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réactions au dossier Petit point sur les ventes d’instruments en France

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Sujet de la discussion Petit point sur les ventes d’instruments en France
Dossier sur le marché de la facture instrumentale en France : les acheteurs et vendeurs d'instruments de musique
Les résultats d’une étude portant sur le marché français des instruments viennent d’être publiés. Nous vous proposons un résumé des éléments principaux mis en exergue par l’étude.

Lire l'article
 


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
2
Citation :
Les personnes ciblées étaient les acheteurs, mais pas forcément les pratiquants. Il arrive en effet d’acheter un instrument pour quelqu’un d’autre.

C'est même courant. Mon exemple : je suis dans une école de musique avec 500 à 600 élèves, dont au moins 80% de mineurs, certains même très jeunes enfants. Donc, c'est forcément les parents qui achètent leurs instruments.
3


Citation :
L’étude se termine par un ensemble de pistes à suivre pour assurer la pérennité de la facture instrumentale française. Par exemple, il faudrait davantage miser sur les instruments d’études et l’entrée de gamme pour attirer des clients et les fidéliser


Lol

Citation :
L’étude nous apprend également que 47 % des produits neufs vendus sont qualifiés d’entrée de gamme, et seulement 6 % de haut de gamme.


Donc, 47 % de musicien jetables qui arrêtent la musique au bout de deux ans... comme leurs instruments
4
Effectivement Ijaune, ça peut ressembler à ça.
Je milite depuis des années pour que les lieux d'enseignement musical mettent à disposition des élèves de 1er cycle des instruments de qualité suffisante pour permettre aux enfants d'appréhender l'instrument dans de bonnes conditions.
Un instrument de qualité, c'est tout de même le minimum pour commencer un apprentissage.
Apprendrons nous aux enfants à écrire sur du papier toilette avec des stylos fonctionnant de manière aléatoire ?
5
Le choix des catégories pour la classification est un peu curieux.
On en Arrive à mettre harpe et guitare électrique dans le même sac, deux instruments d'usage totalement diffèrents qui ne s'adressennt absolument pas au même public.
De même, quel est le point commun entre un accordéon et un piano à queue ?
Et que veux dire instrument haut de gamme ?Un piano numérique haut de gamme coûte le prix d'un piano acoustique bas de gamme
Il aurait été plus éclairant de tenir compte de facteurs tels que prix, instruments facilement transportables ou non, Instruments toujours très sonores et instruments amplifiés qui peuvent s'écouter silencieusement au casque. Ces facteurs me paraissent mieux refleter la réalité du choix de l'achat d'un pratiquant aux moyens parfois limités qui vit le plus souvent en appartement donc avec des voisins et qui a le plus souvent besoin de se déplacer.
6
Citation :
Je milite depuis des années pour que les lieux d'enseignement musical mettent à disposition des élèves de 1er cycle des instruments de qualité suffisante pour permettre aux enfants d'appréhender l'instrument dans de bonnes conditions.


L'entrée de gamme n'est pas forcément synonyme de merde. J'ai deja eu l'occasion de voir passer des guitares a 150 boules ou des drums à 200 qui avaient un son plus qu' honorable et qui permettait de jouer sans le moindre inconfort.

Dans le doute, ferme-la.

7
On ne peut nier que le facteur prix a son importance et que éffectivement la problématique est plutôt de réussir à proposer un instrument d'une qualité sonore suffisante à prix tiré plutôt que d'innonder le marché d'instruments médiocres qui ne feront que dégouter le débutant. Mais encore heureux qu'il y a encore des fabricants de haut de gamme !

[ Dernière édition du message le 11/06/2018 à 19:31:09 ]

8
Citation :
Par exemple, des représentants d’un magasin comme Woodbrass, premier magasin français, auraient pu être de bons interlocuteurs.

