Sujet Résumé des derniers evenements du Pub
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Euh... si on parle de "nègre" et de "négro", le terme a aussi été utilisé depuis belle lurette et à fond (et non à tort et à travers) par des jeunes connaissant parfaitement l'histoire de l'esclavage, dans la continuité de la démarche de Senghor (qui s'y connaissait un peu) pour rappeler que le mot nègre en lui-même n'était au départ qu'une désignation et n'avait pas de connotation raciste et se réapproprier non seulement le mot, mais la notion de négritude pour en faire une fierté.
Un autre des buts (si ce n'est le principal) de l'utilisation tous azimuts des mots nègres et négros, comme celle de bougnoule, par des noirs ou métis et des gens d'origine nord africaine était de désamorcer la charge insultante du mot et de l'enlever de la bouche des racistes : comment espérer blesser quelqu'un en le traitant de négro quand tu vois que tous ses potes s'adressent ainsi à lui ?
Plutôt bien joué. Et plutôt efficace de ce que j'en ai vu.
Après, il est possible que des gens ne se soient mis à les utiliser que par effet de mode. Mais je n'irai pas préjuger sans connaître une personne de si elle utilise un mot en conscience ou par simple effet de mode.
Au passage, je connais pas mal de gays, hommes ou femmes, qui emploient dans la même démarche très volontiers les termes de pédés et de gouine. De la même façon (en fonction de l'auditoire), je n'hésite pas à parler de "mes potes pédés ou gouines".
En banalisant le mot, notamment dans la bouche de personnes qui l'utilisent avec empathie, on lui enlève son pouvoir de nuisance.
En l'utilisant comme un simple mot d'argot dans un cas où on discute en argot, on lui enlève son rôle d'insulte pour en faire un simple élément du lexique courant.
Anonyme
31102
Youtou > 
Anonyme
12338
Javier Guante Hermoso
47332
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
Dr Pouet
52156
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
C’est tout le rap qu’il faut suspendre.
Et Traumax pour plagiat par absence de marques de citation.
Et Traumax pour plagiat par absence de marques de citation.
srak
4082
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
Will Zégal
74376
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Citation :
Le terme a été utilisé depuis belle lurette à tort et à travers par des jeunes qui ne connaissent rien à l'histoire de l'esclavage.
Euh... si on parle de "nègre" et de "négro", le terme a aussi été utilisé depuis belle lurette et à fond (et non à tort et à travers) par des jeunes connaissant parfaitement l'histoire de l'esclavage, dans la continuité de la démarche de Senghor (qui s'y connaissait un peu) pour rappeler que le mot nègre en lui-même n'était au départ qu'une désignation et n'avait pas de connotation raciste et se réapproprier non seulement le mot, mais la notion de négritude pour en faire une fierté.
Un autre des buts (si ce n'est le principal) de l'utilisation tous azimuts des mots nègres et négros, comme celle de bougnoule, par des noirs ou métis et des gens d'origine nord africaine était de désamorcer la charge insultante du mot et de l'enlever de la bouche des racistes : comment espérer blesser quelqu'un en le traitant de négro quand tu vois que tous ses potes s'adressent ainsi à lui ?
Plutôt bien joué. Et plutôt efficace de ce que j'en ai vu.
Après, il est possible que des gens ne se soient mis à les utiliser que par effet de mode. Mais je n'irai pas préjuger sans connaître une personne de si elle utilise un mot en conscience ou par simple effet de mode.
Au passage, je connais pas mal de gays, hommes ou femmes, qui emploient dans la même démarche très volontiers les termes de pédés et de gouine. De la même façon (en fonction de l'auditoire), je n'hésite pas à parler de "mes potes pédés ou gouines".
En banalisant le mot, notamment dans la bouche de personnes qui l'utilisent avec empathie, on lui enlève son pouvoir de nuisance.
En l'utilisant comme un simple mot d'argot dans un cas où on discute en argot, on lui enlève son rôle d'insulte pour en faire un simple élément du lexique courant.
Hors sujet :
C'est d'ailleurs un peu inspiré de la méthode de la novlangue qui, en faisant disparaître des mots, empêche de penser les concepts, ou en remplaçant des mots par d'autres prenant un autre sens.
Ainsi, sauf dans l'administration, on n'a plus de "chefs de service", mais des "managers". Un chef, c'est quelqu'un qui décide et à qui on est soumis. Un manager, c'est quelqu'un qui organise, qui accompagne. Vachement plus positif ! Même si la réalité est aussi dure, voire plus, mais on ne peut plus la penser pareil.
Autre exemple (merci Franck Lepage) : "un exploité" (mot courant dans les années 70) signifiait forcément qu'il y avait quelque part un exploiteur. Aujourd'hui, ça n'existe plus : même les gens de gauche parlent de "personne défavorisée" (= quelqu'un qu'a juste pas eu de bol). Miracle : disparition des exploiteurs.
>>>>>>> La fabrique du crétin digital ? <<<<<<<<<
======== Peut-on planer sous terre ? =========
[ Dernière édition du message le 26/07/2019 à 20:17:49 ]
Anonyme
24800
Anonyme
24800
XB n'avait pas dit bonjour... 
[ Dernière édition du message le 26/07/2019 à 21:01:46 ]
Anonyme
2695
Hors sujet :
Plus de collabo, mais des personnes de confiance.
Anonyme
31102
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