Sujet Secretariat artistique et sa responsabilité d'employeur
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la poule
Je pense à:
- l'accident de travail(trajet, chute).
- Ou litige suite à un intempérie.
L'organisateur refuse de payer l'artiste prétextant que la pluie a interrompu la prestation alors que l'artiste s'est déjà installé et a même commencé à executer son contrat.
Qui est ce qui met le donneur d'ordre (l'organisateur) aux prud'hommes? L'artiste ou l'employeur de l'artiste.
Car le travail étant effectué, le salaire doit être payé sans délai, il me semble (subordination du salarié). C'est l'employeur qui doit s'assurer que les conditions sont réunies. Prévoir une salle de repli en cas de risque d'intempéries et prendre une assurance de toute façon.
En voilà une question qu'elle est bonne?
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phoenix (was acapela)
En cas d'accident du travail, c'est au salarié de faire établir sa déclaration d'accident par le médecin qui constate. L'employeur au moment de l'accident sera destinataire de la déclaration, puisque responsable.
Ensuite, il y a deux formes de responsabilité. Sur l'accident "classique" genre accident de la route sur le trajet, tout va bien, enfin, si j'ose dire... Là où ça se corse, c'est si le salarié a un accident à cause d'un défaut du lieu de diffusion (matos pourri, scène instable, etc). Il est possible dans ce cas que l'employeur direct (via Guso) cherche à se dédouaner du problème, considérant que si c'est "un mec tout seul" (le salarié) il n'ira pas chercher des noises. Par contre, si une asso (pour peu qu'elle ait du punch et une bonne assurance RC-pro) dépose une plainte genre "oui il y a eu accident, mais fallait voir dans quelles conditions a joué notre salarié", le gars osera beaucoup moins être de mauvaise foi.
En cas d'annulation, c'est un peu pareil... vu que la plupart du temps, avec le Guso, il n'y a pas de contrat d'engagement signé, vous jouez un peu au petit bonheur la chance. Et si par bonheur il y en a un, c'est de toute façon l'employeur qui l'aura rédigé et ça sera pas évident d'exiger une clause "annulation seulement pour cas de force majeure"?
Avec un secrétariat artistique, il y a en amont un contrat de cession signé entre le secrétariat et l'organisateur, et, si le contrat est bien fait, la clause d'annulation est suffisamment précise pour que l'annulation ne soit prise en compte qu'en cas de force majeure, et précise l'histoire du lieu de repli. Là, si l'organisateur annule, ben... il paie quand même.
Au niveau du secrétariat artistique, globalement, si vous n'avez pas joué et que vous ne pouvez pas apporter la preuve que ce n'est pas de votre fait, l'employeur (donc le secrétariat) peut ne pas vous payer. Motif : service non fait. Ce genre de pratique est extrêmement rare (je vous rassure !) mais j'ai déjà vu le cas une fois... alors qu'en parallèle, le secrétariat voulait se faire payer de l'organisateur. (pour info, le secrétariat en question a été blacklisté, bien fait pour lui !)
Pour ce qui est de l'assurance annulation en cas de mauvais temps, ce n'est pas au secrétariat de s'en occuper (vu que le contrat a été clair) mais à l'organisateur de s'en soucier, de même que de souscrire une assurance multirisques pour son lieu ainsi qu'une RC.
D'un point de vue juridique, en cas de Guso, c'est le Conseil des Prud'hommes qui est compétent, vu que l'organisateur est votre employeur.
Avec un secrétariat artistique, il y a plusieurs interlocuteurs donc plusieurs juridicions :
- l'artiste étant salarié du secrétariat, en cas de litige, c'est Prud'hommes,
- le secrétariat (le producteur) et l'organisateur sont liés par un contrat de nature commercial (le contrat de cession) c'est donc le Tribunal d'Instance, la plupart du temps, voire le TGI (pour des très gros contrats) ou le Tribunal Administratif le cas échéant.
