"Nôtre Projet" : les fondations
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BleuBlancJaune
Ce que je vous propose ici, c'est d'étayer nos spéculations sur l'écologie (voir "le pub de l'écologie") en étendant le potentiel bazar politico-conjecturel que renferme ce sujet à des théories plus personnelles sur la question. Enfin quand je dis "personnelles" je ne doute pas de l'influence de l'internet, des séries et des lectures fantaisistes qu'on peut accumuler dans une vie !
Si vous avez quelque expérience personnelle qui vous aurait révélé nôtre véritable action en ce monde fertile et à l'imaginaire libérale débridé vous êtes les bienvenus aussi ! Il va s'en dire que l'humour est banni et que tout doit être entendu au premier degré comme c'est la tradition sur AF.
Le titre du sujet fait un clin d'oeil à Asimov qui déduit une science, nommée "la psychohistoire", des contingences de son époque et qui est comme un fil rouge dans la trilogie. Il suggère (le titre du sujet) que les motivations de nôtre propre histoire sont ensevelies et peut être à tout jamais perdues pour nos civilisations. En ce sens je vous propose un "travail", non rémunéré, d'archéologie ontologique, pour retrouver cette histoire, ce projet.
Qu'on se le dise : la psychohistoire existe dans la réalité et il y a une branche en france dont l'activité est assez relative, je ne prends pas de risques en disant cela
Exemple de fondation : "lorsque vous entrez dans une grotte, la mécanique bactériologique se met en route et bientôt si vous pénétrez plus profond, ces minuscules êtres invisibles décideront de vôtre état en supprimant l'oxygène, condition sine qua non de vôtre existence… j'affirme qu'en plus d'être les véritables maîtres de cette grotte imaginaire, les bactéries régissent nôtre monde…"
C'est très court, j'en convient ! mais çà pourrait suffire comme introduction à la version "spoiler" plus argumentée dont vous pourriez doter vôtre "post" pour le rendre parfaitement vraisemblable. La vraisemblablitude étant une des contraintes de ce fil !
exemple :
Pour aller encore plus loin dans le sens esthétique de cette démarche un peu technique, je suis à la recherche du moyen pour permettre un suivi sous la forme de liens entre les posts qui constitueraient chaque "fondation" de ses auteurs afin de reconstituer la story (yeah!) complète ! je suppose qu'AF ne prend pas les hashtags ?
La politique, les sciences, les arts… sont les fondements essentiels de l'histoire de nos civilisations. Aussi il est bien vu d'y faire référence dès que possible. L'imagination apporte à mon goût la note principale à toutes nos mythologies personnelles. Trop de sciences inexactes, trop de politiques corrompues dans nos démonstrations argumentées rendent cette note trop salée. Attention aux drogues, attention aux yeux, restons amicaux et bienveillants ; je ne tiens pas à créér un défouloir de plus sur AF, même si je n'ai pas été exemplaire dans ce sens, désolé . Ici commence ma rédemption, gageons que ma croix ne sera pas décorée avec des tessons de bouteilles...
Est ce que tout cela est clair ? en tout cas il ne fait aucun doute que c'est un peu lourd et que çà va faire fuir même les plus courageux
Les critiques seront les bienvenues, on a besoin de judas en cuisine… et même si je ne doute pas que ce sujet fasse un flop! j'adore les surprises !
J'ai hâte de vous lire my friends !
Tip : la balise spoiler s'obtient en passant en mode "BB code" accessible via vos "options" que je vous laisse chercher (en bas à droite)
[ Dernière édition du message le 30/05/2017 à 16:51:34 ]
Neurophage
C'était un exemple... que j'ai tenté de rendre fun et avec un poil de 2° et d'ironie tant je m'inscrit dans pas mal de mes démarches dans cet "onanisme" j'aime la pratique et compte bien participer.
