Festival de Jazz de Montréal 2008
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Sujet de la discussion Posté le 15/06/2008 à 05:05:11Festival de Jazz de Montréal 2008
Salut les afiens montréalais d'un jour ou de toujours,
Je lance ce thread, car j'ai l'intention de traîner longuement mes guêtres dans le Festival de Jazz de Montréal, cette année. Peut-être deux ou trois concerts payants s'il reste de la place (Robben Ford, EST, Renaud Garcia Fons), mais surtout la foule de concerts gratuits, histoire de m'ouvrir les oreilles. Mais c'est souvent plus sympa de partager ces moments, alors s'il y en a qui sont là, faites vous connaîtres et rencontrons nous à l'occasion.
![](http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0006.gif)
Je lance ce thread, car j'ai l'intention de traîner longuement mes guêtres dans le Festival de Jazz de Montréal, cette année. Peut-être deux ou trois concerts payants s'il reste de la place (Robben Ford, EST, Renaud Garcia Fons), mais surtout la foule de concerts gratuits, histoire de m'ouvrir les oreilles. Mais c'est souvent plus sympa de partager ces moments, alors s'il y en a qui sont là, faites vous connaîtres et rencontrons nous à l'occasion.
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21 Posté le 01/07/2008 à 00:38:01
C'est vrai que le look est inhabituel et maintenant que j'ai retrouvé le site de Brua, je me souviens de ce modèle et d'avoir eu une réaction mitigée. Mais quand je l'ai vu en vrai...
je suis tombé sous le charme!
Je ne sais pas si c'est une 18". Je n'ai pas encore l'oeil pour ça et je n'ai pas pensé à demander.
Pour l'instant, je vous laisse et je retourne au Festival.
Et je parie qu'il va pleuvoir! Comme hier... et j'ai oublié mon parapluie...
![:aime2:](https://img.audiofanzine.com/images/audiofanzine/interface/smileys/icon_aime2.gif)
Je ne sais pas si c'est une 18". Je n'ai pas encore l'oeil pour ça et je n'ai pas pensé à demander.
![:??:](https://img.audiofanzine.com/images/audiofanzine/interface/smileys/icon_confused.gif)
Pour l'instant, je vous laisse et je retourne au Festival.
![:8)](https://img.audiofanzine.com/images/audiofanzine/interface/smileys/icon_cool.gif)
Et je parie qu'il va pleuvoir! Comme hier... et j'ai oublié mon parapluie...
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22 Posté le 01/07/2008 à 19:08:44
29 juin
Je démarre la soirée avec Avi Granite: 6. Ce sextette (et non pas "sextuor"; nous sommes dans le jass, que diable), composé de deux sax, trombone, guitare, basse et batterie, nous propose une musique avec des "concepts thématiques rappelant la musique de film et comportant quelques traces d'éléments tribaux", nous dit le programme. Peut-être. En tous cas, ils faisaient l'objet d'une évaluation par un jury qui n'est resté que pendant la première demi-heure (je me suis rendu compte le lendemain que c'était la procédure). Bin les pauvres auraient dû se réveiller plus vite. La première partie était intéressante mais laborieuse, ce qu'accentuait le manque d'assurance du guitariste quand il s'adressait au public. C'est vraiment dommage, car la deuxième partie du set, après que le jury soit parti, donc, s'est avérée beaucoup plus enthousiasmante. Ils se sont lâchés pour notre plus grand bonheur. Les ambiances et les envolées étaient beaucoup plus souples et dynamiques. Bon moment au final!
Après m'être taté (en tout bien tout honneur) un petit peu, je vais rendre visite à Larry Pattis, un fingerpicker folkisant à la superbe technique. Un moment agréable et poétique sous une tente. ...et croyez moi la tente était importante ce soir là!
Après 40 mn de Larry Pattis, je me dis qu'il faut se réveiller un peu et je me dirige vers José Conde & Ola Fresca. Une musique salsa agrémentée de trouvailles électro. Ça bouge bien, mais le chanteur aurait dû arrêter d'invoquer la Ola Fresca. Surtout avec ce nuage noir menaçant qui approchait. Ola Fresca... quelques gouttes... Ola Fresca, le déluge! Les gens couraient dans tous les sens pour s'abriter. Les maillots de bains étaient plus efficaces que les parapluies. Elle est où la tente?! Mùsica tropical, lluvia tropical.
