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Rue, talent, sueur : votre parcours de musicien...

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Sujet de la discussion Rue, talent, sueur : votre parcours de musicien...

Rue, talent, sueur

Et vous, quel a été votre parcours de musicien ?

Vous avez baigné dedans tout petit et tout vous a paru facile, de l'apprentissage aux mega-concerts avec groupies et coke ? Ou bien ça a été plus difficile ? (vous vous etes mis au banjo sur le tard avec des instruments inconfortables, pas justes et des cordes rouillées par exemple) icon_diablotin.gif

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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First step: Appreciation
- Mon père nous passe plein de trucs trop bien en voiture pendant les voyages: Led Zep, Jimi, Stones, Beatles, Who, Dire Straits, Fleetwood Mac, Pink Floyd, Wishbone Ash, etc... J'adore

- En parallèle, je tombe complètement dingue de Cat Stevens et Jacques Higelin

Et je suis dégouté de la musique(flute et solfège) par ma prof de 5ème.

Second Step: Emancipation
- Je commence par découvrir Noir Désir par Tostaky. Je suis fan
- Je découvre Hangar 18 et Holy Wars de Gagadeth, et For whom the Bell tolls de 'Tallica. aime.

Third Step: revelation
- Espagne, 2000. Chez mon frère, je mets ma veste dans la penderie.
"-Tiens, frangin, c'est quoi cette housse?
- Ah, c'est une vieille guitare, mon coloc de l'an passé l'a oublié, j'ai plus de contact avec lui. Prends, si tu veux."
J'ouvre: une Squier strat, qui a trop de mojo. Glargl Ultime, je suis une rockstar. Je l'ai toujours. J'ai jamais eu que celle là. J'ai acheté un Marshall 10 w qui avait trop le meilleur son du monde, et j'ai appris enter sandman et plein de tablatures, tout seul comme un grand.

Fourth Step: Affirmation
2001: un magasin à Lyon. Je vais acheter des cordes. je la vois. Une Precision Bass (Squier) blanche et noire. Un jour, elle sera mienne. Contre 350 euros, le lendemain, elle est mienne, avec dans le pack un Stagg 20W d'un growl monstrueux, une housse, un jack en plastique, un jeu de cordes et trois médiators. Je joue Riders on the storm et deviens le meilleur bassiste de mon appartement. Et cette basse est en cours de rénovation.

2003: Premier groupe. reprises rock / hard rock, Whaouh métal scandinave, etc... Répètes tous les 15 jours à 150 bornes, premier concert dans un bar avec des potes, deuxième concert par hasard à la fête de la musique de chambéry en 2004, sur le plus gros podium, avec 500 personnes devant. Final sous la pluie avec un mec qui fait un stage dive involontaire. Génial.
Entre temps, j'acquiers une sublime Rockbass corvette

Fifth step: Innovation
-2004, Lille: Je découvre dream theater, et je veux jouer comme Myung. Bon, j'y arrive pas, mais au moins, je me mets à bosser la basse. Tout seul, mais je bosse quand même. Un groupe avec qui on fait des reprises et des compos, mais surtout 5 concerts trop bien. C'est toujours des potes.

Sixth Step: deception
- 2006: je m'installe à Paris pour le Boulot. Je découvre le Pub. RAS pendant 2 ans. Vaguement une Epiphone EM-2, que j'ai rarement joué et vite revendue.
- 2008: je me rends compte par hasard qu'un pote pilier de bar est musicien. Reprises pop rock de 60 à nos jours toutes les semaines, sans autre forme de projet. Sympa mais pas très constructif. J'arrive toutefois à jouer 3 heures sans arrêter, et surtout me découvre une capacité d'adaptation qui donne vie à la...

