Nivaux de sortie du mix?!
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ahah
voila merci
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toubal
Citation : Attention un mix ça doit pas forcement être très fort.
Y a le mastering pour faire ça c après sinon tu nik direct ton son et tu pourra rien faire au mastering
il vo mieu au contriare monter le son de tes enceinte pendant le mixage
et surtout ne pas mettre de compresseur sur la sortie sinon ton son est cramé direct quand tu fait ton bounce ( conversion en 2piste stereo)
il vo mieux convertir et apres gonflé le son avec des compresseur, limiteur compresseur multi-bandes et autre super plug-in
Enfin une reponse qui me plait
JBii
C'est le meilleur moyen pour le foirer.
Prendre un peu de marge et faire un bout de mastering APRES, oui.
(ne pas prendre trop de marge pour ne pas perdre trop de résolution en BITS)
ahah
merci pour toute vau réponse
toubal
demozic
ce sujet nous amène directement au mixeur de PT (pas le gaillard qui est assis devant son écran le petit programme fais de bits et de c......es ). Les calculs en interne dans un soft audionumériques se font sur une quantification souvent plus importante que celle de travail pour éviter des erreurs d'approximation (et donc une détérioration notable) lors des calcul de traitement ou de mixage.
D'après ce que j'ai lu dans l'answerbase Digidesign ici et là, sur PT TDM (HD, 24Mix) les calculs se font sur 48bits fixes, sur PT LE les calculs se font en 32 bits flottants (donc rien à voir).
Dans les deux cas, cela signifie qu'un bus interne de PT (j'appelle BUS tout chemin sur lequel transite des signaux audio que ce soit des entrées sorties physiques ou bus tel que défini dans PT) est capable "d'encaisser" soit 48bits fixe(TDM), ou 32 bits flottants en terme de résolution (et donc de dynamique pour un simple signal audio)
Si une piste (ou une somme de pistes d'un bus) clippe, elle ne va pas saturer immédiatement, elle ne saturera qu'au niveau de la destination final du BUS : c'est-à-dire l'entrée d'une autre piste, d'un aux ou un fichier bouncé (par exemple) qui eux sont quantifié sur 16 ou 24 bits fixes selon la session.
Petit test pour s'en convaincre : si on imagine une session avec 2 pistes audio (mono) et 1 master fader (mono aussi). On crée également un fichier audio sinusoidale d'1min à 0dBFS à l'aide du signal générateur en AUDIOSUITE (pas en RTAS et surtout attention de bien baisser (voire d'éteindre vos enceintes lors de ce test, n'utiliser pas de casque ou alors à niveau extrêment faible)
1er routing :
piste1 vers out1 volume 0dB
piste2 vers out1 volume 0dB
Master fader1 out1 volume 0dB
- On place le signal de test sur la piste 1, on baisse ses enceintes (rappel), on lance la lecture : ça énerve donc on appuie sur stoppe
- Mettons le volume piste 1 sur +6dB, on lance la lecture : ça énerve et en plus ça sature et ça clippe grave (il est nul c't'ingé son)
- Maintenant mettons le volume du master fader 1 sur -6.1 dB : ça énerve toujours mais tiens ça sature pas .
- On remet les volumes à zéro, on place le même signal test sur la piste 2 (en phase avec la piste 1 SVP) on play : et resatu
- On remet le volume du MF1 sur -6.1dB : re-ça sature plus.
Bon, je l'sens, vous êtes pas convaincu :
2eme routing
piste1 vers BUS1 volume +6dBdB
BUS1 vers piste2 vers out1 volume 0dB
Master fader1 out1 volume quelconque en dessous de 0dB
- Signal de test sur la piste 1
- Rec arm sur la piste 2
On lance l'enregistrement et là évidemment ça sature avec la preuve en waveform et sur le master fader
- on route le master fader sur BUS1 et on met son volume à -6.1dB
On lance l'enregistrement et surprise une jolie petite sinusoide toute propre.
Conclusion,
ce n'est pas grave d'aller dans le rouge sur une piste, un groupe de piste ou même dans un plug-ins (RTAS) mais derrière il faut rescaler tout ça via un master fader sinon tu auras des mauvaises surprises à la sortie finale...
Le master fader (et les pistes groupées) peuvent être routé soit :
- vers une sortie physique (dans ce cas il faut faire un bounce par groupe puis reimporter les bounce et mixer les groupes obtenus).
- vers un bus, le bus entrant dans une autre entrée servant de prémix dans ce cas pas de bounce possible avant d'avoir fait tous les premix.
Bon après tout ce qui a été dit avant est plutôt sain (même si pas toujours très juste). Donc la méthode ci-sessus n'est pas très orthodoxe mais ça simplifie les choses quand on est déjà bien avancé dans son mix.