Bon, ça c'est les schémas simples, parce que niveau juridique, il peut aussi y avoir le lieu de spectacle tellement dangereux que, crac, accident, l'organisateur peut être accusé d'avoir commis un délit d'avoir organisé un spectacle dans cette salle (ou heu... avoir accueilli du public sur ce gradins dans un stade à Furiani... oups, je m'égare :D ). Là, c'est du Pénal et hop, Correctionnelle, voire Assises s'il y a eu plein de morts (et, pour en revenir aux salariés, si les loges étaient sous les gradins).
Et... autre possibilité, l'organisateur clean, qui loue une salle à un tiers (exploitant de salle, donc) complètement dangereuse. Là, tout le monde se retourne contre l'exploitant
Heu, voilà... je crois que j'ai répondu à toutes les questions
NOn mais vous vous rendez pas compte, les gars, quand vous allez jouer, des risques que vous prenez, vous êtes des vrais Indiana Jones sans le savoir !!
Hors sujet : C'est aussi pour ça que c'est bien d'être déclaré, même si on n'est pas pro (et/ou intermittent)...
la poule
Dans ce secteur d'activité qui vise à prendre en charge une partie des obligations statutaires des employeurs il existe aussi:
"Legispectacle" qui ne fait pas de contrat de vente.
Que je sache il n'y a pas de contrat de cessionmais un simple "mandat" (où l'organisateur mandate, missionne)pour n'effectuer que les seuls "travaux de secrétariat". La facture qui en résulte se limite donc à ces travaux et le coût de la prestation de l'artiste n'y est pas intégré.(que je sache).
"Le chèque Intermittent" qui semble ressembler à "Phoenix" ou encore à "Allo Jazz". Ces "entreprises" ont ceci en commun qu'elles demandent "un contrat de cession de droit".
"Legispectacle" semble se diffencier de toutes les autres citées par l'absence totale du transfert de la "responsabilité employeur" et il n'ya pas de "cession de droits".
Quels droits sont donc "cédés" par cette "cession"?
Quel interêt pour l'organisateur de le faire?
Aaaargh ! On se perd avec tout ça!
Je sais bien qu'il ne s'agit pas ici de faire de la Pub pour soi même(Phoenix ou autre). Mais ces réponses nous éclairereront bien sur ces intervenants .
Si je veux expliquer ces rouages à mes prospects il faut que je comprenne bien les nuances!
Je pense que je ne suis pas le seul à avoir besoin de ces précisions!
Et merci d'avance à qui prendra la peine d'y répondre.
phoenix (was acapela)
il établissent le bulletin de paie au nom de l'employeur, et calculent les charges qu'il doit payer, mais ne paient pas pour lui. L'organisateur reste employeur avec toutes les responsabilités attenantes.
Bref, c'est un peu comme si l'organisateur avait un comptable, à qui il demande de se charger (administrativement) des paies des artistes, histoire de ne pas avoir à s'en occuper lui-même. Et l'organisateur paie pour la prestation comptable, et bien sûr les charges sociales + le net à payer du salarié.
la poule
Citation : "Le chèque Intermittent" qui semble ressembler à "Phoenix" ou encore à "Allo Jazz". Ces "entreprises" ont ceci en commun qu'elles demandent "un contrat de cession de droit".
"Legispectacle" semble se diffencier de toutes les autres citées par l'absence totale du transfert de la "responsabilité employeur" et il n'ya pas de "cession de droits".
Quels droits sont donc "cédés" par cette "cession"?
Quel interêt pour l'organisateur de le faire?
Oui! quels sont précisemment ces droits? et il s'agit des droits de qui au juste?
Si c'est évident pour tout le monde c'est pas clair pour mon petit cerveau!
Merci
bosley80
la poule
Citation : .il est très important d'utiliser des contrats de cession et surtout pour les structures ayant la tva...pour peu de tomber sur un fonctionnaire très pointilleux il est déjà arrivé que de boites de prod subissent un redressement car les contrats étaient des contrats de vente et donc tva à 19,6 % et pas 5,5 % !
Merci pour cette réponse!
