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Sujet Café des sports: analyse et commentaire de l'actualité sportive

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Sujet de la discussion Café des sports: analyse et commentaire de l'actualité sportive


La saison de L1 reprend bientôt, y'aura les mondiaux d'athlé, et plein d'autres évènements sportifs, alors si vous avez une tite chronique à faire, ou tout autre connerie à raconter en rapport (ou non) avec le sport, c'est ici que ça se passe!!
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Citation : Foot - Coupe d'Asie - L'Irak champion d'Asie

L'Irak est allé au bout de l'exploit en battant l'Arabie Saoudite (1-0), dimanche en finale de la Coupe d'Asie à Djakarta. Equipe surprise de la compétition, la sélection moyen-orientale s'est imposée grâce à un unique but du capitaine Younis Mahmoud, meilleur réalisateur de la compétition (4 buts). Son coup de tête victorieux de la 71e minute (photo) sur un corner d'Hawar Mohammed restera dans l'histoire du pays. C'est la première fois que la sélection dirigée par le Brésilien Jorvan Vieira conquiert un titre continental. Sa meilleure performance remontait à une participation au Mondial 1986 (élimination au premier tour).

Malgré leur interdiction par les autorités de Bagdad, des tirs de joie ont salué la victoire de Djarkata. A la seconde même du coup de sifflet final, les Bagdadis, y compris des soldats et des policiers, ont lâché de longues rafales en l'air et dans les eaux du Tigre. Quelques heures plus tôt, toute circulation automobile avait été interdite pour prévenir d'éventuels attentats. Mercredi, alors que le pays fêtait la qualification en finale, deux voitures piégées avaient tué plus de cinquante personnes dans la capitale.

La folle épopée des Iraqis, suivi avec fièvre dans tout le pays, a débuté en phase de poule par un succès contre l'Australie (3-1) et un nul contre Oman (0-0), leur offrant la première place du groupe. En quart de finale, l'Irak a éliminé le pays co-organisateur, le Viêtnam (2-0), puis s'est offert la Corée du Sud (0-0, 4 tab 3) en demies, avant donc de dominer l'Arabie Saoudite, triple vainqueur de l'épreuve et bourreau du Japon, le favori, en demie-finale. La victoire de dimanche est d'autant plus méritoire qu'une partie des joueurs n'avait pas pu rejoindre la préparation d'avant tournoi en Jordanie.

«Le triomphe de l'impossible»

Elle a aussi une forte portée symbolique. Alors que l'Irak se déchire en luttes interconfessionnelles, l'équipe championne d'Asie compte des joueurs issus de toutes les communautés : chiite, sunnite et kurde. Le gouvernement irakien a immédiatement saisi le ballon au bond, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki qualifiant la victoire de «leçon sur la manière de triompher de l'impossible». Avant la finale, le capitaine buteur Younis Mahmoud avait plus modestement espéré «apporter un peu de bonheur pour (son) pays.» Il l'a fait, à la 71e minute.



:bravo:

"To boldly go where no man has gone before."

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Si vous voulez des chiffres pour analyser le Tour de France, il y a des indicateurs bien plus édifiants que les places et les écarts au classement :

Citation : On lit dans nos chroniques à Libé depuis des années les trahisons aux lois de la physiologie et de la nature. La soi-disant impuissance des dirigeants se nourrit de surpuissance. Celle du maillot jaune Contador, miraculé de la médecine et de l’anévrisme, lui a permis de pousser sa chaise roulante dans le dernier col, l’Aubisque, une minute et vingt secondes plus vite que le triste recordman de la montée, Richard Virenque. Sastre, Mayo et Soler (surnommé «440 watts») ont également effacé des tablettes la sinistre performance de Riis et des Festina quand ils avaient lâché Indurain dans le Tour 96. Celui de la curée, où certains affichaient des hématocrites à 60 %. Avec 20 watts de mieux sous la semelle.

