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réactions au dossier Petit point sur les ventes d’instruments en France

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Sujet de la discussion Petit point sur les ventes d’instruments en France
Dossier sur le marché de la facture instrumentale en France : les acheteurs et vendeurs d'instruments de musique
Les résultats d’une étude portant sur le marché français des instruments viennent d’être publiés. Nous vous proposons un résumé des éléments principaux mis en exergue par l’étude.

Lire l'article
 


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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26
Citation de Ijaune :

Citation :
L’étude se termine par un ensemble de pistes à suivre pour assurer la pérennité de la facture instrumentale française. Par exemple, il faudrait davantage miser sur les instruments d’études et l’entrée de gamme pour attirer des clients et les fidéliser

Lol
Citation :
L’étude nous apprend également que 47 % des produits neufs vendus sont qualifiés d’entrée de gamme, et seulement 6 % de haut de gamme.

Donc, 47 % de musicien jetables qui arrêtent la musique au bout de deux ans... comme leurs instruments


Je pense plutôt que les écoles de musique sont pleines d'enfants forcés par des parents qui rêvent que leurs enfants deviennent musiciens, si ce n'est prodiges. Et donc beaucoup d'enfants qui ne font pas de la musique par choix personnel, encore moins par passion, mais qui préfèreraient jouer à la console ou au foot. L'apprentissage de la musique demande 30mn à 1h chaque jour, en plus des devoirs du soir, du sport, de la console, des médias sociaux...
Résultat, beaucoup arrêtent au bout de quelques années, et très peu vont au bout de toutes les années d'étude nécessaire à une pratique pro ou même "bon amateur".
Je pense donc que la qualité de l'instrument n'est pas si importante quand on débute, surtout pour des enfants de moins de 10 ans (ou premier cycle) qui n'entendront pas la différence entre bas, milieu et haut de gamme.

[ Dernière édition du message le 12/06/2018 à 10:50:06 ]

27
Comme expliqué en intro du dossier, cette étude est biaisée dès le départ car ne prenant pas en compte l'entièreté du marché avec TOUS les types d'instruments ni la MAO, de plus la manière de catégoriser les instruments ne me parait pas pertinente, comme d'autres l'on déjà évoqué plus haut.
Ensuite, il me semble que l'étude porte plus sur les ventes d'instruments neufs que sur le marché de l'occasion, même s'il est vrai qu'il est plus difficilement mesurable, et pas assez sur le reste des acteurs de des marchés musicaux (luthiers, fabricants d'effets ect...) ce qui est dommage.

Dans les recommandations de cette étude apparaissent :
Le développement d’une culture instrumentale
La préconisation d'une vraie stratégie de communication autour de la pratique sous l'impulsion des professionnels ou des pouvoirs publics.

Les budgets alloués à la culture musicale sont, je trouve, à l'image de la volonté politique française de développer et/ou soutenir cet art dans ses diverses formes, c'est à dire inexistante.
Qu'en pensez-vous ?
28

C'est pas ce que j'appelle des recommandations.

C'est très vague et franchement, si la solution c'est d'attendre quelque chose de l'état, on peut attendre longtemps.
"Le développement d’une culture instrumentale" "les budgets publics"

Le soucis c'ets pas la pratique musicale, c'est la production Française !

Si plus de gens pratiquent ça serait b ien encore faut-il qu'ils n'achètent pas des choses produitent à l'étranger..

 

 

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Citation de Frajean :

Je pense plutôt que les écoles de musique sont pleines d'enfants forcés par des parents qui rêvent que leurs enfants deviennent musiciens, si ce n'est prodiges. Et donc beaucoup d'enfants qui ne font pas de la musique par choix personnel, encore moins par passion, mais qui préfèreraient jouer à la console ou au foot. L'apprentissage de la musique demande 30mn à 1h chaque jour, en plus des devoirs du soir, du sport, de la console, des médias sociaux...
Résultat, beaucoup arrêtent au bout de quelques années, et très peu vont au bout de toutes les années d'étude nécessaire à une pratique pro ou même "bon amateur".
Je pense donc que la qualité de l'instrument n'est pas si importante quand on débute, surtout pour des enfants de moins de 10 ans (ou premier cycle) qui n'entendront pas la différence entre bas, milieu et haut de gamme.


