B c'est l'harmonie, B, c'est la symétrie, B c'est rassurant comme un main allant chercher la page de papier ouaté mais néanmoins salvateur, cette page même qui viendra froler de sa caresse dorée nos fesses rebondies, sans courir le danger d'un frottement horipilant et désagréable de notre main sur la carrelage glacé et mortifère de notre coin toilette.
B c'est les oiseaux qui chantent dans la prairie, avec les filles de la petite maison qui s'y trouve aussi (dans la prairie, suivez, merde), c'est le ciel bleu azur, c'est les odeurs de la tarte de grand-mere quand elle sortait du four (la tarte, pas la grand-mere, suivez quoi, merde), c'est le souvenir du sable sur la plage quand mon beignet à l'abricot tombait dedans et qu'après j'en avais plein les dents (du sable, et du beignet aussi tiens, suivez je vous dis).
B c'est l'amour, B c'est regarder à deux dans une même direction, c'est le tandem, c'est la communion des esprits, bref B c'est l'épectase.
B c'est le réalisme socialiste à l'épreuve du néo-conservatisme, B c'est Strauss-Kahn qui devinet socialiste et qui utilise le FMI pour répandre le bien sur la terre, et non plus pour se répandre lui un peu partout.
B c'est bon, B c'est beau, B ça sent bon le sable chaud.
Bref, B c'est chiant, et c'est pour ça que B c'est bien dans les chiottes.
Le dévidoir à droite toujours, car je suis droitier.
J'aime pas croiser mes mains car ça m'oblige à me soulever un tout petit peu. Un courant d'air et j'attrape froid