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Ici on ne plaisante pas !

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Sujet de la discussion Ici on ne plaisante pas !
J'inaugure le premier thread du pub où il n’est surtout pas questions faire des plaisanteries douteuses, des débats foireux ou de déballer de sa vie intime. Encore moins de parler musique, d’instruments et de home studio.



De qui allons-nous parler ?
Bonne question, merci de l'avoir posée...
Je ne sais pas encore, vous le saurez quand je l’aurai décidé.


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A présent que tout à été mis au point, nous allons édicter

    les règles de ce topic.
  • Le but de se topic n’est pas de rire mais d’avoir envie d’aller se pendre après la lecture de chaque post
  • Pour ce faire, il suffira simplement de raconter des choses tristes, extrêmement sérieuses ou terriblement ennuyeuses
  • Respectez ces règles afin que ce topic ne contienne que des trucs chiant à mourir
  • Si vous avez des questions à poser sur le post précédent, veuillez créer un nouveau sujet SVP
  • Les seuls "HS" autorisés seront ceux que je tolère





TRES IMPORTANT: Je commencerais par poster quelque chose d'hyper chiant afin de montrer à quoi devront ressembler les vôtres au niveau mise en page.
Merci d'essayer de vous tenir à ce modèle.
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26
Loi de Poisson Commentaires :
Pour la mise en évidence des phénomènes statistiques, l'étude d'une source radioactive avec un compteur Geiger-Muller est idéale.
Dans le programme présenté ici, j'ai simulé un TP de DEUG mis en place en 1988 dans lequel on étudiait une source de césium 137 avec un compteur (matériel commercial CRAB modifié pour être relié à un micro-ordinateur).
On obtient une loi de Poisson quand le nombre d'événements devient très grand et que la probabilité élémentaire devient faible. Pour y parvenir (moyenne 4 en 2 s) avec la source fournie (activité 10 pCi), il fallait interposer 2 cm de plomb entre la source et le compteur.

Principe de la simulation :
Lors d'une expérience, on enregistre au total N événements lors d'une série de S comptages de durée t. La moyenne m(t) vaut N/S. La loi de probabilité de la variable m(t) est une loi de Poisson de moyenne M(t) et d'écart type M(t)½. (M(t) serait la valeur moyenne obtenue pour un très grand nombre de comptages).
La durée d'un comptage étant négligeable devant la durée de vie de la source (demi-vie T = 30 ans) on peut admettre que M(t) est une fonction linéaire du temps. On montre que l'on peut simuler m(t) par la relation m(t) = M(t) + va.(M/S)½. La variable aléatoire va suivant une loi de Gauss de moyenne 0 et d'écart type 1. Dans la classe java.util.random, Java propose directement une variable de ce type. Le nombre d'événements que doit simuler le programme est donc N = m(t).S.
Pour représenter chaque série de comptages, on définit un tableau carré de dimension s, s telle que S = s2. Pour chaque événement, on choisit de façon aléatoire (nombres aléatoires de répartition uniforme) une case du tableau et on incrémente le compteur de la case sélectionnée. A la fin du processus, on dispose de S valeurs dont le total est N et la moyenne est m(t).
On peut alors tracer l'histogramme (fréquence en fonction du taux de comptage x) normalisé (somme des fréquences égale à 1) du phénomène et la courbe de Poisson P(x) = Mx.e-M/x! correspondante.
J'ai comparé les résultats des expériences réelles et des simulations sans trouver la moindre différence.

L'applet :
Les listes de choix permettent de sélectionner la durée de chaque comptage et le nombre de comptages réalisés lors d'une expérience.
Le programme trace l'histogramme de l'expérience (fréquence en fonction du nombre d'événements) ainsi que "la courbe de Poisson" (le trait rouge est un simple guide pour les yeux) qui correspond à la valeur moyenne entière la plus voisine de la valeur moyenne de l'expérience.
Les temps de comptage ont été choisis pour que les valeurs moyennes soient voisines de 2, 4, 5 et 8.
Les intermittents du spectacle ? On a déja ceux d'AF payés à rien foutre: CA SUFFIT!! Sarkozy - Villepin 2007
27
Bande de salaud !
Pas le droit de me faire rire au boulot comme ça !
J'en appelle à Spawnix et à Kando !
28
Fónagy explique que « la fermeture glottique permet d’exercer une forte pression sur le diaphragme, et indirectement sur les intestins. Les laryngectomisés ont au début beaucoup de difficultés dans l’évacuation et doivent se servir d’une plaque pour suppléer au défaut des cordes vocales. La défécation est souvent accompagnée d’émissions sonores correspondant aux occlusives ou fricatives laryngées. (…) L’analogie biologique explique pourquoi la libido anale se déplace facilement du sphincter anal au sphincter glottique.
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Je voulais savoir s'il y avait un lien de parenté avec le thread suivant et, dans l'affirmative, s'il est d'usage d'en prévenir les participants :mrg: :
https://fr.audiofanzine.com/apprendre/mailing_forums/index%2Cidtopic%2C78114.html
30
Une véritable pioute ce Dom :mrg:

Tu peux. Il y a toutes les chances que ça te retombe dessus. Comme d'hab :bravo:
31
" toute ressenblance avec des threads existants ou ayants existés serai purement fortuite.........."
32
Vous lisez ce qui est écrit ou pas ?
33
T'es ouf :8O:
J'ai mêm pas lu mon propre copier/coller :ptdr:
Les intermittents du spectacle ? On a déja ceux d'AF payés à rien foutre: CA SUFFIT!! Sarkozy - Villepin 2007
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Ça ferai pitètre comme le film "the ring", tu lis le truc et .........7 jours après tu meurs.
35
     Quelques chiffres pour se détendre un peu








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[ quote=Monsieur X ]Q'u'est-ce qu'une macros??
Bonne question, merci de l'avoir posée...
Il s'agit en fait de la préprogramation d'une serie d'actions que vous utilisez éventuellement très souvent dans le m^m ordre à chaque fois. Par exemple, après un enregistrement audio, il n'est pas rare de lancer consécutivement la détection/suppression de la composante continue puis la normalisation. En créant une macro qui intègre ces deux fonctions, puis, en lui assignant un raccourcis clavier, ce n'est plus deux, mais une seule action que vous réaliserez pour le m^m résultat.
Ainsi, le simple fait d'appuyer sur ce raccourcis vous fait gagner un temps considérable.

Le propos de ce topic est donc de s'échanger nos macros les plus utilisées.

Avant toute chose, petite piqure de rappel sur la marche à suivre pour créer une macro:
Pour ce faire, cliquez sur Nouvelle macro, donnez lui un nom de votre choix suffisament explicite en fonction de ce que vous allez lui demander de réaliser pour vous.

Ensuite, Dans la partie du haut de la fenettre de raccourcis, sélectionnez la première action que vous allez lui demander d'executer. Par exemple, Traitement / Supprimer la composante continue.
Une fois mise en surbrillance, cliquez sur le bouton Ajouter Raccourcis.
Ceci a pour effet de placer la fonction dans la macro.

Il suffit ensuite de recommencer cette manip autant de fois que vous désirez ajouter de fonctions à votre macro. Attention toutefois à le faire dans l'ordre ou voulez voir ces actions s'appliquer, sans quoi, certaines fonctions pourrait ne pas s'executer ou bloquer la macro à un certain stade la rendant partiellement inopérante.
Pensez par exemple a vérifier qu'une fonction ne déselectionne pas le clip audio sur lequel vous voulez faire une normalisation car dans ce cas, cette dernière ne se fera pas.
Bref, il faut etre logique et tester la macro au fur et à mesure de sa conception.
Une fois cette conception terminée, il ne vous reste plus alors qu'à assigner un raccourcis clavier à votre macro.
Attention, pour ce faire, il faut retourner dans la partie suppérieure de la fenettre de configuration des raccourcis clavier et y chercher le dossier Macros

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A présent que tout à été mis au point, nous alons édicter les

règles de ce topic.

* Le but de se topic est de vous permettre de vous echanger vos propres macros.
* Pour ce faire, il suffira simplement d'expliquer sommairement sa fonction (son action) puis d'en décrire le contenu.
* Tenez vous en à l'énonciation des différentes fonctions dans l'ordre ou elle doivent etre placer dans la macro
* Expliquez ensuite le déroulement de cette macro
* Respectez ces règles afin que ce topic ne contienne que les macros de chacuns et non les commentaires ou les questions que l'une ou l'autre des macros pourrait suciter
* Si vous avez des questions sur une macro postée ici, veuillez créer un nouveau sujet ayant pour titre le nom que son auteur lui aura donné suivi du pseudo de ce dernier. Par exemple: [Macros] Ma Macro au Vin Blanc - Spawn X dit @lix
* Si une macro proposée ne fonctionne pas parfaitement ou peut etre amméliorée, vous pouvez en proposer la modification en la repostant et en ajoutant vos modifications en gras (balise Alt+B).
* Cela permettra de garder ce topic clean et uniquement dédié à la technique des macros.
* Les seuls "HS" autorisés seront les posts pour donner le lien vers le nouveau sujet que vous aurez créé tel qu'expliqué au-dessus (questions, réactions, etc., sur l'une des macros postées ici)


Voila, merci d'avance à tous ceux qui ferons vivre ce sujet.