A moitié d'accord.
Evidemment qu'il ne s'agit pas de faire débuter la guitare à son gamin en lui achetant une Music Man (quoique si on en a les moyens, pourquoi pas !).
Mon gamin (9 ans) a débuté le piano sur un petit clavier pas cher, très vite j'ai vu qu'il y prenait goût. Il a horreur de bosser son instrument, mais il joue très souvent. Je le laisse jouer sur mes instrus perso, il a développé également un fort attrait pour le bon son. Madame vient de lui offrir un Yamaha CLP pour son anniversaire. Le plaisir que provoque l'acquisition d'un instrument de qualité décuple la motivation, après 2 ans de cours il est déjà meilleur que je ne pourrai jamais l'être. Pour en arriver là, il faut aussi avoir franchi le cap de la découverte vers la passion.

On peut débuter sur un instrument bas de gamme, mais il faut avoir une sacrée motivation. J'ai débuté la guitare sur une Jim Harley à 150 francs (!), mais j'étais déjà passionné de musique, je m'en accommodais, et je savais qu'un jour je pourrais m'acheter une belle gratte. Mettre un peu plus cher peut aider à motiver un débutant qui se cherche.
30
Citation :
Zecat, si les gens on envi de stagner dans leur business, ou ne veulent tout siplement pas se développer, c'est leur choix, et ça se respecte. Après il ne faut pas se plaindre que les autres leur prennent le marché.

disons qu'il y a d'autres aspirations possibles dans la vie que "faire du buisness" et d'autres moteurs que la loi du marché... et qu'il y a aussi des clients pour ça.

S'amuse avec la vidéo - De la musique et des mots - En groupe - et puis voilà ! Albums Bandcamp

31

Sauf que quand tu es dans le commerce, c'est pour faire du buziness :p

32
Citation :
Je pense plutôt que les écoles de musique sont pleines d'enfants forcés par des parents qui rêvent que leurs enfants deviennent musiciens, si ce n'est prodiges.


C'est souvent ceux là qui ont l'instru à rendre jaloux les élèves motivés...


Citation :
Et donc beaucoup d'enfants qui ne font pas de la musique par choix personnel, encore moins par passion, mais qui préfèreraient jouer à la console ou au foot. L'apprentissage de la musique demande 30mn à 1h chaque jour, en plus des devoirs du soir, du sport, de la console, des médias sociaux...
Résultat, beaucoup arrêtent au bout de quelques années, et très peu vont au bout de toutes les années d'étude nécessaire à une pratique pro ou même "bon amateur".


Comme tout ça demande de la motivation et du temps, que ce soit la musique, le sport, les études, etc...
Perso on ne m'a jamais mis un flingue sur la tempe pour me faire jouer, il y a eu des moments difficiles où j'ai eu besoin de soutien pour continuer mais au fond j'ai toujours aimé jouer.
Au tout début, à l'âge trois quatre ans je voulais faire "batterie", mes parents m'ont acheté une batterie en plastique que j'ai balancé du haut de l'escalier, bah après ça j'étais fâché et je ne voulais plus faire de batterie. Peu après j'avais vu "synthé" à la TV, les tubes des années 80, JMJ, Vangelis, toussa... là je voulais faire "synthé", mes parents sont allés voir un prof qui m'a fait débuter avec un clavier arrangeur et seulement plus tard j'avais compris l'importance de me mettre au piano, au début avec un piano numérique, le vrai piano je ne l'ai jamais eu... mais ça m'a jamais empêché de jouer sur un vrai plusieurs fois par semaine sans avoir à en acheter un, d’ailleurs c'est encore le cas aujourd'hui alors que ça fait bien longtemps que j'ai arrêté les cours.
Le vrai je pense que je vais prochainement me l'acheter, c'est à dire seulement à mon âge, pour ça c'est bien plus facile aujourd'hui vu qu'on en trouve des dizaines dans un rayon de moins de 50 km pour moins de 300 balles sur le bon coin, on trouve même des "donne piano", encore vu la semaine dernière dans un resto un joli petit piano avec une pancarte "qui veut prend.."