Seventh step: re-ignition
- 2009: une nouvelle basse, en partie grâce à Linn134. Trop bien
- 2009 aussi, et complètement par hasard: débuts dans un groupe genre 'folk-funk-jazz fusion' avec un guitariste et son cousin batteur d'un niveau rythmique profondément ahurissant. Pas de grands mélodistes, mais niveau mise en place, j'ai progressé avec ce groupe de manière hallucinante. Par contre, très exigeant et jamais satisfait, le guitariste continue tout seul

Eight Step: satisfaction
- Après une re-pige avec mon pote pilier de bar, je suis à nouveau par hasard et par relations en contact avec un groupe très hétéroclite, qui joue plein de trucs que jamais j'écouterai spontanément. On fait un test, et ce que je propose, à savoir vandaliser les chansons, semble plaire. Ca fait deux ans, on s'éclate, et ce soir on fait la deuxième répète avec un nouvelle chanteuse, au top.

Au global:
- 12 ans de pratique, pas un seul cours
- J'ai joué dans plein de groupes très différents avec pour fil conducteur une seule manière de faire: j'écoute, j'essaye, j'apprécie, j'arrange, et je m'amuse. Jamais suivi une grille, jamais joué la même ligne deux fois.
- J'ai toujours eu des potes dans l'histoire. Surtout un. Mon plus vieux pote, le meilleur musicien que je connaisse, c'est certainement grâce à lui que je fais de la musique.
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Hors sujet :

Citation de XB :

First step: Appreciation

 

putain au départ j'ai cru que tu allais nous raconter Twilight facepalm

 

 

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

[ Dernière édition du message le 27/03/2013 à 18:16:37 ]

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A 11 ans, après un an dans un club de vélo ou j'ai fini par me friter avec un de ces tocards en moule bite, ma mère doit trouver un truc pour occuper mes mercredis. Le sport, c'est pas trop ça, et j'avais deja fait de l'éveil musical plus jeune, ca m'avait plu. Bon, on habite en appart, on a pas du fric tout le tour du bide, faut trouver un instrument pas cher, qui fait pas de bruit et qui occupe bien.
Plusieurs de mes potes d'école sont dans une chorale, je les rejoins donc

De 11 à 17 ans :

Chorale catholique de garçons, communément appelée Petits Chanteurs. J'y apprend à chanter (un peu, les bases quoi), le solfège (mais genre vraiment viteuf), mais surtout, c'est une bande de 40 gars de 7 à 25 ans qui se retrouvent toutes les semaines pour les répètes, un dimanche sur deux pour une messe et un concert dans un bled paumé, et deux fois par an pour les vacances/tournée, en février en Suisse et en Aout dasn la Drome et un pays étranger.
Carrément l'école de la vie ce truc. J'ai rencontré des tas de gens, visité la Grèce, l'Italie (Rome et le Lac Majeur), la Suisse, la Belgique, l'Allemagne, la Slovaquie. J'y ai appris à boire, a fumer des clopes et autres, commis des excès de lol inimaginable, je me suis fait virer de l'Acropole pour avoir imité le cri de la chèvre, fait intervenir le service de sécurité du Pape, pourri la messe papale d'un cul béni à la con au pied de la Pieta, commis un cambriolage avec complicité d'un mineur et pas mal de trucs pas racontables. Bon, l’honnêteté me pousse à dire que ça s'est fini par plusieurs années de prison pour le curé qui tenait la boutique.

De 15 à 19 ans

Groupes de rock, reprises classiques au début, qui s'est transformé en groupe de compo métal/neo, rien de spécial a en dire, on est tous plus ou moins passés par la. On fait des répètes, on joue en ré on fume des pètes, 5 musiciens et 15 qui regardent dans un garage. La routine.

De 20 à 22 ans

Dans la continuité, groupe de punk/crust/grind, nommé Dolipranus. On a bien ri. Quelques concerts pourris. On monte un asso, on organise des soirées sur le bled, une par mois pendant plus d'un an. période cool, on a filé plein de souvenirs à des kids du coin, dont certains m'en parlent encore maintenant quand on se croise.

De 23 à 26 ans

En 2004/2005, age d'or du rap alterno, on découvre svinkels, TTC, la caution. Un pote a une RS 7000, donc sur une vanne en cours, on se dit, si on a un groupe de rap un jour, on appelle ça Laid Kru. La semaine suivante, répète. Aucune de nous n'a jamais fait de rap. En trois ans on fait une dizaine de morceaux, on en enregistre quelques un sur une soundblaster dans une chambre, on fait un concert de 15 minutes. On a bien ri aussi. Je regrette de pas avoir été plus loin. Mais a trois sur Metz/Nancy/bar le duc, sté pas simple pour répéter.