Je commencerais par poster l'une de mes macros afin de montrer à quoi devront ressembler les votres au niveau mise en page.
Merci d'essayer de vous tenir à ce modèle

Faites chauffer l'hémisphère gauche!!!!
[/ quote ]

Bon, j'suis sûr de pas être HS, là... :zzz:
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INTRODUCTION AU VOCABULAIRE FINANCIER. Aujourd'hui : la lettre 'R'

    Rachat d'entreprise par les salariés (RES) : Opération qui consiste à la création d'un holding par les salariés de l'entreprise dans le but de racheter les parts de leur société uniquement en ayant recours à l'endettement.

    Ramasser : Le terme "ramasser" désigne une société ou un particulier qui rachète un maximum de titres d'une société en bourse. Il est normal d'observer que la première phase de ramassage est anonyme. Le ramasseur a ainsi l'effet de surprise. Dans la deuxième phase du ramassage, le ramasseur s'invite généralement au Conseil d'Administration de la société, ou bien dépose une Offre Publique d'Achat.

    Rapport annuel : Rapport fourni par les entreprises cotées et regroupant l'essentiel de leurs comptes (bilan, compte de résultat,...) Certaines sociétés fournissent le rapport annuel sur simple demande. D'autres, au contraire, limitent l'envoi des rapports annuels aux seuls actionnaires de l'entreprise.

    Ratio/Bénéfice : rapport entre la valeur boursière d'une société et son bénéfice après impôts, ramené à une action. On calcule d'abord le bénéfice par action en divisant le bénéfice net de la société par le nombre d'actions. Puis on obtient le ratio cours/bénéfice en divisant le cours de l'action par le bénéfice par action. Ce ratio permet de comparer la valeur boursière des sociétés selon le marché, le secteur et le cycle.

    Recommandation : La plupart des sociétés de bourse émettent des recommandations. Après avoir réalisé différentes analyses sur l'ensemble des valeurs de la côte, ils annoncent un objectif de cours et par là même un conseil. Les recommandations de certains établissements peuvent avoir un impact essentiel sur la valorisation d'une action à très court terme.

    Règlement immédiat (RI) : Possibilité offerte sur le règlement mensuel d'obtenir le règlement immédiat des opérations, ce qui revient à une transaction au comptant mais avec des frais plus élevés que sur le marché à règlement mensuel. Lorsque les ordres portent sur des quantités de titres non multiples de la quotité, les exécutions des rompus s'effectuent obligatoirement au comptant.

    Règlement Mensuel : Marché des plus fortes capitalisations boursières de la bourse de Paris. Un avantage de taille, le paiement de vos achats s'effectuent au jour de la liquidation (à la fin du mois). Ce marché n'existe plus il a été remplacé par le système de SRD. ( attention, blague ) :)

    Relative Strengh Index (RSI) : Oscillateur simple borné, il montre l'état de tension du marché. Un marché qui monte (baisse) tend vers 100 (0) ; entre 70 et 100 (30 et 0) on considère que le marché est suracheté (survendu). Dans les zones de tensions, on doit s'attendre à une correction.

    Rendement : A ne pas confondre avec rentabilité. Il s'agit du montant du dividende divisé par le cours de l'action. La moyenne des rendements des actions cotées en bourse est proche des 3 %. Il existe deux types de rendements comme il existe deux types de dividendes :
    - le dividende net : le dividende que vous recevait ( attention, faute de français. blague. rire ) :) directement par la société.
    - le dividende global : dividende net + avoir fiscal.

    Renforcer : Terme désignant le fait d'acheter une valeur que l'on possède déjà en portefeuille. Cette recommandation peut être effectuée après une chute du titre pour réaliser une moyenne à la baisse ou bien si l'on constate que le titre a encore un potentiel d'appréciation important.

