réactions au dossier Petit point sur les ventes d’instruments en France
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Locomotiv
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perigo
"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"
Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.
Archion
En 2008,
C'est une faute de frappe ou les résultats de l'enquête portent sur le marché d'il y a DIX ANS ?
Zecat
S'amuse avec la vidéo - De la musique et des mots - En groupe - et puis voilà ! Albums Bandcamp
props
Seulement voilà il faut s'y connaître un minimum : toi et moi savons dénicher ce qu'il nous faut, mais c'est compliqué pour une famille d'acheter une guitare pour leur rejeton alors qu'ils ne connaissent même pas la différence entre une classique et une folk.
D'où l'importance des détaillants, ceux qui travaillent au plus près de ces publics de débutants, qui ont besoin qu'on les guide dans leur choix.
Et oui il faut faire passer le message que cela vaut le coup de mettre un peu plus cher pour avoir un instrument de qualité, avec l'espoir qu'il ne finira pas au grenier.
Quant à avoir des instruments abordables en masse made in France.... Vaste sujet mais je pense que pour le moment on est loin de pouvoir y parvenir.
Zecat
Seulement voilà il faut s'y connaître un minimum : toi et moi savons dénicher ce qu'il nous faut, mais c'est compliqué pour une famille d'acheter une guitare pour leur rejeton alors qu'ils ne connaissent même pas la différence entre une classique et une folk.
D'où l'importance des détaillants, ceux qui travaillent au plus près de ces publics de débutants, qui ont besoin qu'on les guide dans leur choix.e
@Props : Carrément d'accord : là le petit magasin de musique du coin remplit bien son office (y compris pour te dépanner illico sur des cordes ou autres consommables)
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[ Dernière édition du message le 11/06/2018 à 22:48:25 ]
W-Addict
Maxxou32
Les japonais ont été les premiers à classer "monuments historiques" certains artisans ultra spécialisés!
Old School et Electronica
Skeez
Petite coquilleCitation :Si l’entrée de gamme représente la majorité des achats neufs dans les domaines des claviers/accordeurs
jml
Je n'aime pas tellement ce genre d'études car on a l'impression qu'elle s'adresse aux luthiers et autres artisans, tout en comparant avec la production industrielle. Elle mélange des instruments classiques et rock, qui, on le sait, sont deux marchés différents. Pas très éclairant tout ça.
La réalité du marché actuel, est que les produits industriels composent l'essentiel du marché, et le bas de gamme fabriqué en Asie (je pense notamment aux guitares) est dans l'ensemble de bonne qualité. Il n'y a pas de soucis de qualité dans ce domaine.
Bref, une étude par type de marché aurait été beaucoup plus parlante.
Là, c'est trop global, donc ça ne veut rien dire.
Par ailleurs, recommander "il faudrait davantage miser sur les instruments d’études et l’entrée de gamme pour attirer des clients et les fidéliser", ce n'est pas sérieux. Vous voyez un luthier sortir une guitare electrique à 150€ vous ?
Ce rapport, en l'état il n'apprends rien de nouveau.
Will Zégal
Si les Allemands nous envoient essentiellement des accessoires (43 % des produits), les pianos et claviers numériques ainsi que les guitares proviennent énormément de Chine. Très souvent, il s’agit de produits d’entrée de gamme, mais la qualité des produits de milieu de gamme augmente et ils viennent directement concurrencer la production française.
il faudrait davantage miser sur les instruments d’études et l’entrée de gamme pour attirer des clients et les fidéliser.
Ce qui veut donc dire faire fabriquer des produits de marque française en Asie. Pourquoi pas ? (je parie que ça se fait déjà). Mais cel représente un gros risque de dévaloriser des marques plutôt haut de gamme en les banalisant.
On n'ira pas concurrencer sur l'entrée ou le milieu de gamme des production à bas coûts notamment salariaux. Il faut faire ce qu'on sait faire en France : du haut de gamme et de l'innovation et promouvoir ce savoir faire à l'international. Le secteur français du luxe tout comme les constructeurs automobiles allemands montrent bien que faire du haut de gamme n'empêche en rien un gros développement international.
Par ailleurs, il faut regarder un peu plus loin que le secteur des instruments. En France, on a plein d'avantages : compétences, formation, personnel haut de gamme, travailleurs engagés et impliqués, savoir-faire historique, innovations, inventions...
Là où la France a un gros handicap, c'est une sorte de plafond de verre qui empêche, contrairement à d'autres pays comme l'Allemagne ou les USA, les TPME et PME de grossir et de se développer à l'international. Moralité, on dispose de plein de leaders mondiaux... dans des marchés d'extrêmes niches.
Je ne sais pas d'où vient ce handicap. Il est probablement pluri-factuel. La frilosité des banques rendant très difficiles les investissements et la trésorerie nécessaires au développement des PME est de notoriété publique.
Je pense qu'il y a aussi la mentalité des petits patrons français qui ne veulent pas faire entrer des investisseurs au capital de leur bébé, ne voulant avoir de compte à rendre à personne et voulant rester seuls maîtres à bord. Or, des investisseurs, c'est non seulement des capitaux frais pour se développer, mais ce sont aussi des ressources, des réseaux, des contacts, des expertises. Parce que quelqu'un qui met son pognon dans une affaire, il a tout intérêt à ce que celle-ci marche à fond, donc à la soutenir, à accompagner le dirigeant, à ouvrir son carnet d'adresses, à lui faire ouvrir des portes, etc.
C'est vraiment un cas de figure que j'ai rencontré d'innombrables fois dans les PME : de belles entreprises avec des trucs qui marchent, qui mériteraient des investissements et des réseaux pour se développer et ce développement ne se fait pas ou beaucoup trop lentement parce qu'on préfère rester sur les fonds propres pour rester "indépendant". Au pire, si on parvient à lever un emprunt bancaire, la pression du remboursement oblige à plus se concentrer sur ce qui génère immédiatement du chiffre que sur les projets à moyen et long terme qui restent en second plan.
L'esprit d'entreprise ne manque vraiment pas, mais reste bridé par cette mentalité de petit patron seul maître à bord.
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