Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Test de Native Instruments Session Guitarist : Electric Sunburst - Cordes sans cible ?

8/10

3 ans : c’est le temps qu’il aura fallu attendre pour que Native Instruments sorte la déclinaison électrique de ses guitares virtuelles Strumming Acoustic. Reste à savoir si notre attente est récompensée.

Test de Native Instruments Session Guitarist : Electric Sunburst : Cordes sans cible ?

Si les synthés, le piano, l’orgue, la batte­rie, la basse et même les instru­ments à cordes ou à vent disposent tous d’équi­va­lents logi­ciels rela­ti­ve­ment convain­cants depuis plusieurs années, force est de consta­ter que la guitare jouée en strum­ming (soit en accords grat­tés. ) est, avec la voix, ce qui résiste le plus à la virtua­li­sa­tion. Je précise guitare jouée en strum­ming car en matière de jeu solo, de jeu pincé ou en arpèges, on trouve des choses qui font parfai­te­ment la blague chez les ténors du genre (Efimov, Acous­tic­Samples, Orange Tree Samples, Impact Sound­works, Ample Sound notam­ment). Pour le strum­ming, soit l’ac­cord gratté, c’est toute­fois une autre paire de manches, la rela­tion complexe entre main droite et main gauche semblant toujours résis­ter au sampling et au scrip­ting, même si certains se débrouillent mieux que d’autres à ce niveau.

Il faut dire que les gestes d’un guita­riste sont extrê­me­ment complexes à comprendre comme à repro­duire avec des samples au sein d’une inter­face qui ne tourne pas à l’usine à gaz. Du côté main droite, soit la main qui gratte, il faudrait être en mesure de gérer l’angle, le posi­tion­ne­ment et la vitesse d’at­taque qui changent à chaque coup de média­tor et modi­fient le timbre et le volume de chaque note, en plus de la paume que le guita­riste peut utili­ser pour plus ou moins étouf­fer l’at­taque ou le sustain des cordes. Côté main gauche, les choses ne sont pas plus simples vu qu’outre la posi­tion­ne­ment sur le manche (le même mi ne rend pas le même son suivant la corde sur lequel on le joue), il faut gérer la posi­tion et la force variant pour chaque doigt par rapport à la frette, avec tout ce que cela peut impliquer sur le timbre ou l’étouf­fe­ment des notes, mais aussi le temps pris pour passer d’une posi­tion à l’autre avec les sons que cela génère : il ne se produit pas la même chose lorsqu’on passe d’un accord de mi à un la ou d’un mi à un si barré.

main

Bref, le strum­ming a beau être une tech­nique de base de la guitare, il n’en demeure pas moins extrê­me­ment ardu à repro­duire dans toute sa complexité, au point que la meilleure façon d’ob­te­nir une ryth­mique grat­tée convain­cante sans recou­rir à un guita­riste, c’est encore de passer par des boucles. C’était le parti-pris par Wizoo pour réali­ser le Virtual Guita­rist de Stein­berg, et bien des années plus tard, c’est le parti pris par les excel­lentes guitares acous­tiques de Native Instru­ments : Strum­ming Acous­tic : Guitar Compa­nion 1 et 2 que nous avons adorées parce qu’elles conci­liaient le réalisme des boucles avec une grande simpli­cité de mise en œuvre. Bien sûr, le côté figé des boucles impo­sait des limites mais Native avait le mérite de propo­ser un outil cohé­rent permet­tant de déployer simple­ment des parties de guitare ryth­mique, et surtout un outil diffé­rent et parfai­te­ment complé­men­taire des nombreuses guitares multi­sam­plées qu’on trouve sur le marché.

Inutile de dire, donc, qu’on atten­dait avec une grande impa­tience une décli­nai­son élec­trique du concept. Décli­nai­son qui est enfin là et qui ne se nomme pas Strum­ming Elec­tric comme on pouvait s’y attendre, mais Session Guita­rist Elec­tric Sunburst, ce qui consti­tue une nuance d’im­por­tance sur laquelle nous revien­drons. Le Sunburst, c’est celui d’une Les Paul Stan­dard qui s’ex­hibe fière­ment sur la partie haute d’une inter­face dans laquelle nous allons à présent plon­ger.