De plus la lecture est loin d'être désagréable
[ Dernière édition du message le 31/05/2017 à 15:50:59 ]
Neurophage
#Fondation3 Virus
Avant propos:
Le lien entre le nom de la fondation et ce 1er jet n'est pas claire... l'idée c'est de développer au fur et à mesure.
Ne voyez pas de jugement personnel dans mes écris, je m'inclue dans mes propos.
Il est chez l’homme deux particularités qui me fascine : son imagination, et la prétention qui en découle. C’est cette même imagination qui nous permis de mettre des mots sur des concepts qui pourtant nous dépassaient, et cette prétention qui nous fit croire que ces mots pouvaient être des vérités.
Dans nombre de réflexion ou de débat reviennent perpétuellement des mots, qui pourtant tel des point Godwin closent le débat de par leur absence de contenue concret.
Des concepts, comme Dieu (in-concret de par son concept, et de plus in-expérimentable), mais d’autre bien plus insidieux comme le bien et le mal, voire la nature. Les définitions même de ces mots ont une fâcheuse tendance à se renvoyer la balle, en fonction de l’éducation ou de la culture de l’orateur.
C’est la toute la prétention de l’homme : de croire que ses concepts imaginaires ont une influence sur le monde. Il ne faut pas se méprendre, c’est l’homme qui créa dieu à son image avec les mêmes doutent et la même facilité déconcertante à décréter ce qui est naturellement bien et mal. Et pourtant, sans bien et mal, plus de raison et de tort et donc plus de débat… juste des questions. Et justement objectivement que fait l’homme que ne fait pas la nature, et est-il réellement prétentieux de croire que l’homme peut faire plus que la nature? Nature qui de par sa définition est omnisciente et omnipotente, d’autant qu’elle est applicable à l’infinité du possible dans notre univers.
Prenons un cas concret, celui du virus, moins encore qu’une bactérie de par son codage génétique. Le virus détruit son hôte sans regard ni conscience dans le simple but de se reproduire, celui-ci modifie grâce à son ARN le code même des cellules qu’il infecte, les reprogrammes à sa guise fessant fit des conséquences.
Celui-ci (inconsciemment ?) mute et évolue, s’adapte, et parfois disparait simplement. Pourtant de par sa simplicité de forme et de fonctionnement le virus semble être parfaitement naturel… et ce même si celui-ci détruit aveuglément son habitat. Pourtant au regard de l’humanité les virus sont classifiés comme dangereux, nocif, mal, à éradiquer.
Dans une société ou de plus en plus la condition des autres espèces nous importe, et où nous développons une volonté plutôt singulière à conserver la biodiversité, ceux qui gardent bien au chaud dans des chambres froides les pires virus de l’humanité sont bien souvent considéré comme fou et ne répondant pas à l’éthique, et par extension à une certaine forme de volonté naturelle.
Devrions-nous donc sacrifier quelques humains au VIH, ou à la Grippe Espagnole sous prétexte de biodiversité ? Le fait de vouloir conserver une certaine biodiversité a-t-il un précédant naturel, ou sinon est-ce un raisonnement contre nature, et donc à bannir ? Est-ce réellement le propre de l’homme que de modifié son environnement de manière drastique ?
Qu’en penseraient les algues de l’aube de l’humanité, lorsqu’elles participèrent à grand coup de synthèse à la création de notre atmosphère.
Finalement la seul chose qui nous différencie du virus, est que nous avons posé un mot sur un concept qui nous dépasse, faussant nos jugements mais heureusement amenant un questionnement à certain d’entre nous. Mais en dehors de cela… n’avons-nous pas la même énergie primordiale qu’un simple virus ? Simplement nous reproduire le plus longtemps possible quel qu’en soit la façon ?
