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Les véhicules de collection, ou comment l'imperfection rend amoureux

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Sujet de la discussion Les véhicules de collection, ou comment l'imperfection rend amoureux

T'as cliqué : c'est soit que tu es curieux, soit que tu aimes.

 

Si tu aimes, partage ta passion ! Je pense à Belmoufles avec sa TR3 (il me semble), Picto avec sa 911, Greg avec son... euh, bus  , et tous ceux qui en pincent pour des véhicules qui vous emmènent moins loin que ceux d'ajourd'hui, avec moins de confort, plus de bruit mais tellement plus de charme !

 

 

Si tu ne connais pas spécialement, voici pourquoi je craque, et que je supporte de moins en moins de ne pas avoir de moyens propres (pour avoir autre chose qu'une Twingo) :

 

BMW 2800 :

Impossible d'insérer les photos, je ferai un second post...

Elle a une ligne légère, racée, légèrement agressive : je l'aime. Elle ressemble un peu à des italiennes de la même époque (cf. Lancia Fulvia, que je présenterai plus bas), avec la puissance et la qualité germaniques.

À noter la version 3.0 CSL 'Batmobile', aujourd'hui plus que chère et très impressionnante.

 

Alfa Romeo Giula Sprint GT 'Bertone' :

LA voiture représentative de la sportive latine de l'époque. Carrière longue, très répandue, nombreuses versions : de la basique Junior à la GTA Stradale.

 

Lancia Fulvia :

Une des premières tractions avant en compétition, nombreuses victoires en rallye en version HF (Haute Fidélité).

 

MGB :

Deuxième roadster le plus vendu au monde (après la Mazda MX-5 'Miata'), et version coupé qui ne manque pas de charme.

 

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

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30401
Voilà :bravo: T'en as combien, des beaux, qui écrasent à fond le champignon dès qu'ils ont un bout de ligne droite pour faire s'exprimer les cheveaux, et qui écrasent à fond la ficelle de leur string dès que se pointe à l'horizon une courbe dont ils ont tout simplement peur qu'elle les avale pour de bon? :-D

J'avoue que j'ai appris la conduite, puis le pilotage, à l'école des virages tout à fond pour compenser une fréquente faiblesse de ma mécanique. Et je confesse (si si, moi, l'aniti-théiste :-D) continuer à faire ainsi avec mon utilitaire. Le truc à se pisser dessus de rire, c'est de voir la mine incrédule des gus qui sont talonnés par un gros veau qui leur prend toute la largeur de leur rétroviseur intérieur. Alors ils accélèrent, puis dans les lacets ou le rond-point suivants ils revoient la même calandre dans le rétro.

Le premier petit test pour voir à qui j'ai affaire: En ligne droite j'essaye de maintenir une distance constante, mais j'accélère dès qu'arrivent les courbes. Deuxième petit test: Sortir d'un rond-point en ayant remis les gaz dès l'arrivée au dernier quart du rond-point avant la sortie, ça propulse le véhicule avec une éfficacité que peu de gens soupçonnent. Hé bien dans les deux tests, on voit très vite que les mecs s'agacent en mettant gaz dès qu'ils filent droit, puis perdent leurs repères dès qu'on attaque le sinueux.

PS: Evidemment, je n'ai jamais poussé personne à la faute, "l'épreuve" pouvant parfaitement se dérouler sans qu'on atteigne les limites du raisonnable.

Dire que dans les 80's, un abruti en charge du ministère des transports et de la sécurité routière, j'ai nommé le triste sire GERONDEAU, avait tenté d'exiger la condamnation puis l'interdiction et la fermeture de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à des "écoles de pilotage". C'est à dire qu'à travers un mensonge consistant à dire "ce sera une école formant des types qui se prennent tous pour Fangio", il a tenté d'interdire aux automobilistes l'accès à la maitrise de leur véhicule. Et on sait à quel point il n'y a pas besoin de pousser le bouchon très loin pour qu'un véhicule se rebiffe contre celui qui tente de le conduire. Rien que la mauvaise surprise d'une tâche d'huile sur la chaussée, ou d'un môme qui préfère courir derrière son ballon plutôt que de songer au traffic, et c'est le carton quasi garanti si on n'a jamais eu l'occasion de mettre, lors d'un apprentissage sécurisé, son véhicule en défaut pour apprendre à le maitriser et/ou le rattraper.
30402
Ouais mais justement : si tu es à fond dans les virages, tu dois aux limites. Étant aux limites, comment, en cas d'imprévu, éviter le carton ? :?!:

Sur un circuit, je vois bien : sortie de piste, ralentissement dans l'herbe, tranquille... Mais sur route ?