J'entends bien la difference au niveau TVA
Mais qu'est ce qu'exactement cette "cession de droit". En fait "cession de quels droits"?
Comme nul n'est sensé ignorer la Loi je me questionne !
phoenix (was acapela)
Par exemple, heu... ma boite va faire des contrats de cession et vendre les concerts des Stones. Sauf que d'abord, il faut que le groupe soit non seulement au courant, mais aussi d'accord. Le producteur, via ce contrat de cession, déclare non seulement qu'il vend le spectacle, mais aussi atteste qu'il peut le faire. C'est une garantie pour les organisateurs.
Sinon, ça peut être une énorme escroquerie. Imaginez que je me mette à vendre les Stones à un organisateur, sans détenir les droits du groupe. Ben je vends, sauf que le groupe ne viendra jamais jouer. Et moi, entre temps, j'ai pris des acomptes... voyez l'arnaque ?
Le groupes, de par leurs création, détiennent les droits de représentation de leur concert. C'est à dire qu'ils ont la propriété intellectuelle de ce qu'ils jouent... encore heureux !
Donc, quand il y a contrat de cession, ça veut dire que les groupes ont "cédé" ces droits, dans le cadre unique de ce contrat,à un producteur, qui en échange, les prend en charge et, les salarie. La salariat est une clause obligatoire et inaliénable de tout contrat de cession.
Quand on est dans la prestation de service (Légispectacle) cette cession de droit n'a pas lieu d'être vis-à-vis d'un tiers (le producteur) puisque l'organisateur salarie directement l'artiste, et, par ce biais, l'artiste lui confie implicitement le droit de représentation, de par le contrat de travail (tu joues ton concert / je te rémunère) qui est établi entre les deux parties.
(Attention, les droits SACEM/SACD et autres Spedidam Adami sont encore autre chose, puisqu'on est sur le droit lié à la diffusion, et non la représentation.)
la poule
En fait si je me pose ces questions c'est tout bonnement que ça ne m'était arrivé que très rarement que de passer par "un contrat de cession" ( c'est comme ça!). L'urgence de faire mon job a toujours pris le pas sur ces considérations. (on est artiste avant d'être juriste ou comptable...chacun son métier! )
Du fait qu'on en recause ici (et c'est vraiment super) c'était l'occasion de se refaire expliquer ces connaissances au demeurant très importantes.
Donc on est bien d'accord:
Le "contrat de cession" est le droit d'exploitation d'un artiste (ou d'un groupe) donné officiellement à un tiers pour exploiter sa prestation.
Le tiers est ainsi doublement autorisé pour salarier l'artiste ( licence + contrat de cession de droit).
Dès lors le tiers en question à la capacité juridique de rédiger une facture à l'organisateur concernant l'ensemble de ce qui vient d'être dit.
J'ai tout bon ?
Pour faire tout ça il prend un bénéfice (ou des honoraires? )sous forme d'un pourcentage qui vient se rajouter au cachet de l'artiste.
Quel est le montant de ce pourcentage.
Est il libre ce pourcentage ou est il normalisé? Si oui combien ?
Il y a une TVA. Quel taux ?
Cette TVA s'applique sur le montant total?
Soit (Cachet(s) + prestation de la structure) le tout X par le taux de TVA ?
Ou seulement sur la prestation de la structure hors cachet de l'artiste?
Un cas précis SVP:
Supposons que mon groupe prenne 1000€ = 250€ + 250€ + 500€. toutes charges sociales comprises.
Que paye l'organisateur au final Quand l'artiste et/ou l'organisateur préfèrent s'adjoindre le concours d'une telle structure intermédiaire?
phoenix (was acapela)
Citation : Le tiers est ainsi doublement autorisé pour salarier l'artiste
: oui, et il est surtout "obligé" de salarier.Citation : Dès lors le tiers en question à la capacité juridique de rédiger une facture à l'organisateur concernant l'ensemble de ce qui vient d'être dit.