Citation :

Je pense donc que la qualité de l'instrument n'est pas si importante quand on débute, surtout pour des enfants de moins de 10 ans (ou premier cycle) qui n'entendront pas la différence entre bas, milieu et haut de gamme.


Sans rentrer dans du haut de gamme je pense qu'il faut quand même un minimum, on va éviter la batterie en plastique ou la guitare tordu, on va essayé d'avoir un instrument qui reste quand même un peu accordé d'un cours à l'autre, etc...
Des solutions pour débuter il en existe plusieurs suivant l'instrument et l'école elle même : location d'instru, prêt d'instru, reprise/occase d'instru d'ancien élève ou élève qui monte en niveau, etc... sans avoir à absolument acheter une merde au super-marcher du coin...
Souvent c'est plus un problème de consommateur que d'instrument, c'est un peu comme ceux qui veulent tout acheter en neuf quand bébé arrive alors qu'à côté il y a des gens qui donne généreusement des poucettes et des parcs parfaitement en bon état et de très bonne voir meilleur qualité que le truc de base mais neuf.


Je n'ai rien contre l'entrée de gamme et je comprend qu'on peut se mettre en travers avec ce que j'ai dit dans mon précédent poste, après j'ai dit ça du côté du commercial, du vendeur "étude économique"
De ce côté là, quand je parle d'instru et de musicien "jetable" il faut comprendre la panacée d'avoir un client où tu peux lui vendre un truc et que tu sais que tu ne vas pas le revoir avec, ici t'as pas d'après vente à gérer, pas de réclamation, de prix honnêtes à respecter sur le moment, etc... C'est cette aspect de l'entrée de gamme qui me dérange dans la musique, cette fausse illusion de faire de l'argent avec le musicien qui ne jouera pas plus de deux ans et en faire une priorité commercial.






[ Dernière édition du message le 12/06/2018 à 13:55:00 ]

33
Zecat : il peut tout à fait y avoir un choix de vie qui implique de rester sur une petite entreprise "pépère" (enfin, une petite entreprise est rarement pépère), avec peu d'employés et une relation forte entre tout le monde. Je connais des patrons qui sont sur cette approche.
Mais ils font des produits en conséquence. Des produits de niche, demandant un haut savoir-faire et une haute implication de chacun.

Or, ce que j'évoque est une tendance que j'ai croisé chez beaucoup de patrons de TPME et PME sans que ça corresponde à une volonté de rester petit et familial, mais au contraire de gens qui avaient l'ambition de grandir. Pas forcément grandir pour grandir, pour faire plus d'argent et tout ça, mais pour la passion de la réussite (et pas sociale), pour la satisfaction de voir un grand nombre de gens utiliser ses produits ou services, voire pour la satisfaction de rendre service à un grand nombre de gens pour ceux qui avaient conçu des produits ou services répondant particulièrement à des besoins criants.

Sauf que ça achoppe toujours à cette histoire d'investissements pour le développement.

Autre signe de cet état d'esprit : je connaissais quelqu'un qui était détaché par la CCI auprès de l'ANPE pour développer le temps partagé.
Pour rappel, il y a des entreprises qui ont besoin de spécialistes de haut niveau, mais n'ont pas la nécessité ou les moyens de les embaucher à plein temps. L'idée est donc qu'un salarié hautement qualifié est partagé entre plusieurs boîtes à raison d'un nombre d'heures par boîte.