Je constate qu'une grosse part des instruments présents dans leur catalogue n'est même pas dispo où alors seulement quelques jours...si ce n'est les bâtons de pluie ou les oeufs-shakers. :-D

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

[ Dernière édition du message le 11/06/2018 à 19:39:53 ]

9
Citation de Jean :


L'entrée de gamme n'est pas forcément synonyme de merde. J'ai deja eu l'occasion de voir passer des guitares a 150 boules ou des drums à 200 qui avaient un son plus qu' honorable et qui permettait de jouer sans le moindre inconfort.


Ce qui est peut être vrai pour certains instruments avec une production de masse, l'est nettement moins pour des instruments plus confidentiels.
Sans parler du hautbois ou du basson, une simple clarinette d'étude qui soit en ébène coûte souvent plus de 1000€...et pour avoir essayé des modèles en résine, en ebonol, en plastique, c'est à dégoûter de l'instrument.
À ma fille qui pratiquait le violoncelle, j'ai opté dans un premier temps pour des instruments en location (taille 1/2 et 3/4) et j'ai cassé ma tirelire pour lui prendre un instrument correct lorsqu'elle est passée en taille entière.
Ça ne l'a pas empêchée d'arrêter mais elle a été au bout du second cycle, soit un niveau technique suffisant pour se faire plaisir.
Ses camarades équipés d'instruments low cost ont tous décroché en deux ou trois ans.

Et lorsque j'entends les auditions de mon école de musique, il y a une réelle sélection par le fric qui s'opère tant un gamin équipé d'une merde, même bosseur, sera largué par un autre équipé d'un instrument correct.

J'avais monté un dossier européen visant à acquérir un parc d'instruments.... une grosse centaine d'heures de travail pour une subvention de 800€....
10
Citation :
J'ai deja eu l'occasion de voir passer des guitares a 150 boules ou des drums à 200 qui avaient un son plus qu' honorable et qui permettait de jouer sans le moindre inconfort.


150 balles pour une guitare c'est bien pour débuter, 200 pour des drums je doute un peu sur la durée de vie;
Après ce n'est pas pareil qu'une guitare à 35 balles acheté pour noël impulsivement dans la grande distri dans un "rayon musique" qui se donne l'étiquette de vendeur d'instrus.
Là il faut savoir si ce qu'on qualifie d'entrée de gamme est un simple objet de consommation et si en fait le but de ce genre d'étude est juste de montrer dans quel domaine on vend le plus de cagettes à court terme.
Parler de fidéliser et d'attirer le client avec de l'entrée de gamme... pour fidéliser il faut aussi quelque chose à proposer après l'entrée de gamme, rendre l'entretien et les consommables possible, être au milieu d'une synergie avec différent corps de métier de la musique, et pour attirer le client il faut essentiellement un portefeuille client constitué d'une bonne part de pro qui amènent le client par bouche à oreille, le relationnel à beaucoup plus d'importance de ce genre de métier et un instrument peut être l'achat d'une vie.



11
c'est difficile de se faire une idée définitive sur la pertinence d'un instrument : il faut partir je pense du pratiquant ; pour exemple, ma femme qui a commencé avec ma Martin de 1973 qui a vraiment un son à tomber par terre (je l'ai comparé avec une Martin récente à 2000 balles et il n'y a pas photo en terme de présence sonore) mais cette gratte est contraignante en terme de jouabilité pour quelqu'un qui débute : le problème fût réglé quand elle acheta une Lag à 250 boules sur le world wide web...donc oui l'entrée de gamme de qualité existe et à sa raison d'être...pour ma part.

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

12
Citation :
En 2008,

C'est une faute de frappe ou les résultats de l'enquête portent sur le marché d'il y a DIX ANS ?
13
Moi je suis une grande adepte de l'occasion : ça permet d'avoir un bon moyenne gamme pour le prix d'un bas de gamme neuf... Il n'y a que certains type de matériel, comme par exemple les micros, que j'achète neuf. Et en ce domaine précis, cher ne signifie pas forcément mieux.

