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réactions au dossier Petit point sur les ventes d’instruments en France

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Sujet de la discussion Petit point sur les ventes d’instruments en France
Dossier sur le marché de la facture instrumentale en France : les acheteurs et vendeurs d'instruments de musique
Les résultats d’une étude portant sur le marché français des instruments viennent d’être publiés. Nous vous proposons un résumé des éléments principaux mis en exergue par l’étude.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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c'est difficile de se faire une idée définitive sur la pertinence d'un instrument : il faut partir je pense du pratiquant ; pour exemple, ma femme qui a commencé avec ma Martin de 1973 qui a vraiment un son à tomber par terre (je l'ai comparé avec une Martin récente à 2000 balles et il n'y a pas photo en terme de présence sonore) mais cette gratte est contraignante en terme de jouabilité pour quelqu'un qui débute : le problème fût réglé quand elle acheta une Lag à 250 boules sur le world wide web...donc oui l'entrée de gamme de qualité existe et à sa raison d'être...pour ma part.

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

12
Citation :
En 2008,

C'est une faute de frappe ou les résultats de l'enquête portent sur le marché d'il y a DIX ANS ?
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Moi je suis une grande adepte de l'occasion : ça permet d'avoir un bon moyenne gamme pour le prix d'un bas de gamme neuf... Il n'y a que certains type de matériel, comme par exemple les micros, que j'achète neuf. Et en ce domaine précis, cher ne signifie pas forcément mieux.

S'amuse avec la vidéo - De la musique et des mots - En groupe - et puis voilà ! Albums Bandcamp

14
Bien dit Zecat : le marché de l'occasion est une mine d'or pour s'offrir des instruments de qualité à bas coût, j'achète les 3/4 de mon matériel d'occase, y compris pour les enfants.
Seulement voilà il faut s'y connaître un minimum : toi et moi savons dénicher ce qu'il nous faut, mais c'est compliqué pour une famille d'acheter une guitare pour leur rejeton alors qu'ils ne connaissent même pas la différence entre une classique et une folk.

D'où l'importance des détaillants, ceux qui travaillent au plus près de ces publics de débutants, qui ont besoin qu'on les guide dans leur choix.

Et oui il faut faire passer le message que cela vaut le coup de mettre un peu plus cher pour avoir un instrument de qualité, avec l'espoir qu'il ne finira pas au grenier.

Quant à avoir des instruments abordables en masse made in France.... Vaste sujet mais je pense que pour le moment on est loin de pouvoir y parvenir.
15
Citation :
Seulement voilà il faut s'y connaître un minimum : toi et moi savons dénicher ce qu'il nous faut, mais c'est compliqué pour une famille d'acheter une guitare pour leur rejeton alors qu'ils ne connaissent même pas la différence entre une classique et une folk.
D'où l'importance des détaillants, ceux qui travaillent au plus près de ces publics de débutants, qui ont besoin qu'on les guide dans leur choix.e

@Props : Carrément d'accord : là le petit magasin de musique du coin remplit bien son office (y compris pour te dépanner illico sur des cordes ou autres consommables)

S'amuse avec la vidéo - De la musique et des mots - En groupe - et puis voilà ! Albums Bandcamp

[ Dernière édition du message le 11/06/2018 à 22:48:25 ]

16
Je ne suis pas qu'un profil !!!! :oops2:
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Et puis le haut de gamme a ses limites économique, regardez Pleyel, cette marque de piano fantastique qui avait été reprise par des passionnés puis il y a quelques temps (2014 je crois), elle met la clef sous la porte, ferme son atelier parisien (et on perd donc le savoir-faire). Puis c'est le groupe LVMH qui rachète la marque pour le nom et la fabrication est confiée à l'Asie (Indonésie). C'est pourquoi je rigole lorsqu'on parle d'une "AOC". A l'inverse, une marque comme Arturia obtient de très bons résultats en gardant la conception en France et en faisant fabriquer en Chine (comme Apple l'avait compris en 2000 avec S. Jobs). Il faut une vraie politique européenne sur l'artisanat d'art avec une vraie volonté politique pour maintenir le savoir-faire, mais à 27 avec des intérêts très différents, cela semble utopique pour l'instant !
Les japonais ont été les premiers à classer "monuments historiques" certains artisans ultra spécialisés!