Ce n'est pas "dès lors", c'est,à partir du moment où le contrat de cession est émis que le tiers (producteur) est tenu d'avoir une existence juridique, donc un Siret, APE etc, bref, les mentions obligatoires sur les factures.
Exception toutefois, le n° de licence est certes obligatoire également, mais si le tiers-production a son dossier de demande en cours la mention "en cours" est tolérée, mais pas pendant 10 ans ;)
Citation : Pour faire tout ça il prend un bénéfice (ou des honoraires? )sous forme d'un pourcentage qui vient se rajouter au cachet de l'artiste.
Quel est le montant de ce pourcentage.
Je dirais plutôt que le pourcentage est déduit du montant du contrat. Ca veut dire la même chose, mais ça va me permettre d'avoir une logique plus simple.
En fait, du montant du contrat, sont prélevés, dans l'ordre :
- la TVA (qui sera reversée à l'Etat)
- éventuellement la taxe fiscale (3,5 % du hors TVA)
- ça nous donne la masse salariale,
- d'où sont prélevés les charges patronales (on obtient le salaire brut) et salariales
- il reste le salaire net, qui est versé à l'artiste.
Les frais de gestion (le % est variable) sont calculés à des stades différents de la procédure, selon les boites. En général, il est pris sur le contrat de cession, un peu comme une "marge". il peut être refacturé à l'artiste (dans ce cas,il est exclu du contrat) mais l'inconvénient, c'est que la refacturation va passer en prestation de services en termes fiscaux et se verra augmenté d'une TVA à 19,6 %, alors avec le système de la marge, on est sur de la TVA à 5,5 % (contrat de cession).
Le mieux, c'est je crois de partir sur un exemple. Prenons un contrat à 600 € TTC (budget que paie l'organisateur) et 2 musiciens (abattement 0 %).
1/ le secrétariat artistique qui prend 8 % de frais de gestion sur le TTC.
On aura 600 x 8 % = 48 €. On met de côté cette commission.
- Montant hors TVA (base 600 TTC) = 568,72 €
- On enlève, là, les 48 €. Ca fait 520,72 € (ce qui donne la masse salariale totale)
- nos 2 musiciens sont payés à 50/50; Masse salariale par zicos : 260,36 €
- moins charges patronales = salaire brut (par personne, donc) : 168,64 €
- moins charges salariales = salaire net : 131,55 €
(les montants des salaires sont vraiment approximatifs)
2/ le secrétariat artistique qui prend aussi 8 % mais sur une autre base (la masse salariale totale :
- TTC 600 €
- HT 568,72 €
- masse salariale : 526,59 € (les frais de gestion sont de 568,72 - 526,59 = 42,13 €. Par rapport au cas n° 1, le % est le même mais au final, le montant des frais de gestion est différent ; normal, la base de calcul n'est pas la même ;)
- on a toujours nos deux musiciens à 0 % d'abattement. 526,59 divisé par 2 = 263,29 €
- moins charges patronales = salaire brut : 170,53 €
- moins charges salariales = salaire net : 133,02 €
3/ le secrétariat refacture à l'artiste.En règle général, c'est le salaire brut qui sert de base pour le calcul des 8 % (mais dans la plupart des cas, en terme de % on est au moins à 10 % sur ces configurations)
- TTC 600 €
- HT 568,72 €
Le HT est égal à la masse salariale. Par musicien : 568,72 divisé par 2 = 284,36 €
- moins charges patronales = salaire brut : 184,20 €
- moins charges salariales = salaire net : 143,69 €
En facturation externe on aura donc la base brute : 184,20 multipliée par 2 personnes, à 8 % soit (2 x 184,20) x 8 % : 28,47 €
Là dessus, devra être facturée 19,6 € de TVA, soit un TTC à payer pour les artistes, de 35,25 €.