Résultat au bout de plus d'un an de mission : zéro contrat. Pas par manque de candidats : à l'époque, beaucoup de cadres compétents débarqués de multinationales venaient s'installer en province finir leur carrière.
Mais par manque de volonté des employeurs. Parce qu'un salarié, on veut que ça soit son salarié, qu'il reste entièrement disponible pour l'entreprise. Pas question que le gus se barre à midi après sa matinée de travail pour aller bosser chez son autre employeur si on veut mettre une réunion à 14h00.

Pourtant, des boîtes qui avaient besoin notamment d'ingénieurs spécialisés ou d'autres compétences pointues, j'en avais à l'époque un paquet dans ma clientèle. Mais elles n'embauchaient pas et bricolaient avec les moyens du bord ou faisaient ponctuellement appel à des consultants là où il aurait fallu quelqu'un dans l'équipe. Ou alors, elles embauchaient à plein temps pour une durée déterminée, mais quand la durée était écoulée, la mission n'était souvent pas terminée mais il n'y avait plus le budget pour garder la personne ou la personne avait déjà trouvé un autre poste.

J'ai vu ainsi un paquet de très beaux projets innovants s'éterniser et finir par ne pas voir le jour malgré l'énorme travail fait dessus, soit parce que la boîte s'essoufflait et devait se concentrer sur les rentrées d'argent immédiates, soit parce d'autres produits étaient sortis entre temps qui rendaient le projet nettement moins concurrentiel, sinon obsolète.
34
Citation :
En 2008, 23 % des Français déclaraient savoir jouer d’un instrument de musique

Et sinon, ça vous parait pas très exagéré comme statistique ? J'ai autour de moi une cinquantaine de collègues. Je crois qu'on est moins de 5 à pratiquer régulièrement; et j'inclus les chanteurs/chanteuses.
Est-ce que dans ces 23% il y a tous ceux qui ont des souvenirs de flute à bec au collège, et qui ne pratiquent plus depuis ? Savoir la liste des notes 'do ré mi ...' ne veut pas dire qu'on connait la musique. :8O:
35
La dernière fois que j'ai eu des stats, à l'époque où j'ai bossé sur un produit musical, on parlait de 10% de la population qui pratiquait un instrument. Ce que je trouvais déjà pas mal.
Faut croire que la pratique musicale s'est énormément développée depuis. :-D
36
bah vu les programmes télé dédiés à "la chanson", même kenji girac fait de la guitare (et on l'a vu ici, Justin Timberlake), donc suscite des vocations (icon_facepalm.gif) donc c'est plausible icon_facepalm.gif

[ Dernière édition du message le 12/06/2018 à 14:50:25 ]

37
Je vois pas mal de critiques justifiées dans ce thread, et pas mal de raccourcis aussi. Pour une analyse critique réellement construite, je vous invite à lire l'étude. Mon article n'est qu'un bref résumé, forcément un peu orienté.

Citation de Frajean :
Citation :
En 2008, 23 % des Français déclaraient savoir jouer d’un instrument de musique

Et sinon, ça vous parait pas très exagéré comme statistique ? J'ai autour de moi une cinquantaine de collègues. Je crois qu'on est moins de 5 à pratiquer régulièrement; et j'inclus les chanteurs/chanteuses.
Est-ce que dans ces 23% il y a tous ceux qui ont des souvenirs de flute à bec au collège, et qui ne pratiquent plus depuis ? Savoir la liste des notes 'do ré mi ...' ne veut pas dire qu'on connait la musique. :8O:


Tout d'abord, c'est déclaratif. De plus, il est bien indiqué que la moitié de ces gens n'avait pas pratiqué dans les 12 derniers mois. La moitié de ces personnes ne sont donc pas des musiciens actifs. C'est une population bien moins visible dans notre quotidien. Enfin, les expériences personnelles de chacun ont beaucoup de limites, puisqu'un paquet de facteurs démographiques, sociologiques, culturels, économiques, etc., entre compte. Nous nous inscrivons tous dans un contexte que nous ne pouvons étendre à l'ensemble du pays. Cela ne veut pas dire que les cas individuels n'ont pas de valeur, mais il faut mettre un peu de distance entre le sujet et nous.

