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réactions au dossier Les bases du mastering pour musiciens

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Sujet de la discussion Les bases du mastering pour musiciens
Le titre de cet article va inciter certains ingénieurs de mastering professionnels à foncer sur différents forums pour se plaindre. « C'est ce qui cloche dans ce business : ces gars là ne savent pas masteriser, les professionnels sont incontournables, blablabla. »

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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301
Pour conserver l'impact des basses > augmenter le temps d'attaque.
Pour limiter la distorsion > augmenter le temps de relâchement.
Pour gagner en efficacité sur la comression > diminuer le temps d'attaque.
Pour conserver du niveau > diminuer le temps de relâchement.

Le matériel sonore, la fréquence de coupure choisie, sa pente, le rapport de compression, le choix du filtre IIR ou FIR, le mode de détection, et le comportement des autres bandes entrent aussi dans cette équation.

Bref, il s'agit de trouver le meilleur compromis en fonction du but recherché. Il n'y a pas de chiffres magiques liés à un style ou un tempo.
302
Citation :
Il n'y a pas de chiffres magiques liés à un style ou un tempo.


je men doute un peu. Merci pour ta réponse qui me va très bien.

j'imagine que plus on va faire l'aigu, plus on peut se permettre des temps d'attaque plus court.
303
autre question :

lorsque l'on applique plusieurs compresseurs au mastering,

faut-il généralement compresser d'abord "en surface" (genre -4 ou - 6dB sur le threshold) et aller ensuite "en profondeur" (genre -8 ou -10 dB) ou bien l'inverse.

J'ai souvent remarqué qu'avec la compression où le threshold est "de surface" le son est impacté souvent de manière bien plus forte qu'avec une compression "en profondeur" qui ramène peu de pêche, mais "massacre" un peu plus le son.

Pourtant ce qui m'étonne c'est qu'en agissant "en surface" on s'attaque à une petite plage de dynamique, cela devrait moins se sentir par rapport à une compression "en profondeur" ?

Qui saurait m'expliquer ?

[ Dernière édition du message le 26/07/2014 à 10:04:28 ]

304
Citation de azertyvince :
j'imagine que plus on va faire l'aigu, plus on peut se permettre des temps d'attaque plus court.

C'est loin d'être systématique. Mon retour d'expérience sur le sujet est que conserver les mêmes valeurs d'attaque et relâchement pour toutes les bandes donne un résultat plus naturel. Dès qu'on commence à bidouiller ces valeurs d'une bande à l'autre, le côté trop processé surgit rapidement.
305
Citation :
C'est loin d'être systématique. Mon retour d'expérience sur le sujet est que conserver les mêmes valeurs d'attaque et relâchement pour toutes les bandes donne un résultat plus naturel. Dès qu'on commence à bidouiller ces valeurs d'une bande à l'autre, le côté trop processé surgit rapidement.


Ah !
Bah alors quel paramètre fait-on varier alors ?
306
Tout dépend du but recherché.
Pour une correction de timbre > gain de chaque bande
Pour "lier" (glue) un mixage > threshold et ratio
307
autre question :

lorsque l'on applique plusieurs compresseurs au mastering,

faut-il généralement compresser d'abord "en surface" (genre -4 ou - 6dB sur le threshold) et aller ensuite "en profondeur" (genre -8 ou -10 dB) ou bien l'inverse.

J'ai souvent remarqué qu'avec la compression où le threshold est "de surface" le son est impacté souvent de manière bien plus forte qu'avec une compression "en profondeur" qui ramène peu de pêche, mais "massacre" un peu plus le son.

Pourtant ce qui m'étonne c'est qu'en agissant "en surface" on s'attaque à une petite plage de dynamique, cela devrait moins se sentir par rapport à une compression "en profondeur" ?

Qui saurait m'expliquer ?
308
-4, -6 dB, ce n'est déjà plus la surface. 1 à 2 dB de réduction de gain, c'est la surface. On parle ici de mastering, pas de traitement individuel de piste au mixage.
309
Ok, mais pourquoi cela s'entend-t-il plus en surface qu'en profondeur ?

310
Quid de la compression parallèle ?

Sur une démo que j'ai faite récemment, j'ai utilisé un compresseur muni d'un dry/wet. J'avoue que j'ai pas eu trop le temps de peaufiner, mais ça semblait assez intéressant.