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cybergrunge
« Une grande américaine enfin ressuscitée »
Publié le 27/01/22 à 19:47
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
À nouveau fabriquée dans l’usine Gibson après plus de 50 ans d’absence, la Casino made in USA hérite des avantages et des inconvénients de son retour dans le giron originel.
Les plus
Par rapport à une Casino chinoise, la différence s’entend avant même de brancher quoi que ce soit : ça ne fait plus « ploing ploing »
La lutherie bénéficie sans doute du passage de 5 à 3 plis pour la table, le fond et les éclisses, mais surtout du savoir-faire des luthiers de Gibson. Le son en acoustique est déjà rond et franc.
La planification des frettes est parfaite, et permet une action minime (en deça des specs Gibson) pour qui le souhaite.
Les P90 sont… des P90 : sages quand on les câline, rageurs quand on les énerve. Plus subtils que sur la version chinoise : une overdrive à lampe sur la crête, un compresseur bien réglé, et la gamme de sonorités est vaste rien qu’en jouant sur la dynamique. Mes micros favoris, surtout sur une vraie hollow body.
La finition nitrocellulosique correspond aux standards de chez Gibson : c’est doux, et ça sent bon
Les moins
Fabriquée par Gibson, donc avec le niveau de finitions auquel Gibson nous a malheureusement habitué·es. La touche est mal poncée, contrairement à la version chinoise en pau ferro qui est parfaitement satinée. La tradition Gibson consistant à faire le binding après le frettage ne permet pas un ponçage parfait après la découpe du binding. C’est à ce prix qu’on a les fameux (et inutiles) (et moches ) fret nibs propres à la marque.
Je change toujours le sillet sur mes guitares, car c’est une partie intégrante des réglages propres à chaque musiciens, et que je n’aime pas avoir du plastique comme élément de lutherie. Le sillet d’origine était tellement noyé dans la colle que j’ai dû le scier par le milieu pour pouvoir le dégager. Mauvais point pour l’ouvrier Gibson qui a fait le boulot.
Inconvénient notoire sur les Casino américaines de tous temps : le sélecteur qui vibre quand il est en position milieu. Cela ne s’entend bien sûr pas dans l’ampli, mais à bas volume ou en grattouillant en unplugged ça peut être pénible.
Conclusion
Elle est chère cette Epiphone Casino. Aussi chère qu’une hollow body de chez Gibson. Normal, c’en est une.
Moi je trouve qu’elle vaut son prix. D’ailleurs elle m’attend, j’y retourne !
Les plus
Par rapport à une Casino chinoise, la différence s’entend avant même de brancher quoi que ce soit : ça ne fait plus « ploing ploing »
La lutherie bénéficie sans doute du passage de 5 à 3 plis pour la table, le fond et les éclisses, mais surtout du savoir-faire des luthiers de Gibson. Le son en acoustique est déjà rond et franc.
La planification des frettes est parfaite, et permet une action minime (en deça des specs Gibson) pour qui le souhaite.
Les P90 sont… des P90 : sages quand on les câline, rageurs quand on les énerve. Plus subtils que sur la version chinoise : une overdrive à lampe sur la crête, un compresseur bien réglé, et la gamme de sonorités est vaste rien qu’en jouant sur la dynamique. Mes micros favoris, surtout sur une vraie hollow body.
La finition nitrocellulosique correspond aux standards de chez Gibson : c’est doux, et ça sent bon
Les moins
Fabriquée par Gibson, donc avec le niveau de finitions auquel Gibson nous a malheureusement habitué·es. La touche est mal poncée, contrairement à la version chinoise en pau ferro qui est parfaitement satinée. La tradition Gibson consistant à faire le binding après le frettage ne permet pas un ponçage parfait après la découpe du binding. C’est à ce prix qu’on a les fameux (et inutiles) (et moches ) fret nibs propres à la marque.
Je change toujours le sillet sur mes guitares, car c’est une partie intégrante des réglages propres à chaque musiciens, et que je n’aime pas avoir du plastique comme élément de lutherie. Le sillet d’origine était tellement noyé dans la colle que j’ai dû le scier par le milieu pour pouvoir le dégager. Mauvais point pour l’ouvrier Gibson qui a fait le boulot.
Inconvénient notoire sur les Casino américaines de tous temps : le sélecteur qui vibre quand il est en position milieu. Cela ne s’entend bien sûr pas dans l’ampli, mais à bas volume ou en grattouillant en unplugged ça peut être pénible.
Conclusion
Elle est chère cette Epiphone Casino. Aussi chère qu’une hollow body de chez Gibson. Normal, c’en est une.
Moi je trouve qu’elle vaut son prix. D’ailleurs elle m’attend, j’y retourne !