Voilà pourquoi je pense que le naturel fausse la vision que nous portons sur la science, la consommation de biomasse, et l’écologie. Nature création prétentieuse de l’homme dans l’unique but de lui donner l’impression de supériorité sur l’environnement. Surtout à une époque où les faits nous prouvent que nous lui sommes intimement liés, trop à mon avis pour ne pas en faire partie. Tel le virus que notre action soit consciente ou inconscient nous cherchons simplement le meilleur moyen de survire et de nous reproduire, rare vérité acceptable de notre monde.
A suivre …
Note sur la #Fondation1 bactérie par Oryjen.
J’aime beaucoup ton approche, néanmoins j’ai deux trois points sur lesquels j’aimerais rebondir:
- J’ai eu l’impression que tu négligeais totalement l’énorme % de bactérie lié à l’écosystème humain (peut être juste une mauvaise interprétation de ma part), et donc utile pour le fonctionnement de notre organisme, voir intimement lié, ou plus encore en symbiose.
- A propos du mode de reproduction des bactéries, peut ont réellement considérer qu’elles ce répliquent à l’identique au vue des divers mutations génétique possible, (utilisation de plasmides, mutation, ADN de virus bactérien, recombinaison génétique, transfère génétique … y en a plein d’autre, je ne les connaissais pas toutes avant de vérifier si je ne disais pas une connerie).
Finalement c’est l’expérience du bateau de Thésée, la division de la bactérie ne peut se faire que si elle a accumulé ou synthétisé via des éléments extérieurs suffisamment de nucléotide, donc des éléments du milieu extérieur. Sur quelques générations de bactérie quel est finalement la part restante atomiquement parlant de la bactérie originale ? Sur des milliers ? Il restera toujours quelques nucléotide originel par effet de la moitié de la moitié de la moitié (et encore au vu des éléments complémentaire entrant dans la division des procaryotes ce n’est pas sure voir plus haut).
Reste donc à savoir si l’énergie du vivant qui constitue un individu, appelons la protoconscience, peut être issu d’un simple atome, ou de quelques choses d’autre plus imperceptible.
Du coup on ne peut pas parler de plusieurs êtres « immortel » ou « intemporel ». On peut parler néanmoins d’une conscience bactérienne supérieure qui la offre beaucoup plus de place à la spéculation, de même pour son rapport au temps.
En conclusion
Et si LA bactérie.
Question con, peut on ce lâché et balancé un peu de fiction (tout en gardant une cohérence avec la fondation) ? Ou doit on rester dans le style essai philosophique ?
[ Dernière édition du message le 31/05/2017 à 17:08:12 ]
oryjen
Réponse à tes notes:
Oui j'aurais voulu développer davantage l'aspect des bactéries en symbiose avec l'homme, mais j'ai eu du mal à tenir plusieurs fils de pensée à la fois et à les articuler entre eux. J'avais projeté de développer celui-ci lors de la conception première, puis je n'en ai pas été capable et il m'a échappé en cours de rédaction... Il me semble toutefois que l'idée était suggérée lorsque que je dis que l'homme pour la bactérie est imperceptible en tant qu'individu, qu'il n'est pour elle qu'un milieu, à certains points de vue d'ailleurs continu avec ce qu'il considère lui-même comme extérieur à lui.
Il y a là en effet un contact permanent, intime, et s'il existe quelque chose comme la "méta-bactérie" dont je parle, il est probable que voici le biais par lequel éventuellement elle tente de peser sur nos esprits...
Si tu as suivi mon développement, tu as vu qu'en effet je considère la bactérie au singulier "sur un certain plan", à un méta-niveau (hypothétique). L'affaire s'articule avec le rapport, différent du nôtre, qu'elle entretient avec l'espace et le temps, du fait de son mode de génération particulier.
Notes sur #Fondation3 Virus:
-Entièrement d'accord avec toi sur la déification de la nature, ou du moins sa personnification par beaucoup de gens, y compris parmi ceux qui se croient, du fait d'une référence naturelle, dégagés du spirituel: Ce réflexe est de type purement religieux, voire magique. Certaines postures ont la vie dure... à moins qu'elles ne nous soient... naturelles?