Après ça, rien. Je fais toujours de la MAO dans mon coin, depuis 2001 environ, puis vraiment plus rien du tout, pour moi la musique c'est du passé. Et là, la belle histoire.
Un dimanche aprem, je part faire un tour de velo en foret, et je croise devant chez un batteur que je connais un guitariste avec lequel j'ai joué au lycée, et ledit batteur. Ca fait longtemps qu'on s'est pas vus, discutage.
- quoi de neuf ?
- Rien, et vous ?
- bah, un groupe de death là, mais on a pas de chanteur, ça te dit ?
- nan, c'est fini ces conneries. Bon, gigot, la forêt m'attends, a plus.

Pendant mon tour en forêt, ça me travaille un peu. Je décide de repasser les écouter en rentrant chez moi. J'arrive, je comprends rien à leurs morceaux, mais un micro traine là, sur un ampli, branché. La tentation est trop forte de voir si après tout ce temps j'ai encore le grunt kivabien. Et il est pas tout à fait parti le salaud.
Ca fait deux ans que ça dure, et c'est le meilleur groupe que j'aie eu jusque là.




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1981, Jean Paul II et François Miterrand sont tout fraichement arrivés. Je suis gamin, en banlieue parisienne, et mes parents me demandent si j'aimerais faire de la musique. Mon frère de 6 ans mon ainé massacre Yesterday à la flûte à bec, mais ça me donne envie quand même.

Au moment de vraiment choisir, la guitare de mon père qui décore un mur de l'escalier me donne envie. Mais elle est toute déglinguée pas vraiment jouable (une Paul Beusher copie Selmer à la Django, mon père n'a jamais été plus loin que la grattouille de quelques accords), il faudrait m'en acheter une, c'est hors budget et mes parents ne sont pas certains que je poursuivrai plus tard.
Ça sera donc la flûte à bec.

Je commence donc à l'école de musique municipale. J'aime bien, sans adorer, et puis surtout le cours de flûte c'est juste un peu après la diffusion de X-Or à la télé le mercredi après midi. Je ne vois que le début de chaque épisode, et après je dois y aller. Frustration.
Par contre le solfège j'aime bien, petite ambiance de groupe, pas de prise de tête.
Puis vers la fin de la 2e année, ou début de la 3e année, le prof m'incite (très fortement) à prendre part au groupe musical, et aussi à passer à l'alto en parallèle de la flûte soprano.
Période très sympa, au tout début je m'accroche comme je peux, et je suis le plus souvent à l'ouest, mais à la longue, je commence à savoir jouer les morceaux. Il y a des gamins comme moi, des plus grands qui savent bien jouer, et des parents qui s'y sont mis et ont acheté des flûtes à bec ténor, et toute une gamme d'instruments de la famille de plus en plus grand, jusqu'à un truc plus grand qu'un homme (octobasse ?)
Et ça sonne, ça me plait, la flûte à bec en ensemble bien assorti, bien joué, c'est super agréable. Si.

1984 - Déménagement pas très loin, mais changement d'école de musique, je fais une 4e année de flûte à bec avec une prof con, qui m'incite à passer à du plus sérieux. Plus sérieux, c'est la flûte traversière. Je change donc d'instrument l'année suivante, et commence le difficile apprentissage de la traversière, que tout le monde me dit que c'est beau. Moi je rame, et en plus j'ai les mollets qui me grattent à devoir rester debout plus ou moins statique. Le prof est un vrai killer techniquement, super sympa, par contre. Il veut me faire passer des concours, mais moi j'ai pas envie, et ça me fait peur.
Parallèlement à toutes ces années, je découvre la musique rock, mon frangin écoute du Police, de la pop, un peu de ACDC... moi j'écoute Queen, Dire Straits, etc.
A la fin de la 3e (qui est également ma 3e année de flûte traversière), brevet, seconde, hormones. Je décide d'arrêter l'école de musique. A ce stade, j'ai déjà absorbé tout le contenu de "La Théorie de la Musique" de Danhauser. J'ai ma première chaine hifi: cassette et vinyl. Je découvre les Pink Floyd, j'écoute du rock de plus en plus hard.
Un arrière cousin me fait essayer sa batterie, j'adore, mais c'est trop cher, trop encombrant, trop bruyant.

