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Présentation - Test Edirol HQ-GM2 Hyper Canvas

Le HQ-GM2 HyperCanvas est un instrument virtuel VSTi/DXi, conçu pour les plateformes Mac et Windows. Ici, point de modélisation de synthé ou de sampleur, il s'agit d'un expandeur, héritier purement logiciel de la longue lignée des Sound Canvas Roland/Edirol.

Le HQ-GM2 Hyper­Can­vas est un instru­ment virtuel VSTi/DXi, conçu pour les plate­formes Mac et Windows.
Ici, point de modé­li­sa­tion de synthé ou de sampleur, il s’agit d’un expan­deur, héri­tier pure­ment logi­ciel de la longue lignée des Sound Canvas Roland/Edirol.

Voyons rapi­de­ment les spéci­fi­ca­tions :

  • Fonc­tionne sur Mac (OS 8x/9x) et Windows (98/SE/ME/2000/XP).
  • Compa­tible GM2 (Gene­ral MIDI 2) .
  • 26Mo de formes d’onde orga­ni­sés en 256 sons et 9 kits de batte­rie.
  • Échan­tillon­nage stéréo, réso­lu­tion 24 bits/96kHz.
  • 16 instru­ments utili­sables simul­ta­né­ment.
  • Poly­pho­nie de 128 notes maxi­mum.
  • Multi-effet (Chorus/Rever­bé­ra­tion/Délai).
  • Edition des sons (EQ 3 bandes, Enve­loppe, Fréquence de coupure, Réso­nance, Tuning, Porta­mento, Modu­la­tion, Pitch Bend).
  • Livré avec Cake­walk “Music­Crea­tor2002” en version complète.

Comme pour tout logi­ciel audio­nu­mé­rique, Edirol recom­mande une confi­gu­ra­tion Mac/PC mini­mum permet­tant de profi­ter, dans de bonnes condi­tions, de toutes les fonc­tion­na­li­tés :

Plate­forme

Proces­seur Mémoire Disque
Windows 2000 : PIII/IV, Athlon 700MHz, Cele­ron, Duron 800MHz 256Mo 100Mo
Windows 98/Me/XP : PIII/IV, Athlon 800MHz, Cele­ron, Duron 1000MHz
MacOS : G4 450MHz

Avant de débu­ter, détaillons les 2 plate­formes de test utili­sées :

  Plate­forme 1 Plate­forme 2
Proces­seur : Pentium IV 2.4 GHz Athlon 1.3 GHz
Carte Mère : ASUS P4B533 Abit KT7A
Mémoire : 512Mo DDR 2700 512Mo SDRAM
Carte Son : Hoon­tech DSP24 + ADDA 2000 M-Audio Delta Audio­phile 2496
OS : Windows 2000 SP3 Windows 2000 SP3
Séquen­ceur : Stein­berg Cubase SX Stein­berg Cubase VST 5.1

Après mise à jour depuis le site d’Edi­rol, la version de l’Hy­per­Can­vas testé est la v1.02.

Instal­la­tion

L’Hy­per Canvas tient sur un simple CD hybride (Mac et PC) protégé contre la copie. A la racine du CD, se trouvent 2 fichiers texte (dont l’un en japo­nais !) détaillant la struc­ture du CD ainsi que les confi­gu­ra­tions Mac/PC mini­mum. C’est un peu sommaire, mais suffi­sant pour lancer l’ins­tal­la­tion qui se fait (sur PC) depuis 2 réper­toires VST ou DXi selon le séquen­ceur que vous utili­sez. Dommage, tout de même, qu’il faille explo­rer le CD… une inter­face d’ins­tal­la­tion à lance­ment auto­ma­tique aurait été la bien­ve­nue.

A noter : D’après la docu­men­ta­tion, l’ins­tal­leur véri­fie les specs de la machine et s’in­ter­rompt si elles sont infé­rieures à celles recom­man­dées (cf. page précé­dente!).

Dans notre cas, l’ins­tal­la­tion en mode VSTi s’est dérou­lée sans problème, les seules inter­ven­tions néces­saires étant la saisie du « CD-Key » et le choix du réper­toire d’ins­tal­la­tion du programme et des plug-ins VST (pas d’en­re­gis­tre­ment en ligne).

L’ins­tal­la­tion termi­née, il est temps de lancer Cubase et de voir ce que la bête a dans le ventre !