Terrain connu

amp

Les habi­tués des précé­dentes guitares Native Instru­ments ne seront pas dépay­sés par l’in­ter­face qui est à peu de choses près stric­te­ment la même que sur les Strum­ming Acous­tic. Vu la nature de l’ins­tru­ment, un nouvel onglet Amps et FX fait cepen­dant son appa­ri­tion. Comme le suggère son nom, ce dernier propose une section d’ef­fets rela­ti­ve­ment complète où nous attendent 5 modé­li­sa­tion d’am­plis, 10 baffles et 14 pédales : un vrai petit Guitar Rig que vous pour­rez toute­fois désac­ti­ver pour utili­ser n’im­porte quel autre plug-in de simu­la­tion d’am­pli en sortie de l’ins­tru­ment.

settings

Tant qu’on en est à parler son, un détour par Guitar Settings s’im­pose, sachant qu’il n’est plus ques­tion de mélan­ger la prise de deux micros pour obte­nir le son de votre guitare comme avec Strum­ming Acous­tic, mais de gérer cette fois le mélange entre les micros élec­tro-magné­tiques de la guitare et… un micro ayant servi à capter le bruit du média­tor ! La chose est assez éton­nante de prime abord car si le bruit de l’at­taque du media­tor est capté par les micros élec­tro­ma­gné­tiques de la guitare, je ne crois avoir jamais vu de micro rajouté pour l’en­re­gis­trer. Et cette incon­gruité est d’au­tant plus pesante que ce micro super­flu est activé par défaut : il faudra donc penser à le désac­ti­ver.

Concer­nant les vrais micros de la guitare, soit deux Humbu­ckers, les choses ont été a priori mieux réali­sées. On dispose en effet pour tous les patterns inclus dans l’ins­tru­ment des trois posi­tions Manche, Cheva­let et Inter­mé­diaire, sachant que comme sur une Les Paul, on a droit à un potard Tone et un potard volume pour chaque micros, ce qui permet de régler fine­ment le son de la guitare.

playback

Évidem­ment, le doublage est toujours de la partie pour épais­sir et élar­gir faci­le­ment n’im­porte quelle ryth­mique program­mée avec Session Guita­rist (il est d’ailleurs activé par défaut sur tous les presets), tout comme la possi­bi­lité de jouer sur le tempo de jeu qu’on pourra réduire de moitié ou doubler, sur la quan­ti­sa­tion et le swing des patterns ou encore l’in­ten­sité de attaques, de piano à forte, via la molette de pitch­bend.

Reste à présent à jouer : retour dans l’on­glet prin­ci­pale Patterns, donc.

Les bons et mauvais côtés du patter­na­lisme

songs

Là encore, on reprend le même prin­cipe que dans Strum­ming Acous­tic, à savoir une tren­taine de ´Songs’ compo­sées chacune de 8 patterns au maxi­mum (à choi­sir parmi 154), tous affec­tés à un keys­witch. Sur le clavier, la main gauche s’oc­cupe donc de sélec­tion­ner une des ryth­miques tandis que la main droite plaque la progres­sion d’ac­cord à suivre. C’est simple et ça fonc­tionne bien, sachant qu’on peut aussi action­ner le mode auto-chords et affec­ter à des touches des combos accords/ryth­mique. De la sorte, on n’a même plus à jouer d’ac­cords.

Seul gros bémol de l’af­faire à l’usage : le mode latch, permet­tant la tenue auto­ma­tique d’un accord sur une mesure, un quart de mesure ou un huitième de mesure, et qui n’est pas débrayable. Il est ainsi impos­sible de couper bruta­le­ment un groove autre­ment qu’en jouant avec le volume de l’ins­tru­ment et c’est bien dommage, car ça réduit sensi­ble­ment la souplesse de program­ma­tion. Impos­sible d’uti­li­ser les power­chords dispo­nibles dans le preset Tool­box pour faire un truc aussi basique que Seven Nation Army par exemple.