Parenthèse : il faut savoir qu'en général, ce mode de refacturation est plutôt utilisé par les agents artistiques. Ils font le placement, ne sont pas employeur des artistes (puisque c'est l'organisateur, ou l'asso du groupe) et facturent leur prestation de placement à l'organisateur en sus du coût des salaires. Les honoraires (là, on peut parler d'honoraires) sont règlementés et ne peuvent excéder 10 % mais je ne sais pas de quelle base (HT ? masse salariale ? salaires bruts ?). Donc, en gros, si vous trouvez un secrétariat artistique qui prend 15 % de frais de gestion sur le TTC, laissez tomber et allez voir un agent artistique : il sera moins cher, et en plus vous trouvera des plans !
Il n'y a pas de règlementation en ce qui concerne les taux de frais de gestion. Par contre, comme on vient de le voir, il vaut mieux, quand même, que le secrétariat artistique prenne moins cher qu'un agent...
Je sais que les secrétariats sur Paris sont plus chers qu'en province, mais ça me parait logique, vu que ces frais sont prélevés pour faire fonctionner la boite, et à Paris, c'est plus cher qu'en province (loyers, etc).
> la poule, pour prendre ton exemple précis, je prends le même système et les mêmes exemples, mais dans l'autre sens. Par contre, je vais changer le taux à 3,5 % (c'est carrément pas cher !) parce que ça m'évite de me taper une équation à 2 inconnues pour trouver le chiffre magique qui va bien ^^ (pas de mths le dimanche matin !!)
On a 2 musiciens qui prennent chacun 250 € net
Cas n°1 :
- masse salariale globale : 1000 €
- on rajoute les frais de gestion (3,5 %) + la TVA (5,5 %) avec le petit chiffre magique :
1000 divisé par 0,91469 = 1093,27 €. C'est le TTC que paiera l'organisateur.
TVA = 57,00 €
HT = 1036,27
Frais de gestion : 36,27 €
Cas n° 2 (toujours 3,5 % de frais de gestion)
- masse salariale 1.000 €
+ frais de gestion : 35 €
donc Hors TVA = 1035
Et TTC : 1035 x 5,5 % = 1091,92 €
Cas n° 3.
bon, il faut calculer le brut, parce que là, je n'ai que le net et la masse salariale totale.
250 € net => environ 314 € brut.
calcul des frais de gestion : (2 x 314) x 3,5 % = 21,98 € + TVA (19,6 %) = 26,29 €
Et en plus le montant du contrat, à savoir 1055 € TTC, donc, budget global de 1055 + 26,29 € = 1081,29 €
voilà pour les calculs chiants !
Pour finir, j'aimerais faire une parenthèse. Il y a les boites "tiers" comme on l'a vu qui pratiquent des taux de frais de gestion fixes. Mais il faut savoir qu'il y a des structures productrices qui ne bossent qu'avec un seul groupe. C'est le cas classique de l'asso du groupe, ou de la compagnie de base. L'asso en question a sa licence, fait tout bien ses déclas et paie les gars. Elle est donc habilitée à faire ses propres contrats de cession.
Ca veut dire aussi qu'en terme de frais de gestion, elle peut faire ce qu'elle veut, puisque là, on est vraiment dans un système de marge dont le bénéfice permet de faire vivre la compagnie, payer les factures, rémunérer des répétitions.
Dans cette configuration là, l'asso peut ne jamais prendre de marge. Perso, je trouve dangereux : en cas de pépin, pas de réserve d'argent.
Elle peut aussi prendre une marge différente à chaque contrat.
Par exemple, une marge énormmmmme de 50 % sur un très gros plan, donc une réserve d'argent pour les coups durs.
Ensuite, autre exemple, un plan co-réalisation*. Au final, le groupe va jouer pour 150 €. Sauf qu'avec la marge du précédent concert, les gars pourront être déclarés honorablement, et, sur ce plan là, l'asso a été déficitaire.
Le contrat de co-réalisation : il ressemble beaucoup au contrat de cession, à une différence notable près : autant le contrat de cession détermine d'un montant fixé à l'avance, autant le contrat de co-réa, lui, est basé sur un pourcentage sur entrées, ce qui veut dire que le producteur peut récupérer 3 ou 4000 euros, tout comme 15 € (genre, 2 entrées payantes).
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