Prise en main

A l’ini­tia­li­sa­tion de Cubase et des plug-ins, le CD d’ins­tal­la­tion de l’Hy­per Canvas est requis (je suppose pour véri­fier le CD-Key). Rassu­rez-vous, cette procé­dure n’est exigée qu’au premier lance­ment. Ensuite, vous pouvez ranger le CD !

Sélec­tion­nons le plug-in et char­geons un fichier MIDI de démo dispo­nible sur le CD.

Première consta­ta­tion (tech­nique) : Une instance de l’Hy­per Canvas offre 16 instru­ments sur 16 canaux MIDI. Si vous vous sentez limité avec 16 canaux, il est possible de lancer d’autres instances (je ne sais pas si ce cas a été prévu par Edirol, mais en tout cas, ça fonc­tionne!). Ceci dit, nous verrons au chapitre consa­cré aux perfor­mances qu’il vaut mieux avoir une machine puis­sante sous peine de pertes de synchro et de plan­tage assuré !

Deuxième consta­tion : L’in­ter­face de gestion du VSTi est plutôt réus­sie ! Sur la partie gauche, on accède, via 16 tranches, aux para­mètres de chaque instru­ment :

  • Volume.
  • Balance.
  • Chorus.
  • Réverb.
  • Édition.

A noter : 2 fonc­tions sympas dispo­nibles pour chacune des tranches : un indi­ca­teur d’ac­ti­vité MIDI et un bouton « Preview » qui permet d’écou­ter le son sélec­tionné (une seule note, un La je crois!).

La partie droite, pour sa part, se compose d’un volume prin­ci­pal, de fonc­tions de para­mé­trage global (effets et système), d’un encart affi­chant la poly­pho­nie actuelle/maxi­mum atteint. A cela s’ajoutent 2 boutons de fonc­tion, le premier « Panic » qui coupe toutes les notes et le deuxième « GM2 » qui permet de réini­tia­li­ser le module (équi­valent à un message « GM2 System On »). Pour finir, un bouton « Help » qui… appelle l’aide sous forme HTML (qui s’ou­vrira donc dans votre navi­ga­teur préféré).

Voilà pour la descrip­tion sommaire de l’in­ter­face, passons main­te­nant au para­mé­trage de l’en­gin !

Para­mé­trage

Le para­mé­trage prin­ci­pal s’ef­fec­tue grâce au bouton « System » et permet de modi­fier l’ac­cor­dage du module (par défaut, La 440, modi­fiable de 415.3 à 466.2 Hz), la trans­po­si­tion (de –24 à +24 demi-tons) et enfin la poly­pho­nie maxi­male (48 par défaut modi­fiable de 10 à 128 voix). Ce dernier para­mètre devra être adapté à la puis­sance de votre machine et se modi­fie en temps réel pendant que Cubase joue le morceau (Sur un morceau un peu « complexe », l’ef­fet est garanti, d’au­tant que certains instru­ments utilisent plus d’une voix de poly­pho­nie pour une note).

Cette fenêtre présente enfin un bouton « About » qu’il ne faut pas négli­ger, puisque outre les crédits auxquels on s’at­tend, il permet d’ac­ti­ver ou désac­ti­ver l’au­to­ma­tion VST ! Je dois recon­naître qu’il aurait eu sa place dans la fenêtre précé­dente et que sans l’aide, je ne l’au­rais pas trouvé ! Enfin, rassu­rez vous, par défaut, l’au­to­ma­tion est acti­vée… Nous en repar­le­rons !

Pour finir sur le para­mé­trage, voyons celui des effets Chorus et Réverb, acces­sible par le bouton « Effect ».

Au choix, 6 types de chorus (dont un flan­ger) et 6 types de réverbs, accom­pa­gnés de fonc­tions bypass indi­vi­duelles et des para­mètres clas­siques asso­ciés à ces effets (rate, feed­ba­ck…). A noter un para­mètre « spécial » qui permet de fixer le niveau de départ du chorus vers la réverb (les 2 effets sont en paral­lèle).

Au niveau du para­mé­trage, je m’at­ten­dais à trou­ver une confi­gu­ra­tion des sorties multi­ples… Il n’en est rien! Domma­ge… Si vous voulez utili­ser des effets externes, ils s’ap­plique­ront à tous les instru­ments. C’est d’au­tant plus étrange que dans la même série, le HQ-QR Orches­tral implé­mente cette fonc­tion. Ceci dit, ce mode de fonc­tion­ne­ment corres­pond à celui d’un expan­deur clas­sique qui ne dispose géné­ra­le­ment que de 2 sorties analo­giques.

La confi­gu­ra­tion système effec­tuée, passons à celle des instru­ments !