Inhumaine. Sur le premier col du Tour 2007, la Colombière, 26 coureurs étaient diagnostiqués «hors limite» en terme de «watts étalons» (calculés pour un athlète de 70 kg). Ces données mathématiques et physiques comparent précisément, dans le temps, la force et la cadence de pédalage de la tricherie et du mensonge. Tout expert du vélo sait qu’au-dessus de 410 watts, dans certaines circonstances, la respiration est inhumaine et que les muscles sont nourris de produits médicamenteux incroyablement efficaces.
Contador, au plateau de Beille, a développé 433 watts de moyenne. Mieux que les honnis Basso et Armstrong au même endroit, trois ans avant. Avec la longue quinzième étape de montagne censée épuiser les organismes après plus de cinq heures d’effort, il a réussi d’incroyables accélérations à 465 watts de moyenne pendant 4 min 55 s dans le col de Peyresourde. Rasmussen peinait dans sa roue. Quatre démarrages sur une pente à 8 % en moins de 2 km, alors qu’à peine 500 m à 410 watts auraient dû le faire zigzaguer jusqu’à le mettre à l’arrêt. Normalement, un champion parfaitement entraîné aurait produit de l’acide lactique qui brûle les jambes. Lui, rien.
Ce jeune prodige ex-fils prodigue de Manolo Saiz, comme Jalabert l’était, est un ballon d’oxygène. Notre ministre de la Santé et de la Jeunesse et des Sports risque d’apporter dimanche son soutien à un homme qui honore parfaitement le triple symbole de sa charge. Le Tour ne mérite ni ses propriétaires ni sa famille, tous coupables, tous cupides. Ils pratiquent l’euthanasie. Ils fossoient. Ils croque-mordent. L’hypocrisie de «l’effarement de la découverte» que Vino faisait du boudin avec du sang pour foncer dans les contre-la-montre n’a d’égal que la lâcheté de ne pas avoir stoppé la bouffonnerie.
Prudhomme m’a écrit, le 24 décembre 2005, pour dire «ne pas être un révolutionnaire dans l’âme» et qu’il croyait que «le dopage tue le vélo (sic)». Maintenant, il prône le Grand Soir. Qu’il commence par virer tous les anciens «pros» lobbyistes du système qui n’ont pas fait leur coming-out. Vous verrez, ils seront au départ à Brest en 2008. Ils encourageront toujours un Cancellara qui, comme à Compiègne, après avoir torché le prologue à Londres à plus de 500 watts, gagnera, les mains en haut du guidon, des sprints d’une ­minute équivalents à deux chevaux-vapeur (1 ch = 736 watts). On invitera aussi Armstrong, qui maîtrisait ses adversaires en développant en moyenne, dans les grandes arrivées en montagne, 405 watts en 99, 420 en 2000, 430 en 2001, 415 en 2002, 425 en 2003, 440 en 2004, 425 en 2005 (1).
Gueule. Cette année, Rasmussen était leader avec une moyenne de 430 watts, dont 428 pour l’Aubisque, 436 pour Peyresourde, 433 pour Beille et 425 pour la Colombière. Il cède sa place à Contador, qui tourne à 427 watts de moyenne (respectivement 419, 436, 433 et 419). Quant aux Français, ils s’en sont pris plein la gueule. Partis avec le plus gros contingent (34 coureurs), les trois meilleurs, Goubert, Halgand, Moreau (380 watts), terminent tuméfiés à plus d’une heure du vainqueur. Ce sont pourtant trois ex-Festina de la grande époque. Des durs. A Madagascar, on dit : «Le même tombeau pour les morts, la même maison pour les vivants.»

(1) Détail de ces calculs accessible sur le site Cyclismag.com en tapant dans le moteur de recherche «Frédéric Portoleau».

