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Polar et roman noir. On flingue gratis. Bouquins, ciné, séries Tv.

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Sujet de la discussion Polar et roman noir. On flingue gratis. Bouquins, ciné, séries Tv.
Z'adorez les personnages complètement disjonctés de Jim Thompson ?
Les enquêtes aux parfums surannés d'Agatha Christie ?
La logique implacable d'un Sherlock ?
L'humour décapant de Chester Himes ?
La classe d'un Dashiell Hammett ?
Le hard boiled de Raymond Chandler ?

Ou autre, le choix est vaste... très vaste.

Idem au cinoche, que vous adoriez les bons vieux polars bien noirs des 30's aux 50's, des p'tits films bien nerveux et cradingues ou la grosse artillerie récente, venez en causer.

Tant que ça flingue et que ça bute, que les psychopathes sont des bons gars ou que les gens normaux se transforment en monstres sanguinaires, c'est par ici.
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Après San Antonio, j'ai eu une période Simenon que je considère comme un écrivain majeur du XXème.
je recommande les excellentes ré-éditions chez Omnibus ou les livres sont regroupés de façon assez cohérente

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Un guitariste et sa guitare c'est parfois la rencontre de deux manches.

Quand on a rien a dire on peut toujours le dire en chantant !

[ Dernière édition du message le 08/08/2017 à 19:25:35 ]

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Eugène Sue, ça fait un bail que je me dis qu'il faudrait que je le lise. De la truande, Paname, y'a pas de raison que je déteste... Merci de m'y faire penser, Pouet.
Simenon, souvenir d'une lointaine lecture de "Le chien jaune" il y a longtemps, encore un écrivain auquel un peu de temps serait nécessaire.
Sinon je viens de finir "Cadix, ou la diagonale du fou" d'Arturo Perez Reverte. Cadix, à l'époque napoléonienne, à chaque fois qu'une bombe tombe sur la ville, on retrouve peu de temps après une jeune femme assassinée, lacérée à coups de fouets. Mis à part un personnage très bien imposé de flic ripou, pas grand chose à retenir. La littérature block-buster dans sa "splendeur"... On est inondé de termes maritimes où on sent que l'auteur a passé un bout de temps à faire potasser le sujet, idem les termes de commerce maritime, de l'artillerie napoléonienne. Cette marotte venue de la littérature américaine est pour moi l'art de noyer un manque flagrant de talent... Comment la jouer à l'esbrouffe, z'avez vu comment que je vous le décris le cotre, hein comment que je vous abreuve de termes techniques sur le boulet à espolette. A oublier, vite fait. Etalage artificiel de "culture". C'est dommage, l'intrigue aurait pu être bien troussée si ce n'était cette surenchère de pseudo vraisemblance.

Du coup, je relis "Vaurien" de Jim Thompson. :bave:
La jeunesse de ce bon vieux Jim, alcool, jeu...
J'aurai l'occasion de reparler longuement de Thompson, le roman noir dans sa splendeur.
Un aperçu de Thompson, à travers quelques films dont il cosigna le scénario... ou quelques films tirés de ses romans:
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Oui, le N° 1000 de la série noire, le légendaire "1275 âmes", intitulé "Pop 1280" en anglais. Jean Bernard Pouy lui a consacré un bouquin, pourquoi entre le titre américain et le français on a perdu 5 âmes... :-D
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Les_Arnaqueurs.jpg

Après je me refais Rage noire, pas du polar, très loin de là mais d'une noirceur absolue. Pas le mieux coté de ses bouquins mais peut être le plus terrible.
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Bonne initiative Tex. Déjà des super conseils de lecture icon_bravo.gif
J'ai commencé les polars avec Agatha Chistie. J'étais môme. J'avais un peu de mal à piger que l'action se passait souvent entre les 2 guerres.
Ce qui est très plaisant avec ces romans, c'est que tout est ouvert au lecteur et qu'il peut lui aussi mener son enquête.
Mon préféré reste le meurtre de Roger Acroyd...
Puis Simenon, avec son atmosphère tranquille, lente.
San Antonio à 16 ans. Découverte de sa verve truculente, ses inventions, ses profusions de mots pour décrire les situations les plus scabreuses.

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

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@crossroads... ah oui, Le dahlia Noir, ce fut aussi mon premier Ellroy. Pis après je me suis enquillé le reste du "quatuor de Los Angeles", à savoir L.A. Confidential, White Jazz et Le grand nulle part... Oui, grosse claque. Pas seulement du grand polar, de la littérature de haut niveau. Pis après l'intégralité de l'oeuvre d'Ellroy. C'est pas du niveau du Quatuor mais y'a de l'excellent, dont Un tueur sur la route, la trilogie Lloyd Hopkins.
Pis je me suis farci et refarci, avec délectation, la trilogie Underworld USA, miam...
J'ai découvert Ellroy par l'intermédiaire d'un pote. Un jour il m'appelle, me dit, viens y'a un écrivain américain génial qui fait une dédicace et parlotte à l'Arbre à lettres Bastille. C'était vers 96-97, Ellroy n'était pas encore une star mais déjà il avait un public fidèle.
Une anecdote sympa à son propos, à ses débuts certains éditeurs voulaient publier un de ses romans, quand François Guérif le dirlo de chez Rivages/Noir a dit "moi je publie tout et ce qui est à venir aussi". Ainsi Rivages/Noir se lançait et faisait connaître Ellroy en France... Des années plus tard, devenu vedette littéraire mondiale et suite à la parution d'un nouveau bouquin, Ellroy avait fait savoir à son agent que les droits pour la France n'étaient pas négociables, mais en exclusivité pour Guérif et Rivages/Noir, sans considérations financières. La classe.