-Les concepts imaginaires de l'homme ont un impact sur le réel, ne serait-ce que par le biais de la forme concrète que prennent ses réalisations technologiques. Le bulldozer est le produit de l'imagination humaine. Il lui procure les moyens de modifier profondément le réel, et même, on y revient, ce qu'il appelle "la nature".
Il y a sans doute un autre biais par lequel l'imaginaire humain (ou du moins l'intention, même vague) agit directement sur le réel: Qui a étudié les rapports de gendarmerie du Commandant Tizané ne peut douter de la réalité des phénomènes dénommés "poltergeist": Pluies de pierres (plusieurs tonnes!) à l'intérieur d'habitations, déplacement, destruction de mobilier, création de matière, modification de la structure moléculaire de minéraux qu'il atteste avoir vu se glisser sous la fente des portes pour ensuite, une fois à l'intérieur, reprendre leur forme naturelle pour aller frapper des objets ou des personnes... etc.
Il s'agit de phénomènes extrêmement sérieux, attestés sous l'autorité de sa fonction par un officier de gendarmerie, et qui sont toujours liés à la présence d'un adolescent perturbé (ayant subi des violences physiques ou morales, s'étant mal développé à cause de contraintes psychologiques mal vécues (pas toujours par la faute des proches: on cite des troubles liés à la mort prématurée d'un jumeau in ou ex utero par exemple).
Tout ceci devrait nous conduire à l'étude, non à la moquerie et aux oeillères trop commodes. Il y a probablement continuité entre l'esprit et la matière, qui, à un certain niveau, sont tous deux des phénomènes énergétiques. Il n'est d'ailleurs pas impossible que certaines entités (peut-être du type dont on parlait plus haut) en soient les vecteurs.
A propos de ta critique de la morale (bien et mal), je crois qu'il faut clairement distinguer la morale inculquée par une autorité sociale, visant à pérenniser certaine forme de société y compris en rendant caduque la critique d'inacceptables déviances, ET un sentiment "naturel" du bien et du mal, issu de la perception souvent inconsciente du mode naturel d'agencement des éléments dans le monde, ressenti subjectivement comme "harmonie". Cette dernière chose, personnellement, j'y crois dur comme fer.
Infliger la souffrance est universellement considéré comme "mal", y compris par ceux qui s'en affranchissent à des motifs techniques, politiques, ou sociaux: la référence est immuable, quelle que soit la distance à laquelle on s'autorise à s'en placer.
De même que soulager la souffrance est un bien.
Le fonctionnement efficace de quoi que ce soit, y compris si l'on n'y est pas impliqué, est considéré comme un bien, tandis que la désorganisation, le morcellement, le chaos (ainsi que tous leurs avatars psychologiques, symboliques ou moraux) sont considérés comme un mal.
L'esprit des hommes et de très nombreux animaux est façonné à l'image de ce qu'il perçoit du monde.
Toute déviance par rapport au modèle signale une pathologie.
-Une précision technique sur un point que j'ignore tout à fait: le virus reprogramme-t-il la cellule "à sa guise" (notion de libre-arbitre ou d'intention), ou sa présence elle-même, d'un simple point de vue fonctionnel, provoque-t-elle cette reprogrammation selon un mode induit, disons, "mécaniquement"?
J'ai eu de nombreuses discussions avec ma femme (qui est scientifique) au sujet des virus. Même si leur influence sur les organismes rappelle par certains aspects celle qu'exercent les bactéries, il n'est pas clairement établi qu'ils puissent être rangés parmi les vivants...
-
Nature création prétentieuse de l’homme dans l’unique but de lui donner l’impression de supériorité sur l’environnement.
