sait que pour des raisons légales on doit pouvoir fournir la partition originale de son oeuvre en cas de litige. Est-ce que cela va donc intéresser les Majors ? dans ce cadre oui, il se peut très bien que l'une ou l'autre impose le logiciel pour des commodités de travail en interne.

Maintenant chez soi ? claquer 600 € là-dedans pour apprendre un langage, j'ai du mal avec le concept pour être honnête, Sibellius est beaucoup plus "user-friendly" à mon avis, comme Open Music, que je n'ai jamais pratiqué, a l'air de l'être. Si on doit chercher un équivalent, autant qu'il soit valable dans la comparaison, pas juste celui qui reprend les mêmes fonctions, ça sert à rien et ça ne fait pas avancer le débat. Pour qu'une comparaison soit intéressante, il faut AUSSI proposer un logiciel alternatif dans sa démarche.

Si il faut commencer à écrire une ligne de programmation avec la bonne syntaxe pour rentrer une articulation, on va quand même plus vite avec un système graphique à base d'icônes, non ? A tout prendre si je veux conseiller un logiciel ou une appli à un élève pour en faire un musicien, ce n'est pas là-dedans que je vais taper, alors que Sibellius... ou même Notion tant qu'à faire dans le simpliste.

Sauf que le simpliste, ça fonctionne, ça s'exporte dans plein de formats différents, ça se retravaille, etc.... et il y a même un lecteur MIDI avec une banque d'instruments virtuels. Et le tout assez rapidement et facilement pour le "noob" en informatique.

Ce qui m'a fait bondir, c'est cette histoire de permutations: figure toi deb76 que c'est la base, pas besoin d'être mathématicien et de chercher l'ordre exact. Justement tiens, une permutation de 4 notes, les arpèges... la base de la walking bass ! c'est la première chose que l'on fait travailler dans la walking, pas juste pour le plaisir de se mettre les doigts en vrille pour faire joli, juste parce que cela a un intérêt pour connecter les accords entre eux.

Je suis pas matheux pour un sou, à vrai dire j'ai niveau bac+1, j'ai donc franchement pas envie de me taper tout ça. Par contre, faire écrire sur une partition TOUTES les permutations à un élève, ça je fais, et c'est vital. Donc dire qu'il faut faire ça dans l'ordre et que seuls les grands maîtres savaient le faire... je te rassure je parie que tous ici savent le faire justement. On peut même corser la difficulté avec des notes d'approche, jouer tout ça dans un cycle (de quartes, de quintes, de tierces, recommandé pour le jazz) pour travailler dans les 12 tonalités (IN-DIS-PEN-SA-BLE).

Il n'y a de vérité absolue que dans la pratique, chacun selon ses capacités cognitives et ses "goûts" va être plus ou moins attiré par tel ou tel logiciel. Mais je suis convaincu d'une chose: à l'heure des applis et du tout graphique, ce genre de logiciel, c'est un peu tendu quand même.... ça ne reste que mon avis... d'ancien pigiste en PQR soit dit en passant, brandir le combat de compétences en se disant journaliste, pas terrible je trouve... c'est pas en se disant journaliste qu'on impose ses vues sur l'intérêt d'un logiciel, on doit justement laisser son libre arbitre au lecteur, pas le diriger dans sa connaissance d'un concept. Ou alors tu pratiques le journalisme d'opinion ;)

D'ailleurs, le VRAI musicien c'est quoi ? il y en a plein qui ne savaient pas lire une ligne sur une partoche... et qui ont pourtant créé les plus grands standards de jazz (c'est bien Dizzy Gillespie qui écrivait les thèmes du médiocre lecteur Charlie Parker non ? ), être un "VRAI" musicien, ça recouvre tellement d'autres aspects que l'écriture et la lecture seuls...

Quand on est mort, on sait pas qu'on est mort c'est difficile seulement pour les autres.

 

C'est pareil quand on est con...