Pour des raisons de sécurité, les prochains sets ont été temporairement suspendus pendant environ un quart d'heure, le temps que la pluie s'arrête.
Un peu désorienté, je me retrouve alors devant Bartula, un groupe qui nous fait le coup du rock déjanté des balkans. Festif. Je continue de marcher pour atterir devant les Sliding Hammers, un quintette dirigé par deux imposantes soeurs suédoises et trombonistes de surcroît. Je passe ensuite devant Nanette Workman et je découvre une cousine éloignée du Johnny "suisso-monégasque wannabe". Allez, je retourne écouter Avi Granite: 6.
Je me dirige gentiment vers 3 Na Massa pour écouter de la musique brésilienne et je me retrouve nez à nez devant une bande d'énergumène sous amphétamines qui nous balancent un disco funk injecté de rap et de rock, chorégraphies anti-cellulite et costumes YMCA en bonus. J'ai nommé God Made Me Funky. Back to the 80's! Walk this way à la Run DMC, Super Freak et plein d'hymnes dans cette veine mélangés à ce qui devait être des compos perso. Le petit lapin Duracell et parti se rhabiller et même le public avait du mal à respirer pour eux.
On se termine avec Sr. Mandril, un groupe de mexicains entre musiques latines de dancefloor et grooves électro, et je m'échappe pour éviter la cousine de Johnny à la voix bourbonnée.
Je démarre la soirée avec Avi Granite: 6. Ce sextette (et non pas "sextuor"; nous sommes dans le jass, que diable), composé de deux sax, trombone, guitare, basse et batterie, nous propose une musique avec des "concepts thématiques rappelant la musique de film et comportant quelques traces d'éléments tribaux", nous dit le programme. Peut-être. En tous cas, ils faisaient l'objet d'une évaluation par un jury qui n'est resté que pendant la première demi-heure (je me suis rendu compte le lendemain que c'était la procédure). Bin les pauvres auraient dû se réveiller plus vite. La première partie était intéressante mais laborieuse, ce qu'accentuait le manque d'assurance du guitariste quand il s'adressait au public. C'est vraiment dommage, car la deuxième partie du set, après que le jury soit parti, donc, s'est avérée beaucoup plus enthousiasmante. Ils se sont lâchés pour notre plus grand bonheur. Les ambiances et les envolées étaient beaucoup plus souples et dynamiques. Bon moment au final!
Après m'être taté (en tout bien tout honneur) un petit peu, je vais rendre visite à Larry Pattis, un fingerpicker folkisant à la superbe technique. Un moment agréable et poétique sous une tente. ...et croyez moi la tente était importante ce soir là!
Après 40 mn de Larry Pattis, je me dis qu'il faut se réveiller un peu et je me dirige vers José Conde & Ola Fresca. Une musique salsa agrémentée de trouvailles électro. Ça bouge bien, mais le chanteur aurait dû arrêter d'invoquer la Ola Fresca. Surtout avec ce nuage noir menaçant qui approchait. Ola Fresca... quelques gouttes... Ola Fresca, le déluge! Les gens couraient dans tous les sens pour s'abriter. Les maillots de bains étaient plus efficaces que les parapluies. Elle est où la tente?! Mùsica tropical, lluvia tropical.
Pour des raisons de sécurité, les prochains sets ont été temporairement suspendus pendant environ un quart d'heure, le temps que la pluie s'arrête.
Un peu désorienté, je me retrouve alors devant Bartula, un groupe qui nous fait le coup du rock déjanté des balkans. Festif. Je continue de marcher pour atterir devant les Sliding Hammers, un quintette dirigé par deux imposantes soeurs suédoises et trombonistes de surcroît. Je passe ensuite devant Nanette Workman et je découvre une cousine éloignée du Johnny "suisso-monégasque wannabe". Allez, je retourne écouter Avi Granite: 6.
Je me dirige gentiment vers 3 Na Massa pour écouter de la musique brésilienne et je me retrouve nez à nez devant une bande d'énergumène sous amphétamines qui nous balancent un disco funk injecté de rap et de rock, chorégraphies anti-cellulite et costumes YMCA en bonus. J'ai nommé God Made Me Funky. Back to the 80's! Walk this way à la Run DMC, Super Freak et plein d'hymnes dans cette veine mélangés à ce qui devait être des compos perso. Le petit lapin Duracell et parti se rhabiller et même le public avait du mal à respirer pour eux.