D'accord avec ceci, si l'on parle de l'idée de nature entendue au niveau de réflexion le plus indigent, qui est le niveau habituel du langage courant, du politique clientéliste (qui a toujours intérêt à caresser l'abruti dans le sens du poil), et hélas de l'immense foule d'idéologues plus ou moins bien grimés en philosophes...
Et sur l'amorce:
Des concepts, comme Dieu (in-concret de par son concept, et de plus in-expérimentable)
Ce dernier point est conforme à l'expérience de la masse des incroyants et même des croyants, mais non-conforme à celle des mystiques qui, quelle que soit leur obédience, se définissent justement par la possibilité qu'ils attestent de faire l'expérience directe du contact avec le divin.
Chose qui bien évidemment résiste à toute tentative d'analyse ou d'expression, puisqu'ils indiquent tous qu'elle ne ressort pas de la pensée articulée.
Les soufis utilisent à ce sujet la métaphore du "goût" ou du "parfum".
"Qui a goûté connaît; qui n'a pas goûté ne connaît pas". Rumi.
J'adore ce thread!
La forme que tu as trouvée, bleuBlancJaune, en dissociant le corps de l'argumentaire des commentaires grâce à la balise SPOILER, incite à la lecture attentive et à la réflexion, au lieu des pseudo-débats auxquels on assiste d'ordinaire, qui ne sont guère autre chose que des querelles de chiffonniers.
Trait de génie! Merci à toi.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 01/06/2017 à 11:16:26 ]
Neurophage
Infliger la souffrance est universellement considéré comme "mal", y compris par ceux qui s'en affranchissent à des motifs techniques, politiques, ou sociaux: la référence est immuable, quelle que soit la distance à laquelle on s'autorise à s'en placer.
De même que soulager la souffrance est un bien.
Universellement, pas forcement, l'effort physique procure une souffrance que certains affectionnent, d'autant plus pour les sports de combats ou d'endurance, et que dire du BDSM ?
L'un est socialement accepté l'autre moins.
De même longtemps dans l'histoire infliger la souffrance n'était pas forcement connoté au mal, de même que s'infliger de la souffrance.
Dans les rituels tribaux (notamment de passage) la souffrance, peut être une preuve de courage (cicatrice, torture, tatouage). Sans parler de la juste souffrance infligé par la vengeance, ou la prétendue "supériorité".
Pour beaucoup le système carcérale n'est pas la principalement pour aider l'inculpé, ni même pour tenir à l'écart de la société un être qui ne pourrait s'y adapter mais avant tout pour punir par la souffrance (psychologique de nos jours via l'enfermement et la privation de liberté).
Le fonctionnement efficace de quoi que ce soit, y compris si l'on n'y est pas impliqué, est considéré comme un bien, tandis que la désorganisation, le morcellement, le chaos (ainsi que tous leurs avatars psychologiques, symboliques ou moraux) sont considérés comme un mal.
D'où le problème de considération, le chaos est considéré comme mal, pourtant la mutation cellulaire à l'origine de la vie répond de nos connaissances à ce principe. La stabilité comme bien, pourtant un système stable et l'assurance de la fin de toute forme de vie (plus de chaleur, plus d'échange d'énergie).
Mais je me garde le Chaos pour une fondation spéciale
Ce dernier point est conforme à l'expérience de la masse des incroyants et même des croyants, mais non-conforme à celle des mystiques qui, quelle que soit leur obédience, se définissent justement par la possibilité qu'ils attestent de faire l'expérience directe du contact avec le divin.
Par expérience j'entendais mesurable et répétable, c'est a dire que la question reste et à mon avis restera longtemps en suspend, et tout avis tranché sur le sujet ne reste qu'une croyance.
Pour ma phrase sur l'imagination je pense qu'elle n'est pas claire.
de croire que ses concepts imaginaires ont une influence sur le monde
Manque un mot en effet, il faut comprendre une influence positive ou négative sur le monde, ou pour pousser le bouchon bienfaitrice ou malfaisante. (j'hésite à éditer du coup).
