iggyrider73
« Fuzz qui peut ! »
Publié le 12/06/24 à 15:01
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Un peu de contexte. J’ai découvert Kernom avec la Ridge à la première édition du salon de la guitare de Lyon, il y a 3 ans. Je ne connaissais rien à la Ridge et rien à Kernom et pour cause, la marque était très récente et la Ridge n’était pas encore disponible à la vente à part pour ceux qui étaient passés par Kickstarter pour le lancement de la marque. 6 mois plus tard, j’achète la Ridge - avec son Mood magique et innovateur - qui est désormais en permanence sur mon pedalboard (voir mon avis sur la Kernom Ridge sur Audiofanzine).
Kernom avait également un stand à la seconde édition du salon de la guitare de Lyon et j’ai pu essayer un prototype de la Moho qui était déjà prometteur. Cette année, sur le même stand, j’ai pu essayer la version définitive et encore plus aboutie de la Moho : je suis conquis ! Et cerise sur le gâteau, l’équipe Kernom est ultra sympathique et disponible pour répondre à toutes les questions.
Venons-en au sujet qui nous intéresse : la Moho.
Côté boitier, il est identique à celui de la Ridge mais en jaune. On retrouve les 2 switchs ON/OFF et Preset, les potards pour le volume, le Pre Tone, le Post Tone et le fameux Mood. Pour les autres, le potard de Fuzz remplace celui de Drive, mais c’est au final le réglage du gain tout simplement, et le potard de Mid disparaît au profit de Electricity.
Côté fonctionnement, si on est déjà un utilisateur de la Ridge, la Moho est dans le même moule à quelques petites différences près.
Pour rappel, le concept de Kernom est de proposer des pédales analogiques mais « pilotées » en numérique.
Indépendamment du gain (Fuzz), le Mood permet d’obtenir différents types de fuzz allant de la fuzz velcro à des fuzz modernes. Pour information, à travers le Mood, la Ridge proposait de passer par différentes diodes pilotées numériquement pour offrir des sonorités presque infinies. Ici le concept est le même mais avec des transistors.
Lorsqu’on se trouve sur les 4 premières parties de la course du Mood, le potard Electricity fait office d’octaveur. Si on le tourne sur la gauche, on baisse d’une octave et, à l’inverse, sur la droite, on ajoute une octave plus ou moins prononcée suivant le réglage.
Sur la dernière partie du Mood, on active un ring modulator qui est réglable avec le potard Electricity. Alors si c’est amusant, je ne le trouve pas très exploitable à la guitare. Mais pour avoir échangé avec Jérémy de Kernom, ce mode est avant tout destiné aux utilisateurs de synthétiseurs. Car oui, il ne faut oublier que cette pédale n’est pas destinée uniquement aux guitaristes. Il y a d’ailleurs la possibilité de configurer le niveau d’entrée suivant l’utilisation.
Alors qu’est-ce que ça donne côté son ? Vous vous en doutez, j’adore !
Pour ma part, je possède 3 fuzz : Zvex Fuzz Factory Vexter, EHX Green Russian Big Muff, Tc Electronic Honey Pot Fuzz. Je les aime toutes dans leur style.
La Moho couvre une large gamme de fuzz de la EHX Ripped Speaker à la Big Muff avec des sons très convaincants. Amateur de Jack White, vous pourrez sculpter votre son et vous éclater sur des riffs endiablés.
Est-ce que pour autant la Moho permet de reproduire toutes les fuzz comme la Ridge permet de reproduire tous les overdrives ? Je ne pense pas. Mais la palette reste énorme et on en a pour tous les goûts. Avec la Moho, je pense que je peux retrouver un son très proche de mes EHX Green Russian Big Muff et Tc Electronic Honey Pot Fuzz mais je ne pense pas pouvoir reproduire tous les sons complètement barrés de la Fuzz Factory.
Toujours est-il que, comme avec la Ridge, avec une seule pédale, vous pouvez à peu près couvrir tous vos besoins en termes de fuzz.
N’oublions pas que cette pédale peut accueillir une pédale d’expression pour passer de manière progressive du son « ON » au son « Preset », que la pédale est entièrement pilotable en MIDI et possède 128 emplacements pour stocker tous vos sons via des PC et que chaque bouton est pilotable via des CC.
Je débute en MIDI mais les possibilités sont énormes et pas que pour la fuzz pure. Avec un contrôleur MIDI comme le Morningstar MC6 Pro par exemple, il est possible de simuler un tremolo avec un CC de type wave sur le volume ou encore de simuler une simili wah en jouant sur le(s) tone(s) avec une pédale d’expression.
Bref, comme pour la Ridge, essayer la Moho c’est l’adopter.
