wikipedia ma journey
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Alx33
22727
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
Sujet de la discussion Posté le 10/02/2019 à 13:13:54wikipedia ma journey
3h de dérive sur wikipedia, tout a débuté avec l'article sur la série Taboo (merci Wham Bam ), de là j'ai cliqué sur Oona Chaplin et Mark Gatiss qui a joué le role de George IV, un petit détour par les différentes maladies qu'il a pu contracté (la goutte, poryphrie, dyspnée ect..), et ensuite j'ai enchainé sur tout ses successeurs, mention spéciale à Victoria, la Reine mère, et Edouard VIII (quel enfoiré). Je viens de finir les articles sur les proches d'Edouard VIII et ses accointances avec l'allemagne nazie.
Là présentement, il me reste à (re)lire la reine Elizabeth II. Voilà, voilà encore une matinée fort productive
Là présentement, il me reste à (re)lire la reine Elizabeth II. Voilà, voilà encore une matinée fort productive
Quand je conduis pas j'ai peur.
Anonyme
65640
21 Posté le 10/02/2020 à 10:00:53
Citation :
Qu’est-ce qui t’a amené à lire cet article ?
bah probablement comme toujours quand on glande sur wiki, on commence par y aller pour connaitre la taille des feuilles d'un chou-fleur, puis 20 mn après on mate le compte rendu d'une enquête sur le crash d'un airbus dans l'atlantique.
Citation :
Qu’en as-tu pensé ?
je connaissais déjà l'histoire des 3 pilotes qui ont totalement archidéconné en fait, j'ignorais en revanche que les passagers se sont rendus compte de rien et sont morts sur le coup sans s'être doutés de grand chose, ce qui me semble largement mieux que 4m30 de total désespoir face à une mort violente inéluctable.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
22 Posté le 10/02/2020 à 10:11:59
Il n’y a quand même pas que les pilotes : normalement ils auraient dû recevoir la formation « IAS douteuse » pour faire face à ce type de situation. Le vrai problème est que les pilotes voient une multitude d’alarmes / pannes sur leurs écrans, et ils ne savent plus ce qui est vrai ou faux, et donc quoi faire.
Les sondes de pitot auraient dû être remplacées bien avant. (Ils se sont empressés de le faire juste après)
La non conjugaison des manches (le fait qu’ils ne soient pas liés) empêche le pilote qui n’est pas aux commandes de savoir quels sont les mouvements de l’autre pilote.
Enfin, quand l’avion vole très haut (ce qui est courant) sa stabilité est très faible, et les automatismes indispensables (ce qui est problématique si ils déconnent).
Donc oui les pilotes ont fait des erreurs (surtout celui aux commandes), à commencer par vouloir passer à travers cette zone orageuse. Mais Air France, Airbus et Thalès / Safran auraient dû avoir aussi leur part de responsabilité.
Les sondes de pitot auraient dû être remplacées bien avant. (Ils se sont empressés de le faire juste après)
La non conjugaison des manches (le fait qu’ils ne soient pas liés) empêche le pilote qui n’est pas aux commandes de savoir quels sont les mouvements de l’autre pilote.
Enfin, quand l’avion vole très haut (ce qui est courant) sa stabilité est très faible, et les automatismes indispensables (ce qui est problématique si ils déconnent).
Donc oui les pilotes ont fait des erreurs (surtout celui aux commandes), à commencer par vouloir passer à travers cette zone orageuse. Mais Air France, Airbus et Thalès / Safran auraient dû avoir aussi leur part de responsabilité.
[ Dernière édition du message le 10/02/2020 à 10:21:07 ]
Anonyme
65640
23 Posté le 10/02/2020 à 10:22:30
Il semble que les pilotes aient été littéralement paralysés par la peur créé par la conjonction des indications contraires, des alarmes, et de la situation elle même, en 4mn30 ils ont absolument rien tenté (si ce n'est donc mettre l'avion légérement en piqué -je connais pas le terme exact- mais comme tu le dis c'était annulé par l'autre pilote faisant la manoeuvre inverse....).
Le truc de cet accident, c'est que si 3 randoms s'étaient retrouvés à la place des 3 pilotes pros, c'eut été exactement la même chose.
D'ailleurs je crois que depuis les signaux d'alarme ont changé, pour ne plus provoquer un environnement aussi anxiogène sans le moindre but (les alarmes retentissaient de partout mais sasn donner aucune information utilisable si j'ai bien compris).
Le truc de cet accident, c'est que si 3 randoms s'étaient retrouvés à la place des 3 pilotes pros, c'eut été exactement la même chose.
D'ailleurs je crois que depuis les signaux d'alarme ont changé, pour ne plus provoquer un environnement aussi anxiogène sans le moindre but (les alarmes retentissaient de partout mais sasn donner aucune information utilisable si j'ai bien compris).
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
24 Posté le 10/02/2020 à 11:44:07
Oui il y avait plein d’alarmes à la fois. Toutes étaient causées par la même panne, mais ça c’est aux pilotes de le déduire par analyse, ce qui n’est pas simple, surtout en situation de stress.
Et globalement ça donne l’impression que toute l’informatique embarquée déconne. Du coup ça devient difficile de s’y retrouver. Ça me fait penser à une boutade que j’avais entendue de la bouche d’un professeur à l’ÉNAC : « un avion moderne, ce n’est plus un avion, c’est un réseau local ».
Au niveau pilotage, c’est surtout le copilote le plus jeune, aux commandes, qui a presque tout le temps tiré sur le manche, comme pour faire monter l’avion, ce qui a entretenu le décrochage et fait perdre beaucoup d’altitude. Comme les manches ne sont pas reliés entre eux, l’autre pilote ne se rend pas bien compte de ce que fait le pilote actif.
À un moment l’autre copilote, prend la main, fait piquer l’avion, ce qui est effectivement la bonne réaction pour prendre de la vitesse et surtout reprendre de la portance et mettre fin au décrochage. Mais c’était déjà trop tard, ils étaient trop bas.
Et globalement ça donne l’impression que toute l’informatique embarquée déconne. Du coup ça devient difficile de s’y retrouver. Ça me fait penser à une boutade que j’avais entendue de la bouche d’un professeur à l’ÉNAC : « un avion moderne, ce n’est plus un avion, c’est un réseau local ».
Au niveau pilotage, c’est surtout le copilote le plus jeune, aux commandes, qui a presque tout le temps tiré sur le manche, comme pour faire monter l’avion, ce qui a entretenu le décrochage et fait perdre beaucoup d’altitude. Comme les manches ne sont pas reliés entre eux, l’autre pilote ne se rend pas bien compte de ce que fait le pilote actif.
À un moment l’autre copilote, prend la main, fait piquer l’avion, ce qui est effectivement la bonne réaction pour prendre de la vitesse et surtout reprendre de la portance et mettre fin au décrochage. Mais c’était déjà trop tard, ils étaient trop bas.
[ Dernière édition du message le 10/02/2020 à 11:49:18 ]
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