    Rentabilité : C'est le montant de la plus value que vous retirez de la cession d'actions au quelle on ajoute le rendement que vous avez reçu.

    Report : Opération consistant à ne pas payer ses titres le jour de la liquidation mais à décaler ce paiement sur le mois suivant. Cette opération peut être effectuée en payant des frais de report qui permettent de conserver ses titres à moindre frais en attendant la hausse ou la baisse escomptée.

    Résultat semestriel : Bénéfice publié tous les semestres. Certains opérateurs souhaiteraient que la publication des résultats soit plus fréquente (trimestriel) afin d'éviter les trop fortes distorsions avec Wall Street où les publications sont trimestrielles.

    Retrait obligatoire : A l'issue d'une OPA ayant recueillit 95 % des actions, la société ayant réalisée l'OPA peut lancer un retrait obligatoire des actions restant sur le marché pour faire radier la valeur.

    Return On Asset (ROA ) :Mesure le poids du résultat net rapporté au total bilan.

    Return on equity (ROE): Pour les banques, c'est le rapport entre le résultat net et les fonds propres. Ratio qui exprime la rentabilité des fonds propres.

    Révocation : si un ordre sur les actions est passé sans aucune mention de date limite, il est supposé " à révocation ". Pour les titres négociés au comptant, ces ordres restent valides jusqu'au dernier jour du mois ; sur le SRD, jusqu'au jour de la prochaine liquidation.

    Road Show (Tournée de présentation) :Le road show ou " tournée" est un exercice marketing déterminant aux Etats-Unis. Il s'agit de la présentation en fanfare de son entreprise à un maximum de relais d'opinion pour les convaincre de l'intérêt d'un nouveau produit, les enthousiasmer . Un road show peut durer un mois, il doit être préparé avec l'aide d'une agence de communication spécialisée en marketing des hautes technologies .
38
La suite !! La suite !! :aime2:
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Citation : INTRODUCTION AU VOCABULAIRE FINANCIER. Aujourd'hui : la lettre 'R'




Merde...mais mais...mais je bande??!!!!?? :mdr:
ok je :fleche:
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Flag,
Problemes avec votre petite amie / femme ? Vous voulez la larguer sans en avoir l'air ? Vous ne voulez plus la voir ? Demandez a un specialiste. Demandez a Avatar. L' Avatar du Congo (Avec un A majuscule, c'est mon nom propre).
41
Ce qu'il y a de bien dans ce thread c'est comme les mails que je recois au boulot mais sur fond bleu :bravo:

:( :zzz: Bravo à tous
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Et dire k'y en a ki flag :ptdr:
Les intermittents du spectacle ? On a déja ceux d'AF payés à rien foutre: CA SUFFIT!! Sarkozy - Villepin 2007
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Citation : Et dire k'y en a ki flag



C'est pas un flag déguisé ça ?? :ptdr:
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N'empéche je suis jaloux de Spawn x !!!

J'ai jamais vu une aussi longue et sympatique liste de materiels/logiciels utilisés


:eek2:
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LE COURS DE CETTE APRES MIDI PORTE SUR LA LETTRE 'A'


    • Actif net : L'actif net représente la valeur du portefeuille d'une SICAV ou d'un FCP. Il est calculé à partir de la valeur des titres le composant au cours de bourse du jour, augmenté de ses liquidités. ( pété de rire )

      Action à bon de souscription d'actions (ABSA) : ce sont les actions émises à un prix supérieur au cours de la Bourse , elles donnent la possibilité de souscrire à terme d'autres actions à prix convenu.

      Action à bon de souscription d'actions remboursables (ABSAR):Ce produit permet de préparer les bases d'une future augmentation de capital à laquelle les actuels actionnaires et souscripteurs de l'ABSA pourront souscrire à des conditions attractives si les résultats de l'entreprise sont conformes aux prévisions.

      Action à dividende prioritaire (ADP): Il s'agit en fait d'actions dépourvues de droit de vote, qui ont droit en contrepartie à un dividende supérieur aux actions classiques. En cas de liquidation judiciaire, les propriétaires d'A.D.P. sont remboursés avant les propriétaires d'actions classiques. :mdr:

      Action: Titre équivalent à une fraction du capital d'une société.

