On m'appelait "grizzly"
« Mieux que la moyenne »
Publié le 02/03/19 à 12:06
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Au vu de la fiche technique très succinte que j'ai compilé,
quelle image donner de ce haut-parleur atypique ?
Son berceau, et vraisemblablement son lieu de fabrication, c'est la ville Eminence, au Kentuky
(cet État est aussi pays du Bourbon).
Alors si c'était un alcool, ce serait du Southern Comfort (une variante de bourbon).
Pas de la petite bière (Corona), hein...
Quel usage et dans quel contexte ?
(Actualisation en mai 2024)
Initialement utilisateur de ce Lil Texas, je visais le Eminence Screamin Eagle (grand frère du Eminence Ragin Cajun) pour un son affirmé.
Mais mes baffles successifs (deux 1x12" ou un 2x12") n'ont pas rendu justice au Screamin Eagle,
et me voilà revenu au Lil Texas.
Donc, le contexte actuel...
Guitares
Strats : une "normale", une gauchère, une avec micro chevalet Seymour Duncan APST-1 Twang Banger,
SG type '67 avec micros alnico 5, Gear4Music Harlem Headless avec micro chevalet EMG H3,
demi-caisse type Bydland avec micros de type PAF alnico 4...
Amplis
(Tête) Fender Super Champ XD, tête Marshall DSL20HR, tête Peavey Valveking Micro Head, tête Fame Fame Megatone T64 RS.
Baflle
2 x12", Eminence Legend 1218 et Lil Texas.
Un équipement diversifié.
Styles :
Rock (surtout sudiste) musclé, progressif musclé et jazz parfois...
Si on utilise simplement un baffle 1x12", le Eminence Lil Texas sera optimal (quelle que soit l'amplification),
chez soi, en petite formation et/ou sur une petite scène.
Sonorité(s) ?
Atypique, il a son propre caractère (et il porte bien son nom).
Sur un ampli Fender à lampes, il sonnera comme on s'y attend, chaud, riche en graves sans doute...
Sur un Marshall (ma tête hybride évoquerait un JCM800), un bon équilibre.
Il a contribué à mon son, avec juste ce qu'il faut de rugosité pour affirmer son caractère.
En son clair, un régal d'ampleur.
En jazz sur mon micro PAF manche, il encaisse et restitue bien les phrasés beefy.
Il ne craint pas les attaques de cordes graves,
et articule bien les mediums et aigüs d'une guitare à bobinages simples ou doubles.
En overdrive, un grain un peu moins lisse qu'un Celestion mais distinct, avec quelque brillance.
Le son "américain", en somme...
Des basses précises et solides, des mediums présents et des aigüs un peu mordants.
Si votre oreille est formatée aux Celestion à la mode,
vous constaterez une dynamique et une précision inhabituelles.
Grâce à cela, même en poussant, il ne bave jamais
- et pour le faire saturer naturellement, faudrait déjà lui envoyer plus de 125 watts .
Rien à voir avec un Celestion Seventy 80 (d'entrée de gamme) ou un Celestion G12M Greenback (trop sage).
Et par rapport à un Celestion Vintage 30 ou peut-être un Celestion Heritage G12-65 ?
Ben non, c'est pas le même esprit :
Le Celestion miaule, le Eminence rugit .
Il est peut-être moins raffiné, mais largement un cran au-dessus,
en puissance, en construction et en musicalité.
La question ne se pose pas quant à tel avantage ou tel autre :
ce haut-parleur se suffit à lui-même sans nécessairement l'associer à un autre ;
il va vous restituer tout ce que vous lui soumettez, mieux que la moyenne.
Les plus et les moins ?
(-?) Son prix (134 €) ? Et alors ?
Made in US s'il vous plaît,
il est dans une gamme supérieure,
le néodyme de son aimant est issu d'une terre rare,
alors par rapport aux quelque 120 € d'un Vintage 30 fabriqué en Chine ...
(-) Son rodage est long - il faut lui faire donner de la voix, encore et encore,
jusqu'à ce que disparaisse ce fameux tintement métallique des Eminence et que s'ouvrent les aigüs.
(+) Son fort rendement de 101,2 dB lui donne une grande réactivité même avec un petit ampli.
(+) Son poids : 1,9 kg seulement, car le métal de son aimant est léger.
Voilà.
Si vous n'aimez pas trop les Vintage 30,
si voulez vous faire entendre distinctement dans un groupe,
si vous refusez de payer plus de 150 € pour un Celestion Gold ou un Celestion Blue d'occasion (et vous aurez raison),
Eminence Lil Texas.