On se termine avec Sr. Mandril, un groupe de mexicains entre musiques latines de dancefloor et grooves électro, et je m'échappe pour éviter la cousine de Johnny à la voix bourbonnée.
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23 Posté le 02/07/2008 à 17:22:38
30 juin
J'ai loupé Surferigno dont la présentation me tentait bien, mais bon on s'en remet à ce qui devient pour moi un rituel: direction la scène Canada Trust où se donne le Mario Allard Quintet (MAQ). J'y trouve comme prévu un jazz contemporain, mais sans guitare ni piano cette fois ci, cuivres (3), contrebasse et batterie. Ils sont également en compétition et évalués par un jury. et eux ne perdent pas leur temps: direct dans le vif du sujet, énergique. Du bon boulot.
Un oeil sur le camerounais Idy Oulo au discours protestaire pour une Afrique libre, avant d'aller découvrir sur scène les déjantés de No Jazz. Je comprends pourquoi ils plaisent tellement: une musique dansante à haute énergie et humour décalé se jouant des codes des musiques afro-américaines urbaines (si je puis dire, très cher).
On passe à Jonh Németh, un blues de bonne facture mélant guitare et harmonica. Une bonne soirée sur cette scène blues avec une SG aérienne qui sait enchanter son public. Et la voix de Jonh Németh est un véritable prodige.
Evidement, on aura une pensée émue pour Esbjörn Svensson de EST qui était prévu au programme ce jour là, mais qui est décédé il y a peu dans un accident de plongée le 14 juin.
J'ai loupé Surferigno dont la présentation me tentait bien, mais bon on s'en remet à ce qui devient pour moi un rituel: direction la scène Canada Trust où se donne le Mario Allard Quintet (MAQ). J'y trouve comme prévu un jazz contemporain, mais sans guitare ni piano cette fois ci, cuivres (3), contrebasse et batterie. Ils sont également en compétition et évalués par un jury. et eux ne perdent pas leur temps: direct dans le vif du sujet, énergique. Du bon boulot.
Un oeil sur le camerounais Idy Oulo au discours protestaire pour une Afrique libre, avant d'aller découvrir sur scène les déjantés de No Jazz. Je comprends pourquoi ils plaisent tellement: une musique dansante à haute énergie et humour décalé se jouant des codes des musiques afro-américaines urbaines (si je puis dire, très cher).
On passe à Jonh Németh, un blues de bonne facture mélant guitare et harmonica. Une bonne soirée sur cette scène blues avec une SG aérienne qui sait enchanter son public. Et la voix de Jonh Németh est un véritable prodige.
Evidement, on aura une pensée émue pour Esbjörn Svensson de EST qui était prévu au programme ce jour là, mais qui est décédé il y a peu dans un accident de plongée le 14 juin.
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24 Posté le 02/07/2008 à 17:49:40
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26 Posté le 02/07/2008 à 20:49:55
1er juillet
Ce soir on ouvre les hostilités avec Stephen Barry. Apparement un vieux de la vieille. Et c'est un type qui a dû faire de la route qui se pointe avec ssa contrebasse. Il nous tape le blues. Puis il est rejoint par son copain de plus de 30 ans à la guitare. Ils nous tapent le blues. Un folk blues à l'ancienne sans pyrotechnie. Puis c'est le tour du batteur, puis du saxophoniste de rejoindre la scène pour nous proposer des classiques ou des compos originales ancrés dans le vieux folklore blues.
Mais pour instaurer un rite, il faut le respecter un minimum au début. Direction le Club Jazz TD Canada Trust pour écouter Le Jean Christophe Béney Pop Up Quartet. Définitivement cette scène me plaît. Envolées lyriques, sons parfois déchirés mais sans omettre la mélodie, synergie des musiciens. Ils n'hésitent pas à suggérer des couleurs exotiques, à jouer la lancinance comme les déchirements. Pour l'anecdote, le pianiste met littéralement la main dans le piano pour chercher des effets sonores opportuns.
Je passe devant Alpha Yaya Diallo pour quelques instants de musique guinéenne avant de rejoindre la Scène du Festival. Là j'arrive face à Zita Swoon. Sceptique au départ devant une sorte de bonbon acidulé, dont le goût se termine sur une gorgée de vieux bourbon rapeux, qui traverse les années 60 à 2000 sur un jeu de jambe digne d'un Cloclo déjantéfoncé ou défoncéjanté traversant des ruelles obscures, je rentre petit à petit dans l'univers proposé. Je reviendrai pour le deuxième set.