      American Depositary Receipt (ADR ): Certificat négociable d'actions émis obligatoirement par une banque américaine dont le support est une action étrangère détenue par un ou plusieurs établissements financiers. Coté sur le marché en dollar, cet instrument est utilisé aux Etats Unis comme substitut aux actions. Ce mode de cotation concerne généralement les sociétés étrangères dont les normes comptables ne sont pas encore totalement alignées sur celles des Etats Unis.

      Analyse Fondamentale : l'analyse fondamentale est une analyse boursière fondée sur des paramètres politique, économique et financier. :ptdr: Elle peut être complétée par l'analyse technique.

      Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM): Société de défense des actionnaires :tourne: qui tente restaurer l'égalité de traitement entre actionnaires.

      Association Française des Entreprises d'Investissement (AFEI): ex-Association Française des Sociétés de Bourse, est un organisme professionnel qui représente la SBF et l'ensemble des sociétés de Bourse, classées dans la catégorie juridique des Entreprises d'Investissement par la loi de modernisation des activités financières du 2 juillet 1996.
      Avoir fiscal : Partie des dividendes d'actions françaises qui viendra en déduction de l'impôt sur le revenu benchmark . C'est l'indice de référence du fonds. Si un gestionnaire a le CAC 40 pour benchmark, il va tenter de battre cet objectif. Les benchmarks sont utilisés par les professionnels pour juger la qualité de gestion.


  • Merci de votre attention.
    47

    Hors sujet : j'en connais un qui révise :lol: ...

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    J'me tape des barres, là... :ptdr:

    ABSAR, ma préferée :humm:

    ( tu connais les swaps ? c'est bien comme service ? )
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    Qu'est ce que la Cliometrie ?

    La Nouvelle histoire économique (terme proposé par Jonathan Hughes) ou Cliométrie (terme élaboré par Stanley Reiter), littéralement mesure de l’histoire, est d’origine toute récente. Les premiers à s’en réclamer ont été Conrad & Meyer en 1957 et 1958.

    La naissance de la cliométrie a marqué une révolution, une rupture totale avec l’histoire économique traditionnelle. Que cela soit vrai ou non, la chose est, aujourd’hui, sans doute de peu d’importance. Un défenseur de la nouvelle école aussi éminent que Robert Fogel perçoit lui-même une évidente continuité entre l’histoire économique ancienne et la nouvelle. Ce qui ne fait aucun doute c’est que, depuis la fin des années 1950, l’histoire économique accorde une place de plus en plus importante à la théorie. Elle a aussi recours à une analyse statistique et économétrique de plus en plus rigoureuse pour la simple raison qu’un bon nombre des problèmes non résolus de l’histoire économique sont tels que les seuls réponses intellectuellement satisfaisantes sont, par définition, quantitatives.

    La cliométrie n’intéresse pas uniquement l’histoire économique au sens limité et technique du terme. Elle modifie la recherche historique en général. Elle représente la projection quantitative des sciences sociales dans le passé. La question de savoir, par exemple, si l’esclavage a profité ou non aux Etats-Unis avant la guerre de Sécession ou si les chemins de fer ont eu d’importantes répercussions sur le développement de l’économie américaine est aussi importante pour l’histoire générale que pour l’histoire économique et elle pèsera obligatoirement sur toute interprétation ou évaluation (anthropologique, juridique, politique, sociologique, psychologique, etc…) du cours de l’histoire américaine.

    En outre, la cliométrie s’inscrit en faux contre l’une des hypothèses fondamentales de l’école idéaliste selon laquelle l’histoire ne peut jamais apporter de preuves scientifiques du fait qu’il n’est jamais possible de soumettre à l’expérimentation des événements historiques par définition uniques. Elle répond à cela qu’il est, au contraire, possible, au moins dans les cas favorables, de construire une situation fictive (contre-factuelle) grâce à laquelle on peut mesurer le décalage entre ce qui s’est réellement produit et ce qui aurait pu se produire dans des circonstances différentes. Ce principe méthodologique, c’est à dire la mesure de l’influence d’un facteur sur une évolution par la différence entre l’évolution réellement observée et celle hypothétique, à laquelle on aurait assisté si le facteur concerné n’avait pas existé, est peut-être, avec l’économétrie historique des séries temporelles, ce que la cliométrie a apporté de plus important aux chercheurs en sciences sociales en général et aux historiens en particulier.