Je suis en train de fouiller la bibliothèque, je dois avoir un bouquin de poche consacré au polar-roman noir.
Comme ça que j'ai découvert les pionniers américains du polar des années 30. Dashiell Hammett, Chandler, le trop méconnu W-R Burnett (si, vous connaissez Asphalt Jungle... alias Quand la ville dort de John Huston), Horace Mc Coy (On achève bien les chevaux et pas mal de polars très orientés à gauche), James M Cain (le très noir Le facteur sonne toujours deux fois), Armitage Trail (Scarface...), James Ross et le très méconnu Une poire pour la soif. Bref, des paquets d'écrivains où on se dit... mais oui, mais c'est bien sûr, j'ai vu le film au ciné club du lycée.
Genre Charles Williams. Quand l'action se passe sur l'eau, ça se finit bien (Williams était marin de formation). Quand ça se passe à terre, ça finit toujours très mal et c'est noir à toutes les pages... sauf pour les hilarants "Fantasia chez les ploucs" et "Aux urnes les ploucs". Charles Williams au ciné c'est l'arme à gauche de Sautet, Calme blanc avec Kidman, Vivement dimanche de Truffaut, Hot spot de Dennis Hopper.
Pour les amateurs, la bande son de Hot Spot, signée John Lee Hooker et Miles Davis est pur régal (tout le monde ne fréquente pas le forum du blues).



Voili, sinon, Jim Thompson, James Hadley Chase (Pas d'orchidées pour Miss Blandish, un classique), Chester Himes, Howard Fast alias EV Cunningham, auteur du Spartacus adapté par Kubrick.

Bref beaucoup d'alcooliques ou de gauchistes... voire les 2 en même temps. C'est le polar ricain par des écrivains nés entre 1890 et 1920, devenus auteurs de polars pour vivre (les fameux pulps). Qualité littéraire, critique sociale. Là dedans y'a vraiment de la littérature de très haut vol. Je tiens Dashiell Hammett pour un très grand styliste, un écrivain hors pair. Un comble pour celui qui disait que le plus important était de ne pas avoir de style...

Encore à propos de Hammett (oui je suis un admirateur avoué...) je vous conseille l'excellent hommage de Joe Gores intitulé "Hammett" dont Wenders a tiré le film éponyme avec Frederic Forrest (sa ressemblance avec Hammett est incroyable). Peu importe que Wenders ait renié ce film produit par Coppola, ça reste un superbe exercice cinématographique.

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[ Dernière édition du message le 10/08/2017 à 00:04:26 ]

15
Citation :
Après San Antonio, j'ai eu une période Simenon que je considère comme un écrivain majeur du XXème.

Je pense qu'il y a consensus là dessus. À la limite la question est peut-être plus "est-ce que ce sont des polars ?" :-D

J'adore aussi. Et parmi ses qualités, il choisit souvent comme lieu un endroit inhabituel pour un roman policier. En plus il arrive à les décrire et les faire vivre, vraiment comme si on y était.
16
La B.O. de the Hot Spot .... :8O::bravo:

Il y a un excellent éditeur pour les roman : Les éditions du Masque. Je me souviens lire en prenant "les durs" les romans de Charles Exbrayat qui était souvent appelé roman de gare.

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Un guitariste et sa guitare c'est parfois la rencontre de deux manches.

Quand on a rien a dire on peut toujours le dire en chantant !

[ Dernière édition du message le 10/08/2017 à 18:49:36 ]

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Tex, je te prend la BO pour mettre dans le topic que tu sais ..

Un guitariste et sa guitare c'est parfois la rencontre de deux manches.

Quand on a rien a dire on peut toujours le dire en chantant !

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Vas y Vicki, mais je doute qu'elle n'y soit pas déjà... :-D

Pouet, y'en a un paquet comme ça qui se retrouvent dans la catégorie "polar" ou de "gare", pis pour quelques uns les décideurs en chef du bon goût littéraire s'aperçoivent avec des décennies de retard que ces genres ont eu quelques plumes de premier ordre... Simenon, qui disait qu'il n'utilisait que 400 mots finirait par se retrouver à la Pléiade...
Le Masque, Je n'ai rien lu de chez eux mais il me semble qu'ils sont plus dans la veine Agatha Christie, le côté à l'ancienne.

[ Dernière édition du message le 10/08/2017 à 19:07:40 ]

19
Exbrayat, roman de gare, oui, mais il y en avait de très bons, dans le style polar à l'ancienne.

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

20
Exbrayat... une bonne entrée en matière quand j'avais 12-13 ans.
Après avoir écumé les Série noires (trop de fautes), les Masques et les Grands Détectives (de bonnes intrigues agrémentées d'un fond historique) je suis passé à Actes Noirs. A éviter en cas d'insomnie :non:

Je ne tolère pas l'intolérance