Alors est-ce la fuzz ultime et parfaite ?
Parfaite peut-être pas compte-tenu d’un boitier imposant et du fait qu’il est fortement recommandé de l’utiliser en MIDI pour pouvoir l’exploiter à fond. Mais ultime pour son concept et les possibilités ? Je dirai OUI !
Kernom avait également un stand à la seconde édition du salon de la guitare de Lyon et j’ai pu essayer un prototype de la Moho qui était déjà prometteur. Cette année, sur le même stand, j’ai pu essayer la version définitive et encore plus aboutie de la Moho : je suis conquis ! Et cerise sur le gâteau, l’équipe Kernom est ultra sympathique et disponible pour répondre à toutes les questions.
Venons-en au sujet qui nous intéresse : la Moho.
Côté boitier, il est identique à celui de la Ridge mais en jaune. On retrouve les 2 switchs ON/OFF et Preset, les potards pour le volume, le Pre Tone, le Post Tone et le fameux Mood. Pour les autres, le potard de Fuzz remplace celui de Drive, mais c’est au final le réglage du gain tout simplement, et le potard de Mid disparaît au profit de Electricity.
Côté fonctionnement, si on est déjà un utilisateur de la Ridge, la Moho est dans le même moule à quelques petites différences près.
Pour rappel, le concept de Kernom est de proposer des pédales analogiques mais « pilotées » en numérique.
Indépendamment du gain (Fuzz), le Mood permet d’obtenir différents types de fuzz allant de la fuzz velcro à des fuzz modernes. Pour information, à travers le Mood, la Ridge proposait de passer par différentes diodes pilotées numériquement pour offrir des sonorités presque infinies. Ici le concept est le même mais avec des transistors.
Lorsqu’on se trouve sur les 4 premières parties de la course du Mood, le potard Electricity fait office d’octaveur. Si on le tourne sur la gauche, on baisse d’une octave et, à l’inverse, sur la droite, on ajoute une octave plus ou moins prononcée suivant le réglage.
Sur la dernière partie du Mood, on active un ring modulator qui est réglable avec le potard Electricity. Alors si c’est amusant, je ne le trouve pas très exploitable à la guitare. Mais pour avoir échangé avec Jérémy de Kernom, ce mode est avant tout destiné aux utilisateurs de synthétiseurs. Car oui, il ne faut oublier que cette pédale n’est pas destinée uniquement aux guitaristes. Il y a d’ailleurs la possibilité de configurer le niveau d’entrée suivant l’utilisation.
Alors qu’est-ce que ça donne côté son ? Vous vous en doutez, j’adore !
Pour ma part, je possède 3 fuzz : Zvex Fuzz Factory Vexter, EHX Green Russian Big Muff, Tc Electronic Honey Pot Fuzz. Je les aime toutes dans leur style.
La Moho couvre une large gamme de fuzz de la EHX Ripped Speaker à la Big Muff avec des sons très convaincants. Amateur de Jack White, vous pourrez sculpter votre son et vous éclater sur des riffs endiablés.
Est-ce que pour autant la Moho permet de reproduire toutes les fuzz comme la Ridge permet de reproduire tous les overdrives ? Je ne pense pas. Mais la palette reste énorme et on en a pour tous les goûts. Avec la Moho, je pense que je peux retrouver un son très proche de mes EHX Green Russian Big Muff et Tc Electronic Honey Pot Fuzz mais je ne pense pas pouvoir reproduire tous les sons complètement barrés de la Fuzz Factory.
Toujours est-il que, comme avec la Ridge, avec une seule pédale, vous pouvez à peu près couvrir tous vos besoins en termes de fuzz.
N’oublions pas que cette pédale peut accueillir une pédale d’expression pour passer de manière progressive du son « ON » au son « Preset », que la pédale est entièrement pilotable en MIDI et possède 128 emplacements pour stocker tous vos sons via des PC et que chaque bouton est pilotable via des CC.
Je débute en MIDI mais les possibilités sont énormes et pas que pour la fuzz pure. Avec un contrôleur MIDI comme le Morningstar MC6 Pro par exemple, il est possible de simuler un tremolo avec un CC de type wave sur le volume ou encore de simuler une simili wah en jouant sur le(s) tone(s) avec une pédale d’expression.
Bref, comme pour la Ridge, essayer la Moho c’est l’adopter.
Alors est-ce la fuzz ultime et parfaite ?
Parfaite peut-être pas compte-tenu d’un boitier imposant et du fait qu’il est fortement recommandé de l’utiliser en MIDI pour pouvoir l’exploiter à fond. Mais ultime pour son concept et les possibilités ? Je dirai OUI !