Le Pub de l'écologie

Réponse de la ville : il va falloir se poser la question de la quantité d'animaux que ce lac peut accueillir.
:vomi:

Dans la Pointe des Ardennes, on surveille la Meuse comme le lait sur le feu. Dès la semaine dernière, le débit du fleuve est passé sous la barre des 22 m 3 par seconde sur douze jours glissants. Un seuil décisif pour la centrale nucléaire (CNPE) de Chooz qui utilise l’eau notamment pour refroidir ses réacteurs. En effet, il s’agit d’une limite qui oblige EDF à arrêter l’un de ses deux réacteurs en vertu d’un accord transfrontalier entre la France et la Belgique qui a pour but d’assurer aux Belges situés en aval, un approvisionnement suffisant en eau.

Pour l’heure, une simple bascule permettant de ne garder en fonctionnement qu’un réacteur sur deux. Mais il devrait en aller tout autrement dans les jours à venir. La production d’électricité pourrait être mise à l’arrêt total, puisque le débit de la Meuse descend sous le second palier réglementaire, à savoir 20 m 3 par seconde. A priori, une question de jours. « Selon les prévisions, ce sera le cas dimanche 23 août, détaille M. Berthier. En soi, cela ne pose aucune difficulté et cela n’a aucune incidence pour la sûreté du site. Arrêter deux réacteurs, cela fait partie des protocoles d’exploitation, cela se fait pour d’autres motifs d’ailleurs. » Toutefois, de mémoire d’Ardennais, cela ferait très longtemps que cela ne se serait pas vu.
Surtout, cela en dit long sur le débit du fleuve. Au cours des cinq dernières années, le premier seuil a été franchi trois fois en 2018 et 2019 (du 21 au 28 septembre 2028, puis du 11 au 28 octobre 2018 et du 11 au 30 septembre 2019) obligeant le site nucléaire à arrêter une partie de sa production. Souvent en fin d’été, période d’étiage.

Face à la canicule, la Californie forcée de couper le courant

"Les facteurs de cette crise sont multiples mais les énergies renouvelables - éolien et solaire - semblent en partie responsables. La Californie a investi massivement dans ces sources d'énergie, qui représentaient en 2018 plus du tiers de l'électricité vendue dans l'Etat, selon l'Agence d'information sur l'énergie américaine . La part de l'énergie solaire y est particulièrement élevée.
C'est aussi l'un des endroits du monde qui consomme le plus d'électricité pour climatiser les bâtiments. Aux Etats-Unis, la climatisation représentait plus de 15 % de la demande totale en électricité en 2016. Cette part peut néanmoins grimper très rapidement en période de pics de consommation et atteindre jusqu'à 70 % de la demande résidentielle les jours les plus chauds de l'année, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie publié il y a deux ans.

Jusqu'à présent, la Californie avait réussi à faire face aux périodes de forte demande en important de l'électricité des Etats voisins, et en allumant des centrales fonctionnant aux énergies fossiles. Mais la canicule affecte cet été la majeure partie des Etats-Unis. Et l'Etat a continué à fermer des centrales fonctionnant au gaz, au charbon ou à l'énergie nucléaire ces dernières années, tout en investissant dans les énergies renouvelables."