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Les chercheurs de champignons

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Sujet de la discussion Les chercheurs de champignons
Si tu es un chercheur de champignons, ce sujet est pour toi. Dépose un cliché de ta récolte, et surtout ne change pas, on t'aime comme ça.



Entre 17 et 19h aujourd'hui, petite récoltes de Girolles



G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

Vends ampli sono haute puissance ici.

 

 

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Bon, livraison gratuite pour la saint valentin, j'ai craqué :)
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Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

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Le problème c'est que lorsque ton mycélium auras tout coloniser il va faire un étouffement. La seule solution serait un substrat plus grand. Là tu va rentrer dans la culture du champi version hard-core avec tout ce que cela implique. Stérilisation des contenants et du substrat etc... Comme disait VV la culture des fongi c'est assez tendu (risque de contaminant) comme truc mais si t'es passionné ça ce tente et ça ne demande pas trop de moyens.

[ Dernière édition du message le 14/02/2015 à 12:47:01 ]

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Leur comm est funky j'ai l'impression :-D
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bravobravo

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

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Citation de Jackbrelle :
J'aimerais bien trouver le moyen de renourir le truc pour que ça continue

Tu peux pas le "renourrir", il faut préparer un nouveau substrat et le recoloniser avec des spores.
ça veut dire :

1) collecter des spores sur tes champignons. Sur ceux que je cultivais il fallait soit les acheter en seringues toutes prêtes, soit couper des chapeaux au bon degré de maturité et les poser quelques temps à plat sur un papier buvard ou dans une boîte de petri.
Les spores se déponsent alors sur le support, il faut les gratter si c'est sur buvard, et les mélanger à de l'eau distilée et aspirer le tout dans une seringue.
Les spores sèches peuvent se garder longtemps dans un endroit sec, les spores mélangées à l'eau quelques semaines au frigo.
Je ne sais pas comment ça marche pour les pleurottes il est possible que ca soit pareil ... ou pas.

2) trouver la bonne recette du substrat qui convient aux pleurottes. ça ça devrait pouvoir se trouver. Dans mon cas (pour un autre champignon) c'était un mélange de farine de riz brun bio, de vermiculite hydrophile et d'eau, puis mettre en pots et faire cuire à la cocotte minute. Il y avait une autre recette à base de grains de seigle bio que je n'ai pas testée. Toutes les matières organiques doivent être BIO (très important, s'il y a des traces d'antifongique dedans, autant dire que c'est mort).

3) innoculer les pots en passant l'aiguille de la seringue à travers des petits trous faits dans les couvercles des pots. Les pots doivent avoir refroidi après le passage à la cocotte, mais ne pas avoir séjourné trop longtemps à l'air libre (risque de contamination).

4) Laisser le mycellium coloniser lentement les pots, phase extrêmement délicate car le substrat est de la nourriture à champignon et donc la moindre spore étrangère qui passe par-là ne demande qu'à s'y installer. La moindre tâche de colonisation par un mycellium non indentifié entraîne immédiatement la mise au rebut du pot entier. En effet, non seulement ce mycelium étranger risque fort d'empêcher tes pleurottes de pousser, mais en plus tu ne sais pas de quelle espèce de champignon il s'agit, or certaines peuvent secréter des toxines très dangereuses, donc même si tu les mange pas, le mycelium étranger peut transmettre ces toxines à celui de tes pleurottes. Bref, faut pas rigoler avec ça.
Dans mon cas, j'ai eu pas loin de 50% de pertes de pots, tout de même ...

Jusqu'à ce que le pot soit totalement colonisé, lors de toutes les étapes précédentes, il faut veiller à avoir les meilleures conditions de stérilité possible : stérilisation des pots et des instruments, désinfection du plan de travail, port de charlottes, masques et gants médicaux, hygiène irréprochable des locaux ... tout ceci afin de minimiser le taux de pertes par contamination.

5) fructification : là, c'est plus facile. Dans mon cas ça se passait en terrarium alimenté par un humidificateur à ultra-sons pour produire de la vapeur froide. Mais il ya d'autres moyens moins lourds : sacs plastique à, la place du terrarium, pulverisateur de jardin à la place de l'humidificateur à ultra-sons (mais demande beaucoup d'entretient !)

NB : pour les phases de colonisation et de fructification, la température doit être controlé et dépend des espèces cultivées. Certaines nécessitent même un choc termique (passage au frigo) entre les deux pour déclencher la fructification.

Bref, ça se fait, mais c'est franchement compliqué (raison pour laquelle j'ai arrêté rapidement). Si t'es vraiment à fond et que t'es prêt à transformer ta cuisine en laboratoire tu peux t'amùuser, sinon c'est quand-même 100x plus simple d'acheter le substrat déjà tout fait et colonisé pour passer directement à la fructification.

[ Dernière édition du message le 14/02/2015 à 15:13:40 ]

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Oui voilà, je vais en recommander quand y sera fini. redface2

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.