Alerte Citations

Quand j'ai acheté mon Audi (essence) en 2000, il y avait en gros 30 à 40% de diesel en France. On devait en être à moitié moins 10-15 ans auparavant.
Quand j'ai acheté la Lexus en 2014, il y avait dans les 60-70% de diesel.

En gros, le développement du diesel c'est pas mal entre fin 1980 et 2015.

J'ai toujours supposé que ça devait coïncider avec la volonté des pouvoirs publics de protéger une industrie automobile française avec une spécificité (le diesel) que ne maitrisaient pas encore les concurrents de l'Anti-France.
D'où les "faveurs" faites à ce carburant.

Ah et puis aussi tu peux laisser tomber une allumette dans une bassine de mazout, elle va s'éteindre. C'est pour ça que l'essence est absente de la motorisation des bateaux (on trouve encore quelques moteurs à essence sur de vieux bateaux petits, mais c'est invendable

Pour info, elle était donnée pour faire du 4.9 l/100 sur la brochure et la pub quand on l'avait achetée. Ca m'est arrivé d'avoir des consos de 4.8 l/100 (donc un réel 5,3 l/100) sur certains trajets mais en très spécifique : il faut pas etre au delà de 100km/h sur autoroute, pas de grosses montées, pas de gros bouchons etc...
Ceci dit les conso étaient peut-etre annoncées sans clim, et nous on a la clim/chauffage en été et en hiver, ce qui ajoute bien 1/2 litre..

Si vous n'arrêtez pas vos véhicules, je crains bien ne pouvoir jamais poser ma question informatique ici.





















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Sans déc' : elle est freine-éthique et lourde à ce point-là, ma question ?

A une époque, on avait un Willyboy sur AF.

Et je peux vous dire que ça sanctionnait, à raison, pour bien moins que ça .

Citation de W-Addict :

Max : les logements au tout électrique, sans isolation, à part faire tourner les centrales EDF c’était quoi le but ?

Tu inverses causes et conséquences.

A l'époque, isoler les logements, c'était déjà seulement des souhaits et des projets, pas encore des réalités (voir l'état du parc actuel de logements collectifs ou individuels, et la quantité d'habitats passoires qu'on y trouve encore). Donc, les chauffer nécessitait gros d'énergie. C'est de ce constat là qu'on a choisi la politique énergétique menée alors.

Les cheminées? Entre les très faibles rendements et le bois pour les charger, c'était totalement has been (et devenu infaisable en ville ou dans les barres d'immeubles). Les inserts? Ils montaient un peu en puissance, mais on avait encore à se fader de la manutention de bois et les gens n'aimaient guère ces espèces d'aquarium à chaleur potentiellement dangereux. Le chauffage central? Oui, mais au fuel, et donc à base d'un combustible pour lequel on était 100% dépendant de l'étranger. Le solaire et/ou la géothermie? Totalement inexistants, en ces temps là, de l'ordre de la science-fiction ou presque.

Restait le confort de tourner juste un interrupteur, et de faire fonctionner un grille-pain à très bas coût si on arrivait à être indépendant sur l'énergie à utiliser pour ce faire. D'où les centrales, notre autonomie énergétique presque inépuisable, des coûts de consommation dérisoires via un prix défiant toute concurrence proposé à l'usager d'EDF, tellement que même l'idée initiale de pousser à mieux isoler son habitat (qui aurait du être un pré-requis) est passé un (trop long) temps aux oubliettes.

Les archives ne sont qu'une source partielle et tout à fait partiale, vu qu'elles ne placent pas celui qui en prend connaissance dans les circonstances de l'époque ni ne lui confèrent le même mode de pensée que celui qui présidait en ces temps là. C'est bien beau de juger les décisions d'il y a 60 ans à l'aune de ce qu'on sait aujourd'hui, mais c'est comme choisir de ne plus risquer sa mise parce qu'on a surpris les cartes dans le jeu de son adversaire, c'est biaisé.