Pendant toutes mes années collège, aux cours de musique et donc à la flûte à bec, j'explose techniquement toute la classe, c'est rigolo.

Je rentre en seconde, et jusqu'en janvier 1990, je ne fais plus de musique. Mais j'ai un Atari ST, et j'essaye de bidouiller avec des logiciels qui commencent à exploiter des samples, dont je récupère des fichiers à gauche à droite (y compris dans des jeux).
Janvier 1990, je me décide à décrocher la guitare pourrave du paternel, et à ressortir la méthode vieillotte qui va avec. J'apprends les quelques accords de base, je transpose les mélodies que je connais, j'apprend la gamme de do majeur sur le manche, j'apprends à jouer sans regarder mes doigts. Je découvre le vrai hard, et adore ce qu'on appelle à l'époque du speed, du thrash. Metallica, Testament, Slayer, Coroner.

En juin, c'est mon anniversaire, je veux une guitare électrique.
Après négociation avec mes parents, j'arrive à avoir une copie de strato par Epiphone, je la branche dans ma chaine hifi que je dois pousser à fond, le son est immonde. Je me trouve un ampli d'occase, un Ross 15W, avec une saturation immonde intégrée (baptisée sobrement "tube blaster") que j'essaie de pousser dans ses retranchements.
Je poursuis donc ma découverte de la guitare avec ce que je peux trouver comme matière, solfège, tablatures, grilles d'accords. C'est crade, c'est moche, j'arrive pas trop mais j'adore, je travaille mon instrument comme je n'avais jamais travaillé un instrument avant.

Automne 1990, je joue une fois dans un groupe, pistonné par un pote batteur, qu'on appelait "bourrin" dans ce groupe. On rejouera régulièrement ensemble des années, pour faire du bruit, juste batterie et guitare.

Février 1991, pour l'anniversaire d'un copain, on décide de venir à 3 avec nos instruments : un copain qui débute à la basse, moi qui débute à la guitare, un autre qui joue de la clarinette... j'enregistre en bande son un 4/4 de boite à rythme fait au ST, pour aller massacrer en public "Another Brick in the Wall, part 2", notre interruption de la "boum" passe bien (mais c'est une horreur, une boucherie...)

On joue de temps en temps avec des potes, on fait du bruit, on se rend compte qu'on n'a pas les mêmes gouts. Mais on joue. A l'été 1991, j'ai acheté un pédalier multi effets qui fait mieux illusion dans mon Ross, et je commence à bosser l'album "And Justice for All". Pendant un an je progresse très bien.
Parallèlement, je me dégote la carte pour sampler moi même mes sons sur mon Atari, et je fais plein de musiques bizarres mais pourries.
J'essaie de monter un groupe de thrash à la fin du lycée, mais on ne parvient jamais à avoir un groupe au complet.

Par contre, j'améliore mon matos, ma technique, je me plonge dans quelques bouquins de théorie sur l'impro, les modes, et j'essaie de les appliquer.

1995, après avoir eu Sepultura-Pantera-Metallica-Slayer en référence absolue pendant des années, je m'ouvre à nouveau à la pop et au rock, et je monte un groupe avec un pote de lycée qui vient de se mettre à la basse. On trouve un batteur, une chanteuse, on change de batteur, on change de chanteuse, et on se stabilise. On monte un répertoire, on répète pendant 2 ans, et à la fin, on joue à la fête de la musique, on enchaine 2 concerts le même soir. Franchement, on assure bien sur un répertoire 2/4 compos, rock-metal. Juste après ça, on se brouille avec la chanteuse, le batteur se casse en Angleterre, le bassiste part sous les drapeaux... on splitte à l'automne 97.

