Euh. Tu ne t'es jamais fait courser par une oie, même seule...
Tant que tu ne sais pas que pour la dominer il suffit de la regarder bien en face en écartant les bras, eh ben, la seule chose que tu juges efficace de faire quand elle vient vers toi, le bec au sol en sifflant, c'est courir. Vite. Et quand elle t'a becqueté une fois le gras du mollet, tu cours vite ET loin.
Mon frère, vers les 12-14 ans, avait passé une semaine chez sa marraine qui, à l'époque, retournait à la terre pour sa retraite. Vigne, clapier, moutons, basse-coure etc. Un matin, il va donner les épluchures et un petit supplément aux volailles. Pas connu pas les fiers descendant des dinosaures, donc on charge l'agresseur, avec les oies en première ligne. La clôture faisait deux mètres et la porte trois. Mais la porte était devant mon frangin après son demi-tour instinctif. Il n'a pas cherché à voir où l'obstacle était le plus petit : dans l'affolement, deux mettre ou trois c'est pareil du moment que sur le sol la ligne droite est respectée.