S'amuse avec la vidéo - De la musique et des mots - En groupe - et puis voilà ! Albums Bandcamp

14
Bien dit Zecat : le marché de l'occasion est une mine d'or pour s'offrir des instruments de qualité à bas coût, j'achète les 3/4 de mon matériel d'occase, y compris pour les enfants.
Seulement voilà il faut s'y connaître un minimum : toi et moi savons dénicher ce qu'il nous faut, mais c'est compliqué pour une famille d'acheter une guitare pour leur rejeton alors qu'ils ne connaissent même pas la différence entre une classique et une folk.

D'où l'importance des détaillants, ceux qui travaillent au plus près de ces publics de débutants, qui ont besoin qu'on les guide dans leur choix.

Et oui il faut faire passer le message que cela vaut le coup de mettre un peu plus cher pour avoir un instrument de qualité, avec l'espoir qu'il ne finira pas au grenier.

Quant à avoir des instruments abordables en masse made in France.... Vaste sujet mais je pense que pour le moment on est loin de pouvoir y parvenir.
15
Citation :
Seulement voilà il faut s'y connaître un minimum : toi et moi savons dénicher ce qu'il nous faut, mais c'est compliqué pour une famille d'acheter une guitare pour leur rejeton alors qu'ils ne connaissent même pas la différence entre une classique et une folk.
D'où l'importance des détaillants, ceux qui travaillent au plus près de ces publics de débutants, qui ont besoin qu'on les guide dans leur choix.e

@Props : Carrément d'accord : là le petit magasin de musique du coin remplit bien son office (y compris pour te dépanner illico sur des cordes ou autres consommables)

S'amuse avec la vidéo - De la musique et des mots - En groupe - et puis voilà ! Albums Bandcamp

[ Dernière édition du message le 11/06/2018 à 22:48:25 ]

16
Je ne suis pas qu'un profil !!!! :oops2:
17
Et puis le haut de gamme a ses limites économique, regardez Pleyel, cette marque de piano fantastique qui avait été reprise par des passionnés puis il y a quelques temps (2014 je crois), elle met la clef sous la porte, ferme son atelier parisien (et on perd donc le savoir-faire). Puis c'est le groupe LVMH qui rachète la marque pour le nom et la fabrication est confiée à l'Asie (Indonésie). C'est pourquoi je rigole lorsqu'on parle d'une "AOC". A l'inverse, une marque comme Arturia obtient de très bons résultats en gardant la conception en France et en faisant fabriquer en Chine (comme Apple l'avait compris en 2000 avec S. Jobs). Il faut une vraie politique européenne sur l'artisanat d'art avec une vraie volonté politique pour maintenir le savoir-faire, mais à 27 avec des intérêts très différents, cela semble utopique pour l'instant !
Les japonais ont été les premiers à classer "monuments historiques" certains artisans ultra spécialisés!

Old School et Electronica

Deux filles Arc en Ciel

18
x
Hors sujet :
Petite coquille ;)
Citation :
Si l’entrée de gamme représente la majorité des achats neufs dans les domaines des claviers/accordeurs
19

Je n'aime pas tellement ce genre d'études car on a l'impression qu'elle s'adresse aux luthiers et autres artisans, tout en comparant avec la production industrielle. Elle mélange des instruments classiques et rock, qui, on le sait, sont deux marchés différents. Pas très éclairant tout ça.

La réalité du marché actuel, est que les produits industriels composent l'essentiel du marché, et le bas de gamme fabriqué en Asie (je pense notamment aux guitares) est dans l'ensemble de bonne qualité. Il n'y a pas de soucis de qualité dans ce domaine.

Bref, une étude par type de marché aurait été beaucoup plus parlante.

Là, c'est trop global, donc ça ne veut rien dire.
Par ailleurs, recommander "il faudrait davantage miser sur les instruments d’études et l’entrée de gamme pour attirer des clients et les fidéliser", ce n'est pas sérieux. Vous voyez un luthier sortir une guitare electrique à 150€ vous ?

Ce rapport, en l'état il n'apprends rien de nouveau.

20
+1

Citation :
Si les Allemands nous envoient essentiellement des accessoires (43 % des produits), les pianos et claviers numériques ainsi que les guitares proviennent énormément de Chine. Très souvent, il s’agit de produits d’entrée de gamme, mais la qualité des produits de milieu de gamme augmente et ils viennent directement concurrencer la production française.


