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Sujet Commentaires sur le test : Test de l'interface Vocaster Two de Focusrite

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Sujet de la discussion Commentaires sur le test : Test de l'interface Vocaster Two de Focusrite
4734.jpg
C'est la tendance actuelle : le petit, le portable, le facile à aborder... C'est également la recette avec laquelle Focusrite tente de toucher le public des podcasteurs et affiliés. Voici donc venue la Vocaster Two (et la One, plus petite), mini interface qui mérite bien son petit test !


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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"La dévia­tion est minime, de ±0,379 dB. La THD est très correcte avec une moyenne de 0,01% jusqu’à 3 kHz, puis une montée assez impor­tante, jusqu’à 0,1% à partir de 5 kHz."

Je n'arrive pas à comprendre un tel commentaire.

Vous passez du temps à mesurer les appareils, ce qui est très bien.
Vous utilisez un APX515, qui est assez... limité. Mais ca doit être assez pour donner une idée.

Mais pourquoi diable placer la barre si bas ???

Nous sommes en 2022 !
A peu près n'importe quel smartphone décent a un DAC et ADC qui donne des performances mesurables meilleures que ceci !

0,4dB de déviation, ce n'est PAS acceptable.
Moins que 96dB de dynamique (bruit et distortion) sur l'entrée ligne à 13dBu ne devrait pas non plus être considéré comme acceptable.
Or 0.1% de distortion, c'est -60dB.
0.01%, c'est -80dB.
La préhistoire.
Et même à 100mV, la dynamique devrait être de l'ordre de 96dB au minimum.

Aussi, je trouve que le plus utile, c'est la plage dynamique en fonction du "gain".
(Qui est directement fonction du rapport signal/bruit... et du gain)

Mais il faut "calibrer" les choses pour pouvoir les comparer utilement.
Le "gain" micro, sur une interface digitale, doit être calibré pour être comparable d'une interface à l'autre.
Contrairement à un preampli analogique, où le gain se calculé en faisant le rapport de voltage entre l'entrée et la sortie, une interface numérique n'a pas de valeur mesurable en sortie : l'échelle, le 0dBFS est fonction du convertisseur AD.

Or, ce qui compte pour l'utilisateur, c'est la performance pour un niveau de signal donné, en sortie de micro.
Donc, calibrons en choisissant un gain de référence correspondant, par exemple, à 100mVrms en entrée pour 0dBFS ou 0.1% de distortion.
A peu près un gain classique pour un chanteur avec un SM58.

C'est exactement ce que vous faites ici: vous mesures pour 100mV, et c'est très bien !

Reste à mesurer la plage dynamique en fonction du "gain" pour quelques valeurs clés de celui-ci.

Ca permettrait de comparer la dynamique entre des preamps et interfaces qui ont des gammes d'entrées différentes, et, immédiatement, de rendre plus claire la GROSSE différence de performance entre un pre-amp micro entrée de gamme et un pre-amp haut de gamme spécialisé.

Par exemple, dans le graphique ci-dessous, l'évolution de la dynamique pour les différents réglages de "gain", autour de ce gain de référence, pour le Millennia HV-3C, la RME UCX II et la Yamaha AD-8HR.

Toutes dépassent les 96dB à 100mV.

4914967.png

[ Dernière édition du message le 21/09/2022 à 17:09:59 ]

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Aussi, une mesure intéressante pour ce genre d'interface, où la sortie casque est souvent une adition de dernière minute, est la puissance de la sortie casque en fonction de l'impédance.

Ici, par exemple, pour la RME UCX II

4925182.png

On voit clairement qu'elle est plus à l'aise avec un casque d'impédance moyenne, autour de 100 Ohm.
La puissance reste confortable (>100mW) sur une large plage d'impédance cependant, donc ce n'est pas vraiment un soucis.

Ca peut être très différent avec des interfaces moins chères.
Mais pas que.
Ma Yamaha DM1000 a du mal à "driver" mon casque Focal Elegia (32 ohm) à un volume suffisant, par exemple.


(N'importe qui peut facilement mesurer cette puissance, à condition d'avoir une bonne charge de test résistive.
J'utilise celle de E1DA, qui est excellente, y compris pour des puissances dépassant généreusement 1W .
Il suffit de souder 2 câbles terminés chacun par un connecteur symétrique et de connecter une interface audio acceptant un bon voltage (par exemple 10Vrms ou 22dBu) et d'utiliser REW sur PC.
On utilise un signal sinusoïdal de 1kHz (997Hz d'après AES-17) et on augment progressivement le niveau, jusqu'au maximum possible ou jusqu'à-ce que la distorsion atteigne un seuil préétabli (Généralement 1%, mais j'utilise personnellement plutôt 0,1%, comme indiqué dans le graphique)
Il faut calibrer l'entrée de l'interface en Volts, en mesurant un signal de 200Hz avec un multimètre "true RMS" et notant le niveau de l'entrée.
Ensuite, une règle de 3 donnera le voltage.
Evidemment, tout cela est bien plus facile lorsqu'on dispose d'un analyseur Audio Precision)

[ Dernière édition du message le 24/09/2022 à 16:06:38 ]

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Revenant sur les résultats de vos mesures, j'ai 2 questions:

1. La distorsion augmente systématiquement dans l'aigu, pour tous les tests récents que j'ai vu.
Ca veut dire, pour commencer, que vous mesurez sur une plage plus large que la traditionnelle plage 20Hz-20kHz.
Sinon, au-delà de 10kHz, on ne devrait plus mesurer que du bruit (la première harmonique étant au-delà de 20kHz).
Sur quelle bande passante mesurez-vous ?
et à quelle fréquence d'échantillonage ?
Est-ce bien relevant ?

2. Vous mesurez depuis l'entrée micro jusqu'à la sortie monitoring. Donc, vous cumulez le bruit et la distorsion du convertisseur du préampli micro, du convertisseur ADC, de l'éventuel DSP interne et du convertisseur DAC.
Pourquoi ne pas mesurer séparément la partie Pream-ADC (en récupérant le signal en numérique) et la partie DAC-Monitoring ?
Ou est-ce parce que votre Analyseur ne le permet pas ?

[ Dernière édition du message le 24/09/2022 à 16:32:51 ]