Commentaires sur le test : Cordes sans cible ?
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On ne peut pas vraiment prendre ce parti lorsqu'on teste un instrument virtuel, sans quoi on en revient toujours au même constat. Or, il y a quand même eu des progrès manifestes au cours de la dernière décennie sur le front de la guitare.
Une chose est sûre en tout cas : les utilisateurs d'un instruments sont toujours les juges les plus exigeants de ses équivalents virtuels. Demandez à un guitariste ce qu'il pense d'une trompette ou d'un violon virtuel de qualité et il vous dira que ça sonne très réaliste. Demandez à un trompettiste ou un violoniste et vous aurez un tout autre son de cloche.
Au-delà de ça, il me semble que l'enjeu des instruments virtuels n'a jamais été de remplacer pleinement un humain, mais d'offrir à des gens qui ne jouent pas d'un instrument une palette de sons à laquelle ils n'avaient pas accès au moment de l'écriture. Il convient donc de ne pas renvoyer ces derniers à l'apprentissage de l'instrument, d'autant que s'il faut trois mois de travail pour atteindre le niveau d'un joueur de feu de camp, il faut des années de pratique pour devenir un bon guitariste rythmique. D'ailleurs, j'ai beau connaître quelques bons guitaristes, j'en connais peu qui sont capables de tenir une rythmique funk qui soit en place et qui groove sur 4 minutes, par exemple. Et ceux qui savent le faire sont pros. Alors oui, un guitariste de session, c'est mieux qu'un Funky Guitarist, mais la session coûte plus cher que le soft et je ne peux décemment pas téléphoner à mon pote guitariste à 2 h du mat lorsque je maquette ma chanson. D'où l'intérêt du guitariste virtuel, entre autres choses.
L'autre intérêt, c'est qu'une guitare virtuelle n'est justement pas une guitare mais se contrôle au clavier ou à la souris. Tous les automatismes que j'ai pu développer sur instrument et qui me conduisent souvent aux mêmes plans, aux mêmes progressions, je peux ainsi m'en libérer grâce au virtuel, quitte à rejouer ensuite avec une vraie guitare ce que je n'aurais jamais écrit si je n'étais pas passé par la case virtuelle. Bref, même pour un guitariste, ce genre de joujoux garde un intérêt.
Sur la voie de la sagesse.
Cependant, s'il est toujours possible d'user des instruments "synthétiques" pour plein de raisons pratiques parfaitement recevables, il me semble souhaitable, de les considérer, non pas comme des ersatz d'instruments "réels", mais comme des instruments parmi tous les instruments à disposition pour produire des sons - si l'on veut en tirer le meilleur parti.
Un "meilleur parti" non pas acoustique, mais musical - si c'est bien la musique qui nous intéresse.
Pour reprendre plus ou moins le commentaire de Michel Grolez, ce qui importe n'est pas la qualité "acoustique" intrinsèque des sons utilisés, mais la qualité, et l'intérêt des rapports (musicaux) établis entre ces sons.
Los Teignos
9719
Administrateur·trice du site
Membre depuis 22 ans
Citation :
Si, si! ça s'appelle un guitariste
Citation :
... apprenez la guitare....
On ne peut pas vraiment prendre ce parti lorsqu'on teste un instrument virtuel, sans quoi on en revient toujours au même constat. Or, il y a quand même eu des progrès manifestes au cours de la dernière décennie sur le front de la guitare.
Une chose est sûre en tout cas : les utilisateurs d'un instruments sont toujours les juges les plus exigeants de ses équivalents virtuels. Demandez à un guitariste ce qu'il pense d'une trompette ou d'un violon virtuel de qualité et il vous dira que ça sonne très réaliste. Demandez à un trompettiste ou un violoniste et vous aurez un tout autre son de cloche.
Au-delà de ça, il me semble que l'enjeu des instruments virtuels n'a jamais été de remplacer pleinement un humain, mais d'offrir à des gens qui ne jouent pas d'un instrument une palette de sons à laquelle ils n'avaient pas accès au moment de l'écriture. Il convient donc de ne pas renvoyer ces derniers à l'apprentissage de l'instrument, d'autant que s'il faut trois mois de travail pour atteindre le niveau d'un joueur de feu de camp, il faut des années de pratique pour devenir un bon guitariste rythmique. D'ailleurs, j'ai beau connaître quelques bons guitaristes, j'en connais peu qui sont capables de tenir une rythmique funk qui soit en place et qui groove sur 4 minutes, par exemple. Et ceux qui savent le faire sont pros. Alors oui, un guitariste de session, c'est mieux qu'un Funky Guitarist, mais la session coûte plus cher que le soft et je ne peux décemment pas téléphoner à mon pote guitariste à 2 h du mat lorsque je maquette ma chanson. D'où l'intérêt du guitariste virtuel, entre autres choses.
L'autre intérêt, c'est qu'une guitare virtuelle n'est justement pas une guitare mais se contrôle au clavier ou à la souris. Tous les automatismes que j'ai pu développer sur instrument et qui me conduisent souvent aux mêmes plans, aux mêmes progressions, je peux ainsi m'en libérer grâce au virtuel, quitte à rejouer ensuite avec une vraie guitare ce que je n'aurais jamais écrit si je n'étais pas passé par la case virtuelle. Bref, même pour un guitariste, ce genre de joujoux garde un intérêt.
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
[ Dernière édition du message le 13/03/2018 à 09:08:00 ]
Anonyme
feel Kontrol
56
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 19 ans
Les Cowboys Etanches
232
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
patrick_g75
8824
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Citation de Los :
...
Au-delà de ça, il me semble que l'enjeu des instruments virtuels n'a jamais été de remplacer pleinement un humain, mais d'offrir à des gens qui ne jouent pas d'un instrument une palette de sons à laquelle ils n'avaient pas accès au moment de l'écriture.
...
Sur la voie de la sagesse.
Cependant, s'il est toujours possible d'user des instruments "synthétiques" pour plein de raisons pratiques parfaitement recevables, il me semble souhaitable, de les considérer, non pas comme des ersatz d'instruments "réels", mais comme des instruments parmi tous les instruments à disposition pour produire des sons - si l'on veut en tirer le meilleur parti.
Un "meilleur parti" non pas acoustique, mais musical - si c'est bien la musique qui nous intéresse.
Pour reprendre plus ou moins le commentaire de Michel Grolez, ce qui importe n'est pas la qualité "acoustique" intrinsèque des sons utilisés, mais la qualité, et l'intérêt des rapports (musicaux) établis entre ces sons.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 18/03/2018 à 15:18:11 ]
Sullix
4
Nouvel·le AFfilié·e
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