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Bonjour,

la-boulette ==> Il n'y a de vérité absolue que dans la pratique, chacun selon ses capacités cognitives et ses "goûts" va être plus ou moins attiré par tel ou tel logiciel. Mais je suis convaincu d'une chose: à l'heure des applis et du tout graphique, ce genre de logiciel, c'est un peu tendu quand même.... ça ne reste que mon avis... d'ancien pigiste en PQR soit dit en passant, brandir le combat de compétences en se disant journaliste, pas terrible je trouve... c'est pas en se disant journaliste qu'on impose ses vues sur l'intérêt d'un logiciel, on doit justement laisser son libre arbitre au lecteur, pas le diriger dans sa connaissance d'un concept. Ou alors tu pratiques le journalisme d'opinion;)

Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait qu'il n'y a pas de vérité absolue concernant la pratique et l'attirance envers un logiciel et que cela n'empêche pas malgré tout de donner un avis :Mais je suis convaincu d'une chose: à l'heure des applis et du tout graphique, ce genre de logiciel, c'est un peu tendu quand même...

Et effectivement, je te l'accorde, Opusmodus semble aller sur ce point à contre-courant, mais il est dans la logique de Symbolic Composer. D'ailleurs, dans un autre forum, compositeur.org, je m'étais montré très sceptique sur ce point car habitué à Open Music, écrit lui aussi en Lisp mais avec une programmation visuelle à partir d'icônes de fonctions qu'on connecte entre elles, et je ne me voyais pas taper du code.

Et quand j'ai essayé la démo qui est totalement fonctionnelle (mais uniquement que sur Mac et avec la restriction d'être au minimum sur OS X 10.8) durant un mois, contrairement à celle de Symbolic Composer qui ne l'est pas, j'étais dans une disposition envers Opusmodus qui n'était ne lui était pas très favorable.

Mais voilà, en l'essayant, en comprenant que si il y avait des similitudes avec Open Music, il fallait que je me démarque d'OM. Et tout compte fait, je me suis rendu compte que placer une icône dans un patch et de la connecter avec une autre icône pour obtenir un résultat, je faisais exactement pareil en imbriquant les fonctions dans une même formule.

Un exemple, comme je m'intéresse à la microtonalité et que j'ai besoin de calculer précisément des fréquences microtonales pour mes synthés ou pour Notion - pas si simpliste que ça en passant avec lequel on peut écrire de la musique contemporaine atonale assez complexe et aussi en quart de ton - j'ai repris un exemple de Jean-Etienne Marie (dans l'Homme Musical où il traite de la microtonalité) qui consiste à diviser en 17 parties une quarte augmentée et à rechercher la fréquence de 6/17e de quarte augmentée ce qui se traduit par 2 ^ (1/2) ^ (6/17) * 261,63 Hz et sa traduction dans un patch avec Open Music :

Je précise que bien entendu on obtient ce résultat avec une calculatrice scientifique et notamment avec celles des Mac et des PC, même chose avec Excel. Mais un des avantages d'Open Music, c'est que ce petit patch n'est qu'une base, et que je peux l'affiner pour me donner des listes de résultats comme ici et une traduction pour explorer les possibilités d'écriture en quart de ton avec Notion 4(la partition a été faite avec la version de Notion pour l'Ipad et exportée dans Notion 4 pour sa capture vidéo pour avoir le défilement).

Mais concernant Opusmodus, la traduction du patch ci-dessus se traduit par cette formule ramassée :

(setfc ic17 (* expt (expt 2 1/2) 6/17) 261.63)) ===> 295,67218300580976 (d'où la différence avec OM en raison du nombre de décimales)

Et franchement, c'est plus rapide avec Opusmodus pour obtenir ce calcul d'un micro-intervalle.

Autre exemple qui me montre aussi l'intérêt d'écrire des fonctions imbriquées :

https://medias.audiofanzine.com/images/thumbs3/1927659.jpg

J'ai reconstitué le processus de transposition de Pierre Boulez dans Polyphonie et Structure Ia (les deux pièces utilisent la même série dodécaphonique) et qui est différent du principe d'Arnold Schoenberg. A grands traits, le principe consiste pour Pierre Boulez à transposer sur chacune des notes de sa série la structure intervallique de celle-ci. Comme tu peux le constater la syntaxe de l'affichage de la série n'est guère compliquée, elle permet de donner à cette série un nom de variable et à partir de là d'imbriquer, de connecter les différentes fonctions qui sont ici d'une extrême simplicité : les hauteurs de la série originale, en notation américaine (en dehors des dièses ou au lieu de # on insère "s" - et on s'y fait très vite ) sont converties en intervalles avec pitch-to-interval, ce qui donne la structure intervallique de la série et celle-ci avec interval-map reconstruit la série mais à partir de la première note, le mib, ce qui donne la série originale, puis à partir du ré pour la première transposition et on effectue ce calcul sur chacune des classes de hauteur de la série originale ou inversée. Pour obtenir cette dernière il suffit 'ajouter le paramètre "rev" pour reverse.

