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Sujet Kizito Lettre ouverte a Diam's dispo sur www.leghettosexprime.com

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1 Kizito Lettre ouverte a Diam's dispo sur www.leghettosexprime.com
Allez ecouter le nouveau clash de kizito dédié a Diam's " A l'ancienne en freestyle à génération elle disais " Fuck Fuck Fuck skyrockkkkkkkkk " " donnez votre avis
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Citation : le hip hop à la base ne s'est jamais proclamée comme engagée.



Ahh ??? pourtant le hip hop semble être né comme une évolution moderne du jazz pour exprimer les douleurs et les revendications d'une communauté exclue

Si c'est pas être une musique engagée ???

Je pense surtout que c'est une musique qui est faite par des mecs de cité pour des mecs de cité, ils disent ce qu'ils auraient peut-être aimé entendre mais surtout ce à quoi s'attend ceux à qui ils parlent, faut pas s'étonner de rester enfermé [EDIT]ceci est à prendre au sens large, étant donné le paysage du hip hop français, je ne m'attaque pas à tous et suis ravi d'écouter Saul Williams et IAM (pour qui la revendication et l'engagement ne passent pas nécessairement par l'aggressivité...)[fin EDIT]

ne serait que le nom du site "leghettosexprime" ...

 

The only way to do it is to do it. (Merce Cunningham)

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Tiens tiens...apparement j'aurais pas dit n'importe quoi.
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Citation : le hip hop semble être né comme une évolution moderne du jazz pour exprimer les douleurs et les revendications d'une communauté exclue



Faux.

Un conseil de lecture: Can't stop Won't stop de Jeff Chang. . Paru en France aux éditions Allia. Ca fait un peu plus de 600 pages et ca va des gangs des années 60 jusqu'aux émeutes de Seattle. Ce qui est très bien expliqué, c'est que le hip hop a servi a la fin des années 70 de soupape pour le Bronx qui sinon aurait explosé sous la pression des gangs, des promoteurs véreux, des flics pourris...

Le message a l'époque n'était pas revendicatif pour autant. Ce message était celui de Bambaataa "Peace, love, unity and havin'fun". C'est en aucun cas l'expression d'une exclusion, ou d'une douleur. Il procède de ça dans le sens que si les habitants du Bronx avaient été mieux considérés par le reste de New York, ils n'auraient sans doute pas eu besoin d'organiser des blocks parties pour faire la paix entre les gangs. Le but du hip hop de l'époque atait de faire une unité entre les noirs du Bronx, et d'ailleurs, mais pas contre les autres. La preuve en est le mélange de la culture hip hop des débuts avec le milieu de l'art contemporain new yorkais, majoritairement blanc, riche et intégré.
Si les noirs précurseurs avaient été dans une démarche de revendiquation quelconque à l'époque ils n'auraient certainement pas été se défoncer a la Factory ou au Studio 54.

L'engagement politique est apparu après, avec notamment Public Ennemy, en réaction à l'attitude d'intégration de leurs "grands frères".

edith> c'est bien de le reconnaitre dom :clin: On t'en veux pas pour autant.
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Oui et si tu lis "L'Etat Culturel" de Marc Fumaroli, il parlera aussi d'Afrika Bambaataa, et de sa Zulu Nation, comme une organisation, pacifiste, dans laquelle le hip hop par ses pratiques "canalise la violence en proposant des défis artistiques", mais il n'empeche que "le hip-hop veut prendre une place dans la cité et rapprocher musique et politique"...

 

The only way to do it is to do it. (Merce Cunningham)

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Citation : Marc Fumaroli est un historien et essayiste français, né à Marseille le 10 juin 1932



oui enfin, on a fait mieux comme reférence sur le hip hop....

Bref, + 1 avec Traumax : ce n'est pas une musique engagée à l'origine et rien à voir non plus avec le jazz. Racines : le funk, et les sounds systems jamaicains via Kool Herc.