En attendant, je vais jeter un oreille à Garrett Mason, un trio de blues-rockeux énergiques qui sait y faire. C'est bien... Garrett fils de Dutch Mason (une ancienne gloire du blues?) manie avec force et précision une belle LP DC Jr rouge avec un Bigsby. Et si c'était ce dernier ustensile qui allait marquer la soirée?
En effet, le leader de Zita Swoon (Stef Kamil Carlens?) jouait sur deux Firebird (une Gibson et probablement une Epi) dont l'une avait le fameux vibrato. Et ce deuxième set finit de m'assener une stupéfiante claque rock. Difficile d'écouter du jazz derrière ça. Je m'en retourne donc me remettre de mes émotions (l'organisation s'est d'ailleurs faite huer pour ne pas permettre de rappel
).
Ce soir on ouvre les hostilités avec Stephen Barry. Apparement un vieux de la vieille. Et c'est un type qui a dû faire de la route qui se pointe avec ssa contrebasse. Il nous tape le blues. Puis il est rejoint par son copain de plus de 30 ans à la guitare. Ils nous tapent le blues. Un folk blues à l'ancienne sans pyrotechnie. Puis c'est le tour du batteur, puis du saxophoniste de rejoindre la scène pour nous proposer des classiques ou des compos originales ancrés dans le vieux folklore blues.
Mais pour instaurer un rite, il faut le respecter un minimum au début. Direction le Club Jazz TD Canada Trust pour écouter Le Jean Christophe Béney Pop Up Quartet. Définitivement cette scène me plaît. Envolées lyriques, sons parfois déchirés mais sans omettre la mélodie, synergie des musiciens. Ils n'hésitent pas à suggérer des couleurs exotiques, à jouer la lancinance comme les déchirements. Pour l'anecdote, le pianiste met littéralement la main dans le piano pour chercher des effets sonores opportuns.
Je passe devant Alpha Yaya Diallo pour quelques instants de musique guinéenne avant de rejoindre la Scène du Festival. Là j'arrive face à Zita Swoon. Sceptique au départ devant une sorte de bonbon acidulé, dont le goût se termine sur une gorgée de vieux bourbon rapeux, qui traverse les années 60 à 2000 sur un jeu de jambe digne d'un Cloclo déjantéfoncé ou défoncéjanté traversant des ruelles obscures, je rentre petit à petit dans l'univers proposé. Je reviendrai pour le deuxième set.
En attendant, je vais jeter un oreille à Garrett Mason, un trio de blues-rockeux énergiques qui sait y faire. C'est bien... Garrett fils de Dutch Mason (une ancienne gloire du blues?) manie avec force et précision une belle LP DC Jr rouge avec un Bigsby. Et si c'était ce dernier ustensile qui allait marquer la soirée?
En effet, le leader de Zita Swoon (Stef Kamil Carlens?) jouait sur deux Firebird (une Gibson et probablement une Epi) dont l'une avait le fameux vibrato. Et ce deuxième set finit de m'assener une stupéfiante claque rock. Difficile d'écouter du jazz derrière ça. Je m'en retourne donc me remettre de mes émotions (l'organisation s'est d'ailleurs faite huer pour ne pas permettre de rappel
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27 Posté le 04/07/2008 à 21:40:25
2 juillet
Deux guitares manouche dont un soliste et un rythmique sont accompagnées pas un contrebassiste. C'est le Mark Atkinson Trio qui nous propose un musique à la croisée entre manouche, folk et blues. Agréable.
Au tour de Back Door Slam d'occuper la scène blues pour nous délivrer un blues rock gras et puissant avec une autorité innattendue pour leur jeune âge. Ce trio de jeunes britanniques viennent à mon avis damer le pion aux formules vieillissantes qui sont essentiellement proposées sur cette scène.
Arden Arapyan sur la scène Canada Trust sont bons mais me font me demander si je ne suis pas un peu lassé en ce deuxième tiers de FIJM.
Je repars sur la scène du festival pour The Dub & The Restless, mais en entendant la chanteuse demander dans sa chanson où était passsée la créativité, je suis aller la chercher. Ça m'a conduit devant Chicha Libre un groupe de musique sud américaine spaghetti-surf. Intéressant et amusant.