Old School et Electronica

Deux filles Arc en Ciel

18
x
Hors sujet :
Petite coquille ;)
Citation :
Si l’entrée de gamme représente la majorité des achats neufs dans les domaines des claviers/accordeurs
19

Je n'aime pas tellement ce genre d'études car on a l'impression qu'elle s'adresse aux luthiers et autres artisans, tout en comparant avec la production industrielle. Elle mélange des instruments classiques et rock, qui, on le sait, sont deux marchés différents. Pas très éclairant tout ça.

La réalité du marché actuel, est que les produits industriels composent l'essentiel du marché, et le bas de gamme fabriqué en Asie (je pense notamment aux guitares) est dans l'ensemble de bonne qualité. Il n'y a pas de soucis de qualité dans ce domaine.

Bref, une étude par type de marché aurait été beaucoup plus parlante.

Là, c'est trop global, donc ça ne veut rien dire.
Par ailleurs, recommander "il faudrait davantage miser sur les instruments d’études et l’entrée de gamme pour attirer des clients et les fidéliser", ce n'est pas sérieux. Vous voyez un luthier sortir une guitare electrique à 150€ vous ?

Ce rapport, en l'état il n'apprends rien de nouveau.

20
+1

Citation :
Si les Allemands nous envoient essentiellement des accessoires (43 % des produits), les pianos et claviers numériques ainsi que les guitares proviennent énormément de Chine. Très souvent, il s’agit de produits d’entrée de gamme, mais la qualité des produits de milieu de gamme augmente et ils viennent directement concurrencer la production française.


Citation :
il faudrait davantage miser sur les instruments d’études et l’entrée de gamme pour attirer des clients et les fidéliser.

Ce qui veut donc dire faire fabriquer des produits de marque française en Asie. Pourquoi pas ? (je parie que ça se fait déjà). Mais cel représente un gros risque de dévaloriser des marques plutôt haut de gamme en les banalisant.

On n'ira pas concurrencer sur l'entrée ou le milieu de gamme des production à bas coûts notamment salariaux. Il faut faire ce qu'on sait faire en France : du haut de gamme et de l'innovation et promouvoir ce savoir faire à l'international. Le secteur français du luxe tout comme les constructeurs automobiles allemands montrent bien que faire du haut de gamme n'empêche en rien un gros développement international.

Par ailleurs, il faut regarder un peu plus loin que le secteur des instruments. En France, on a plein d'avantages : compétences, formation, personnel haut de gamme, travailleurs engagés et impliqués, savoir-faire historique, innovations, inventions...

Là où la France a un gros handicap, c'est une sorte de plafond de verre qui empêche, contrairement à d'autres pays comme l'Allemagne ou les USA, les TPME et PME de grossir et de se développer à l'international. Moralité, on dispose de plein de leaders mondiaux... dans des marchés d'extrêmes niches.

Je ne sais pas d'où vient ce handicap. Il est probablement pluri-factuel. La frilosité des banques rendant très difficiles les investissements et la trésorerie nécessaires au développement des PME est de notoriété publique.

Je pense qu'il y a aussi la mentalité des petits patrons français qui ne veulent pas faire entrer des investisseurs au capital de leur bébé, ne voulant avoir de compte à rendre à personne et voulant rester seuls maîtres à bord. Or, des investisseurs, c'est non seulement des capitaux frais pour se développer, mais ce sont aussi des ressources, des réseaux, des contacts, des expertises. Parce que quelqu'un qui met son pognon dans une affaire, il a tout intérêt à ce que celle-ci marche à fond, donc à la soutenir, à accompagner le dirigeant, à ouvrir son carnet d'adresses, à lui faire ouvrir des portes, etc.

C'est vraiment un cas de figure que j'ai rencontré d'innombrables fois dans les PME : de belles entreprises avec des trucs qui marchent, qui mériteraient des investissements et des réseaux pour se développer et ce développement ne se fait pas ou beaucoup trop lentement parce qu'on préfère rester sur les fonds propres pour rester "indépendant". Au pire, si on parvient à lever un emprunt bancaire, la pression du remboursement oblige à plus se concentrer sur ce qui génère immédiatement du chiffre que sur les projets à moyen et long terme qui restent en second plan.
L'esprit d'entreprise ne manque vraiment pas, mais reste bridé par cette mentalité de petit patron seul maître à bord.