#Fondation3 Virus
A la frontière du vivant.
Sur la question de l’appartenance du virus au vivant il y a plusieurs points qui rendent cette entité difficile à cerner.
- Elle est inerte tant qu’elle n’a pas trouvé d’hôte.
- Elle ne possède pas de matériel duplicateur, seulement de l’ARN ou de l’ADN qu’elle injecte à l’hôte piratant son système duplicateur.
- Note importante, comme pour les bactéries la copie simple de l’ADN ne suffit pas, le virus va aussi ordonner de par son codage la fabrication de protéine nécessaire à son enveloppe.
- Elle semble fonctionnée sur un principe mécanique, « inconscient » dans le sens où elle n’a aucun métabolisme et n’utilise aucune énergie (hors de la cellule hôte)
- Elle peut muter, évoluer.
A mon sens la fonction de reproduction définie le vivant, d’autant qu’elle intègre la particularité de pouvoir muter, évoluer s’adapter. Ce n’est pas l’avis majoritaire qui tend à dire que la simple reproduction ne suffit pas, qu’il faut la présence d’un métabolisme.
Pourtant les virus sont apriori aussi vieux que les bactéries. Ils sont la dès la soupe primordiale. Il possède le même schéma basique issu d’acide complexe et de protéine.
On est donc bien à la frontière du vivant.
Ce qui est intéressant dans le virus, c’est sa condition, incapable d’agir et pourtant toujours là depuis l’aube de la vie. Détruisant le vivant aveuglément pour se reproduire et pourtant… apriori aucune espèce n’a finalement succombé totalement par l’action des virus.
Finalement les Virus sont les premiers ingénieurs génétiques capables de reprogrammer le système de duplication cellulaire… mais si ceux-ci ne sont pas « vivant » alors quel sont ces étranges outils ? S’agit-il simplement d’un régulateur du vivant ?
Ces choses si infimes et insignifiantes, et pourtant pillant les ressources cellulaires jusqu’au bout, jusqu’à l’explosion, seul moyen pour leurs enfants d’à leur tour vivre et ce reproduire.
Et dans l’immensité du vide, comme perdu à la dérive, impotent, et ignare de leur existence, bientôt un nouvel être succombera piraté de l’intérieure, sans scrupule ni remords. Leur pardonnera t’on tous ces morts sous prétexte qu’ils sont naturels, et de surcroits nos ainés.
oryjen
Universellement, pas forcement, l'effort physique procure une souffrance que certains affectionnent, d'autant plus pour les sports de combats ou d'endurance, et que dire du BDSM ?
L'un est socialement accepté l'autre moins.
De même longtemps dans l'histoire infliger la souffrance n'était pas forcement connoté au mal, de même que s'infliger de la souffrance.
Dans les rituels tribaux (notamment de passage) la souffrance, peut être une preuve de courage (cicatrice, torture, tatouage). Sans parler de la juste souffrance infligé par la vengeance, ou la prétendue "supériorité".
Dans tout les cas que tu cites, la souffrance fonctionne symboliquement comme un mal qu'il s'agit de surmonter, transcender, sublimer... ou conçue comme outil de transgression, de subversion.
Si la souffrance était conçue en elle-même comme un bien, aucun de ces actes n'aurait le moindre fondement. (pardon)
Par expérience j'entendais mesurable et répétable, c'est a dire que la question reste et à mon avis restera longtemps en suspend, et tout avis tranché sur le sujet ne reste qu'une croyance.
Dans le discours spirituel, il y a (et il y a toujours eu) une différence essentielle entre croyance et expérience.
En gros, le croyant et l'incroyant sont égaux par le fait qu'ils n'ont pas connu l'expérience. Le croyant ne fait que supposer, généralement par envie de trouver du sens, ou par obéissance à une autorité.
Le contenu de l'expérience, quant à lui, n'est évidemment ni mesurable ni reproductible, et est indicible.
