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BeÑat
« Tout près de ce que je cherchais »
Publié le 25/04/17 à 16:29
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Même après la guerre froide, certains pays de l'Est avaient du mal à se procurer des guitares et l'entreprise individuelle, privée, n'était pas encouragée, loin de là. Alors ils se sont mis à les faire eux-mêmes ! C'est ce qui s'est passé dans la Tchécoslovaquie de l'époque, et bien leur en a pris.
J'ai encore ma vieille Takamine EN10C qui a bien vieilli. Mais je cherchais un son plus rond et chaud et j'avais en tête, dans les oreilles le son de la vieille Gibson du Boss, surtout sur la chanson "Devils and dust". Je ne voulais pas mettre une somme folle et restais en quête. Et... Je découvre la marque Furch, tout près de chez moi !
Les specs bois sont les mêmes que pour le modèle cutaway (mais Furch offre cette possibilité bien présentée sur leur site, moyennant finance, de choisir les bois, les formes, etc, de la guitare dont vous rêvez). Accès aux aigus forcément plus difficiles. Pas de préamp intégré, c'est ce que je voulais. Ma Takamine a aussi de l'acajou mais elle sonne différemment (quasi même volume en terme de caisse, sauf que la Takamine est cutaway).
Particularité: A priori, c'est le seul modèle de Furch disposant d'une "avant-première" frette (voir dernière photo), disposée juste après le sillet. Cela permet une action un peu plus rapprochée et améliore la stabilité de l'accordage. Pour autant, l'embobinage des cordes doit bien respecter l'angle pour ne pas friser.
Utilisation:
Idéale pour les prises rapprochées, intimistes. A prendre avec de bons micro/préamp, c'est un régal pour les oreilles et une angoisse pour la technique guitaristique. Pas le droit à l'erreur. En même temps, la perfection me laisse un peu de marbre et j'aime ce qui transpire le réel sur l'instant. Mais elle pousse au beau jeu, propre, la progression personnelle, l'exigence.
Son:
Chaude, ronde, avec une bosse constatée à 97Hz, ce qui explique sa chaleur dans les basses. Elle complète bien ma Takamine du coup, même si globalement on retrouve (et c'est normal) les mêmes autres fréquences, avec quelques différences de niveaux tout de même. Je remarque d'ailleurs effectivement, peut-être par contraste, plus l'attaque du médiator sur les cordes de celle-ci que sur la Takamine. Et j'aime ça aussi.
Accordé un ton plus bas, j'ai quasiment le même son que sur cette chanson citée plus haut.
Avis global:
Pour 590€ avec la housse chez un distributeur indépendant de Biarritz, c'est une chance, d'avoir pu l'essayer et la choisir parmi d'autres modèles. Les petites caisses sonnaient trop maigres pour moi et les autres Dreadnought pas assez copieuses dans les basses fréquences.
P.S.: Attention à la main droite, on a vite fait de faire des marques sur la table. Mais quand je revois la vieille Gibson du Boss... Que je ferme les yeux... A quoi bon une guitare sans traces, sans vécu, si la chanson est bonne, c'est bien tout ce que j'entends et attends.
J'ai encore ma vieille Takamine EN10C qui a bien vieilli. Mais je cherchais un son plus rond et chaud et j'avais en tête, dans les oreilles le son de la vieille Gibson du Boss, surtout sur la chanson "Devils and dust". Je ne voulais pas mettre une somme folle et restais en quête. Et... Je découvre la marque Furch, tout près de chez moi !
Les specs bois sont les mêmes que pour le modèle cutaway (mais Furch offre cette possibilité bien présentée sur leur site, moyennant finance, de choisir les bois, les formes, etc, de la guitare dont vous rêvez). Accès aux aigus forcément plus difficiles. Pas de préamp intégré, c'est ce que je voulais. Ma Takamine a aussi de l'acajou mais elle sonne différemment (quasi même volume en terme de caisse, sauf que la Takamine est cutaway).
Particularité: A priori, c'est le seul modèle de Furch disposant d'une "avant-première" frette (voir dernière photo), disposée juste après le sillet. Cela permet une action un peu plus rapprochée et améliore la stabilité de l'accordage. Pour autant, l'embobinage des cordes doit bien respecter l'angle pour ne pas friser.
Utilisation:
Idéale pour les prises rapprochées, intimistes. A prendre avec de bons micro/préamp, c'est un régal pour les oreilles et une angoisse pour la technique guitaristique. Pas le droit à l'erreur. En même temps, la perfection me laisse un peu de marbre et j'aime ce qui transpire le réel sur l'instant. Mais elle pousse au beau jeu, propre, la progression personnelle, l'exigence.
Son:
Chaude, ronde, avec une bosse constatée à 97Hz, ce qui explique sa chaleur dans les basses. Elle complète bien ma Takamine du coup, même si globalement on retrouve (et c'est normal) les mêmes autres fréquences, avec quelques différences de niveaux tout de même. Je remarque d'ailleurs effectivement, peut-être par contraste, plus l'attaque du médiator sur les cordes de celle-ci que sur la Takamine. Et j'aime ça aussi.
Accordé un ton plus bas, j'ai quasiment le même son que sur cette chanson citée plus haut.
Avis global:
Pour 590€ avec la housse chez un distributeur indépendant de Biarritz, c'est une chance, d'avoir pu l'essayer et la choisir parmi d'autres modèles. Les petites caisses sonnaient trop maigres pour moi et les autres Dreadnought pas assez copieuses dans les basses fréquences.
P.S.: Attention à la main droite, on a vite fait de faire des marques sur la table. Mais quand je revois la vieille Gibson du Boss... Que je ferme les yeux... A quoi bon une guitare sans traces, sans vécu, si la chanson est bonne, c'est bien tout ce que j'entends et attends.