Un oeil et une oreille sur Naturally 7, une troupe a cappella qui refait toutes les sonorités de groupes modernes de soul R&B. Impressionnant, mais ça tient plus, pour moi, d'un spectacle de cirque (dans le très bon sens du terme). Je continue de déambuler pour m'arrêter devant Trixie Whitley, fille de feu Chris Whitley. Accompagnée, d'un bassiste, d'un guitariste et d'un batteur, elle chante superbement derrière son piano, mais fait montre d'une fragilité et d'une maladresse désappointante.
Je pars en ne retenant que la prestation de Back Door Slam pour aller écouter le Renaud Garcia-Fons Trio. J'avais découvert ce superbe contrebassiste lorsqu'il jouait, il y a une douzaine d'années, en duo avec Gérard Marais dans Free Songs (label Hopi, distribution Harmonia Mundi en France > Un MUST
). Depuis il avait produit une musique jazz très méditerranéenne entre moyen orient maghreb et flamenco (arabo-andalouse?) excellente, mais un peu trop polissée à mon goût sur disque. Je savais qu'il avait maintenant un trio flamenquisant et c'est ce qu'il proposait ce soir là. Un petit mot en début de concert pour la libération d'Ingrid Betancourt et ils enchaînent passages très écrits et impro avec style. On sent qu'ils sont bien rodés, mais ils conservent encore une belle fraîcheur. ![:aime2:](https://img.audiofanzine.com/images/audiofanzine/interface/smileys/icon_aime2.gif)
Lors de la séance de dédicaces pour son album Arcoluz, ils nous apprend qu'il garde le contact avec Gérad Marais, mais qu'ils n'ont pas de projet commun en vue.![:(](https://img.audiofanzine.com/images/audiofanzine/interface/smileys/icon_sad.gif)
Deux guitares manouche dont un soliste et un rythmique sont accompagnées pas un contrebassiste. C'est le Mark Atkinson Trio qui nous propose un musique à la croisée entre manouche, folk et blues. Agréable.
Au tour de Back Door Slam d'occuper la scène blues pour nous délivrer un blues rock gras et puissant avec une autorité innattendue pour leur jeune âge. Ce trio de jeunes britanniques viennent à mon avis damer le pion aux formules vieillissantes qui sont essentiellement proposées sur cette scène.
Arden Arapyan sur la scène Canada Trust sont bons mais me font me demander si je ne suis pas un peu lassé en ce deuxième tiers de FIJM.
Je repars sur la scène du festival pour The Dub & The Restless, mais en entendant la chanteuse demander dans sa chanson où était passsée la créativité, je suis aller la chercher. Ça m'a conduit devant Chicha Libre un groupe de musique sud américaine spaghetti-surf. Intéressant et amusant.
Un oeil et une oreille sur Naturally 7, une troupe a cappella qui refait toutes les sonorités de groupes modernes de soul R&B. Impressionnant, mais ça tient plus, pour moi, d'un spectacle de cirque (dans le très bon sens du terme). Je continue de déambuler pour m'arrêter devant Trixie Whitley, fille de feu Chris Whitley. Accompagnée, d'un bassiste, d'un guitariste et d'un batteur, elle chante superbement derrière son piano, mais fait montre d'une fragilité et d'une maladresse désappointante.
Je pars en ne retenant que la prestation de Back Door Slam pour aller écouter le Renaud Garcia-Fons Trio. J'avais découvert ce superbe contrebassiste lorsqu'il jouait, il y a une douzaine d'années, en duo avec Gérard Marais dans Free Songs (label Hopi, distribution Harmonia Mundi en France > Un MUST
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![:aime2:](https://img.audiofanzine.com/images/audiofanzine/interface/smileys/icon_aime2.gif)
Lors de la séance de dédicaces pour son album Arcoluz, ils nous apprend qu'il garde le contact avec Gérad Marais, mais qu'ils n'ont pas de projet commun en vue.