Voyez d’ailleurs cette reprise où Sunburst a été utilisé pour la guitare en son dry présente dès l’en­trée du morceau et sur le refrain pour suppléer le synthé… à grand coup d’au­to­ma­tions de volume pour parve­nir à repro­duire une ryth­mique pour­tant rela­ti­ve­ment simple.

00:0000:00

Into the grooves

Reste à parler à présent du maté­riau de base de ce Session Guita­rist, à savoir les fameux patterns. Comme nous le préci­sions plus haut, ce n’est pas un hasard si cette nouvelle guitare virtuelle ne s’ap­pelle pas Strum­ming Elec­tric mais Session Guita­rist. Si la guitare ryth­mique est bien à l’hon­neur, le strum­ming n’est pas l’unique préoc­cu­pa­tion de l’ins­tru­ment dont un bon tiers des patterns sont des arpèges. La chose a son impor­tance lorsqu’on comprend que les patterns grat­tés sont réali­sés à partir de boucles audio (le vrai jeu d’un guita­riste donc), tandis que les patterns arpé­gés sont réali­sés à partir de fichiers MIDI pilo­tant des samples de la guitare en note à note, ce qui procure des avan­tages comme des incon­vé­nients.

articulations

Le premier avan­tage du MIDI utilisé pour les arpèges, c’est qu’on peut décli­ner les patterns avec 6 diffé­rentes sono­ri­tés, le jeu aux doigts ou au média­tor se divi­sant chacun en 3 tech­niques : stan­dard, étouffé ou harmo­niques. Voyez de ce que ça donne sur un arpège avec les trois tech­niques de jeux décli­nées à chaque fois avec puis sans média­tor.

00:0000:00

Le second avan­tage, c’est la souplesse que la chose offre pour décli­ner les accords dans diffé­rents voicings. Voyez ces quelques varia­tions à partir d’un pattern arpégé puis d’un autre gratté.

SUNBURS­Tarp­voi­cin­goff
00:0000:08
  • SUNBURS­Tarp­voi­cin­goff 00:08
  • SUNBURS­Tarp­voi­cing1 00:08
  • SUNBURS­Tarp­voi­cing2 00:08
  • SUNBURST­voi­cin­goff 00:11
  • SUNBURST­voi­cing5oct 00:11
  • SUNBURST­voi­cing10 00:11
 
voicing

Car c’est en effet la petite surprise : les voicings marchent aussi sur la plupart des patterns grat­tés. Petit regret toute­fois : si on nous propose la quinte, l’oc­tave et la dixième la plupart du temps, la sixième et la septième sont aux abon­nées absent. Il faudra donc se brico­ler ça soit même en plaquant l’ac­cord qui convient. Histoire que vous voyez ce que cela peut donner, voici deux arpèges qui sont enri­chis d’une note à chaque mesure, sachant que j’ai désac­tivé la fonc­tion 'doubla­ge’ pour que vous ayez un aperçu du son un peu plus normal de la guitare :

SUNBURS­Tarp1
00:0000:34
  • SUNBURS­Tarp1 00:34
  • SUNBURS­Tarp2 00:34
 

Pas si mal, non ? Quel est donc l’in­con­vé­nient alors ? Disons que contrai­re­ment aux Strum­ming Acous­tic qui se diffé­ren­ciaient nette­ment des guitares multi­sam­plées par leur approche, on est fina­le­ment ici sur quelque chose de plus proche de ce qui se fait ailleurs en termes de tech­no­lo­gie, et donc de résul­tats. Or, un arpège MIDI pilo­tant une guitare multi­sam­plées, ce n’est pas la même chose en terme de réalisme qu’un guita­riste jouant l’ar­pège vrai­ment, d’au­tant que le sampling réalisé par Native Instru­ments n’at­teint pas forcé­ment le détail de certains concur­rents en matière d’ar­ti­cu­la­tions comme de nuances. D’au­tant qu’en marge des quelques voicings et para­mètres, il n’y a pas de quoi réel­le­ment éditer les patterns en ques­tion : Ample Sound, Orange Tree Samples et Acous­tic­Samples peuvent donc dormir tranquille sur ce point.