Confi­gu­ra­tion des Instru­ments

Le choix d’un instru­ment sur une tranche s’ef­fec­tue simple­ment en cliquant sur le nom de l’ins­tru­ment actuel­le­ment sélec­tionné (par défaut Piano 1). Une série de menus appa­raît alors, présen­tant 6 listes prin­ci­pales :

Presets : (les 256 sons + 9 kits de batte­rie du stan­dard Gene­ral Midi). A noter, les sons sont numé­ro­tés de 1 à 128 et disposent pour certains de plusieurs varia­tions pour un total effec­tif de 256 sons !

User Normal 1, 2, 3 et 4 : Banques de 128 instru­ments para­mé­trés par l’uti­li­sa­teur (4 × 128 = 512 instru­ments).

User Rhythm : 128 kits de batte­rie défi­nis par l’uti­li­sa­teur.

Ce menu permet enfin de sauve­gar­der ou restau­rer l’une des 5 banques utili­sa­teur. Je revien­drai sur ce point au chapitre « Édition des sons ».

Testons main­te­nant la sélec­tion d’un instru­ment depuis les para­mètres pistes de Cubase. Là, surpri­se… le menu habi­tuel « Nom Patch » est inac­tif ! La seule manière de sélec­tion­ner un instru­ment consiste à saisir son numéro dans la case « Programme » prévue à cet effet. Pas très pratique… mais encore une fois, il fut un temps ou c’est comme cela qu’on program­mait nos expan­deurs !

Ce problème serait annexe si la confi­gu­ra­tion de l’Hy­per­Can­vas était sauve­gar­dée avec le morceau. Malheu­reu­se­ment, ce n’est pas le cas! Cette sauve­garde s’ef­fec­tue indé­pen­dam­ment du séquen­ceur via un menu « secret » qui appa­raît lorsqu’on clique sur le logo « Hyper­Can­vas » en haut de la fenêtre (je l’avoue, j’ai du consul­ter la doc!). La sauve­garde est globale (sélec­tion des instru­ments, para­mètres canaux, setup système, effets, instru­ments utili­sa­teur…). Ce système permet de contour­ner le problème, mais impose une mani­pu­la­tion supplé­men­taire.

Allez ! Il est temps de passer à l’écoute !

L’écoute

Utili­sons pour cela les démos (fichiers MIDI SMF) four­nies par Edirol… Je vous laisse écou­ter !

Ces démos ont bien sûr été conçues pour tirer le meilleur parti de l’Hy­per­Can­vas, mais je dois recon­naître que c’est bluf­fant ! On a l’im­pres­sion d’écou­ter un véri­table expan­deur. Le son est bien sûr typé « Roland ». On retrouve d’ailleurs les mêmes forces et les mêmes faiblesses !

Parmi les instru­ments qui m’ont beau­coup plu (ça n’en­gage que moi!), citons :

  • Les batte­ries.
  • Certains pianos qui seuls et avec un peu de réverb sont pas mal et qui trou­ve­ront une place de choix dans un arran­ge­ment.
  • Les percus­sions chro­ma­tiques bien repro­duites.
  • Les accor­déons (ben oui, quoi!).
  • Les sons orches­traux solo et ensemble en géné­ral (mention spéciale pour les violons).
  • Les cuivres, avec un superbe Cors Français.
  • Les pads plus qu’hon­nêtes.

A noter : Contrai­re­ment à la majo­rité des expan­deurs, l’Hy­per­Can­vas ne dispose pas de mode « Combi » ou « Perfor­mance » (combi­nai­son de plusieurs sons pour former un instru­ment plus complexe). Dommage !

Edition des sons

Les sons de base sont satis­fai­sants dans la plupart des cas, mais Edirol a pensé aux bidouilleurs et autres « Sound Shapers » en implé­men­tant un module d’édi­tion complet qui s’ob­tient en cliquant sur le bouton « Edit » de chaque tranche.

Les contrôles sont orga­ni­sés par thèmes (Filtres, Carac­tère, EQ, Enve­loppe, Vibrato, Tuning, Mono/Poly…) avec, dans la plupart des cas, une fonc­tion bypass. On retrouve aussi sur cette fenêtre d’édi­tion les contrôles de volume, de balance et d’ef­fets. Pas besoin donc de jongler entre les 2 fenêtres. Même chose pour les autres tranches : On passe de l’une à l’autre via 2 flèches de curseur. Rien à dire, l’er­go­no­mie est excel­lente !