![:(](https://img.audiofanzine.com/images/audiofanzine/interface/smileys/icon_sad.gif)
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28 Posté le 05/07/2008 à 20:02:16
3 juillet
Malheureusement, j'ai un peu trop traîné sur le stand Godin du SIMM (Salon des Instruments de Musique de Montréal) et je n'ai pu écouter le Mystère Trio. Je me dirige donc vers The Chris Tarry Group pour en prendre plein les oreilles avec un jazz fusion qui faisait progressivement monter la sauce avant de se livrer à une séance collective de lynchage d'instruments. Le guitariste, par exemple après avoir fait hurler sa six cordes (PRS CE ou très ressemblant) se prenait pour Kurt Cobain ou Sonic Youth quand il plaquait ses accords pendant que le batteur cherchait des toms supplémentaires à écorcher... Heureusement en bons jazzmen, il finissaient par se calmer avant d'éventrer l'ampli en balançant la guitare dedans ou autres joyeusetés. Quoi, j'exagère? en tous cas on était loin de Joe Pass.
Un saut plus loin, je suis chez Scott McKeon, un guitariste accompagné d'un bassiste et d'un batteur qui nous servent un blues rock puissant et épais. Encore un jeune qui maîtrise le vocabulaire et avec une voix grAaAve et pouvant être rocailleuse ou plus subtile et un son de guitare massif! Après Back Door Slam, hier, je me dis que la relève est là! The Kids Are Back In Town! Et il y a des papis qui devraient se planquer.![:diable:](https://img.audiofanzine.com/images/audiofanzine/interface/smileys/icon_diablotin.gif)
Un coup de Papa Groove (encore de l'exotico funkisant dubisant), un gros coup d'Ekotones (des punks - trompette, contrebasse électrique, strat, batterie - qui ont été électroïsés-jazzifiés) plus intéressant mais un peut trop gimmick à la longue, surtout le trompettiste vocaliste).
On se finit avec un peu de The Chris Tarry Group.
Malheureusement, j'ai un peu trop traîné sur le stand Godin du SIMM (Salon des Instruments de Musique de Montréal) et je n'ai pu écouter le Mystère Trio. Je me dirige donc vers The Chris Tarry Group pour en prendre plein les oreilles avec un jazz fusion qui faisait progressivement monter la sauce avant de se livrer à une séance collective de lynchage d'instruments. Le guitariste, par exemple après avoir fait hurler sa six cordes (PRS CE ou très ressemblant) se prenait pour Kurt Cobain ou Sonic Youth quand il plaquait ses accords pendant que le batteur cherchait des toms supplémentaires à écorcher... Heureusement en bons jazzmen, il finissaient par se calmer avant d'éventrer l'ampli en balançant la guitare dedans ou autres joyeusetés. Quoi, j'exagère? en tous cas on était loin de Joe Pass.
Un saut plus loin, je suis chez Scott McKeon, un guitariste accompagné d'un bassiste et d'un batteur qui nous servent un blues rock puissant et épais. Encore un jeune qui maîtrise le vocabulaire et avec une voix grAaAve et pouvant être rocailleuse ou plus subtile et un son de guitare massif! Après Back Door Slam, hier, je me dis que la relève est là! The Kids Are Back In Town! Et il y a des papis qui devraient se planquer.
![:diable:](https://img.audiofanzine.com/images/audiofanzine/interface/smileys/icon_diablotin.gif)
Un coup de Papa Groove (encore de l'exotico funkisant dubisant), un gros coup d'Ekotones (des punks - trompette, contrebasse électrique, strat, batterie - qui ont été électroïsés-jazzifiés) plus intéressant mais un peut trop gimmick à la longue, surtout le trompettiste vocaliste).
On se finit avec un peu de The Chris Tarry Group.
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29 Posté le 05/07/2008 à 20:26:53
4 juillet
Un peu d'orgue Hammond? Allons écouter le duo Hammond/Batterie Anderson/Sloski. Ça groove, ça swingue, ça rocke et ça roule. Le Hammond, ça donne une autre dimension à ces tubes bluesy soul et consorts. Miomm.
Sacbé, un trio de frères mexicains (piano, basse, batterie) qui jouent ensemble depuis plus de trente ans. Ce soir ils nous servaient un jazz fusion très bien maîtrisé avec juste ce qu'il faut d'énergie pour ne pas pouvoir être classés en musique d'ascenseur. Je parie que ce sont en plus des requins de studio et des profs réputés. Ils connaissent très bien leur taff et ils prennent un plaisir évident.
Un trour chez Gerry Hundt. La mandoline reviendrait à la mode dans le blues. C'est bien...
Las Rubias del Norte? Autant Chicha Libre était sympa et amusant (il y a des musiciens communs entre les deux groupes), autant là je n'ai pas su en saisir l'intérêt. Certes nos deux gringas chantent très bien avec des voix angéliques, mais du coup cela est peut-être trop éthéré et manque de corps.
