Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Le Pub de l'écologie

  • 29 329 réponses
  • 264 participants
  • 901 627 vues
  • 201 followers
Sujet de la discussion Le Pub de l'écologie
Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Afficher le sujet de la discussion
24461
Hum, le problème du rejet de la voiture en ville c'est que ça ne concerne pas que les habitants de la ville. La ville, originellement mais encore aujourd'hui c'est le centre d'échange de commerce et de services des campagnes et villages (ou région pour les métropoles) alentour. Il faut pouvoir y entrer et en sortir, souvent avec des marchandises, depuis des zones pas toujours bien reliées par des transports en commun, loin s'en faut.

L'urbain a une fonction, la ville est centre commercial, centre administratif, centre scolaire, centre culturel... La ville isolée de sa zone d'attractivité non seulement ne sert à rien mais elle n'est pas non plus autonome. Si on peut se passer de ses fonctions avec une autre organisation de la société alors ce n'est pas la voiture, le camion ou la camionnette qu'il faut supprimer de la ville, mais la ville elle-même qui doit disparaître.

Bref que les habitants des villes se passent de bagnole alors qu'ils disposent de nombreuses alternatives et que les distances sont courtes bien sûr que c'est bien. Sauf que les pouvoirs publics urbains préfèrent généralement dissuader les entrées en ville (qui la font vivre) que "punir" leurs propres électeurs.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


24462
Citation de EPE_be :
Hum, le problème du rejet de la voiture en ville c'est que ça ne concerne pas que les habitants de la ville. La ville, originellement mais encore aujourd'hui c'est le centre d'échange de commerce et de services des campagnes et villages (ou région pour les métropoles) alentour. Il faut pouvoir y entrer et en sortir, souvent avec des marchandises, depuis des zones pas toujours bien reliées par des transports en commun, loin s'en faut.

L'urbain a une fonction, la ville est centre commercial, centre administratif, centre scolaire, centre culturel... La ville isolée de sa zone d'attractivité non seulement ne sert à rien mais elle n'est pas non plus autonome. Si on peut se passer de ses fonctions avec une autre organisation de la société alors ce n'est pas la voiture, le camion ou la camionnette qu'il faut supprimer de la ville, mais la ville elle-même qui doit disparaître.

Bref que les habitants des villes se passent de bagnole alors qu'ils disposent de nombreuses alternatives et que les distances sont courtes bien sûr que c'est bien. Sauf que les pouvoirs publics urbains préfèrent généralement dissuader les entrées en ville (qui la font vivre) que "punir" leurs propres électeurs.

Dans une agglomération dense, il n'y a simplement pas la place pour l'autosolisme, et rien que si un quart des gens qui peuvent facilement faire autrement évitaient de prendre leur bagnole, on n'entendrait plus parler de bouchons même en Ile de France ou de files à Bxl.

Il n'y a pas d'autre monde. Il y a simplement une autre manière de vivre.

[ Dernière édition du message le 15/10/2020 à 20:45:24 ]

24463
Pour l'île de France, déjà a l'heure actuelle, les transports en commun sont saturés, donc on fera comment ? C'est une vraie question et pas une agression :clin:
24464
Les voitures dans paris ça n'est pas la même chose que les voitures en IdF. J'aimerais bien savoir si il existe des études sur les voitures qui circulent dans Paris intra muros, ça serait intéressant de connaître le profil des personnes transportées et notamment la proportion des fameux banlieusards qui ne peuvent pas prendre les transports en commun dont on parle tout le temps pour s'opposer à la fermeture des voies sur berges, par exemple.
24465
Je viens de trouver ça, je sais pas si c'est très sérieux comme étude. En tous cas quand j'habitais en IdF je ne connaissais personne qui prenait la voiture pour aller de la banlieue vers Paris, en revanche pas mal de gens qui utilisaient moto ou scooter. Dans mon entourage, la plupart des gens qui utilisent la voiture pour les déplacements de banlieue à banlieue prennent le RER pour aller à Paris. Pour ma part j'ai eu une voiture pendant ma première année là-bas et j'ai fini par m'en débarrasser : même en habitant relativement loin de Paris les déplacements en voiture étaient un cauchemar et un gouffre financier. Même avec ses problèmes récurrents, je trouve le RER B bien moins stressant que la voiture.
24466
Citation de JohnnyG :
Pour l'île de France, déjà a l'heure actuelle, les transports en commun sont saturés, donc on fera comment ? C'est une vraie question et pas une agression :clin:
Prendre un peu de place à la voiture (50% de l’espace pour 13% des déplacements) pour le donner aux modes très largement plus efficaces que sont les bus et vélos, ça ne coûte pas très cher, et c’est une utilisation largement plus pertinente de l’espace public.