Ete 98, j'achète mon premier PC. Fin 98, avec un clavier MIDI, je découvre les joies des synthés MIDI, l'enregistrement DtD, et un copain me demande de faire la musique + bande son de son court métrage. Je rame parce que mon logiciel est buggé (je perds des bouts d'enregistrement, et surtout de MIDI aléatoirement), et que la synchro des effets sonores avec la VHS se fait au chrono. Mais j'arrive au bout. Je suis content et mécontent à la fois : j'ai manqué de temps et de moyens, ça manque d'orchestrations supplémentaires, mais je suis arrivé à livrer un produit à peu près fini.

Suit alors une période de bidouillages guitare-PC, de candidatures dans des groupes qui ne me prennent pas. Ma référence musicale est alors Nine Inch Nails.

2002, j'ai un salaire, je m'achète ma basse (une Cort 5 cordes). Je rentre comme guitariste dans un groupe de metal-indus qui a aussi pour référence NIN, avec un séquenceur pour base de morceaux, des synthés. Un autre guitariste intègre le groupe, mais lui il a une 7 cordes. J'essaie d'apporter ma basse à une répète, ça plait.
Je change de casquette et devient le bassiste officiel.
Fin 2002, le réseau de connaissances des leaders du groupe nous permet d'aller enregistrer une démo chez Universal/polydor, avec JD Grossart (qui bosse régulièrement avec Arthur H) comme ingé son pour nous enregistrer pendant une semaine.
Je ne suis pas habitué à ce niveau d'exigence, je rame très fort pour être propre et carré à la basse (je n'y
parviens pas trop, l'ingé son bidouille mes prises dns PT pour que ça fasse illusion). Les derniers jours, je n'ai
plus de travail sur la démo, le reste du groupe finit avec l'ingé son.
L'objectif était éventuellement de nous faire réaliser un album, avec l'ingé son qui se serait essayé à la production, ouverture du label vers des sonorités plus metal.
Mais ça se passe mal à la fin de la démo. La chanteuse ne jure réellement que par NIN, et veut le même son. A la fin, ça ne le fait pas, ils s'embrouillent et l'aspirant producteur n'est plus intéressé pour monter ce projet avec nous.
A l'arrivée, on n'a pas notre projet, on n'a pas notre démo, le duo décide de changer de nom et de changer de
style.
Moi, j'ai rencontré celle qui est aujourd'hui ma femme, j'ai un métier, je décide d'arrêter.

Je poursuis donc de mon côté, j'achète des synthés, du matos et encore du matos... et je n'arrive plus à finir la moindre musique...

2006, je monte un groupe de gens expérimentés, moi et 2 multi instrumentistes, et j'ai envie de mener le projet en mode "ouverture totale", toute les musiques, toutes les idées, tous les instruments, tous les sons...
Dans les faits, on improvise beaucoup, et comme on a tous de la bouteille, on se fait beaucoup plaisir. J'achète une batterie électronique pour qu'on puisse répéter chez moi, et je m'y met dans la foulée.

Fin 2007, le groupe s'arrête, ma fille va naitre, on n'est plus assez sur la même longueur d'onde...

Depuis Je végète, je joue de moins en moins, mais je joue quand même : de la guitare, de la basse, de la batterie, des synthés... je me suis mis au piano au début de cette année.
Globalement, je n'ai plus assez de temps libre pour m'investir dans un groupe, je suis lassé des relations avec les musiciens en général, je tourne en rond.

Je suis un musicien raté.

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

[ Dernière édition du message le 28/03/2013 à 13:29:03 ]

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C'est bo toutes vos histoires, j'en aurais presque la larmichette.

 

 

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c'est l'métier, p'tit. redface2

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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n'empeche, pas facile d'avoir un groupe stable, visiblement. C'est la galère pour tous on dirait.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Ca c'est clair, quand je vois des groupes pro qui durent des années, je me dit qu'il jouent peut être toujours ensemble juste pour le fric...

Avant j'étais prétentieux, maintenant je suis parfait.

SoundCloud | Stompin at decca |  I can't give you anything but love

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Sympa comme tout ce thread. :boire: Flagouille!