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:mdr:

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

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Le tour cette année ne m'a pas vraiment captivé. Depuis des années je regardait la télé tous les juillet, en étant assez intéressé par les performances. Là, tout ce que j'en ai entendu, c'est du dopage. Comment suivre une compétition où c'est le plus tricheur qui gagne ? On se croierait presque en politique avec le vélo : c'est à celui qui trichera le plus, fera le plus de coups bas et fera tomber ses adversaires ou les livrera à la justice...
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Clair, cette année aucun panache, rien, à part Rasmussen et Vinokourov (et pour cause) on a eu l'impression de voir un ramassis de suceurs de roues incapables de tenter le moindre coup d'éclat, Virenque était peut-être moins malin (vu qu'il s'est fait choper) mais lui au moins il avait des cojones. :| Enfin, après un ex-cancéreux et un grand asthmatique (Pereiro l'an dernier) ce coup-ci on a un ancien comateux, de là à croire que pour pédaler vite mieux vaut éviter de trop avoir la santé... :roll: A quand la victoire d'un lépreux paralytique amputé d'un bras qui nous jurera, la main qui lui reste sur le coeur, qu'il n'a jamais rien pris?



:?!: N'empêche y'a un truc que je capte pas dans l'article de Libé: puisque il y a déjà un taux maximum d'hématocrite qui a été fixé, pourquoi pas fixer une puissance maximale autorisée fixée au niveau où c'est jugé humainement possible sans rien prendre? ça pourrait régler une partie du problème non?

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

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Attention, nouvelle absolument stupéfiante :mrg: :

Citation : Tour de France - Au tour de Mayo

Eurosport - lun., 30 juil. 22:13:00 2007

L'Espagnol Iban Mayo a été contrôlé positif à l'EPO lors de la deuxième journée de repos sur le Tour, le 24 juillet. Saunier Duval a suspendu son coureur en attendant la deuxième analyse. C'est le troisième cas de dopage sur la Grande Boucle après Alexandre Vinokourov et Cristian Moreni.


Le Tour de France 2007 et les cas positifs, c'est un peu comme une célèbre marque de liquide vaisselle. Quand y en a plus, y en a encore. Au lendemain de l'arrivée sur les Champs et du sacre d'Alberto Contador, un troisième cas de dopage vient d'être révélé. Il s'agit de l'Espagnol Iban Mayo (Saunier Duval), positif à l'EPO lors de la deuxième journée de repos, le 24 juillet, à Pau. C'était donc la veille de l'éviction de Michael Rasmussen, alors maillot jaune. C'est l'UCI qui a prévenu ce lundi la formation espagnole du contrôle du coureur, 16e à 27 minutes de Contador à Paris.

Saunier Duval n'a pas tardé en suspendant immédiatement son coureur expliquant qu'elle ne pouvait faire autrement dans "la lignée de son combat contre le dopage". L'équipe a par ailleurs affirmé qu'elle résilierait le contrat de Mayo si jamais la contre-expertise devait confirmer le résultat de l'échantillon A. Le directeur sportif, Josean Fernández Matxin a qualifié cette nouvelle de "désagréable surprise". "A aucun moment, il n'a été un coureur suspect, bien au contraire. Il avait réussi tous les contrôles internes".

En mai dernier, Iban Mayo avait été contrôlé positif à la testostérone lors du Tour d'Italie où il a remporté une étape. Mais le Basque, sujet à des variations naturelles de cette hormone, avait finalement été blanchi après une analyse plus poussée. Cette fois, pas de doute puisque c'est de l'EPO, une substance tout sauf naturelle. C'est le troisième coureur "attrapé" sur la Grande Boucle après Cristian Moreni (Cofidis) et Alexandre Vinokourov et peut-être pas le dernier. Il reste sûrement quelques gouttes au fond de la bouteille...

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

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Stupéfiante, c'est le mot...ptain elle doit défoncer sa mayo :fleche: :fleche: :fleche:
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:idee2: Ca me donne une idée: on pourrait monter un jeu qui permet de parier sur le prochain cycliste à se faire gauler positif, avec des côtes sur les favoris, les outsiders, toussa...

On pourrait l'appeler "Dope & Match" par exemple, avec les conseils de Lance Armstrong dans Velomag... ca ferait un carton :bravo:
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:ptdr: ...le pire c'est qu'avec le départ de cette année qui a eu lieu en Angleterre je suis sûr que des bookmakers ont déjà dû y penser!

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

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Le prochain dopé ça ne sera pas un discovery channel, ça fait des années qu'ils gagent sans se faire pecho.

j'verrai zubeldia ou valverde en dopé moi