Je vous rassure tout de même : avec la section d’ef­fet du logi­ciel et le doublage acti­vés, la plupart des patterns font la blague, si MIDI soient ils à la base. Ce n’est cepen­dant pas le seul grief que nous retien­drons à l’en­contre du logi­ciel.

On ne peut pas plaire à tout le monde

L’autres chose frap­pante avec les patterns propo­sés, c’est le côté très éclec­tique de Sunburst : si le gros métal (Doom, Thrash, Death) comme le jazz (éter­nel absent) ne sont pas là comme la funk qui demeure la chasse gardée du Funky Guita­rist chez l’édi­teur, on trouve de quoi faire du rock plus ou moins heavy comme du reggae, de la pop à l’an­cienne comme de la pop moderne, et même des choses pensées pour le hip hop ou l’élec­tro. Voyez un petit flori­lège de ce que le logi­ciel peut offrir :

SUNBURSTt1v3
00:0001:43
  • SUNBURSTt1v3 01:43
  • SUNBURS­Theavy 01:12
  • SUNBUSR­Trock 01:16
  • SUNBURS­Te­lec­tro 00:48
  • SUNBURS­Thi­phop 01:01
  • SUNBURSTs­tand 00:35
 

Dans l’en­semble, ça marche, d’au­tant que la section d’ef­fet permet d’ob­te­nir quan­tité de décli­nai­sons en termes de son et que vous pouvez même la shun­ter pour attaquer votre Bias Amp, TH3 ou Ampli­tube préféré.

A n’en pas douter, certains appré­cie­ront qu’Elec­tric Sunburst propose une approche plus globale de l’ins­tru­ment que ne le faisaient les austères Strum­ming Acous­tic, avec un peu de tout pour tous les genres même si les rythmes ternaires sont toujours les parents pauvres du lot (et ça commence à deve­nir lassant de le souli­gner à chaque fois). Le problème, c’est qu’à vouloir embras­ser de si vastes hori­zons, Sunburst a vite fait de se révé­ler frus­trant, qu’à vouloir plaire à tout le monde, il court le risque de ne conten­ter plei­ne­ment personne.

De fait, plutôt que des arpèges qu’on peut parfai­te­ment faire ailleurs et un certain nombre de riffs parfai­te­ment anec­do­tiques que vous aurez bien du mal à caser (Les patterns Arcade notam­ment), on aurait voulu beau­coup plus de choses en guitare grat­tée, d’au­tant qu’il manque de quantté de grooves et de ryth­miques iconiques de la 6 cordes : pas de pompe blues, pas de power­chords Tcha­kata à la Pete Town­send, pas de quoi jouer des ryth­miques façon Lust for life, Another Brick in the Wall, Price Tag ou encore le Dive d’Ed Shee­ran. Enten­dez-moi bien : il ne s’agit pas d’avoir exac­te­ment ces grooves pour faire des reprises, mais bien de dispo­ser de quan­ti­tés de briques ryth­miques qui permet­te­raient d’abor­der n’im­porte quel titre comme y parvient beau­coup mieux Strum­med Acous­tic car ce sont bien ces ryth­miques qui sont extrê­me­ment dures à program­mer avec des guitares multi­sam­plées… et non de bêtes arpèges. Quant au rayon des guitares hip hop / élec­tro plus déca­lées qui à lui seul méri­te­rait un instru­ment complet, on a vite fait le tour de ce qui est proposé. Là dessus, il n’est pas certain qu’un Ujam Virtual Guita­rist Sparkle ne soit pas plus inté­res­sant.