Les 23% et autres chiffres cités en début d'article (et dans l'étude) proviennent de l'enquête "Pratiques culturelles des Français" du ministère de la culture. On devrait facilement trouver ça en ligne, vous aurez alors de la matière si vous souhaitez construire une critique plus approfondie. Je pense que tout à chacun peut émettre des doutes, pointer du doigt des biais méthodologiques, se questionner sur les intentions derrière l'étude (ce que j'ai un peu essayé de faire dans l'article). Mais s'il s'agit de remettre en cause les chiffres sur la seule base d'une expérience personnelle, j'ai un peu de mal. Mieux vaut bosser le sujet :oops2:

Ah oui, il existe une analyse comparative entre les résultats des enquêtes "Pratiques culturelles des Français" en 1997 et en 2008. Il s'avère qu'un peu moins de gens déclarent savoir jouer d'un instrument 10 ans après (de 26% à 23%).

[ Dernière édition du message le 12/06/2018 à 16:10:08 ]

38
Citation de Skeez :
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Hors sujet :
Petite coquille ;)
Citation :
Si l’entrée de gamme représente la majorité des achats neufs dans les domaines des claviers/accordeurs


C'est corrigé, merci beaucoup !
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Je vous trouve sévères avec les patrons de PME français, quand on est passionné par son travail on est assez rarement un bon gestionnaire, il y a des exemples célèbres autres que français de belles faillites : Bob Moog, Harold Rhodes....

[ Dernière édition du message le 12/06/2018 à 20:51:33 ]

40
Mais c'est quoi "savoir jouer d'un instrument de musique" ? Il faudrait qu'on nous donne une définition précise de ce concept.
Moi par-exemple au regard d'un prof de musique et du solfège il est évident que je ne suis pas un musicien, tout au mieux un grattouilleur. Et pourtant je joue de la basse, de la guitare, du synthé et autres machines électroniques, j'ai joué dans des groupes et fait des concerts, je compose et produit ma musique. Alors ? Quid de l'electro ? Quid des DJ ? Quid du noise et du bruitisme ? C'est quoi la musique ?

Cette étude est bien floue, elle reste dans le vague et ne sert pas à grand chose si ce n'est à donner des chiffres qui ne sont pas forcément pertinents. Bon j'ai juste lu l'article, j'ai pas envie de me taper le document intégral j'avoue, mais tout cela me semble bien caractéristique d'une approche française, académique et traditionnelle malheureusement inappropriée dans un secteur en pleine évolution et qui comme beaucoup d'autres a vécu la mutation (véritable révolution) du numérique et des nouvelles technologies, plus la mondialisation et la démocratisation de l'accès aux instruments et aux pratiques musicales et apparentées (on peut faire de la musique avec une appli sur un smartphone, avec une console de jeux etc.)

En revanche les discussions qui suivent sont vraiment intéressantes :bravo:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 12/06/2018 à 16:34:15 ]

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Hors sujet :
Citation :
Kosmix :C'est quoi la musique ?


La musique, c'est ça :
https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.654137,mythes-et-flops-de-l-electro-dance-ou-le-meilleur-du-pire-des-chansons-electroniques-a-danser.html

:-D:-D:-D

Bientôt la deuxième manche de "Mythes et Flops" pour les mélomanes débutants ou confirmés...:bravo:

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

42
Un grand merci perigo, je ne connaissais pas ce thread. Je crois que j'ai des heures de rigolade à passer :-D
43
Citation :
On n'ira pas concurrencer sur l'entrée ou le milieu de gamme des production à bas coûts notamment salariaux. Il faut faire ce qu'on sait faire en France : du haut de gamme et de l'innovation et promouvoir ce savoir faire à l'international. Le secteur français du luxe tout comme les constructeurs automobiles allemands montrent bien que faire du haut de gamme n'empêche en rien un gros développement international.