Heavy duty.
quelle image donner de ce haut-parleur atypique ?
Son berceau, et vraisemblablement son lieu de fabrication, c'est la ville Eminence, au Kentuky
(cet État est aussi pays du Bourbon).
Alors si c'était un alcool, ce serait du Southern Comfort (une variante de bourbon).
Pas de la petite bière (Corona), hein...
Quel usage et dans quel contexte ?
(Actualisation en mai 2024)
Initialement utilisateur de ce Lil Texas, je visais le Eminence Screamin Eagle (grand frère du Eminence Ragin Cajun) pour un son affirmé.
Mais mes baffles successifs (deux 1x12" ou un 2x12") n'ont pas rendu justice au Screamin Eagle,
et me voilà revenu au Lil Texas.
Donc, le contexte actuel...
Guitares
Strats : une "normale", une gauchère, une avec micro chevalet Seymour Duncan APST-1 Twang Banger,
SG type '67 avec micros alnico 5, Gear4Music Harlem Headless avec micro chevalet EMG H3,
demi-caisse type Bydland avec micros de type PAF alnico 4...
Amplis
(Tête) Fender Super Champ XD, tête Marshall DSL20HR, tête Peavey Valveking Micro Head, tête Fame Fame Megatone T64 RS.
Baflle
2 x12", Eminence Legend 1218 et Lil Texas.
Un équipement diversifié.
Styles :
Rock (surtout sudiste) musclé, progressif musclé et jazz parfois...
Si on utilise simplement un baffle 1x12", le Eminence Lil Texas sera optimal (quelle que soit l'amplification),
chez soi, en petite formation et/ou sur une petite scène.
Sonorité(s) ?
Atypique, il a son propre caractère (et il porte bien son nom).
Sur un ampli Fender à lampes, il sonnera comme on s'y attend, chaud, riche en graves sans doute...
Sur un Marshall (ma tête hybride évoquerait un JCM800), un bon équilibre.
Il a contribué à mon son, avec juste ce qu'il faut de rugosité pour affirmer son caractère.
En son clair, un régal d'ampleur.
En jazz sur mon micro PAF manche, il encaisse et restitue bien les phrasés beefy.
Il ne craint pas les attaques de cordes graves,
et articule bien les mediums et aigüs d'une guitare à bobinages simples ou doubles.
En overdrive, un grain un peu moins lisse qu'un Celestion mais distinct, avec quelque brillance.
Le son "américain", en somme...
Des basses précises et solides, des mediums présents et des aigüs un peu mordants.
Si votre oreille est formatée aux Celestion à la mode,
vous constaterez une dynamique et une précision inhabituelles.
Grâce à cela, même en poussant, il ne bave jamais
- et pour le faire saturer naturellement, faudrait déjà lui envoyer plus de 125 watts .
Rien à voir avec un Celestion Seventy 80 (d'entrée de gamme) ou un Celestion G12M Greenback (trop sage).
Et par rapport à un Celestion Vintage 30 ou peut-être un Celestion Heritage G12-65 ?
Ben non, c'est pas le même esprit :
Le Celestion miaule, le Eminence rugit .
Il est peut-être moins raffiné, mais largement un cran au-dessus,
en puissance, en construction et en musicalité.
La question ne se pose pas quant à tel avantage ou tel autre :
ce haut-parleur se suffit à lui-même sans nécessairement l'associer à un autre ;
il va vous restituer tout ce que vous lui soumettez, mieux que la moyenne.
Les plus et les moins ?
(-?) Son prix (134 €) ? Et alors ?
Made in US s'il vous plaît,
il est dans une gamme supérieure,
le néodyme de son aimant est issu d'une terre rare,
alors par rapport aux quelque 120 € d'un Vintage 30 fabriqué en Chine ...
(-) Son rodage est long - il faut lui faire donner de la voix, encore et encore,
jusqu'à ce que disparaisse ce fameux tintement métallique des Eminence et que s'ouvrent les aigüs.
(+) Son fort rendement de 101,2 dB lui donne une grande réactivité même avec un petit ampli.
(+) Son poids : 1,9 kg seulement, car le métal de son aimant est léger.
Voilà.
Si vous n'aimez pas trop les Vintage 30,
si voulez vous faire entendre distinctement dans un groupe,
si vous refusez de payer plus de 150 € pour un Celestion Gold ou un Celestion Blue d'occasion (et vous aurez raison),
Eminence Lil Texas.
Heavy duty.