Pas la peine d'allez titiller le 0dBFS pour que le mix ressemble au dernier "tube" produit sur M6 . Il y a le mastering derrière. Après selon le style de zic, ton mix peut être plus ou moins compressé mais le limiteur n'est qu'une solution à mettre à la fin (et encore par sécu), pour éviter une crête malencontreuse (ou non détectable) juste avant le report sur DAT ou bounce pour le mastering.
Un bon mix c'est avant tout de rendre la musique claire agréable à écouter ou, tout du moins, d'éviter qu'elle soit confus ou brouillon. La dynamique, en numérique on en a, donc autant en profiter un max et travailler avec ses oreilles. Dans ce cas, il plus important de bien régler ses écoutes que de regarder sans cesse ses peakmètres. Essai d'avoir plusieurs niveaux de référence (1 utilisé constamment et qui te sers de base de travail, 1 qui correspond à une écoute d'un CD masterisé, 1 niveau fort et 1 niveau faible pour ponctuellement pouvoir entendre des détails ou vérifier qu'aucun instruments n'est bouffé par d'autres et qu'est bien à sa place).
Après ça reste subjectif mais justement, la singularité d'un mix viens aussi du talent que l'on a à pouvoir mettre en avant (en relief je dirai même) certains passages, certains instruments, certains mots, etc... j'espère que les explications techniques ci-dessus t'aideront à te concentrer sur autre chose que la technique justement (même si elle permet de ne pas faire n'importe quoi). Une fois qu'on sait ce qu'on fait et qu'on applique des règles simples, tout est plus facile...
Pour faire avancer les choses, il faut parfois les pousser un peu
Runenlyd
demozic
Citation : J'ai une question à vous poser : on m'a plusieurs fois dit que pour conserver la dynamique d'un mix, il ne fallait pas toucher au Master mais baisser les autres pistes. j'arrive pas à trouver une explication technique à ça. quelqu'un peut m'en dire plus?
Attention ce que je raconte sur le mixeur de PT ne concerne que le mixeur interne de PT (ça dépend des soft ou des machines, je ne sais pas si c'est le cas de cubase, sonar ou une console hard lorsqu'on travaille en 16 ou 24 bits avec).
Effectivement, si tu baisses le niveau de chaque piste, tu augmentes la dynamique* globale de ton mix (mais pas celui de ta piste) mais par contre tu réduit le rapport signal/bruit (et au bout d'un moment la dynamique aussi si tu baisse trop le signal) de chaque piste individuellement. (Une règle en traitement du signal analogique est que le niveau de bruit d'un signal gagne autant de dB que le niveau d'atténuation du signal. D'un point de vue rapport S/B plus on atténue le signal "tôt" dans la chaine de traitement et plus le rappport S/B diminue. En numérique c'est moins critique car le niveau de bruit de la machine est faible mais existe cependant : bruit de quantification).
D'une manière générale (si tu ne connais pas bien le fonctionnement interne de la machine), il est préférable de baisser chaque piste, que le général de chaque piste (en théorie si la somme des pistes sature, baisser le master fader baissera un signal saturé si le mixage interne se fait à la même résolution que ta session de travail). Pour éviter la saturation, on peut mettre des compresseur sur chaque tranche dans ce cas on diminue la dynamique de chaque piste et du signal mixé. En analogique, si un signal sature, c'est mort il faut donc réajuster le volume au niveau de l'étage de gain placé juste avant saturation (prémampli, fader tout dépend où la saturation à lieu)
Le test que j'ai mis ci-dessus montre simplement que sur PT, tu peux "saturer" une piste individuelle sans pour autant que ce soit irrémédiable (et sans pour autant sortir le bataillon de compresseurs ou de limiteurs). En baissant le master fader (et vu que la dynamique en interne est encoder sur 32bits flottants ou 48bits fixe), la dynamique globale du signal mixé n'est pas affecté (tout du moins ramené sur 16 ou 24 bits). Par contre, du bruit de quantification peut apparaître (de 48bits fixe -> 24bits) d'où le besoin d'un mixeur avec dither (cf l'answerbase digidesign de mon précédent post).
*je rappelle que la dynamique (en dB) est le rapport entre le niveau le plus fort et le niveau le plus faible du signal et est différent du rapport Signal sur Bruit. Un bon rapport S/B doit être supérieur à la dynamique. les mixage "moderne" type hip-hip ou pop ont généralement une dynamique très faible, le signal est "maximisé". A l'inverse, les mixages de musique classique ont souvent une dynamique très importante (souvent incompatible avec une diffusion radio ou télé qui appliquent une compression/expansion à la diffusion pour rentrer dans leur gabarit).
Pour faire avancer les choses, il faut parfois les pousser un peu
SyRaH
putain c est vachement interessant mais alors faut s accrocher pour capter le truc
pas que tu expliques mal mais jtrouve ca vraiment baleze a comprendre!
demozic
C'est comme à l'école c'est pas les élèves qui sont idiots mais plutôt les profs qui expliquent mal.
Mais je suis pas prof je te rassure
Pour faire avancer les choses, il faut parfois les pousser un peu
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