Festival International de Jazz de Montréal 2010

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Xochitl

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Sujet de la discussion Posté le 26/06/2010 à 13:51:02

Salut,

Je prends le même et je recommence. Le Festival de Jazz de Montréal vient de recommencer et j'y retourne! J'ai même déjà quelques billets pour aller voir Nils Petter Molvaer, Dave Douglas et Tomas Stanko.
Y-aura-t-il d'autres Afiens sur place?

Vendredi 25 juin

En ouverture officielle, nous avons Brian Setzer. Le monsieur fait à nouveau beaucoup parlé de lui et je ne peux qu'aller voir ce qu'il fait. C'est quand même une légende. Mais bon, il faut s'attendre à une foule importante. Je ne vais pas donc y aller d'emblée. Il faut un petit échauffement.

Premier concert en ce qui me concerne, Jim Suhler. Un quatuor nous délivrant un blues rock texan hargneux au point que je vois un guitariste jouant sur une strat rouge à paillettes fanatique de son micro chevalet. Suffisament rare pour être souligné (amha). Mais ne nous leurrons pas, ce n'est pas de la douceur qu'il cherche dans son son, mais de quoi transpercer le mix et la foule pour nous atteindre jusqu'au fond. Jim Suhler est accompagné d'une basse et d'une batterie et, fait un peu plus inhabituel, d'un organiste. Oh Lord! Ces quelques inflexions à la Deep Purple dans la musique n'étaient pas fortuites. Le quatuor conclut son set avec Hush.

Un des plaisir du FIJMI est de déambuler vers un autre concert et de s'arrêter là où on ne l'avait pas prévu. Je passe donc rendre visite à Shad, un chanteur hip hop accompagné d'un DJ et d'un bassiste. Les platines chauffent et crissent. Les graves pulsent et développent parfois la mélodie. D'ailleurs, le bassiste s'éclate: gros son et plus de liberté que dans, mettons, un groupe de blues.

Reprenons notre chemin pour le chat adepte de casino et de martini. Pff, il y a du monde et les travaux n'aident pas à la circulation. Un détour et nous voilà en approche. Nous arrivons sur une scène parallèle avec des écrans géants qui retransmettent le concert du Brian Setzer Orchestra devant ce qui est déjà une belle foule. La scène principale doit être véritablement blindée. Nous la rejoignons patiemment à travers les corridors prévus pour la circulation. Pendant un moment, nous entendons à la fois le son de la scène de rediffusion et celle de la scène principale. Quel bordel! Et pourtant, il y en a qui y restent. On s'éloigne un peu de ce brouhaha, mais nous restons loin, très loin de la scène. Je m'interroge sur la quantité de personnes que peut contenir cette place. Est-ce que j'ai vu le rocker à Billy? en dehors des écrans géants au dessus et sur les côtés de la scène, je n'ai fait que le deviner lorsque sa Getsch orange se détachait de la pénombre. Ça joue. Les vieux briscards maîtrisent leur répertoire. Les gens sont contents. Ça danse. Mission accomplie: je suis venu, j'ai vu (?) et la foule a vaincu.

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[ Dernière édition du message le 26/06/2010 à 13:51:39 ]