Citation :
il faudrait davantage miser sur les instruments d’études et l’entrée de gamme pour attirer des clients et les fidéliser.

Ce qui veut donc dire faire fabriquer des produits de marque française en Asie. Pourquoi pas ? (je parie que ça se fait déjà). Mais cel représente un gros risque de dévaloriser des marques plutôt haut de gamme en les banalisant.

On n'ira pas concurrencer sur l'entrée ou le milieu de gamme des production à bas coûts notamment salariaux. Il faut faire ce qu'on sait faire en France : du haut de gamme et de l'innovation et promouvoir ce savoir faire à l'international. Le secteur français du luxe tout comme les constructeurs automobiles allemands montrent bien que faire du haut de gamme n'empêche en rien un gros développement international.

Par ailleurs, il faut regarder un peu plus loin que le secteur des instruments. En France, on a plein d'avantages : compétences, formation, personnel haut de gamme, travailleurs engagés et impliqués, savoir-faire historique, innovations, inventions...

Là où la France a un gros handicap, c'est une sorte de plafond de verre qui empêche, contrairement à d'autres pays comme l'Allemagne ou les USA, les TPME et PME de grossir et de se développer à l'international. Moralité, on dispose de plein de leaders mondiaux... dans des marchés d'extrêmes niches.

Je ne sais pas d'où vient ce handicap. Il est probablement pluri-factuel. La frilosité des banques rendant très difficiles les investissements et la trésorerie nécessaires au développement des PME est de notoriété publique.

Je pense qu'il y a aussi la mentalité des petits patrons français qui ne veulent pas faire entrer des investisseurs au capital de leur bébé, ne voulant avoir de compte à rendre à personne et voulant rester seuls maîtres à bord. Or, des investisseurs, c'est non seulement des capitaux frais pour se développer, mais ce sont aussi des ressources, des réseaux, des contacts, des expertises. Parce que quelqu'un qui met son pognon dans une affaire, il a tout intérêt à ce que celle-ci marche à fond, donc à la soutenir, à accompagner le dirigeant, à ouvrir son carnet d'adresses, à lui faire ouvrir des portes, etc.

C'est vraiment un cas de figure que j'ai rencontré d'innombrables fois dans les PME : de belles entreprises avec des trucs qui marchent, qui mériteraient des investissements et des réseaux pour se développer et ce développement ne se fait pas ou beaucoup trop lentement parce qu'on préfère rester sur les fonds propres pour rester "indépendant". Au pire, si on parvient à lever un emprunt bancaire, la pression du remboursement oblige à plus se concentrer sur ce qui génère immédiatement du chiffre que sur les projets à moyen et long terme qui restent en second plan.
L'esprit d'entreprise ne manque vraiment pas, mais reste bridé par cette mentalité de petit patron seul maître à bord.
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Tout à fait d'accord.

Les marques Françaises pensent trop souvent "France" et pas "monde". C'est un des gros soucis de ce pays.

 

22
Dans le même ordre d'idée, les patrons sont trop souvent les créateurs d'une seule boîte. Ils la créent, la développent et veulent en rester maîtres ad vitam aeternam. Or, j'en ai rencontré beaucoup qui étaient des créateurs, mais pas des gestionnaires. Une fois le bébé créé de bien développé, il faudrait qu'ils passent la main, vendent leur affaire au bon moment à des gens plus compétents pour la développer et utilisent le fruit de cette vente pour créer autre chose.

Au lieu de ça, on a des gens qui s'accrochent et finissent par gérer tant bien que mal une boîte pour laquelle ils n'ont même plus vraiment la niaque, sinon même le goût. Quelles pertes !
23
x
Hors sujet :
Citation de tele-maniac :
Je milite depuis des années pour que les lieux d'enseignement musical mettent à disposition des élèves de 1er cycle des instruments de qualité suffisante pour permettre aux enfants d'appréhender l'instrument dans de bonnes conditions.
Un instrument de qualité, c'est tout de même le minimum pour commencer un apprentissage.
Apprendrons nous aux enfants à écrire sur du papier toilette avec des stylos fonctionnant de manière aléatoire ?