Le clou de la soirée, c'était quand même Sorgente! L'Allemagne nous refait le coup du boys band, mais cette fois-ci à la sauce funky rock. De beaux garçons, grands, biens nourris et propres sur eux agitant leurs crinières tout en sautillant sur des hymnes appelant à la fête. Au moins, ils jouent eux mêmes de leurs instruments.
Un peu d'orgue Hammond? Allons écouter le duo Hammond/Batterie Anderson/Sloski. Ça groove, ça swingue, ça rocke et ça roule. Le Hammond, ça donne une autre dimension à ces tubes bluesy soul et consorts. Miomm.
Sacbé, un trio de frères mexicains (piano, basse, batterie) qui jouent ensemble depuis plus de trente ans. Ce soir ils nous servaient un jazz fusion très bien maîtrisé avec juste ce qu'il faut d'énergie pour ne pas pouvoir être classés en musique d'ascenseur. Je parie que ce sont en plus des requins de studio et des profs réputés. Ils connaissent très bien leur taff et ils prennent un plaisir évident.
Un trour chez Gerry Hundt. La mandoline reviendrait à la mode dans le blues. C'est bien...
Las Rubias del Norte? Autant Chicha Libre était sympa et amusant (il y a des musiciens communs entre les deux groupes), autant là je n'ai pas su en saisir l'intérêt. Certes nos deux gringas chantent très bien avec des voix angéliques, mais du coup cela est peut-être trop éthéré et manque de corps.
Le clou de la soirée, c'était quand même Sorgente! L'Allemagne nous refait le coup du boys band, mais cette fois-ci à la sauce funky rock. De beaux garçons, grands, biens nourris et propres sur eux agitant leurs crinières tout en sautillant sur des hymnes appelant à la fête. Au moins, ils jouent eux mêmes de leurs instruments.
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Xochitl
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30 Posté le 06/07/2008 à 21:41:47
5 juillet
Je passe devant le Guitar Explosion: trois guitaristes acoustiques (Paul Deslauriers, Trevor Finlay et Steve Strongman) qui tapent un blues acoustique démonstratif.
Et je m'arrête devant un "talent local", Riot and his Rythm Devils. Un trio guitare/basse/batterie qui déménage un blues électrique et rokabillesque. Riot, le guitariste, alternait entre des tele et une Gretsch tandis que le bassiste nous a sorti sa collection de basses (Fender, Gibbie LP demie caisse...). Un copain et venu taper le boeuf à l'harmonica. Un set sympa avec néanmoins une reprise de Purple Rain dispensable.
Direction la scène du festival, pour me retrouver face à une troupe de San Francisco (au vu du set, ils ne pouvaient venir que de là)! Influencés par Fela Kuti, ils nous ont en effet remis dans ce genre d'ambiance. Haaa, San Francisco! Chorégraphies hippie-africanisantes, choeurs et soli de cuivre, guitares afro-funky, batterie, percus et congas! J'ai nommé Albino! (bin oui, ils sont tous blancs).
Pour éviter des dégâts sanitaires, au lieu de mettre des smileys sur les X, ils auraient mieux fait d'y coller des pictogrammes "interdit aux femmes enceinte". Mais si, vous savez, dans ce genre là:
. Ça aurait éviter à certains bébés de l'époque de se retrouver coincés dans une bulle spatio-temporelle! YéÉgogolazékézékétacMmmm. YéÉgogolazékézékétacMmmmmmm. Shit, ils m'ont eu! Drôle de pidgin!
Groupe courageux s'il en est puisqu'ils ont donné de nombreux exemplaires de leur dernier album gratuitement. Vous pouvez d'ailleurs en écouter des extraits sur leur site avant de l'acheter (pas complètement folle la guêpe!).
Tant bien que mal, je titube vers la scène blues, car c'est pour lui que je suis venu ce soir: Sonny Landreth. Et je n'étais pas le seul! L'artiste a même eu droit à une intro dithyrambique par André Ménard himself. Et là, je ne vais pas perde de temps à essayer de vous décrire ce son unique. Allez plutôt écouter ce hérault de la slide guitar si vous ne le connaissez pas déjà!! Il vient de sortir son neuvième album perso avec une tripotée d'invités prestigieux. Il va falloir attendre le deuxième set.