C'est exactement ça! C'est pas que l'on ne veut pas produire de l'entrée de gamme en France mais c'est tout simplement que l'on ne peut pas. On ne pourra jamais s'aligner sur des prix aussi bas que des instruments produits en chine.

Citation :
Dans le même ordre d'idée, les patrons sont trop souvent les créateurs d'une seule boîte. Ils la créent, la développent et veulent en rester maîtres ad vitam aeternam. Or, j'en ai rencontré beaucoup qui étaient des créateurs, mais pas des gestionnaires. Une fois le bébé créé de bien développé, il faudrait qu'ils passent la main, vendent leur affaire au bon moment à des gens plus compétents pour la développer et utilisent le fruit de cette vente pour créer autre chose.


Effectivement, les "patrons créateurs" sont rarement de bons gestionnaires (dans le sens de "vendre leur création"). Mais une entreprise est très difficile à faire fructifier (plusieurs dizaines d'années) mais très facile à couler (quelques mois seulement si on fait des mauvais choix). D'où une certaine réticence à passer la main.

Ensuite pour monter autre chose c'est difficile et risqué. Dans la vente des murs et du fond de commerce d'une affaire, l'état prend 30%. Les créateurs se retrouvent amputés d'une part importante du fruit de plusieurs années de labeur. Alors pour remonter une autre affaire avec ce qui leur reste, prendre de nouveau risque et re-galérer pendant plusieurs années pour faire aboutir une nouvelle idée. Comment dire ... c'est dissuasif.
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Hors sujet :
Je n'ai pas dit que les patrons créateurs étaient forcément de mauvais gestionnaires.

Ce que je voulais dire, c'est qu'ils ne mettent pas la même passion, le même engagement dans la gestion et le développement d'une affaire une fois celle-ci lancée qu'ils n'en mettent dans la création. Ce qui fait qu'une fois l'affaire lancée, elle peut finir par ronronner au lieu de se développer.

Le problème, c'est qu'ils s'y accrochent au lieu de la céder et de partir créer autre chose. Aussi parce que la réussite est souvent plus valorisée sur le fait de diriger une boîte éventuellement la plus grosse possible que sur le fait d'en créer plein.
La crainte légitime de céder la boîte à quelqu'un qui en fera de la merde joue aussi. La responsabilité ressentie face au sort des employés envers qui on est reconnaissant d'avoir participé au développement de l'affaire est, heureusement, aussi assez présente.
Ceci fait que la plupart des patrons de PME ne cèdent leur affaire que quand l'heure de la retraite sonne.

Et en plus, il y a l'idée "c'est mon bébé à moi et personne d'autre ne doit y mettre son nez" qui est un gros frein à l'arrivée d'investisseurs externes, mais aussi souvent au recrutement de personnel hautement qualifié (il ne faudrait pas que le patron se sente "largué") et au développement d'idées venant de l'intérieur. Si un employé a une bonne idée de produit ou service innovant, ses meilleures chances de la développer est de se barrer pour monter lui-même sa boîte. Grosse perte de temps, d'énergie et de ressources par rapport à ce qui serait possible s'il pouvait la développer au sein de son entreprise (avec les responsabilités et les rémunérations idoines), avec des collègues qu'il connaît, des faisceaux de compétences et de process rodés, etc.

Comme toutes les généralités, c'est évidemment à nuancer. Mais en gros, c'est l'ambiance que j'ai connu chez l'écrasante majorité des patrons de PME que j'ai côtoyé et que je côtoie.
45
Tout cela est très intéressant. Dommage cependant qu'il n'y ai plus de dates sur les émissions de commentaires... une info importante pour juger de la vivacité de la discussion et de l'intérêt d'y participer...

V

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Si il y a les dates : le dernier message avant le tien date d'il y a 3 ans.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?