Passons main­te­nant à l’ef­fi­ca­cité de ces para­mètres :

Prenons un son très clas­sique d’en­semble violon et trans­for­mons le ! En jouant sur l’en­semble des para­mètres, on obtient un mélange de synthé et d’orgue qui n’a plus rien à voir avec l’ori­gi­nal. Écou­tez la trans­for­ma­tion ! De quoi déri­ver vos propres instru­ments à partir des nombreux sons four­nis et renou­ve­ler simple­ment sa palette sonore.

Cette édition ne se limite pas aux instru­ments clas­siques. L’Hy­per­Can­vas propose aussi de bidouiller les kits de batte­rie. Les para­mètres sont bien sûr moins nombreux mais néan­moins complets.

Nous avons droit à 2 niveaux de para­mètres :

Spéci­fique à chaque son : Volume, Balance, Accor­dage et Niveau de réverb/chorus.




Global (pour le kit) : Filtre (cutoff et réso­nance) et EQ (3 bandes).

A noter : Une fonc­tion « MIDI Edit » très pratique qui permet de sélec­tion­ner le son à éditer en le jouant sur le clavier. (La sélec­tion s’ef­fec­tue sinon via 2 touches de curseurs ou en cliquant sur le nom du son, ce qui fait appa­raître une fenêtre où appa­raissent tous les sons dispo­nibles asso­ciés à leur note MIDI).

Un seul regret : Les 9 kits ne peuvent pas être mélan­gés. Ainsi, on ne peut pas rempla­cer la caisse claire du kit « Stan­dard » par celle du kit « Power ». Il est cepen­dant possible de le faire, puisqu’on peut sélec­tion­ner plusieurs kits simul­ta­né­ment sur autant de pistes que l’on veut. Le reste est une affaire de program­ma­tion dans le séquen­ceur !

Auto­ma­tion

L’au­to­ma­tion MIDI est une opéra­tion « complexe » qui consiste à pilo­ter l’ins­tru­ment virtuel depuis le séquen­ceur (Cubase en l’oc­cu­rence) et surtout enre­gis­trer les varia­tions de para­mètres pour pouvoir les rejouer par la suite. (C’est « rigolo », les curseurs, les poten­tio­mètres bougent ensuite tous seuls !)

En ce qui concerne l’ Hyper Canvas, cette auto­ma­ti­sa­tion des para­mètres peut se faire de deux manières :

Via un contrô­leur MIDI externe (clavier, surface de contrô­le…). Dans ce cas, l’ Hyper Canvas reçoit les messages « Control Change » corres­pon­dants qui seront au passage enre­gis­trés par Cubase sur une piste MIDI. Ces messages étant stan­dar­di­sés (Le niveau de chorus sur le n° 93, etc.), si vous rempla­cez ce VSTi par un autre, l’ef­fet sera iden­tique. C’est tout l’in­té­rêt de la méthode, votre morceau sera « portable » !

Via l’inter­face de l’ Hyper Canvas. Dans ce cas, les varia­tions s’ef­fec­tuent avec les curseurs, poten­tio­mètres et boutons de fonc­tion dispo­sés à l’écran. Pour que cela fonc­tionne, il faut vali­der l’au­to­ma­tion du VSTi (rappe­lez-vous le sous-menu « About » du menu « System ») et ne pas filtrer les Sysex (messages système exclu­sifs). Comme de nombreux instru­ments virtuels, l’ Hyper Canvas n’émet en effet pas les messages stan­dards Control Change, mais des Sysex à la place… On perd en porta­bi­lité (tous les VSTi ne codent et ne comprennent pas forcé­ment les Sysex de la même manière), mais cela fonc­tionne !

Dans ce domaine, l’ Hyper Canvas est en effet plutôt perfor­mant puisque tous les para­mètres acces­sibles peuvent être auto­ma­ti­sés. Par défaut, il y a 64 contrô­leurs para­mé­trés (les 16 volumes, les 16 balances et les 16 niveaux de réverb et chorus). En cliquant avec le bouton droit de la souris sur un bouton de fonc­tion ou un curseur, on peut le sélec­tion­ner et ensuite l’au­to­ma­ti­ser. C’est simple et effi­cace !

La program­ma­tion de ces contrô­leurs peut être un peu longue… Elle fait heureu­se­ment partie de la sauve­garde globale ! Ceci dit, même si cette confi­gu­ra­tion était perdue, l’au­to­ma­ti­sa­tion précé­dem­ment enre­gis­trée fonc­tion­ne­rait tout de même. Certains contrô­leurs de l’in­ter­face ne seraient simple­ment plus pris en compte pour les auto­ma­tions futures.