Que faire pendant ce temps? Je vais écouter sans grande illusion Beast. Ce qu'il y a de bien quand on y va comme ça sans grands enthousiasme, c'est que la joie de la bonne surprise est encore plus forte. Une sorte de trip hop qui va chercher chez les Propellerheads et Portishead (en plus pêchu) nous envahit les oreilles et nous cogne l'estomac. Hé, mais c'est pas mal du tout! Et en plus ils se risquent de leur propre aveux à un hommage simultané à Ennio Morricone et Nina Simone. Cool! Et coquets, les sagouins! Ils nous ont fait croire au set le plus court du festival (ceux qui ont été écourtés par la pluie ne comptent évidemment pas ;) ): à peine plus de 45 mn... C'est quoi le bins? Huhu! C'était un truc pour nous faire probablement le seul rappel du festival extérieur! De petit malins, j'vous dis! La chanteuse nous revient avec le batteur-séquenceur pour nous servir un gospel-rap boom-boom et boîtes de conserve de bonne tenue. Un petit salut collectif au public et cette fois-ci c'est la bonne.
Un petit tour chez Sonny Landreth et il est l'heure de partir. Bonne soirée!
Je passe devant le Guitar Explosion: trois guitaristes acoustiques (Paul Deslauriers, Trevor Finlay et Steve Strongman) qui tapent un blues acoustique démonstratif.
Et je m'arrête devant un "talent local", Riot and his Rythm Devils. Un trio guitare/basse/batterie qui déménage un blues électrique et rokabillesque. Riot, le guitariste, alternait entre des tele et une Gretsch tandis que le bassiste nous a sorti sa collection de basses (Fender, Gibbie LP demie caisse...). Un copain et venu taper le boeuf à l'harmonica. Un set sympa avec néanmoins une reprise de Purple Rain dispensable.
Direction la scène du festival, pour me retrouver face à une troupe de San Francisco (au vu du set, ils ne pouvaient venir que de là)! Influencés par Fela Kuti, ils nous ont en effet remis dans ce genre d'ambiance. Haaa, San Francisco! Chorégraphies hippie-africanisantes, choeurs et soli de cuivre, guitares afro-funky, batterie, percus et congas! J'ai nommé Albino! (bin oui, ils sont tous blancs).
Pour éviter des dégâts sanitaires, au lieu de mettre des smileys sur les X, ils auraient mieux fait d'y coller des pictogrammes "interdit aux femmes enceinte". Mais si, vous savez, dans ce genre là:
Groupe courageux s'il en est puisqu'ils ont donné de nombreux exemplaires de leur dernier album gratuitement. Vous pouvez d'ailleurs en écouter des extraits sur leur site avant de l'acheter (pas complètement folle la guêpe!).
Tant bien que mal, je titube vers la scène blues, car c'est pour lui que je suis venu ce soir: Sonny Landreth. Et je n'étais pas le seul! L'artiste a même eu droit à une intro dithyrambique par André Ménard himself. Et là, je ne vais pas perde de temps à essayer de vous décrire ce son unique. Allez plutôt écouter ce hérault de la slide guitar si vous ne le connaissez pas déjà!! Il vient de sortir son neuvième album perso avec une tripotée d'invités prestigieux. Il va falloir attendre le deuxième set.
Que faire pendant ce temps? Je vais écouter sans grande illusion Beast. Ce qu'il y a de bien quand on y va comme ça sans grands enthousiasme, c'est que la joie de la bonne surprise est encore plus forte. Une sorte de trip hop qui va chercher chez les Propellerheads et Portishead (en plus pêchu) nous envahit les oreilles et nous cogne l'estomac. Hé, mais c'est pas mal du tout! Et en plus ils se risquent de leur propre aveux à un hommage simultané à Ennio Morricone et Nina Simone. Cool! Et coquets, les sagouins! Ils nous ont fait croire au set le plus court du festival (ceux qui ont été écourtés par la pluie ne comptent évidemment pas ;) ): à peine plus de 45 mn... C'est quoi le bins? Huhu! C'était un truc pour nous faire probablement le seul rappel du festival extérieur! De petit malins, j'vous dis! La chanteuse nous revient avec le batteur-séquenceur pour nous servir un gospel-rap boom-boom et boîtes de conserve de bonne tenue. Un petit salut collectif au public et cette fois-ci c'est la bonne.
Un petit tour chez Sonny Landreth et il est l'heure de partir. Bonne soirée!
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