+10 :bravo:

Ceci dit, comme souligné, il y a des instruments d'entrée de gamme qui font tout à fait la blague pour débuter. Seulement, les débutants ne sont pas forcément à même de les choisir. Sans même parler de la jouabilité d'un guitare, choisir une flûte baroque en bois ou un tin whistel juste quand on a pas (encore) l'oreille formée, c'est chaud.

Il serait bon que les lieux d'enseignements tiennent à disposition des instruments sélectionnés, fussent-ils d'entrée de gamme tant qu'ils sont jouables et justes.

Dans les projets que je rêve de monter un jour, il y a celui de récupérer auprès des musiciens aguerris des instruments dont ils ne se servent plus pour en faire bénéficier les jeunes n'ayant pas les moyens de les équiper.
Cela me fait toujours mal au c... de voir des jeunes motivés et au talent prometteur galérer sur des instruments pourris parce qu'ils n'ont pas les moyens de jouer sur des trucs corrects. :(((
24
Citation :
C'est vraiment un cas de figure que j'ai rencontré d'innombrables fois dans les PME : de belles entreprises avec des trucs qui marchent, qui mériteraient des investissements et des réseaux pour se développer et ce développement ne se fait pas ou beaucoup trop lentement parce qu'on préfère rester sur les fonds propres pour rester "indépendant". Au pire, si on parvient à lever un emprunt bancaire, la pression du remboursement oblige à plus se concentrer sur ce qui génère immédiatement du chiffre que sur les projets à moyen et long terme qui restent en second plan.
L'esprit d'entreprise ne manque vraiment pas, mais reste bridé par cette mentalité de petit patron seul maître à bord.


Will Zegal, je comprend et suis ton raisonnement.. ça m'évoque toutefois d'autres problématiques : qui sont en partie liées à cette idée de mondialisation et actionnariats extérieurs (ce n'est pas que ça, évidemment c'est plus compliqué, mais y a quand même un peu de ça) : c'est qu'au final tout échappe à tout le monde et il devient question d'intérêts uniquement. Peut être que le machin semi-familial ou que la PME n'a guère de gros espoirs de développements, mais on reste dans quelque chose qui garde du sens aussi bien pour ceux qui y bossent que potentiellement ceux qui achètent.

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Zecat : Citation de : Zecat

Citation :
C'est vraiment un cas de figure que j'ai rencontré d'innombrables fois dans les PME : de belles entreprises avec des trucs qui marchent, qui mériteraient des investissements et des réseaux pour se développer et ce développement ne se fait pas ou beaucoup trop lentement parce qu'on préfère rester sur les fonds propres pour rester "indépendant". Au pire, si on parvient à lever un emprunt bancaire, la pression du remboursement oblige à plus se concentrer sur ce qui génère immédiatement du chiffre que sur les projets à moyen et long terme qui restent en second plan.
L'esprit d'entreprise ne manque vraiment pas, mais reste bridé par cette mentalité de petit patron seul maître à bord.


Will Zegal, je comprend et suis ton raisonnement.. ça m'évoque toutefois d'autres problématiques : qui sont en partie liées à cette idée de mondialisation et actionnariats extérieurs (ce n'est pas que ça, évidemment c'est plus compliqué, mais y a quand même un peu de ça) : c'est qu'au final tout échappe à tout le monde et il devient question d'intérêts uniquement. Peut être que le machin semi-familial ou que la PME n'a guère de gros espoirs de développements, mais on reste dans quelque chose qui garde du sens aussi bien pour ceux qui y bossent que potentiellement ceux qui achètent.

 Zecat, si les gens on envi de stagner dans leur business, ou ne veulent tout siplement pas se développer, c'est leur choix, et ça se respecte. Après il ne faut pas se plaindre que les autres leur prennent le marché.