Sujet de la discussionPosté le 27/11/2017 à 13:39:32Débuter en MAO : Une question de matériel ?
Bonjour bonsoir !
Cela va faire 6/7 mois que je me suis procuré ma première carte son afin de débuter en MAO. J'ai également réussi à me procurer une version de Pro Tools HD.
Mais au bou de ces 7 mois, j'ai l'impression de ne pas avancer !
Je pense ne pas être le seul... mais j'ai beaucoup de mal à trouver des instruments virtuels ou autre plug-in, intéressant et ayant un bon son pour progresser et faire des productions de qualité ! (Enfin ...de qualité pour un débutant ^^). Pas évident d'avoir quelque chose de potable sans payer...
Donc j'aimerais savoir, pour ceux étant passés par là...de quelle manière avez vous débutés ? Quels VI et plug-in avez vous utilisés ?
Car je pense que c'est une étape à passer ou du moins à apprivoiser. Personnellement cela a tendance à me décourager de ne pas trouver mon bonheur... :/
globutu
3722
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2Posté le 27/11/2017 à 13:54:39
tout dépend du style
en electro: spire, sylenth, native instrument massive, fm8, xfer serum
plus polyvatent: u he dive, arturia V
piano: xln piano, toontrack, keyspace
drum: xln, toontrack, bfd
complet: native instruments komplete
en gratuit il y en a chez u-he, mais en instruments souvent il faudra passer a la caisse
Les vst dans le DAW il y a de quoi faire le job, après si on cherche des émulation chez waves elles sont a un bon prix pour les compresseurs et de qualité, un EQ celui du DAw sonnera comme tout les autres (sauf émulation qui peuvent rajouter un peu de distorsions, saturation)
Mais bon un morceau commence surtout par une bonne idée et trouver le son qui plaît
Évite de te focaliser sur le matériel (physique ou virtuel) : il est beaucoup plus utile de bien maîtriser celui que tu as déjà.
Et pour ca, il n'y a pas de secret, il faut s'en servir beaucoup. Essayer, rater, recommencer.
Une technique consiste à bien identifier les différentes phases : composition, arrangement, enregistrement, mixage, (pseudo)mastering. Même si en musique électronique-ou-assimilée toutes ces étapes se confondent, se mettre dans l'état d'esprit d'une écoute critique à la fin de chaque étape aide à identifier ce qui ne va pas.
Un cas classique est celui de deux instruments qu'on n'arrive pas bien à distinguer parce qu'ils occupent le même espace dans le mix. Ca peut se traiter, du moins efficace au plus efficace :
- au mix, en faisant des choix de filtrage et/ou de panoramique qui permettent de donner un espace distinct aux deux instruments ;
- à l'arrangement/enregistrement, en choisissant des sons qui ne se marchent pas sur les pieds ;
- lors de la composition, en écrivant des mélodies qui se complètent dans des registres différents.
Par ailleurs, il est tentant devant la pléthore de plug-ins disponibles d'en collectionner un maximum. C'est un piège, qui maximise l'embarras du choix et l'angoisse de la feuille blanche. En s'imposant des limitations, on booste la créativité et avec la pratique on maîtrise bien mieux un petit nombre d'outils.