Jean-Jacques Goldman, auteur-compositeur-interprête, est mort ce soir d'un accident de la route à Marseille, à l'âge de 55 ans. Discret, voire secret, l'homme était peu bavard. Les interviews qu'il a données depuis trente ans se comptent sur les doigts d'une main. Il est pourtant un des personnages-clé de la musique française des trente dernières années.
C'est dans le 19e arrondissement, qu'il a commencé par une vie de musicien raté. Sa mère, Ruth Ambrunn, née à Munich en Allemagne et son père, Alter Mojze Goldman à Lublin en Pologne furent héros de la résistance. Ils avaient déjà deux enfants avant la naissance de Jean-Jacques et en eurent un quatrième ensuite. Il a pour frère cadet l'auteur-compositeur Robert Goldman et pour demi-frère le militant d'extrême gauche assassiné Pierre Goldman.
Il a d'abord braillé dans le groupe Red Mountain Gospellers en chorale puis avec The Phalanster et enfin avec Taï Phong (Grand Vent en vietnamien) avant de débuter une carrière solo guère plus mélodieuse, qu'il a mise entre parenthèses quelques années pour fonder un trio catastrophique avec le gallois Michael Jones et l'américaine Carole Fredericks.
Jean-Jacques Goldman a aussi écrit des chansons (sous son nom de scène ou sous des pseudonymes (Sweet Memories, Sam Brewski...) pour d'autres interprètes, comme Céline Dion, Patricia Kaas ou Johnny Hallyday, Garou, Khaled, Rose Laurens, Lorie, Marc Lavoine, Florent Pagny...
Il va de soi que l'émotion est immense dans le milieu du show-business.
N'empêches, malgré tous vos dénigrements, ben des salles il en remplit, du public il en a, il est un excellent musicien, et il est numéro 1 dans le coeur des français.
quant à moi, je pense que c'est le numéro 1.
je pense que l'audience ou l'audimat d'un artiste suffit à prouver son niveau.
t'es bon, t'as du succès
t'es nul, t'en as pas.