** THE MAMAS & THE PAPAS ** (Le coin des Papas et des Mamans Afiens)
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VFred
=============== Cet espace est dédié à nos enfants ===============
Couches, biberons, éducation et caca-boudin… Ici on échange propos, photos et vignettes Panini.
Elle vient de prononcer son premier mot… criez-le tout haut !
Il vient de faire son premier pas… Montrez-le juste en bas !
Rifki
Par contre je me rend compte maintenant que je n'ai aucun souvenir ou je prend conscience de la disparition de mes parents (ils sont décédés à quelques mois d'intervalle), pas un souvenir ou je sois triste. J'avais 4 ans. Pour un enfant je pense quand même que C'est un
Événement extrêmement dramatique. C'est comme si ma conscience faisait abstraction de cette période. Ce qui est étrange, c'est qu'un de mes frères m'a dit un jour qu'il regrettait de ne pas m'avoir emmener voir ma mère à l'hôpital avant sa mort alors que je lui maintient l'avoir justement vu avec la description complète de la chambre et ce qu'elle portait comme vêtements.
Pictocube
Rifki -> même constat sur la sélection du cerveau, pour ma mère et aussi pour une expérience assez traumatisante qui m'a clouée dans un hôpital toute l'année de mes 13 ans. Cette année là, j'ai vécu une survie, des douleurs insoutenables, des obstacles immenses (genre, aller, apprend à marcher pour la seconde fois) et dès que ce fut terminé ou presque j'ai pu faire le constat que seul les moments "bons" me restaient en mémoire, il était possible de se souvenir de moment ou d'étape avec ce qu'elles avaient eu de difficile ou à surmonter mais impossible d'en avoir une mémoire précise, contrairement à tous les "bons" moment. Je me souviens de ma première sortie de 30 minutes de l'hosto et du sirop que j'aibu au bar d'en face avec mes parents comme si c'était il y a une heure, comme je sais que pendant plusieurs mois j'ai ressemblé à un squelette désarticulé qui peine à faire le moindre effort sans en avoir aucune image...
L'esprit et la conscience sont des systèmes succeptible d'être TRES autonomes !
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Pictocube
Ma mère est morte d'un cancer, paralèllement c'était une assez belle femme, qui aimait entretenir sa femminité et, je n'ai absolument aucune trace mémorielle d'elle sans ses magnifique cheveux noirs et longs... Pourtant ils ont disparu assez vite pendant le traitement au profit de perruques plus démoralisante pour ma mère les unes que les autres, jusqu'à ce que son état de santé soit tellement pourri qu'on ne doivent même plus se pré-occuper de son esthétique. J'ai vécu ça, je l'ai vu, c'est certains, mais mon cerveaux a remplacé ses images, qui avec le recul ne sont d'ailleurs pas forcément utiles...
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Rifki
Il n'y a que lorsque j'ai eu mon premier fils que je me suis questionné sur mon père. C'est comme si j'avais souhaité partagé ce moment heureux parce que je me rendais compte que sa vie avait été souvent tragique. À part la vie je ne sais pas ce qu'il m'a transmis. Je voulais lui faire ce cadeau mais il n'était plus la. J'étais triste.
KoalaMan
C'est bien de vous lire écrire avec sincérité, sans le côté "forum". Merci messieurs !
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
nobazz
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???
W-Addict
Mais j'ai comme une cicatrice toujours ouverte depuis 12 ans. J'arrive quasiment pas à en parler. C'est une tristesse infinie qui remonte parfois à la surface, et ça me navre encore plus depuis que je suis devenu père à mon tour. J'aurais tellement aimé que ma mère connaisse son petit fils et ma femme.
Ça m'a fait du bien de vous lire, ça m'a permis d'écrire à mon tour, et ça soulage un peu.
Merci à vous !
zekragash
Avec l'age avançant, on est de plus en plus exposés au départ de nos proches hélas ...
Ma mère est décédée brutalement 2 jours avant de venir voir mon premier fils Antoine, juste débarqué du Vietnam. Il n'a donc jamais vu sa grand-mère, et il m'a dit récemment qu'il sentait ce manque. J'ai perdu ensuite mon frère, puis mon père ... puis Carole, ma femme, l'année dernière et dans la même semaine, mon dernier frère, l’aîné de la fratrie, et comme je n'avais que peu de relations avec lui, une évidence est apparue : on ne dit jamais assez aux gens qu'on aime, qu'on les aime ...
Ces décès en rafale m'ont fait prendre conscience qu'au lieu de me sentir seul et maintenant sans attaches, sans repère, je me suis senti poussé vers les autres, avec une vraie envie de profiter du temps pour tisser des relations plus profondes, plus sincères et plus intenses avec mes enfants, mes amis, mes proches... je dis les choses que, par pudeur, je taisais avant. Ca me construit positivement et ça me permet de ne plus perdre de temps.
[ Dernière édition du message le 23/07/2015 à 09:46:13 ]
Anonyme
j'ai l'impression que cela a fini par conditionner certains de mes comportements comme prendre du recul ou un manque d'empathie lorsqu'un ami est malheureux. Par exemple s'il perd un proche. Si je me souvenais de la douleur que cela provoque. Mais non rien.
Je connais un peu ça aussi, j'ai perdu mon père de façon assez violente étant jeune, et il s'en ai suivi une période de ma vie plutôt difficile pour moi et le reste de la famille qui m'élevait à ce moment la. Je n'ai plus beaucoup de souvenirs de cette période à part quelques trucs heureux et quelques trucs plutôt hardcore.
Un ami a perdu son père il y a de ça environ deux ans je n'ai pas vraiment été capable d'être la pour lui ou de lui donner des conseils.
Anonyme
une vraie écoute attentive sans projection personnelle.
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