Un linguiste disait que sans le capitalisme on n’aurait pas l’écriture (premières tablettes pour les transactions commerciale) ni les routes.
Que lui répondre ? Que le commerce n’est pas forcément le capitalisme ?
C'est surtout l'application complètement anachronique d'une vision capitaliste sur un monde qui ne l'était pas.
Les tenants du capitalisme essayent de nous faire croire que c'est quelque chose de quasi naturel, très ancien, intiment liée à l'histoire de l'homme moderne.
Il n'en est rien. Les prémices du capitalisme datent seulement de la fin du Moyen âge quand, sous la pression d'une bourgeoisie naissante, le pape et l'église se sont résolus à accepter les prêts rémunérés, c'est à dire la vente d'argent, ce qui était auparavant interdit par la religion catholique.
Ceci a permis un début d'accumulation de capital par quelques uns, accumulation qui n'existait pas avant. Et c'est véritablement au XIXe siècle que le capitalisme tel que nous le vivons s'est développé. C'est donc tout récent dans l'histoire humaine.
De même que la fable disant que l'argent (la monnaie) a été inventée pour résoudre les problèmes d'échanges par troc. En effet, si t'as une armure à vendre, tu n'as pas forcément besoin des chèvres et du blé que tu propose l'acheteur potentiel, mais tu as besoin du boeuf et de la charrue que propose quelqu'un d'autre qui n'est pas intéressé par ton armure, mais voudrait bien des chèvres et du blé.
Donc, on remplace tout ça par une valeur monétaire, ce qui te permet d'acheter le boeuf avec le fruit de la vente de ton armure.
Sauf que tout ça est une vision contemporaine tout aussi anachronique. La réalité était plutôt un système communautaire et d'entraide. Tu files l'armure au gars et le gars te filera des chèvres et du blé quand tu en auras besoin. En attendant, si t'as besoin d'un boeuf, le voisin ten prêtera ou plus probablement viendra labourer ton champs, sachant que tu lui forges des socs selon ses besoins et tes capacités.
le libéralisme est une doctrine de philosophie politique et morale fondée sur la liberté et la reconnaissance de l'individu[1],[2]. Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédant toute association, et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer, et prône la liberté d'expression des individus.