Sujet de la discussionPosté le 28/07/2006 à 16:09:42Bravo la Sacem
Citation : Une histoire similaire était déjà intervenue en Scandinavie. Elle se reproduit aujourd'hui en France, révèle le journal Ouest-France : des élèves de l'école de Peillac ont entonné " Adieu monsieur le professeur " pour le départ de trois de leurs maîtresses. Un " hit " toujours émouvant pour ce genre de manifestation et chanté à chaque événement similaire. Manque de chance, fin juin, la directrice de l'établissement recevait une lettre de la Sacem, alertée de la manifestation par la presse locale : " Vous avez utilisé des oeuvres du répertoire de la Sacem sans avoir demandé à notre société l'autorisation préalable, formalité obligatoire prévue par le code de la propriété intellectuelle. "
L'organisme de répartition réclame donc 75 € pour cette chanson chantée sur scène par quelques enfants devant leurs parents et enseignants… À défaut de paiement, c'est évidemment une plainte pour contrefaçon qui attend les dangereux délinquants. " L'école n'a pas fait de déclaration préalable. Nous appliquons donc le forfait minimum d'un spectacle d'enfants avec sono, c'est-à-dire 75 € pour utilisation de mélodie musicale " explique l'organisme à nos confrères qui indiquent qu'une demande gracieuse a été adressée par la directrice à l'organisme.
Le lien avec les nouvelles technologiques est certes éloigné, mais face à de tels faits, on se demande simplement comment sera appliquée la loi DADVSI compte tenu du nombre de trappes que cette loi initie. Une loi considérée comme un " texte équilibré [qui] devrait permettre de bâtir l'avenir de la musique sur Internet sur des bases juridiques plus solides " jure la Sacem. D'ailleurs, face à une telle actualité, on pourrait encore s'interroger sur la situation des chats audio : ces salles virtuelles où chaque participant peut pousser la chansonnette en ligne face à des participants présents pour partager quelques notes de musique…
(merci Jérôme !)
Lundi 17 juillet 2006 à 12h01, rédigé par Marc Rees
Hallucinant non, comme toujours je ne connais pas le niveau de fiabilité de cette info, mais c'est fort quand même.
Faites gaffes, si des gamins qui chantent pour leur instit sur scène ça coute 75 euro. ça veut dire que :
- chanter sous sa douche ça doit être 20 €
- chanter dans un bain c'est plus cher 40 € parceque la raisonance dans les tuyaux peut être assimilée à une multidiffusion dans tout l'immeuble
- Siffler dans la rue, c'est 10 €
- attention aussi à ne pas peter en rythme, car c'est 5€ ...
Watch out Strange cat people...stouf's on the prowl
Cette histoire est malheureusement vraie...
la seule bonne nouvelle est que l'auteur, Hugues Aufray, en a entendu parler aussi et a lui-meme réglé la somme réclamée par la SACEM.