[ Dernière édition du message le 19/12/2016 à 06:34:19 ]
Anonyme
9585
12745Posté le 19/12/2016 à 06:32:35
Zsa Zsa Gabor
Citation :
Passons rapidement sur la longue liste d’amants et de hauts faits (elle prétend notamment avoir été déflorée non par son premier mari mais par Kemal Atatürk en personne, déclare que la naissance de sa fille est le fruit d’un viol commis par son deuxième mari, évoque les comportements sexuels de ses amants…) dont elle se targue dans une autobiographie voluptueuse et venimeuse à souhaits. Certains voudront voir dans cette manière de retourner comme un gant le règne aliénant de la domination masculine la marque d’un féminisme émancipateur. La chose reste grandement discutable. Car cette vie sentimentale mouvementée s’agrémente d’épisodes qui défraient régulièrement la chronique et ne dépareraient pas un soap opera.
Incarcération pour avoir giflé un policier qui la verbalise au volant de sa Rolls Royce Corniche, procès contre sa propre fille qu’elle accuse de vol, soupçon de séquestration par son dernier mari en date. En un mot, Zsa Zsa Gabor, par ailleurs Républicaine convaincue et soutien indéfectible de l’ex-président Ronald Reagan, était très en avance sur son temps en matière de « peopolisation ». Interrogée sur les mœurs de l’arrière-petite fille de son deuxième mari, l’ineffable Paris Hilton, elle n’en jugeait pas moins que la jeune milliardaire en faisait un peu trop, illustrant la peur qui nous saisit parfois devant l’apparition de notre propre reflet.