    C’est Fogel qui a dégagé les caractéristiques méthodologiques de la cliométrie. Il considère comme fondamental le fait qu’elle privilégie la mesure et qu’elle reconnaisse l’existence de liens étroits entre la mesure et la théorie. Il ne fait aucun doute, que c’est la seconde caractéristique et non la première qui distingue la nouvelle école. En effet, à moins de s’accompagner d’un traitement statistique et/ou économétrique et d’une analyse quantitative systématique, la mesure n’est rien de plus qu’une autre forme d’histoire narrative. Elle remplace certes les mots par des chiffres, mais elle ne fait intervenir aucun facteur nouveau. En revanche, la cliométrie innove lorsqu’elle s’efforce de formuler toutes les explications du développement économique passé en termes de modèles hypothético-déductifs valables. En d’autres termes, la caractéristique essentielle de la cliométrie est le recours à ces modèles hypothético-déductifs qui appellent aux techniques les plus fines de l’économétrie, le but étant d’établir, sous forme mathématique, l’interaction des variables dans une situation donnée. Il s’agit, en général, de construire un modèle - d’équilibre général ou partie l- qui représente les divers éléments constitutifs de l’évolution économique et qui montre la façon dont ils agissent les uns sur les autres. Le modèle d’équilibre général de Williamson (1974) est ici une référence incontournable. On peut ainsi établir des corrélations et/ou causalités pour mesurer l’importance relative de chacun sur une période de temps donnée.

    A ce jour, les modèles hypothético-déductifs ont été principalement employés pour déterminer les effets des innovations, des institutions et des processus industriels sur la croissance et le développement économique. Puisque aucune archive n’indique ce qui se serait passé si les innovations en question ne s’étaient pas produites ou si les facteurs en cause n’avaient pas été présents, on ne peut le savoir qu’en édifiant un modèle hypothétique à partir duquel on peut déduire une situation fictive, c’est à dire la situation qui aurait existé en l’absence des circonstances en question. Certes, le recours à des propositions contraires aux faits n’est pas en lui-même chose nouvelle. De telles propositions interviennent sous forme implicite dans toute une série de jugements, dont certains sont d’ordre économique et d’autres non. Pensons par exemple, à ce qui se serait produit si l’on s’était opposé en 1936 à la remilitarisation de la Rhénanie par Hitler.

    Le recours aux propositions contraires aux faits n’a pas échappé à la critique. Beaucoup de chercheurs estiment, aujourd’hui encore, que le recours à des hypothèses qui ne peuvent être vérifiées produit non pas de l’histoire, mais de la quasi-histoire. Qui plus est, les résultats obtenus par les applications cliométriques les plus élaborées ont été moins décisifs que ne l’escomptaient nombre de cliométriciens. Les détracteurs ont sans doute raison de conclure qu’en elle-même l’analyse économique, armée des instruments de l’économétrie, n’est pas en mesure d’expliquer de manière causale le processus et la structure de l’évolution et du développement. Il existe, à l’évidence, des ruptures non systématiques de la vie économique normale (guerres, mauvaises récoltes, psychoses collectives lors de paniques boursières, etc…) qui doivent faire l’objet d’analyses d’ensemble, mais que l’on considère trop souvent comme extrinsèques et que l’on délaisse au bénéfice d’une formulation a priori de supputations théoriques.

    Néanmoins, malgré les déceptions causées par certaines de ses manifestations les plus extrêmes, la cliométrie enregistre aussi des succès, ainsi qu’une progression théorique continue. Le risque serait, bien évidemment, de laisser la théorie économique négliger toute une documentation empirique qui peut enrichir notre connaissance des réalités de la vie économique. A l’inverse, il y a des constantes que la théorie peut aider à dégager et que seule la maîtrise de la théorie permet de distinguer entre le régulier et l’irrégulier, entre le prévisible et l’imprévisible.

    Au stade actuel, le principal acquis de la cliométrie est donc d’avoir lentement, mais progressivement, constitué, grâce à la mesure et la théorie, un ensemble solide d’analyses économiques de l’évolution historique. Rien, désormais, ne remplace l’analyse statistique et économétrique rigoureuse, appuyée sur des données organisées systématiquement. Les jugements impressionnistes, étayées sur des chiffres douteux et des méthodes fallacieuses, à l’insuffisance desquels suppléent les impressions subjectives ont aujourd’hui perdu tout crédit auprès des scientifiques sérieux et de bonne foi. L’histoire économique, en particulier, doit cesser d’être un récit illustrant par les faits la vie matérielle à différentes époques, pour se transformer en une tentative systématique afin d’apporter une réponse à des questions déterminées. En extension, plus la quête des faits est dominée par la conception des problèmes, plus le travail de recherche se rapproche de ce qui constitue la véritable fonction de l’histoire économique au sein des sciences sociales.