On a pourtant vu souvent la transformation spectaculaire de personnes s'étant dites "touchées".
Notes sur l'ajout à #Fondation3 Virus:
Ce qui est intéressant dans le virus, c’est sa condition, incapable d’agir et pourtant toujours là depuis l’aube de la vie.
Les pierres aussi...
Finalement les Virus sont les premiers ingénieurs génétiques capables de reprogrammer le système de duplication cellulaire… mais si ceux-ci ne sont pas « vivant » alors quel sont ces étranges outils ? S’agit-il simplement d’un régulateur du vivant ?
Comment poser ces deux dernières questions sans présupposer un dessein?
Un "outil" a une fonction, un usage, déterminé par un besoin et un projet.
Quant au régulateur, soit il assume lui-même cette fonction, il est alors le siège d'une attention, d'un jugement et d'un projet; soit il a été conçu et mis en fonction de manière adéquate par une conscience qui est elle-même le siège d'une attention, d'un jugement et d'un projet.
Sinon on ne peut appeler cette fonction "régulation".
Comment faut-il l'appeler alors?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 02/06/2017 à 19:40:44 ]
Neurophage
Je suis pas certain, il doit y avoir un rapport de plaisir mutuel partagé (enfin si on ne reste pas dans la définition pérave qu'en donne 50 nuance de gris).
Et du coup l'exemple du système carcéral ?
Si on prend la masturbation ou l'homosexualité, longtemps (et encore hélas) cela à été considéré comme mal, et maintenant on commence à peine à l'appréhendé comme au moins neutre. Quelques études commence à aller vers la positif (pour la masturbation féminine c'est encore plus complexe, #hystérie), notamment sur la régulation sociale chez les animaux et humain et l'homosexualité.
Et encore l'homosexualité par exemple au Japon pendant un certain temps, durant l'époque Romaine, pouvait être perçu comme une valeur positive (au profit du dénigrement des femmes certes), preuve qu'en fonction de la culture ces valeurs fluctuent et ne sont donc pas universelles.
ou le témoignage d'une expérience
Non le témoignage de suffisamment d'expérience suffisamment documenté et reproductible.
On a pourtant vu souvent la transformation spectaculaire de personnes s'étant dites "touchées".
Recombinaison neuronale suite à un évènement traumatisant ?
Pour l'histoire des cailloux tu la sors un peu du contexte
Un "outil" a une fonction, un usage, déterminé par un besoin et un projet.
Quant au régulateur, soit il assume lui-même cette fonction, il est alors le siège d'une attention, d'un jugement et d'un projet; soit il a été conçu et mis en fonction de manière adéquate par une conscience qui est elle-même le siège d'une attention, d'un jugement et d'un projet.
Sinon on ne peut appeler cette fonction "régulation".
Comment faut-il l'appeler alors?
Outil oui, cela implique un dessin plus grand, pour la régulation pas du tous (l'opposition est la justement), ton corps à plein de fonction régulatrice, à moins que cela implique que tous soit lié à un grand architecte mais je ne crois pas que c'était le sens de ton propos.
Pour faire simple, les virus ont une fonction régulatrice des autres formes de vie car si cette fonction n'était pas là la vie serait éteinte et on en parlerait simplement pas... utilises le terme inhibiteur si tu préfères.
BleuBlancJaune
Et puis plus rien !? parce que je n'aurais pas entretenu le feu divin ?
Alors vous êtes retourné aux résolutions symptomatiques et au greenwashing ? je vais aller voir sur le pub de l'écologie pour m'assurer de tout çà !
Neurophage c'est excellent… je ne savais même pas que les virus étaient des "morts-vivants" !
Oui Neurophage on a le droit à la fiction (comment faire autrement ?)
J'attends la suite Oryjen… tu en es à quelle année dans tes revues sur le phénomène ovni ?
Ce fil aura au moins permis de relancer le tien !