Il n'y a pas d'autre monde. Il y a simplement une autre manière de vivre.

24467
Les transferts ne se font pas mécaniquement d'un moyen de transport à un autre ! Derrière les chiffres il y a des gens avec leurs horaires et leurs trajets, les transports en commun ou le vélo ne répondent pas à toutes les problématiques.

Ah, Byzance...

24468
Citation de Shreddator :
ça serait intéressant de connaître le profil des personnes transportées et notamment la proportion des fameux banlieusards qui ne peuvent pas prendre les transports en commun
Qui ne peuvent pas ou qui ne veulent pas. Et a contrario la proportion des urbains qui ne veulent pas non plus abandonner la sacro-sainte bagnole. Faut aussi prendre en compte la dimension socio-économique. Pour beaucoup de non-urbains, la ville, s'ils ne peuvent pas s'y rendre en voiture, ben ils n'y vont pas, sauf nécessité absolue. Ce qui a aussi des conséquences économiques pour les villes.

Plus toutes les femmes qui préfèrent trois quart d'heure de bouchons que de se farcir les pince-fesses du métro. La je parle des urbaines hein! Les provinciaux déjà que la ville c'est Sodome et Gomorrhe le métro même pas la peine d'y penser, c'est l'antre du diable. Je ne plaisante pas hein, j'en connais des cas, et la province ça commence parfois à 20 km de la ville.

Faut pas non plus prendre le cas Paris et sa banlieue très étendue comme exemple de toutes les villes. Cela dit en plus de 25 ans à Bruxelles je n'ai jamais pris ma voiture pour aller bosser et les 7 dernières années je n'avais plus de voiture du tout. Par contre pour mes trajets entre Lille et chez moi maintenant (30 kilomètres) ce n'est pas envisageable autrement qu'en voiture. En transports en commun j'y passerais la moitié de la journée.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


24469
@sublime gate: J'ai parlé d'un quart de ceux qui peuvent, et tu me réponds sur ceux qui ne peuvent pas: hors sujet ! Au contraire, si ceux dont je parle (et qui sont beaucoup plus nombreux que ceux dont tu parles) se sortaient les doigts du cul pour trouver des solutions plutôt que des excuses pour ne surtout pas remettre en question leur petites habitudes de feignasses, ceux qui en ont vraiment besoin circuleraient beaucoup mieux, même en divisant par 2 l'espace dédié aux métallosaures.

Il n'y a pas d'autre monde. Il y a simplement une autre manière de vivre.

[ Dernière édition du message le 15/10/2020 à 22:00:59 ]

24470
Citation de EPE_be :
Qui ne peuvent pas ou qui ne veulent pas. Et a contrario la proportion des urbains qui ne veulent pas non plus abandonner la sacro-sainte bagnole. Faut aussi prendre en compte la dimension socio-économique. Pour beaucoup de non-urbains, la ville, s'ils ne peuvent pas s'y rendre en voiture, ben ils n'y vont pas, sauf nécessité absolue. Ce qui a aussi des conséquences économiques pour les villes.

Plus toutes les femmes qui préfèrent trois quart d'heure de bouchons que de se farcir les pince-fesses du métro. La je parle des urbaines hein! Les provinciaux déjà que la ville c'est Sodome et Gomorrhe le métro même pas la peine d'y penser, c'est l'antre du diable. Je ne plaisante pas hein, j'en connais des cas, et la province ça commence parfois à 20 km de la ville.

Faut pas non plus prendre le cas Paris et sa banlieue très étendue comme exemple de toutes les villes. Cela dit en plus de 25 ans à Bruxelles je n'ai jamais pris ma voiture pour aller bosser et les 7 dernières années je n'avais plus de voiture du tout. Par contre pour mes trajets entre Lille et chez moi maintenant (30 kilomètres) ce n'est pas envisageable autrement qu'en voiture. En transports en commun j'y passerais la moitié de la journée.

Plus de la moitié des Parisiens n'ont pas de voiture. A vélo on ne se fait pas "pincer les fesses", et plusieurs copines m'ont même dit qu'elles préféraient être à vélo plutôt qu'à pieds parce qu'elle échappaient plus facilement aux relous et harceleurs de rue.
Quant à la perte économique pour la ville, ce n'est vrai que quand les élus ont (involontairement) tout fait pour tuer les centres des villes (surtout les moyennes), justement en favorisant les déplacements en voiture: on incite ainsi les consommateurs à se rendre dans les grands centres commerciaux de périphérie qui sont faits pour les automobilistes. C'est dans les plus grandes villes, et dans les zones de forte densité sans voiture, qu'il y a le plus de commerces de proximité...

Il n'y a pas d'autre monde. Il y a simplement une autre manière de vivre.