Soit donc deux fonctions de calculs et une troisième "list" pour lister l'ensemble. C'est rapide et efficace et ça ne prend pas plus de temps qu'avec Open Music.

Et c'est très pédagogique car ça demande à bien avoir compris le processus de transposition, de savoir le faire sur papier.

Voilà, pourquoi Opusmodus me plait. Il n'est pas question pour moi de faire du "journalisme d'opinion" pour imposer mes vues sur un logiciel comme tu l'as si aimablement écrit mais de souligner les raisons de mon intérêt sur ce logiciel. Ca équilibre ainsi, les avis négatifs. De plus, franchement, je ne me fais pas d'illusion, je sais très bien que ce n'est pas un logiciel grand public - là aussi je n'est pas compris en quoi Opusmodus pourrait intéresser les Majors, ce n'est pas un logiciel d'édition de partitions mais un logiciel de Composition Assistée par Ordinateur (CAO) et algorithmique permettant d'effectuer des tas de calculs ou d'opérations sur le matériau que ni Sibélius, ni Finale ou Notion ne sont capables d'effectuer.

En revanche, je suis d'accord avec toi sur le prix, pas 600 euros mais aux alentours de 475 euros - ne parlons pas de la réduction pour la licence académique, qui en dehors des étudiants est très restrictive - je la trouve chère mais dans la lignée de Symbolic Composer. Et déjà que le soft est restrictif au niveau du seul portage sur Mac, le fait qu'il faut s'investir dans son apprentissage - il est clair que mon utilisation d'Open Music m'a bien aidé pour l'aborder - fait que son prix va être dissuasif pour la grande majorité des personnes qui pourraient-être intéressées par Opusmodus. Et je trouve ça dommage. D'ailleurs, en regard de son image de complexité que le soft véhicule, ses concepteurs auraient pu proposer un prix de lancement intéressant. mais ce n'est malheureusement pas le cas.

PS : tu m'as reproché de mettre en avant d'être journaliste, ce qui en passant était une réponse à BlackWinnie qui écrivait en réponse mon allusion sur les maths qu'il était biologiste, mais n'est-il pas contradictoire dans ce cas d'indiquer d'emblée que tu es prof de musique ?

D'autre part, sur les permutations, c'était avant tout une évocation de l'art de la combinatoire. Sinon, soit pour les 24 permutations - quoique j'ai tendance à penser que si les premières permutations, qui s'obtiennent avec la simple permutation circulaire, sont effectivement faciles à calculer, la suite quand il s'agit d'intervertir chacun des éléments pour obtenir les nouvelles permutations ne soit pas si aisée que ça pour tous. Mais admettons, car il n'y en a que 24, mais dans le cas des permutations sur 5 notes, qu'en est-il ? Car ça fait quand même 120 permutations et ne parlons pas de celles obtenues avec un hexachorde soit 720...

 

[ Dernière édition du message le 19/08/2014 à 01:23:03 ]

13
En promotion pour le Black Friday 2016 _ ;)

https://opusmodus.com/fr/
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Opusmodus passe en version 2.0. La mise à jour est de 99 euros pour les utilisateurs qui possèdent la licence. Cette nouvelle version propose de nouvelles fonctions concernant notamment le contrepoint, la microtonalité avec l'affichage sur la partition des altérations normalisées, mais possibilité aussi d'ajuster chaque hauteur à partir des midicents (0 à 100). Avec ses outils d'analyse, ses graphiques, la représentation circulaire, OPMO se révèle aussi un outil précieux pour l'analyse musicale.
https://opusmodus.com/
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Le piano parlant avec la fonction spectral d'Opusmodus:

[ Dernière édition du message le 30/01/2024 à 15:40:28 ]