Je "prépare" (mensonge) la suite de mon récit...
[ Dernière édition du message le 22/08/2017 à 10:04:57 ]
oryjen
J'en suis à 1996.
J'ai l'impression que ça se précise, mais c'est sans doute illusoire, car une interview récente trouvée sur Youtube du rédacteur en chef de la revue à l'époque donne une "conclusion" toute différente: Le bonhomme avoue, désolé, qu'au bout de 70 ans d'enquêtes rigoureuses et de supputations tous azimuths, l'ufologie a échoué à renverser de pot-aux-roses.
D'après lui, on a pu établir qu'il y a effectivement quelque chose, mais impossible de savoir quoi exactement.
Du coup j'aurais du mal à me lancer dans une proposition crédible...
Vers 1995, Jean Sider, un spécialiste français extrêmement pointilleux de la recherche outre-atlantique, jusque-là fervent partisan de l'hypothèse extra-terrestre, rend les armes, acculé par la force des faits. C'est très intéressant à observer, parce que le type nous montre qu'il est conduit par la rigueur de ses méthodes d'analyse à renoncer à une position qu'il considérait et présentait jusque là comme purement basée sur l'objectivité, et qui du coup apparaît soudainement comme une croyance.
Pardon, je n'ai pas répondu à la question de neurophage à propos du "BDSM". J'ignorais le sens de cet acronyme. Après enquête, il m'a semblé que se pointait la bonne vieille querelle de chiffonniers qu'on avait jusque là réussi à éviter ici. D'autant que dans le fil de l'argumentation, la question m'a semblé brusquement très accessoire.
A propos des virus, je pense fermement que sans référence a priori à un dessein, on ne doit pas parler de "fonction" régulatrice, mais d'"effet" régulateur.
La nuance me semble d'importance!
Parler de "fonction" introduit de facto la référence à un dessein. Impossible autrement d'un point de vue sémantique.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Neurophage
oryjen
Ok.
A supposer qu'on leur confère une sorte de libre-arbitre quasi divin, concernant la quéquette et tous les orifices (naturels ou aménagés), qui sont précisément le siège de tout sauf le libre-arbitre..
Hum...
Passons.
Que la sensation de plaisir ait à passer par la souffrance, j'y vois une exception patente à l'un des tropismes essentiels que partagent toutes les espèces vivantes, et qui modèle les comportements à long terme et à grande échelle des populations: la souffrance est ce qu'on cherche à éviter.
Doit-on donc voir ici un indice qui indiquerait que l'homme, conformément à une grille de lecture religieuse monothéiste de l'existence, est posé là comme exception à l'ordre naturel courant? Qu'il est d'essence différente?
Crotte de nez, ça me ferait mal!
La solution me semble infiniment plus prosaïque: On observe de ces comportements chez des animaux placés et maintenus dans des conditions contraires à leurs besoins. Ils signalent une situation pathologique.
On voit aussi des gosses battus rechercher, en guise de considération et de lien affectif, les coups et la souffrance.
On prétend à bon compte qu'ils y prennent plaisir... C'est l'argument courant de leurs bourreaux quand ils se font pincer et qu'ils ont à répondre de leur crime.
Par conséquent je ne vois à ces comportements que des explications qui donnent à réfléchir globalement sur les contextes dans lesquels se déroulent, en moyenne, les vies humaines dans nos civilisations finissantes...
Mais bien évidemment, il ne s'agit pas ici de ma part d'une condamnation morale. Étant un être de raison civilisé, je reconnais à chacun la liberté totale dans son intimité, à condition de ne pas attenter contre son gré (ou par sujétion frauduleuse) à l'intégrité et à la liberté d'autrui.
Ca va être des hauts cris, je le sens, et nous voilà partis dans la charrette des chiffonniers...
Mais je n'en serai pas passager.
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[ Dernière édition du message le 26/09/2017 à 19:25:16 ]
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