Un hommage à un violon Stradivarius chez Fender

La Tele­cas­ter Violin­mas­ter utilise exac­te­ment les mêmes essences de bois que celles qu’a utili­sées le luthier Stra­di­vari au début du 18ème siècle pour la confec­tion de ses violons. On retrouve un corps creux en érable flammé de Bosnie, une table en épicéa italien (la plaine dans laquelle pousse cet épicéa est bapti­sée Stra­di­vari, c’est l’en­droit précis où se four­nis­sait le luthier italien). Le manche est égale­ment en érable flammé de Bosnie et dispose d’une touche en ébène au rayon de 9.5 pouces. Elle est sertie de 22 frettes médiums-Jumbo et accueille un sillet en graphite.

La guitare est équi­pée d’un cheva­let quasi-iden­tique à celui d’un violon, avec pontet mono­bloc inter­chan­geable. La guitare est en effet accom­pa­gnée d’un étui de violon minia­ture confec­tionné avec les chutes d’érable prove­nant du corps ; ce petit étui contient les pontets inter­chan­geables : plusieurs maté­riaux sont au rendez-vous : bronze, corail, corne de bison et ébène. Les méca­niques possèdent des boutons en ébène. 

L’élec­tro­nique regroupe deux micros humbu­ckers TV Jones Thun­der’­Blade et trois capteurs piezo. Les contrôles permettent d’ajus­ter le volume des micros, le volume du piezo et la tona­lité géné­rale. 

L’his­toire du violon Gibson-Huber­man de Stra­di­va­rius est assez singu­lière. Il a été volé à deux reprises, camou­flé pendant de longues années avec du cirage à bottes puis acquis en 2001 par le violo­niste Joshua Bell. 

Si la guitare vous tente, il faudra vous procu­rer un des 60 exem­plaires et débour­ser autour de $30 000. 

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