[ Dernière édition du message le 02/08/2015 à 14:29:50 ]

30403
Simple: éviter les routes avec des cartons dessus
30404
30405
ykar> voilà c'est exactement ça. j'aime aussi le jeu des rond points, genre y'en a deux sur mon trajet coup sur coup.
si ya personne, je ne freine pas et je mets régulièrement 30 à 50m au gus derrière (qui faisait le malin, car beaucoup de gens font les malins quand ils suivent un tas de ferrailles, pensant qu'on va se trainer).
pouet> ya une très grande différence entre être à fond et connaitre son véhicule. je ne freine que très rarement(*) dans les virages quand je m'amuse avec la cox. résultat, je suis quasi en permanence autour des 75/85 km/h; là où les pilotes de lignes droites sont à 110 dès que c'est droit et 40 dès que ça tourne.
qui est dangereux?

* le frein me sert juste à mettre un peu d'appui sur le train avant afin de mieux inscrire le nez dans la courbe, le reste se gérant à l'accélérateur.
30406
En ancienne (ou en Forester apathique :-D ) on peut très largement être aux limites du moteurs, et très loin de celles du châssis.

Je conduisais souvent comme ça en Cortina, surtout en montée. 48 poneys pour grimper les côtes, vaut mieux s'y prendre tôt et ne freiner que si c'est nécessaire. C'est d'ailleurs à cause de ça que j'ai commencé à rouler plus vite, c'est tellement immersif la conduite d'un tacot communicatif à souhait et plein de bonne volonté :aime:

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

30407
Citation de Dr :
Ouais mais justement : si tu es à fond dans les virages, tu dois aux limites.


Au temps pour moi, je me suis mal exprimé. Je voulais dire que je ne provoque jamais un gus au-delà de SES limites à lui, dont on mesure les contours assez rapidement avec un peu d'expérience.
30408
Citation :
PS: Evidemment, je n'ai jamais poussé personne à la faute, "l'épreuve" pouvant parfaitement se dérouler sans qu'on atteigne les limites du raisonnable.


Attention tout de même, c'est pas parce qu'un conducteur te suit que tu n'as pas de responsabilité au cas où il se plante. En cas de témoignage, tu peux être poursuivi pour avoir eu comportement dangereux, en gros t'as incité le conducteur à faire une bêtise... J'ai très bien compris le jour où je mes suis retrouvé interrogé au poste quand un mec c'est méchamment latté dans mes rétros, un virage limité à 70 sur autoroute, j’étais à 130 dans le virage avant de m'arrêter pour ramasser le mec...
30409
Citation de Ykar :
Citation de Dr :
Ouais mais justement : si tu es à fond dans les virages, tu dois être aux limites.

Au temps pour moi, je me suis mal exprimé. Je voulais dire que je ne provoque jamais un gus au-delà de SES limites à lui, dont on mesure les contours assez rapidement avec un peu d'expérience.

Ce que je voulais dire : si tu es au limites de l'adhérence, il suffit qu'il y ait des graviers, un trace de gazole, un chien... pour que ce soit le carton. :noidea:

[ Dernière édition du message le 02/08/2015 à 17:23:32 ]

30410
On t'a peut-être interrogé pour t'impressionner, te mettre mal à l'aise, ou se "faire" un autombiliste dont la gueule ne revenait pas aux flics, mais l'histoire de responsabilité par implication, mon cul, oui. Il n'y a AUCUN élément objectif pour te faire porter la responsabilité d'une faute quelle qu'elle soit: T'as pas mis un flingue sur la tempe du gars pour qu'il te colle au train, son libre arbitre lui permettait de te laisser filer et puis basta.