Du fichier numerique au supports vinyl
- 16 réponses
- 6 participants
- 3 840 vues
- 7 followers
peyot
Voilà, je vais sortir 3 morceaux en vinyl, une personne compétante s'est chargé de pauffiner mes mixages pour cela.
Une fois avoir écouter comment il avait mixé tout ça, je trouve que ça a perdu en basses, que c'est un peu plus mou etc...
On ma expliqué que c'était destiné a être diffusé par une source phono et que par ce fait les morceaux retrouverait leur puissance.
Je me demande alors si je peux me fier a mes monitorings ainsi qu'au fichier audio de mes morceaux mixés pour me faire un avis, ou si tout bonnement je ne peux pas prévoir le rendu que ça aura sur une grosse sono en vinyl et donc en phono.
Quelqu'un pourrait-il me faire partager sont point de vue du passage du numerique au phono?
Merci par avance.
- 1
- 2
peyot
rroland
Tu peux faire écouter le mixage à la boite qui fera ton mastering vinyl. On pourra te renseigner quant à la qualité du mixage. Je connais une boite de mastering vinyl où le gars me disait qu'une fois sur deux, les gens qui mixaient ignoraient tout des caractéristiques demandées pour fournir un fichier correct destiné à la gravure vinyl.
Il vaut mieux demander avant plutôt que de te retrouver avec tes plaques qui ne sonnent pas comme tu l'aurais voulu...
peyot
sub-d25
peyot
crown_quarto
Un petit déterrage...
Petit rappel et questions en suspends:
-basses en mono, pour eviter les déphasages.
(jusqu'à 110Hz? 200Hz? 300Hz? 400Hz?)
-surveiller la corrélation de phase du contenu musical.
(ok, et si toutefois le corrélateur affiche une valeur dite instantanée légèrement négative alors que la valeur moyenne reste positive, on laisse passer ?)
-Surveiller les basses et les aigus.
(en appliquant un compresseur multibande sur 10-120Hz et 10Khz-20Khz en compressant fortement à 4:1, 10:1? )
-Filtrer
(coupe bas entre 30 et 40Hz?, ainsi qu'à 16Khz? on coupe différement selon la longueur du programme par face?)
-Niveau de sortie du contenu musical à envoyer à la presse:
(0dbVU/-16dbFS en crête ? et quelle valeur en RMS ?)
Si le presseur travaille avec une station de cutting Neumann, peut-on se libérer de mettre un comp multibande ? J'ai lu que ce genre de machine était pourvu d'un module qui surveillait les signaux aigus. Dans ce cas, c'est la station qui s'occupe de compresser/limiter le haut et le bas du spectre ?
Hors sujet (mais pas tant que ça):
J'ai aussi vu qu'il existe un délai/pré-délai sur les machines à graver le Lacquer. Qui sert visiblement à anticiper les niveaux trop important et qui doit donc agir sur le systeme de gravure. S'agit-il d'un systeme de compression ou de baisse de volume du graveur ?
[ Dernière édition du message le 15/08/2009 à 08:48:48 ]
rroland
[ Dernière édition du message le 15/08/2009 à 11:42:23 ]
crown_quarto
je pensais que c'était un pré délai, qui envoyait le signal à la cutteuse afin d'agir sur le comportement de la cellule graveuse sur le signal direct ?
Les infos au sujet du vinyl, la gravure et le master, sont plutôt rares...
pierricg
niveau élevé et beaucoup de basses -> temps court (10 à 12 minutes par face pour un 33t)
niveau faible et peu de basses - > temps elevé. (20 à 25 minutes voir 30 en "poussant mamie dans les orties"...)
Après tout est affaire de compromis en fonction du programme à graver
Du temps de l'analogique, on utilisait des magnetophones spéciaux pour lire les bandes 1/4" ou 1/2" pour la gravure : ceux ci avait 2 têtes de lecture et un système de galets pour que la bande mette un temps précis pour aller d'une tête à l'autre en fonction de la vitesse de la bande (19, 38 ou 76cm/s) et de la vitesse du disque (33 ou 45). La première tête dite de "prélecture" servait à l'asservissement de la graveuse, la seconde envoyait le signal au burin.
Avec le numérique, on est obligé d'utiliser un délai numérique pour envoyer le signal au burin, d'où l'intérêt de faire le mix final sur bande.
Pour la phase, c'est pas compliqué : pas de hors phase, à foritiori dans les basses. Sinon ce n'est physiquement pas gravable : la composante longitudinale du sillon étant G+D et la composante verticale G-D.
Sur l'aigu : ce n'est pas tant l'aigu en soi qui pose problème. d'ailleurs il suffit d'écouter un disque de violon ou de clavecin pour s'en convaincre. l'aigu sur un disque bien gravé et bien lu est nettement supérieur à celui du CD ! ce sont surtout les sifflantes qui sont problématiques ainsi que l'energie qu'il y a dans l'aigu. Si pour des instruments acoustiques cette energie ne posera pas de problème (à moins qu'ils n'aient été fortement traités au mix) ,ça peut être problématique pour des sources électroniques. Petite verification à l'analyseur de specte de rigueur.
Pierric
- < Liste des sujets
- Charte
- 1
- 2