Bref, en dépit de bonnes choses, on atten­dait beau­coup plus que ce qui nous est fourni  et là où les Strum­med Acous­tic avaient des gueules d’ou­tils assez tout-terrains pour bâtir des pistes de guitare, ce Sunburst tient plus du pot-pourri qui en dit trop ou pas assez. Ca m’en­nuie de devoir faire parler les chiffres mais ils sont assez révé­la­teurs : Strum­med Acous­tic propo­sait 8,5 Go de samples, Strum­med Acous­tic 2, 9,6 Go, et on retombe ici à 5,8 Go… grâce ou à cause des arpèges. De fait, on sent bien qu’entre sa direc­tion artis­tique qui brasse large, mais en surface, et les problèmes posés par la fonc­tion Latch, ce n’est pas forcé­ment Sunburst qui résou­dra nos problèmes lorsqu’une guitare élec­trique vient à manquer sur un titre, quel qu’en soit le genre, et qu’on a une idée un tant soit peu précise de ce qu’on attend. 

Conclu­sion

Vendu sous la barre des 100 euros, ce Session Guita­rist Elec­tric Sunburst réus­sit dans l’en­semble son pari et devrait séduire ceux qui cherchent un moyen simple de mettre de la guitare élec­trique dans leurs compos… pour peu qu’ils aient bien conscience de ses limites et défauts, car nous ne sommes certai­ne­ment pas en présence d’un Strum­med Elec­tric faisant suite aux Strum­med Acous­tic, mais face à un produit à la fois plus ambi­tieux et moins perti­nent.

En ne misant plus seule­ment sur des boucles de strum­ming comme ces dernières et en intro­dui­sant quan­tité de patterns basés sur des arpèges MIDI, Sunburst est assu­ré­ment poly­va­lent et s’ouvre à bien plus de contextes d’uti­li­sa­tion qu’on ne l’au­rait imaginé (notam­ment le hip hop et la musique élec­tro­nique ou elec­tro-pop). Le problème, c’est qu’à vouloir faire un peu de tout pour séduire tous les publics, la guitare virtuelle de Native tend à survo­ler son sujet par rapport aux Strum­med Acous­tic dont le concept était plus perti­nent en regard de la concur­rence (du strum­ming, rien que du strum­ming basé sur des boucles, rien que des boucles). Car c’est un fait : tout ce qu’on gagne ici du côté arpèges et dont on n’avait pas forcé­ment besoin, on le perd côté strum­ming où il y avait une vraie carte à jouer, en espé­rant  qu’un Sunbusrt 2 ou une Cherry Guitar viennent complé­ter tout cela prochai­ne­ment.

Reste que le fun est malgré tout au rendez-vous. S’il y a donc de quoi mettre donc une demie étoile de moins qu’aux Strum­med Acous­tic, on gardera quatre étoiles tout de même en regard du prix et du rapport simpli­cité/effi­ca­cité du produit. On attend dans tous les cas une suite à cette mise en bouche qu’on espé­rait plus copieuse et abou­tie après trois ans d’at­tente.

Notre avis : 8/10

  • Simplicité d’utilisation
  • Section d’effets relativement complète
  • Gestion des micro de la guitare
  • Fonction de doublage efficace
  • Patterns arpégés disponibles dans 6 sonorités et adaptables à tous types d’accords grâce au MIDI
  • Une ouverture sur l’électro et le hip hop intéressante
  • Prix
  • Mode latch non débrayable
  • Captation du mediator (WTF!) activée par défaut
  • Près de la moitié des patterns sont des arpèges MIDI et non des enregistrements d’un vrai guitariste : ce n’est donc pas le Strumming Electric qu’on espérait
  • De fait, on déplore pas mal de lacunes du côté des accords grattés
  • A vouloir taper dans trop de genres, Sunburst survole un peu son sujet

Vous souhaitez réagir à cet article ?

Se connecter
Devenir membre