Perfor­mances

Les expan­deurs virtuels ont la répu­ta­tion d’être « gour­mands » en ressources et parti­cu­liè­re­ment consom­ma­teurs de temps proces­seur.

Véri­fions cela sur nos deux plate­formes (un Pentium 4 2.4GHz, repré­sen­ta­tif des machines que l’on trouve actuel­le­ment sur le marché et un « vieil » Athlon 1.3GHz qui date d’un an).

Pour les besoins du test, la poly­pho­nie a été réglée au maxi­mum (128 voix).

Première partie : Initia­li­sa­tion du VSTi.

  Pentium 4 Athlon
  Charge CPU
(cumul)
Mémoire utili­sée
(en Mo)
Charge CPU (cumul) Mémoire utili­sée
(en Mo)
1ère instance : 4% 32Mo 10% 31Mo
2ème instance : 8% 7Mo 20% 7Mo
3ème instance : 12% 7Mo 30% 7Mo

Commen­taires :

  • Les « petites » confi­gu­ra­tions devront se restreindre à une seule instance. Sur ce type de machine, le seul fait d’ini­tia­li­ser le VSTi consomme une part non négli­geable du temps CPU.
  • Avec plusieures instances, on remarque que la banque de données de 26Mo n’est char­gée qu’une seule fois. Les DLLs et les contextes (envi­ron 7Mo) sont en revanche char­gés autant de fois que d’ins­tances.

Deuxième partie : Utili­sa­tion de la poly­pho­nie.

La charge UC a été mesu­rée via le panneau « Perfor­mance VST » de Cubase ainsi que depuis l’on­glet Perfor­mance du gestion­naire de tâches Windows. Ces deux séries de mesures sont cohé­rentes (le Delta constant – de 5 à10% – est lié à la charge « rési­duelle » de Cubase). Sur les graphiques suivants, seule la charge mesu­rée par Cubase a été repor­tée.

Pentium 4 @2400

Athlon @1300

Commen­taires :

  • Dans les deux cas, la charge est une fonc­tion « quasi » linéaire de la poly­pho­nie. C’est rassu­rant !

  • Sur l’Ath­lon @1300, la limite d’ex­ploi­ta­tion se situe à 80 voix de poly­pho­nie. Au delà (vers 70% de charge UC), les premières pertes de synchro se font entendre (clics’n pops !).

  • Sur le Pentium 4 @2400, la limite n’a pas été atteinte avec les 128 voix de poly­pho­nie max. En se fixant une limite d’ex­ploi­ta­tion à 70% de charge CPU, une rapide régres­sion linéaire montre que l’on peut atteindre une poly­pho­nie de 180 voix (avec 2 instances et une charge initiale de 8%). Cela n’est, bien sûr, pas très « réaliste », mais démontre l’éten­due des possi­bi­li­tés (tout un orchestre sympho­nique !).

  • Préci­sons que le test a été effec­tué avec un violon qui n’uti­lise qu’une seule voix par note. Certains instru­ments en utilisent plusieurs ce qui réduit la poly­pho­nie réelle.

Conclu­sion

Voilà fort long­temps que je n’avais pas utilisé une banque GM (Gene­ral MIDI)… Après une dizaine d’heures d’uti­li­sa­tion, force m’est de recon­naître que j’y ai pris du plai­sir ! Ressor­tir mes vieux fichiers MIDI et les réécou­ter m’a rappelé d’heu­reux souve­nirs qui remontent à mes débuts en MAO !

Au delà de l’as­pect pure­ment nostal­gique, l’Hy­per­Can­vas m’a énor­mé­ment séduit par la simpli­cité de mise en oeuvre et la qualité globale des sons propo­sés.

Proposé à 229€ TTC, il fera le bonheur des débu­tants qui pour­ront en tirer la quin­tes­sence et tritu­rer leurs premiers sons, opéra­tion infi­ni­ment plus simple que sur un expan­deur clas­sique !

Pour les musi­ciens confir­més, l’Hy­per­Can­vas sera une plate­forme idéale de compo­si­tion qui leur offrira de quoi rapi­de­ment orches­trer leurs idées.

 

  • Rapport Qualité/Prix.
  • La qualité des instruments.
  • L'ergonomie générale.
  • La simplicité et l'efficacité de l'édition.
  • Pas de sauvegarde des paramètres avec le morceau.
  • Pas de sorties multiples, ni de mode "Combi/Performance".
  • Machine puissante indispensable.
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