    Ce changement d’orientation intellectuelle, de re-formulation cliométrique, pourra ainsi gagner des disciplines connexes (le droit, la sociologie, les sciences politiques, la géographie, etc…) et y engendrer des transformations analogues. En effet, la préoccupation du quantitatif et du théorique est, sans aucun doute, la plus vigoureuse des tendances nouvelles des sciences sociales, l’élément qui, mieux que tout autre, distingue les conceptions de notre décennie de celles qui avaient cours après la Seconde Guerre mondiale et jusque dans les années 1980. Chacun est prêt à en convenir, même les plus littéraires de nos collègues. Cet intérêt n’a rien qui doive surprendre. L’un des faits qui caractérise la jeune génération actuelle est, très certainement, que la formation intellectuelle est beaucoup plus profondément marquée par la science et par l’esprit scientifique que celle des générations qui nous ont précédés. Il ne faut donc pas s’étonner que les jeunes chercheurs aient perdu patience devant les tâtonnements de l’historiographie traditionnelle et aient cherché à fonder leur œuvre sur des assises moins artisanales.

    Les sciences sociales sont donc en voie de devenir techniquement beaucoup plus élaborées et il est difficile de croire que ce mouvement se renversera. Il est évident, cependant, que de nombreux chercheurs, peut-être la majorité, n’ont pas encore admis les tendances nouvelles, celles qui visent à développer, par une méthodologie plus élaborée et par l’utilisation de concepts clairs répondant à des normes nouvelles, une science sociale authentiquement scientifique
    50
    Elasticité ou gearing réel

    L’élasticité mesure la variation, en pourcentage, du cours d'une option ou d'un warrant pour une variation de 1 % du cours de l'action ou de l'indice qui lui sert de support.
    La prime et l’élasticité d’un warrant sont les mesures les plus couramment utilisées par les investisseurs en warrant.
    Ce coefficient se nomme aussi gearing réel, car il tend vers un levier approfondi et plus proche de l’exactitude, surtout lorsque l’on est " à la monnaie " ou " dans la monnaie ".
    Toutefois les paramètres tels que la volatilité, la psychologie de marché et la valeur temps sont à considérer pour affiner ce calcul.
    Ces éléments expliquent d’ailleurs les écarts obtenus malgré la bonne application de la formule traditionnelle

    Formule de calcul
    Elasticité ou gearing réel = effet de levier ou gearing x Delta

    D’une manière générale, l’élasticité est toujours inférieure à l’effet de levier, le Delta affinant cet effet de levier qui devient plus réel.

    Exemple :


    Le CWAlcatel (52799) à prix d’exercice 80 €
    Echéance au 15/11/2001
    L’action cote actuellement : 60,80 € et le warrant : 0,33 €
    La parité est de 25 warrants pour une action
    Calcul du Delta :
    Cours instantané d’Alcatel = 60,80 €
    Clôture d’Alcatel veille = 61,60 €
    => écart = - 0,8 €

    Cours instantané du CW Alcatel = 0,33 €
    Clôture du CW Alcatel la veille = 0,35 €
    => écart = - 0,02 €


    La parité x écart = quotité à parité par action soit 25 x - 0,02 = - 0,50


    Quotité à parité par action / Warrant= Delta soit - 0,50 / - 0,80= 0,625
    soit un Delta de 62,5 %


    L’élasticité = effet de levier x Delta soit 7,37 x 0,625 = 4,6

    Si vous êtes dans cette configuration, il est recommandé d’utiliser alors un ratio simple que l’on appellera "l’instantané" car il permet de calculer la sensibilité du warrant approximativement et rapidement.
    Ce ratio consiste à diviser la variation du warrant par celle du support.
    Evidemment, l’intérêt de ce calcul simple est de déterminer l’évolution de cet effet de levier, susceptible de donner une tendance.

    Exemple :
    60,8 € représente une baisse de 1,3 % sur le cours de clôture veille.
    0,33 € représente une baisse de 5,71 % sur le cours de clôture veille.


    Le levier sur variation en pourcentage et en instantanée est :
    5,71
    1,3 = 4,4


    Ici l’écart n’est pas important car la valeur temps est éloignée.
    Uniformite culturelle = manipulation des masses